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Asrya
4/10/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Pfiou...
Le début de votre nouvelle est... ennuyeux au possible ! Certes c'est bien écrit, le style est remarquable mais c'est lent. Lent, long, lent, plat ; une juxtaposition inintéressante d’événements ternes et sans goût ! Et quand je parle du début, je parle de plus des trois-quarts ! Il m'a fallu attendre la poésie bucolique qu'offre l'arrivée de votre cygne pour m'immerger dans votre récit et en dégager l'essence. A partir de l'apparition de votre volatile, votre histoire prend un nouveau tourment et ce dernier m'a réellement séduit. Ces mots incompris, mal interprétés ; cette confiance aveugle envers un ami ; c'est plutôt bien amené, inattendu et savoureux. Mais alors... pourquoi ? Pourquoi toute cette narration qui précède ? C'est sans importance. Cette histoire avec "Natacha" ; quel intérêt ? Cela casse le récit et n'apporte rien à la situation. Tante Odile ? Que diable fait-elle dans cette aventure ? Agnès ? Pourquoi citer un nom qui n'apparaît qu'une seule fois et qui n'aboutit à rien de plus ? Bref, beaucoup d'interrogations. J'ai lutté pour achever votre texte mais ai été réellement surpris par la chute ; enjoué. Merci pour ce partage, J'aurais adoré m'immerger plus tôt dans votre texte, A bientôt. |
Anonyme
6/10/2014
a aimé ce texte
Bien
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Ah, dommage. J'ai vraiment beaucoup aimé votre talent pour les descriptions décalées, genre "Il s'accrocha à cette idée puis lâcha prise. Dans sa chute, il tomba amoureux.", mais ai aussi beaucoup regretté la présence du jeu de mots "signe"/"cygne" : l'histoire m'intriguait, je me demandais quoi et qu'est-ce, et c'est pour cette blague ? Même si la conclusion est excellente, j'ai du mal à faire le grand écart entre la sophistication de Christian, le fait que Benoît ait fait des études à la fac, qu'ils soient amis et que Benoît ne saisisse pas l'expression "envoyer un signe".
Et puis : – Bonjour. Je viens livrer des fleurs pour mademoiselle Daphné Fuyssard. (...) – Tu dois lui envoyer un signe ! (...) l'animal évoluait vers une version 2.0. Lorsque Agnès leva les yeux sur l'étrange équipage, elle pâlit à en faire rougir un cygne de honte. Y a pas un problème ? Cette Agnès est-elle la Daphné dont Benoît est tombé amoureux ? Bref, pour moi le personnage central de Benoît ne tient pas vraiment la route, il est là uniquement pour illustrer la blague ; or, vous vous donnez la peine de vous attarder sur son caractère mais en fin de compte, à mon avis, construisez un patchwork incohérent (par exemple, il ne semble guère affecté par son histoire avec Natacha, que vous traitez sur le mode léger, mais la fin le révèle, je trouve, bien plus abîmé qu'on croirait). Dommage, parce que par ailleurs j'ai apprécié cette écriture sardonique, la manière dont elle déroule l'histoire de manière assurée, presque implacable... "Les deux amis n'étaient pas adeptes des introductions. Les formules de politesses, « Bonjour », « Salut » et autres « Ça va ? » étaient proscrites. Chaque nouvelle rencontre était la suite directe de la précédente. La conversation reprenait avec fluidité là où elle s’était arrêtée." : voilà typiquement, pour moi, un cas d'occasion ratée d'illustrer par l'exemple cette particularité des deux amis ; au lieu de dire qu'ils ne se saluent pas mais embrayent directement sur la suite de ce qu'ils disaient la dernière fois qu'ils se sont séparés, pourquoi ne pas donner tout de suite les deux ou trois premières lignes d'ouverture abrupte de leur conversation ? Je trouve que c'eût été une manière sympathique de comprendre un aspect de l'interaction des personnages, et l'occasion de quelques propos cocasses... "Son costume rendait les limites de sa silhouette incertaine. Un corps en suspension, une bulle de champagne qui refuse de lâcher prise." : joli ! "Le fruit des amours acrobatiques entre un pigeon et un aspirateur." ! j'adore ! |
David
11/10/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'ai apprécié plusieurs passages mais il m'est vite devenu difficile d'avoir du recul sur ma lecture, de suivre l'histoire, à cause de trop de richesse dans les descriptions, et sans doute aussi un peu d'hermétisme au thème de ma part. J'ai compris qu'un personnage masculin, un genre de version urbaine d'un "idiot du village", tombait sous le charme d'une cliente de son employeur, fleuriste. je n'ai pas bien saisi les obstacles qu'il aurait eu à affronter pour satisfaire son désir, mais c'est peut-être parce que la liaison qu'il voulait s'est bien réalisée mais s'est rompu trop tôt à son goût, d'où la perspective finale d'une immolation. Je "nageais" durant la visite chez la tante "cannabisomane", où il prend le gâteau au chocolat qu'il va utiliser pour capturer un cygne. Je n'ai pas compris mais ce n'était pas désagréable à lire, je n'ai pas le courage d'une relecture pour tenter de cerner un peu mieux les étapes. |
caillouq
22/10/2014
a aimé ce texte
Bien
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Texte jubilatoire, j'apprécie beaucoup cet anti-héros qui, sous ses airs d'intello, prend tout au pied de la lettre. Et tante Odile et la chaîne alimentaire en nylon filé. Gros plaisir de lecture. Sauf que je ne comprends pas pourquoi Daphné s'appelle Agnès à la fin, ni pourquoi il connaît bien son appartement, qu'il n'a vu qu'une fois en lui apportant des fleurs. Ou alors, Agnès = Daphné + 1 ? Si c'est le cas, heu, en fait je ne vois pas très bien l'intérêt, mis à part de compliquer le propos - on serait revenu sur Daphné que ça ne m'aurait pas dérangé. Mais peut-être que j'ai raté gros.
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Neojamin
16/11/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Alienor,
J'aime bien l'idée du personnage qui prend tout au pied de la lettre. C'est un peu catapulté et sans surprise mais ça vaut le coup d'être étudié. J'aurais aimé lire une chute plus rocambolosesque, plus absurde pour achevé ce récit. L'idée est bonne donc mais manque de panache vers la fin. Sur la forme, c'est un peu lourd à mon goût. Il a certes plein de petites gourmandises très agréables le long tu texte... mais elles prennent trop souvent la vedette. J'ai du batailler pour suivre l'histoire sans me laisser distraire par tous ces petits jeux de mots. En terminant le texte, j'ai eu aussi l'impression d'une overdose et je serais incapable de me souvenir d'une de vos trouvailles...alors que je sais que j'en ai trouvé quelques unes excellentes. Sur le fond, c'est léger, il ne se passe pas grand-chose au final, ce qui accentue l'étouffement provoqué par tous ces jeux de mots. Je n'ai pas trop compris l'intérêt de l'histoire en croisé avec Natasha, mais bon, c'est un choix. De manière générale donc, il y a quelque chose, un rythme, une idée qui me plaisent et le texte est divertissant... mais, à mon goût, ça manque de simplicité. Merci. |
Robot
16/11/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Cette histoire m'aurait été totalement agréable s'il n'y avait pas eu ce long développement préliminaire avec des digressions qui apportent peu au récit. A plusieurs reprises j'ai été tenté d'arrêter. Je ne regrette pas d'avoir persévérer pour arriver à ce qui fait l'essentiel, c'est à dire la méprise due aux jeux de mots involontaires et ses conséquences. La conclusion est subtile, elle appelle à imaginer ce qui pourrait bien suivre.
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Anonyme
16/11/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Alienor
J'adore le style ! Tout y est subtile. Parfois trop, ça frise parfois la surenchère et le ton est parfois un poil snobinard, mais ce n'est pas bien grave en comparaison du plaisir que j'ai pris à visualiser vos images. "auteur de coeur" pas trop aimé la formule. Il faudra que le narrateur me donne la recette du cake au chocolat de la tante Odile, j'adorerais attraper un cygne et le promener en laisse ! J'avais lu World War F et n'avais vu que l'histoire qui m'avait moyennement intéressée, ici, je n'ai vu que pléthore de photos prises sur le vif - (Benoît s'assit à l'équerre sur une chaise toute en courbes) (la bonnetière vernie à l'huile de cuisson après de longues années de promiscuité avec la gazinière) ( la forêt léchait presque l'écume) et tant d'autres, tant d'autres ! Un vrai festival ! - et j'ai oublié l'histoire, tant les lignes m'ont enthousiasmée. Je viens de relire votre texte, l'histoire est effectivement sans grand intérêt, elle est même un peu vaine - quoi ? Tout ça pour ça ? - mais tout ce qui la fabrique est de mon point de vue absolument parfait à deux ou trois minuscules détails près que je n'ai pas jugé utile de noter car ils ne concernent que ma partition musicale de lecture. En résumé, et de mon point de vue, il ne vous reste plus qu'à trouver un sujet qui soit assez costaud pour que vous puissiez le creuser et qui vous permette d'y laisser s'épanouir votre style qui a l'air d'aimer prendre les chemins de traverse. Bonne chance pour la suite et au plaisir de vous lire. |
Anonyme
17/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime "passionnément". N'importe quoi. Que vient faire la passion ici ? Elle rend aveugle alors que nous sommes censés aider l'auteur à y voir clair. Et puis l'adverbe est trop kitch. Il fait très "marguerite". Je le garde pour les commentaires au ras des pâquerettes.
J'ai beaucoup aimé l'histoire de Benoît, ce psychorigide naïf, limite autiste, "Étanche à l'analogie, hermétique à la métaphore", "Si austère, qu'il rêvait en noir et blanc", qui voit le cygne comme "court sur pattes, un abdomen gonflé à l'hélium, un cou sinueux et une bosse rugueuse en guise de front". Et en opposition, l'ami œnophile qui déguste les mots comme les bourgognes. Des amis qui sont également curieux du végétal, Benoît pour les fleurs et le cannabis, Christian pour la vigne. Les deux personnages sont bien dessinés, par leurs pensées, par leurs attitudes. Des métaphores, il y en a tout au long du texte. C'est une master class en métaphores. Juste une, pour dire que j'ai fait le taf : "il se tenait droit comme une objection". Je viens de lire World War F aussi. J'ai la flemme l'aller y placer mon commentaire mais c'est plus que sympa ! Alienor, je vous aime... beaucoup. Et pourtant, j'aime le foot et ses supporters. Pas snob, moi. |