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caillouq
15/12/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Lecture entachée tout de suite du:
« J'y vais seul mais je ressors toujours ... » Je n'ai été sûr de la valeur irréelle de cette phrase qu'après avoir lu le paragraphe suivant, qui m'a amené à relire cette phrase. Bon, un présent pour un irréel, dans le principe, ça ne me choque pas, mais quand ça gêne trop la fluidité de la lecture, il y a peut-être quelque chose à revoir … En l'occurrence, il serait plus sain de garder ce type de phrases après le « qui s'appellerait Terry », qui annonce plus clairement la couleur. Après cet accrochage, le récit prend son rythme et ça va mieux. Jusqu'à la dernière phrase que je trouve un peu ratée - l'humour n'y est plus en demi-teinte, et ça passe moins bien. La déconstruction du fantasme, confronté à la réalité du gentil petit frenchie en exil à Londres pour suivre sa girlfriend, est une idée amusante, intéressante. Je regrette que l'auteur n'en profite pas pour aller plus loin - il y a tellement de potentialités ! Là, ça reste à la limite de la fadeur. Participe peut-être à cette impression le petit jeu sur le « monde », qui faisait éventuellement croire à un suicide au début - alors que tout est beaucoup plus gentil. Grammaire: « nous retournons à nos occupations, conscients de s’être auto-persuadés » ---> nous et on dans la même phrase, ça fait trop de monde. |
doianM
21/12/2010
a aimé ce texte
Bien
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Le monde particulier du narrateur, qui en contient deux, on y est invité et on y entre.
Si le narrateur, comme je comprends, est originaire de l'Europe continentale, il vit dans trois monde, car celui qui en comprend deux est à Londres. Où le narrateur semble exilé, car il a suivi sa copine dont l'existence est évoquée en passant. Avec peu d'éléments à sa disposition, on arrive à suivre ce récit qui brosse atmosphère et sentiments. L'environement: le bar de Terry avec alcools, musique de Pulp Fiction, jeunes femmes et vagabondage en compagnie du barman autour du monde. Et le deuxième, plus strict, la "cantine" de Josh, annexe d'un Centre chrétien. Là ou le narrateur quitte le monde, réel et aussi imaginaire. Pour un autre, spirituel. Bonne lecture Bonne continuation |
costic
21/12/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J’aime beaucoup l’idée de la nouvelle et le décalage entre le rêve et la réalité avec toutefois de légers points communs. L’ensemble est plein d’ironie, simple, et juste.
J’ai seulement été gênée, au niveau du temps des verbes : au début de la nouvelle le narrateur nous fait part de son rêve puis on passe au présent sans transition « J’y vais seul… » Il manque à mon avis un indicateur qui nous ferait bien comprendre qu’on est dans une projection idéale, du genre : j’imagine :... Même problème ensuite : Le barman - qui s’appellerait Terry - me salue etc… On alterne entre le conditionnel et le présent ce qui perturbe un peu la lecture. J’aurais mieux compris si tout était au présent ou bien au conditionnel. Mais le mélange des deux me parait troublant. La transition avec « aujourd’hui » mériterait aussi d’être davantage soulignée. L’écart entre les deux visions est intéressant. La chute ressemble un peu à une brève de comptoir… |
Pattie
22/12/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'aime beaucoup le titre. L'histoire douce-amère-acide est à la hauteur. Le parallélisme pose deux ambiances bien dessinées, un peu déstabilisantes. La fin en forme de pirouette me plaît moins.
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wancyrs
4/1/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le résumé au dessus du texte est en parfaite adéquation avec le texte, c'est quelque chose de bien. Pour le reste, j'ai lu ce texte sans vraiment rentrer à l'intérieur ; l'humeur du jour ? ou bien que le texte ne génère pas assez d'émotions pour qu'on s'y prenne ? Peut-être le fait de nous preparer à lire de l'humour et de nous prendre le triste à la face ?
L'écriture est belle, même si elle claudique par endroits :" C’est même pour cela là que l’on s’apprécie avec Terry ". Donc, pas complètement déçu, je dirais juste, à une prochaine. Wan |
alvinabec
6/1/2011
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Par le vocabulaire employé, ainsi que le style assez direct nous sommes proches du mode du fait relaté, relais du rêve sans ce que l'on peut espérer d'une nouvelle. Votre chute gagnerait à être retravaillée. A vous lire...
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Anonyme
10/2/2012
a aimé ce texte
Pas ↑
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Je me rends compte qu'il est difficile de faire rire un lecteur, parce qu'en fait, d'une part les humours sont différents, mais d'une autre les sujets et leurs traitements donnent des résultats différents.
Ainsi ce texte, qui selon moi souffre d'une présentation très fatigante, lourde, contraignante, entre autre défaut, n'est pas drôle. Mélancolique, un peu cynique, un peu désabusé, il est tout ça, mais non il n'est vraiment pas drôle. J'ai apprécié cet aspect d'ailleurs, ce parallèle entre les rêves du narrateur et sa réalité. Mais il n'y a rien d'humoristique. L'écriture en elle-même est assez correcte, pas exceptionnelle, mais simple. Quelques erreurs selon moi: il est dommage d'utiliser le mot "rade" pour parler du Monde (le bar), c'est un bar huppé il me semble pas un bouge. Pourquoi systématiquement traduire le nom du bar? Il sonne aussi bien, mieux même, en anglais, c'est dommage donc et ça force le trait, ce qui rend la lecture un peu désagréable. Bref, je ne suis pas très convaincu par ce récit, mais surtout par sa mise en œuvre. |