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Anonyme
31/5/2011
a aimé ce texte
Pas
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Je me suis plutôt ennuyée. Le genre "tribulations d'un branleur", pour tenir la route, doit pétiller par une écriture au cordeau, doit apporter la surprise, l'"explosion en bouche", comme qu'on dit. Là, non, je trouve le champagne éventé... Trop de bouteilles ouvertes à la fois sans doute. Les dialogues manquent de relief à mon goût, et je suis d'accord avec le narrateur sur un point : si la nénette ne le croyait pas "quelque chose" dans la pub, il ne l'aurait sûrement pas séduite par son esprit.
Quant à la scène avec la serveuse... C'est cool, hein, de s'amuser dans une soirée à mettre mal à l'aise des gens qui, de par leur position subalterne, ne peuvent rien répondre ? Là, pour moi, le narrateur est proprement imbuvable. "je siffle les deux coupes d’une traite. (...) Je pose les verres, prends son manteau, lui colle sur les épaules, bois les deux coupes quand elle se retourne" : pas logique, je trouve, ou alors il y a trop d'ellipses |
Pascal31
7/6/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Eh bien, il est pas mal du tout, ce texte...
Quand j'ai lu la conclusion, je me suis dit qu'il avait peut-être vraiment été écrit par un auteur en état d'ébriété tant le propos est déjanté (de plus, il y a par-ci par là quelques coquilles qui n'ont pas été gommées !), mais la lecture est agréable et ce genre d'humour corrosif me plaît bien. J'ai un peu tiqué sur l'aparté aux lecteurs ("Si ce n’est avec vous, dans l’incipit. Mais ce n’est pas vous qui lui en avez parlé, n’est-ce pas ?"), mais rien de bien grave, cette courte nouvelle m'a fait passer un bon moment. |
Jagger
8/6/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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En lisant le récit, le personnage de Jean Dujardin dans "99.-" c'est tout de suite imposé à moi.
Le personnage, à mon goût, est assez antipathique: Vulgaire, irrévérencieux, irrespectueux et autocentriste (égoïste, quoi). Est-ce le but de l'auteur? L'humour est plutôt sur le long de récit. On ne vise pas les fourires ciblés mais plutôt le sourir constant. Personnellement, j'ai l'impression que certaines scènes ont été mises parce qu'elles sont amusantes, sans trop tenir compte de la cohérence ou de l'intérêt de celles-ci (je pense à la scène avec la serveuse, notamment). Dommage car ça m'a quelque peu sortit du texte qui a pourtant un ton sympathique. La satyre n'est peut-être pas assez poussée. On s'amuse de certain passage, mais les travers des autres ( et il devrait y en avoir dans ces situations) sont juste effleurés. En bref, le style est correcte, pas trop d'abu de ce langage trop parlé qui lasse à la longue, l'histoire est amusante mais pourrait l'être beaucoup plus, je pense (plus irrévérencieux, décalé). Pour ça, le texte est un peu passé à côté et ne me chavire pas totalement. Bonne continuation |
Anonyme
13/6/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un texte sympathiquement rafraichissant! C'est drôle sans en faire des tonnes, c'est pile poil la bonne longueur, plus je me serais ennuyé.
Un bémol tout de même: la fin est quand même vraiment en deçà. Je ne vois pas bien l'utilité de raconter le type qui se lève à 3h54 etc...J'aurai arrêté à dans mon lit.nue. Pas plus. Là ça gâche un peu le plaisir parce que cette fin est fade, plate. Bref, un franchement bon texte tout de même! |
widjet
17/6/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Une nouvelle gentiment barrée de la part de l’auteur à qui l’on doit de mémoire le titre de la nouvelle la plus longue (« Toute ma vie, je me souviendrai de cet après-midi où mon grand-père m’emmena me promener sur le port »).
J’ai trouvé l’écriture fluide, coulante (j’allais dire nonchalante à l’image de son héros, donc bien vu) et qui fuse par moments (bonne idée que d’avoir fait des dialogues très courts, d’ailleurs !) ; bref tout ça est bien plus convaincant que dans les précédents opus de l’auteur). Le personnage du pique-assiette du genre tête à claque est bien campé, un brin caustique (faut dire que j’aime bien qu’on se foute de la gueule des publicitaires, ces gars qui se la jouent ché-bran dans ces soirées « in » avec son lot de pétasses etc.…). L’histoire, bah, elle m’est passée au-dessus (c’est un peu fourre-tout on dirait une petite mise en abyme sur la Création artistique) et finalement il ne se passe pas grand-chose (en revanche ça picole sévère) mais cela ne m’a pas ennuyé. Pas bien compris, non plus, le côté mis en scène (« coupez »…). Ayant, je l’avoue, quelques réticences au départ, (sa « valse tzigane » m’avait drôlement refroidi), j’ai finalement trouvé le texte globalement agréable. Allez, j’encourage ! W |
Anonyme
22/6/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime bien le premier paragraphe, ça engage à continuer l'histoire.
Certaines phrases sont parlantes, très visuelles, on s'y croirait : "Tchin, tchin, tintements de verres, rires forcés, brouhaha de conversations, tout y est." De bonnes trouvailles : "Cette fille est un jus de fruit." Miam, on a envie de déguster ... Une autre : "Même ses oreilles deviennent sourire." Ouarf, elle est bonne celle-là ! Le dialogue avec la fille en question intervient juste à propos, redonne du punch (pas du ponch) à un apéro qui risquait de s'enliser dans l'ennui. Très judicieuse cette prise à partie du lecteur qui ne s'y attendait pas, et qui commençait à avoir lui aussi la tête qui tourne à imaginer ces flots de champagne : "Si ce n’est avec vous, dans l’incipit. Mais ce n’est pas vous qui lui en avez parlé, n’est-ce pas ?" La chute de rein de la blonde est excellente, pardon, je voulais dire la chute de fin. On le savait, dans la pub tout finit au plumard. Beaucoup d'humour, un style alerte, agréable, et une façon d'interpeller le lecteur qui me plait beaucoup. Il n'y a que la satire du monde publicitaire que j'ai trouvé un peu légère, finalement pas si féroce que ça. J'aurais bien vu une charge plus appuyée. |
toc-art
17/6/2011
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bonjour,
j'ai lu donc je laisse un témoignage de mon passage parce que je suis toujours étonné du ratio lecture/commentaire mais très franchement, je ne sais pas quoi vous dire. Si, peut-être que tout cela manque tout simplement, à mon sens, d'ambition. Mais le narrateur est content, il a écrit un début et une fin d'histoire qu'il trouve super. ça en fait au moins un. c'est dommage parce que ça n'est pas mal écrit, mais c'est tellement vide que... pfff quoi. bonne continuation. |
Anonyme
18/6/2011
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Une histoire originale, bien racontée, qui démarre sur un point fort ce qui invite à la lecture.
Des petits détails cependant : impression que l'auteur cherche le style à donner à ce texte. C'est à la fois très soutenu : "avant que d'être remplis" (les plateaux) et juste après, une histoire de grolles. Ca dépote ! Pareil pour le "tu es in" ; vu le ton général, je verrais mieux un "t'es in". J'aime beaucoup l'humour de l'ensemble (en particulier le passage où le narrateur rencontre toute-en-dent, c'est vrai qu'à moi aussi elle m'aurait fait peur...) Mais parfois, du fait de ces hésitations entre un style et un autre, l'écriture manque de punch (ha ha ha...) Vous avez voulu peaufiner votre texte, et ce faisant, lui avez ôté l'opportunité de s'exprimer de lui-même. Je ne sais pas si parler au lecteur (au sujet de l'incipit, et à la fin) pour la continuité de la nouvelle est une bonne chose. Si on la relit plusieurs fois, ce que j'ai fait, ça lui donne un goût d'apprêté, de retravaillé alors que l'histoire tend à dire qu'une fois dessaoulé, l'auteur a eu la révélation de voir son texte écrit noir sur blanc. J'aime bien l'idée, mais ces deux petites phrases la sabotent. |
beth
22/6/2011
a aimé ce texte
Pas
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Bien, j'ai vu, j'ai lu, je commente. Je suppose que le texte est sans prétentions? Alors c'est réussi, ni drôle, ni caustique, ni satirique, ni vraiment plaisant. Pour ce qui est des ellipses: les 2 coupes de champagnes? Le message subliminal? La fermeture éclair? La coupe ? Stéréotypes : les blondes et les rapports hommes femmes ?
Rien n’est cadré dans ce texte. Pour moi, texte sans intérêt même si j’ai réussi à lire jusqu’au bout en cherchant un petit quelque chose, quand même! que je n'ai pas trouvé. Petite correction de lecteur: Les plateaux se vident avant même que d’être emplis/ Les plateaux se vident avant même d’être emplis. |
antares77
27/6/2011
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Mais c'est n'importe quoi ce texte !!
Mais j'ai adoré, c'est bien écrit, avec des vrais trouvailles, des opposés qui sonnent bien. Merci pour le petit moment de délires éthyliques que j'ai bien apprécie. |
zenobi
29/6/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Ce n'est pas désagréable à lire, mais il manque un peu de sel ou de surprise pour tenir davantage le lecteur. Je n'ai rien contre les histoires plates, les tranches de vie, mais il me semble que, dans ce cas, le style doit porter le récit.
De plus, certains clichés sont un peu agaçants, et le personnage médiocrement sympathique. |
alifanfaron
29/6/2011
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J'ai éclairci quelques éléments dans un sujet de forum. Si le coeur vous en dit: http://www.oniris.be/forum/a-propos-de-la-tirette-de-fermeture-eclair-jaune-t14044s0.html
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littlej
30/6/2011
a aimé ce texte
Pas
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Deux choses que je voudrais préciser d'abord :
1) Je n'ai pas lu le forum dédié au texte, 2) Je suis de plus en plus allérgique aux critiques faites aux publicités. Je comprends tout à fait que ça puisse rebuter - je n'aime pas ça non plus -, mais il n'empêche que les mécanismes publicitaires sont quand même évidents pour 90 % de la population aujourd'hui, grâce, notamment, comme je le disais, aux nombreuses critiques qui leur sont faites. Donc, voilà, ce commentaire sera assez teinté de subjectivité ; je suis parti avec des aprioris négatifs dès ma lecture du résumé. Ceci dit, il reste que la nouvelle, d'après moi, ne convainc guère du point de vue du style. D'abord, tu précises que ton texte use de messages subliminaux ; si tu pouvais me les indiquer, ce serait sympa. Mais ce qui est intéressant, et assez étourdissant, c'est l'effet miroir, qui crée une mise en abyme plutôt insaisissable. J'aime bien quand l'auteur joue avec le lecteur - on hésite entre une histoire en "direct", spontanée, un texte déjà écrit (bien qu'il y ait de ce côté là quelques incohérences) et une histoire scénarisée pour la pub -, mais l'écriture, quant à elle, ne me réjouit pas. La raison ? Le manque de trouvailles, c'est un peu terne, avec l'usage ici d'une expression toute faite : "en ont pour leur argent', qui ne va pas dans un texte littéraire. Et puis, c'est pas drôle. J'ai trouvé le narrateur trop banal (c'est fait sans doute exprès, mas bon..), les dialogues sans grand intérêt. Bref, je n'ai vraiment pas aimé le traitement. Quelques trucs : - "ma jolie blonde qui ne met pas de lentilles de contact quand elle monte sur scène." Lourd. " soupire-t-elle en levant ses yeux au ciel." les yeux c'est mieux. - "Ils puent l’intéressement." Le mot "intéressement" est moche, je trouve. Et sur le fond, je vais revenir sur ce que je disais en préambule, c'est que c'est du vu et du revu, ce texte. ça semble même être - si c'est le cas, c'est réussi - une parodie de parodie : les nanas, les mecs, le cadre, etc. Pour une satire (le terme est trop fort), je trouve ça plutôt raté, à cause de ce manque de finesse. Et d'ailleurs tu remarqueras que les publicitaires cherchent maintenant à contourner ce genre de critiques (conformisme, société de consommation), preuve que les idées présentées dans ce texte sont loin d'être révolutionnaires. Enfin je n'ai pas compris cette histoire de fermeture Eclair dans l'oreille, qui semble avoir une place importante dans le récit : surréalisme ? Merci pour cette lecture néanmoins. j |
Menvussa
3/7/2011
a aimé ce texte
Pas
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Alors que dire... Je n'ai pas vu d'intérêt au texte que je trouve très brouillon.
- Coupez, ça ne va pas là ! Je n’ai pas ce que je veux. Tu peux reprendre ta dernière réplique ? - Mon "oui" ? - Oui. - Ok. - Avec plus de conviction s’il te plaît. Attention, premier dialogue, deuxième, action ! Là, c’est le pompon. Quel est donc le sens de cette intervention ? Désolé, c’est tout ce que je trouve à dire, on ne va tout de même pas décompter les coupes de champagne et les jolis petits culs. |
alvinabec
20/7/2011
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Texte sympathique, fluide. On ne sait au juste où l'auteur veut nous emmener au-delà de l'apparence. Ce serait peut-être comme un compte-rendu un peu onirique d'un chroniqueur ou l'envolée d'un correspondant local à l'enthousiasme modéré.
Et puis 'jolie blonde', 'charmante hôtesse' est-ce du second degré? A vous lire mieux... |