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Anonyme
7/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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Mis à part ces points de détail qui auraient pu être corrigé par une relecture encore plus attentive :
« C’était à peine hier, remémora Leizer d’un demi-sourire, » se remémora... « les photos de la famille et le samovar, leur bien le plus précieux, » « leurs biens les plus précieux » eut mieux valu à moins qu'il s'agisse du samovar uniquement ce qui n'est pas évident. Je suis particulièrement heureux que vous ayez pris en compte les quelques suggestions que j'ai pu vous faire. Vous êtes bien plus à l'aise dans les phrases courtes. En général, elles gagnent en cohérence et on voit plus facilement les erreurs commises. Félicitations. C'est un texte émouvant. |
Anonyme
11/6/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour alpy ! Peu m'importe les quelques maladresses relevées ça et là au cours de cette lecture, l'importance de ce texte est qu'il est un témoignage de ce qu'ont enduré des millions d'hommes et de femmes, toutes nationalités et religions confondues, au cours de cette guerre qui mit le monde et surtout l'Europe à feu et à sang... Un grand merci pour cet émouvant récit ! Amicalement. Alex
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Chiffon
11/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je trouve que ça se tient dans l'ensemble : l'histoire et les personnages émergent tant bien que mal.
Je dis tant bien que mal parce-que la lecture est souvent dérangée par des approximations : - répétition du mot "journée" dès le troisième paragraphe; - "aux cheveux noirs et beaux visages" sonne étrangement; - une phrase plutôt mal tournée : "Ils avaient eu à peine le temps de s'habiller et de dire au revoir, que les soldats les poussaient déjà vers l'extérieur pour rejoindre le groupe qui attendait dans la rue."; - "que peut nous jouer l’esprit dans la perception du temps, réfléchit-il.", pourquoi pas "pensa-t-il" ? - "Très tôt le matin, le coq venait de chanter, ils se levèrent.", "le coq venait de chanter" est amené comme dans une parenthèse. Bref, ce sont des petits morceaux retenus pour illustrer des obstacles dans la lecture, il y en a d'autres. A propos du thème : Malgré une surexploitation littéraire du destin tragique des juifs pendant la guerre, je n'ai pas soupiré ni senti de lassitude, c'est bien amené, assez objectivé pour me toucher. Pour l'intrigue, c'est assez plat, linéaire, et dénué d'humour ou de poésie, mais justement, ça sonne sonne comme un "destin", on en perçoit la force tragique et inéluctable. Bref, c'est lisible et susceptible de nous tenir et nous émouvoir, mais le texte doit être relu et retravaillé pour éviter le genre d'écueils cités. Chiffon |
littlej
11/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un témoignage de plus.
C'est écrit avec beaucoup de simplicité et surtout de sensibilité. Le texte est court mais l'effet bien rendu. La construction est judicieuse. Toutefois, et c'est purement personnel, j'aurais aimé un récit au présent, plus vivant, plus émouvant du coup. Aussi, je trouve les personnages mal campés. On a une suite d'actions, d'informations, de descriptions, mais jamais sur la personnalité des personnages. Je relève le portrait de Leizer : Leizer, comme tant d’autres Juifs dans ces parages, était habitué à la violence. Il avait survécu à la guerre de 14 à 18, à la révolution russe et à tellement de pogroms qu’il en avait perdu le compte. Voilà, c'est une suite d'informations sans véritable saveur. C'est dommage, car le reste est comme ça. Merci tout de même pour cette lecture sympathique. A la prochaine. j |
florilange
11/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Me semble avoir déjà lu ce texte.
La forme est assez correcte sans plus; des détails, notamment : - "... ces jeunes femmes, que leur mère appelait encore « les enfants », aux cheveux noirs et beaux visages." Pour la logique, j'aurais écrit : "ces jeunes femmes, aux beaux visages et cheveux noirs, que leur mère appelait encore « les enfants »". - "Mordko et Leib, les deux autres enfants du couple,..." : j'aurais préféré : "Mordko et Leib, les deux fils du couple,..." - à "rajoutant", je préférerais simplement : "ajoutant". L'histoire est évidemment touchante et se borne aux faits. Les personnages sont traités comme ils le sont par "l'Histoire", c'est à dire comme des pions sur un échiquier. On ne sait rien d'eux, de leur caractère, de ce qu'ils ont vécu avant. |
brabant
11/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour alpy,
Ce texte me fait penser à un tableau naïf tel qu'on en peint du côté des pays de l'Est. Bien délimités, bien léchés, avec des couleurs franches et tranchées. Des tableaux comme des coloriages d'enfant soigneux. Où tout est répertorié, où il ne manque rien de ce qu'il faut savoir. Documentaires en quelque sorte. Sans perspective. Avec des aplats juxtaposés. Ceci n'a rien de péjoratif en soi. La peinture naïve a produit et produit toujours des chefs-d'oeuvre. Les clichés ne sont pas absents ici ("Un rictus amer poussa les rides de son visage..."), les scènes stéréotypées abondent... Ce texte est méticuleux, mais pas dans le détail piquant ou pittoresque, dans le sens de l'accumulation et de la narration. On n'oublie rien: pas un geste, pas une action, pas un métier; on a cependant du mal à rendre l'émotion, que l'on dit, mais qui ne vibre pas. Tout cela fait inventaire d'où rien ne ressort vraiment, on a l'impression que tout est placé sur le même plan, celui du constat, parfois accablé certes, mais constat tout de même: les métiers, les prières, les souvenirs, la radio, l'inquiétude,... . Tout cela fait catalogue. Même l'évanouissement d'Ita est simplement relaté, sans affolement marqué... Un certain fatalisme parcourt ce texte d'une lumière inerte. Peut-être y manque-t-il de la chair et du sang. On regarde derrière un glacis et on n'est pas glacé d'horreur. Les tableaux naïfs donnent cette impression de figé. Cette apparente froideur est sans doute voulue par l'auteur. C'est le récit de quelqu'un qui semble trop abasourdi pour faire partager son émotion (sortant de la visite d'un funérarium par exemple) ou qui veut se montrer objectif, ne pas en rajouter bien qu'en disant... car on ne peut pas ne pas dire. Texte trop "objectivé" à mon avis, d'une écriture trop sereine. |
widjet
12/6/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un texte court injustement évalué selon moi. Il faut dire que le thème et le vocabulaire « yiddish » (plat, tradition…) me parlent un peu.
Voilà un récit émouvant qui évite surtout la surenchère dans l’émotion, l’auteur ayant bien compris que le contenu se suffit à lui-même et que le meilleur moyen de faire mouche était de rester mesuré dans le ton. Certes, la forme est perfectible (manque de fluidité par instants, quelques répétitions comme « vaisselle » 3 fois en deux phrases, des lourdeurs comme la dernière phrase sensée être marquante « Elles ne surent jamais plus rien, ni de Leizer, ni de Mordko, ni de Leib » est maladroite et rate son effet), mais l’écriture est globalement honnête et encore une fois, le pathos a déserté ces lignes. J’ai surtout aimé l’intention et l’humilité du traitement. « Un témoignage de plus » ai-je lu plus haut avec un certain scepticisme. Je dirai juste, un témoignage, une histoire simple qui n’assène rien et qui relate un évènement qui sonne vrai (et qui doit l’être probablement). Grâce au ton, à la retenue sur un sujet pas toujours simple à traiter, l’auteur a atteint son objectif. Merci à lui W |
Selenim
13/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je me souviens avoir lu ce texte en espace lecture il y a déjà quelques temps. Il ne m'avait guère emballé, surtout au niveau de l'écriture.
Je vois avec plaisir que l'auteur a pris en compte les remarques des lecteurs pour améliorer son écrit. Le style est plus fluide, l'histoire et les personnages mieux rendus. Cette anecdote qui vient s'inscrire dans l'histoire affiche un agréable parfum authenticité. Dommage que l'auteur n'ait pas été plus ambitieux, l'ossature est bonne mais manque de chair. 10.000 signes supplémentaires n'auraient pas été du luxe. Ma lecture a été un peu trop souvent heurtée par l'emploi à outrance d'adverbes : lourdement, clairement, seulement, profondément, joliment, rapidement, récemment Et j'en passe. Selenim |
Anonyme
14/6/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour alpy
J'ai lu et relu ce texte plusieurs fois. J'aime beaucoup Leizer, je le connais, je l'ai rencontré dans d'autres lectures, je l'ai vu dans bien des films. Il est émouvant, un peu bourru, mais attachant. Il me plait beaucoup. A mon sens, ce n'est pas le texte qui est trop court, c'est la fin qui arrive trop vite, mais c'est la fin, en cette période la fin arrivait toujours trop abruptement. Donc il n'y a rien à faire, qu'entrer dans cette famille et partager ce moment avec eux. Un peu trop d'adverbes, d'accord étant donné la courtitude et une ou deux phrases à réarranger, rien de grave. Là où je me suis arrêtée : "Un rictus amer poussa les rides..." "Le général Molotov a promis une réponse rapide et fulminante. » "tomba bruyamment sur le sol." "Très tôt le matin, le coq venait de chanter, ils se levèrent." Une lecture agréable Merci alpy et bonne continuation |
Anonyme
14/6/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Quand je lis ce genre de témoignage, j'aimerais une forme quasi exemplaire, qui soit à la mesure de l'intention d'auteur. C'est ce qui me gêne beaucoup ici, la forme.
Elle m'a hélas empêché de ressentir la moindre empathie pour les personnages (je ne me souviens même pas de leurs noms), je ne sais pas qui ils étaient, à part qu'ils étaient Juifs. Alors peut être était ce l'intention de l'auteur, de montrer le destin de juifs anonymes dans cette période mais moi ça me gêne. Donc je pense que le récit aurait gagné à être plus long de façon qu'on s'attache à ces personnes (il n'y avait pas besoin d'en faire trop non plus). La forme est correcte mais j'ai relevé des répétitions assez nombreuses (vaisselle, bien, charrette, cheval, maison etc...), des adverbes inutiles. Enfin pour cette fois je suis passée à côté. Xrys |
Anonyme
15/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Cela manque de souffle pour moi.
Cette part d'histoire, que l'on commence vraiment à bien connaître, et même si elle reste toujours intéressante, n'aurait pas souffert d'un peu plus d'effusions, de cris. Pour moi loin de desservir l'histoire et l'Histoire, j'aurais aimé ressentir un peu plus l'intériorité des personnages, leur perte de contrôle. Il faut trouver un juste milieu entre trop de dignité et pas assez, je sais, c'est compliqué ^^ |
Flupke
18/6/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Alpy,
Un texte très intéressant, presque documentaire, vu qu’il semble basé sur des personnages réels. Le vocabulaire et la sobriété du ton vont bien avec l’époque. Quelques remarques : À la guerre de 14 à 18. Pas très familier avec cette expression. Je dirais plutôt la grande guerre, ou bien la guerre de 14-18. Ces jeunes femmes, que leurs mère appelait encore « les enfants », au cheveux noirs et beaux visages. Une inversion améliorerait la fluidité : le beau visage de ces jeunes femmes aux cheveux noirs, que leurs mère appelait encore « les enfants ». Bonne continuation sur Oniris. Amicalement, Flupke |
Bidis
2/10/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Récit poignant qu'on ne lâche pas avant la fin et qui remet en mémoire de terribles évocations .
Je trouve que le texte est bien écrit, avec force et simplicité. J’ai néanmoins relevé deux ou trois petites choses, surtout des répétitions, qui ne mettent pas en cause la qualité du style, lequel est pour moi parfaitement adapté à ce qui est relaté, mais c’est dommage : - « Un rictus amer poussa les rides » : j’aurais préféré « creusa les rides » - « Leizer se dirigea vers la chambre, se lava rapidement et changea ses vêtements de travail pour des habits plus appropriés. Ita et les deux filles étaient déjà assises à leur place quand Leizer revint au salon. » : Pour ne pas répéter Leizer, ici j’aurais mis le mot « père » - « aux cheveux noirs et beaux visages. » : J’aurais préféré « aux cheveux noirs et aux beaux visages » mais je ne peux pas dire pourquoi. - « On n'entendait que le bruit des couverts contre la vaisselle. Après le dessert, sans prononcer un mot, ils se levèrent de table. Alors que les femmes s’affairaient à débarrasser et à laver la vaisselle » Répétition du mot « vaisselle » - «Et voilà maintenant quinze jours qu’ils étaient partis vers le front. La dernière lettre reçue du front datait de trois jours et... » Répétition du mot « front » d’autant qu’on retrouve ce mot un peu plus loin (« Je veux entendre les nouvelles du front ») |
Anonyme
4/11/2010
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Bonsoir, Alpy,
Je mets à part les remarques stylistiques, il me semble que les commentateurs précédents vous ont laissé du grain à moudre ; je serais redondante. Il est bizarre, ce texte. On le dirait écrit par un archéologue qui aurait découvert des photos, un vieux film... c'est très clinique, comme approche. Il y a une mise en retrait du narrateur qui me perturbe : je ne parviens pas à savoir si elle me plaît ou pas (vous le prendrez comme vous voulez, le dernier qui m'a fait ça, c'est Houellebecq, je ne sais pas quoi penser de ce qu'il écrit). En bref, j'hésite entre considérer ce texte comme un exercice de style "racontez les dernières heures d'une famille juive dans sa ville natale" ou un témoignage volontairement hyper-retenu. Je ne parviens pas à faire la part des choses entre la maladresse et le volontaire. J'aurais tendance à penser que tout est maîtrisé dans le "regard"... mais il manque alors, à mon goût, un souffle stylistique, qui pourrait passer par encore plus de froideur, de laconisme, d'ellipse. Je me hasarde à en faire l'essai : "Leizer avait l'habitude de la violence. Il était juif. Il avait survécu à une guerre mondiale, à une révolution, à des pogroms. Cette fois pourtant, la situation l'inquiétait encore plus. La rumeur disait que là où passaient les Allemands..." etc. A l'image de la dernière phrase, que j'aime beaucoup. |