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silene
29/7/2010
a aimé ce texte
Pas
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Passons sur les incohérences propres aux contes de ce type, qui tirent au plus court, pour dégager leur morale au plus vite : quelle riche idée, vraiment, d'enfouir des ordures, et tout à fait propre à attirer des touristes, bien connus pour leur appétence pour ce genre de décor. La baguette magique transformant un hameau pouilleux en opulente bourgade n'est pas mal non plus. On suppose également que les stoïques pèlerins sont de glace devant les agressions aigües de rats excités par la faim.
Je suis assez dubitatif sur le sens que vous voulez mettre à cet apologue ; après avoir manifesté l'indigence insondable du hameau, en la rendant visible, le trou renverse la situation, et donne à voir l'opulence excessive, débordante, incongrue, et qui amène la mort ? Voulez vous faire ressentir qu'il était préférable de continuer les Cent ans de solitude, plutôt que tenter - assez maladroitement, convenons-en - d'infléchir le cours des choses ? Comme je n'arrive pas à discerner une piste claire, j'attends que vous dévoiliez un peu plus vos intentions. |
jaimme
29/7/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Je ne m'arrête pas sur la forme. Le travail est perceptible.
Mais je ne vois pas bien l'objectif de cette nouvelle. Est-elle entièrement contenue dans la dernière phrase? Peut-on mettre "bêtise" humaine à la place de "croyance"? L'avidité et la superstition sont-elles ici visées? Je vois surtout un problème de crédibilité vers la fin: alors que les fléaux s'abattent sur le hameau, les voisins voient-ils un intérêt à venir et jeter les poubelles? Quelles poubelles d'ailleurs puisqu'il n'y a presque plus personne sur place? Apportent-ils leurs poubelles? Enfin j'imagine mal des superstitieux mettre tant de poubelles que l'église elle-même est engloutie... et le sommet en serrait tellement haut: comment feraient-ils pour jeter des ordures à cette hauteur? Le sujet est original, mais il me semble que l'histoire prend des raccourcis très rapides vers la fin. Dernière chose: les habitants sont présentés comme des abrutis. Etait-ce nécessaire? Merci pour cette lecture. |
florilange
8/8/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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L'écriture convient à ce conte, simpliste et ne s'attachant à rien de réel. À part quelques bricoles, rien à dire là.
L'idée est intéressante et elle est exprimée directement, froidement, sans le moindre état d'âme. Je cherche la morale qui, théoriquement, devrait terminer tout conte? Que la bêtise ne peut rien amener de bon? Qu'il faut se tenir à l'égard de Dieu comme du Diable? Que l'avidité est toujours punie? Bref, il nous manque une chute... autre que cette fin par la maladie, la mort et le désert revenu, à trop forte odeur religieuse : un conte, selon moi, est avant tout fantastique. |
Maëlle
10/8/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Conte facétieux et légérement moral, qui ne se prend pas vraiment au sérieux, et fait sourire - mais un peu frémir également. Pas une lecture inoubliable, mais un moment agréable.
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Yaya
16/8/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Après un début que j'ai trouvé un peu artificiel, dès l'apparition du trou ma curiosité a été piquée. Le conte suit alors son cours, inexorablement. L'écriture est plaisante. Il m'a pourtant manqué quelques nuances, une voix dissonante parmi les villageois par exemple. Je pense que ce côté inéluctable m'a laissée un peu trop spectatrice, m'empêchant de ressentir la moindre émotion (même si je conçois que cela puisse être un choix d'écriture) ou de me sentir impliquée.
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Jagger
16/8/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le style est travaillé, ça se sent. L’idée de départ est simple et intrigante (comment ce trou c’est retrouvé ici ?) ce qui nous incite à lire la suite pour en savoir plus.
L’histoire aurait peut-être pu être mieux exploitée. Je pense qu’avec les possibilités qu’offre la trame, il y avait plus à en tiré. Il est difficile d’en retenir une morale, ce qui, je pense est le but de ce genre de récit. La résolution du conte est clairement le point faible. Dommage, ça avait bien commencé. |
brabant
20/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Alpy,
J'aime votre malicieuse "doyenne centenaire... (au) sourire (édenté)" - j'ai l'impression de voir la Dame Tartine des B D de ma jeunesse - ainsi que les "têtes agrestes", et aussi la "fonction bénévole" de l'édile, l'église comme "bâtiment public". J'aime le rôle central, moteur, déterminant, tenu par la centenaire. Le prêtre itinérant est digne de Daudet avec ses terreurs, ses tergiversations, et son sens du devoir, l'utilisation de l'eau bénite, finalement sa ""fuite"". J'aime la façon dont s'institue un rite, grâce au "jeunet", et le temps s'écoulant, un inconnu (bien vue cette mémoire disparue du pourquoi des débuts), le curé (de retour) et sa procession. Du hasard d'un étourdi et du bouche à oreille grandissent ainsi les traditions. Cette genèse est très bien étudiée. Des traditions bien exploitées naissent la prospérité. Cela s'est-il passé ainsi pour les lieux de pélerinage ? Y compris les plus célèbres... Ainsi "Le Trou" devient riche; des ordures naquirent le richesse. Je vois, moi, ces ordures grimper comme la Tour de Babel. Et sur cette tour, que la folie et la crédulité des hommes font monter jusques au ciel, Dieu fait s'abattre les plaies. Nous ne sommes pas en Egypte, on s'arrête au nombre de trois. Déjà de quoi faire une montagne ! Une montagne qui naît d'un trou, c'est une belle histoire ! C'est mieux en tout cas qu'une montagne qui accouche d'une souris, même s'il y est question de rats. Bien sûr elle a mangé l'église. Mais une montagne n'est-elle pas en elle-même une église. Et si tradition il y a, cela montre bien que les traditions se perdent dans la nuit des temps. Et si un archéologue du futur allait un jour lointain déterrer cette église, et les ordures. Quelles conjectures ! avec sanctification possible ! des ordures ! Ce texte est avant tout pour moi un conte. Si je devais réfléchir, je n'irais pas condamner ces pauvres gens dans leur obstination. Ne vaut-il pas mieux mourir gros et gras que maigre et famélique ? Je loue donc leur entêtement à ne pas vouloir redevenir misérables envers et contre tout. Je laisse aussi les condamnations morales aux bien-pensants. Pour bien-penser il faut déjà être bien pourvu. Le procès des sociétés de consommation est vite fait. Vaut-il mieux redevenir serf, bougre ou moujik ? Je n'en suis pas si sûr. En tout cas merci pour ce texte soigné, bien écrit, au cheminement agréable. Je préfère m'en tenir au premier degré du conte et non à sa morale. Chacun choisit aux textes son possible. Pour celui-ci le mien est celui de la distraction, comme d'un enfant qui jouerait avec les légendes... et s'en émerveillerait. Tout simplement. |
doianM
3/9/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ce conte me semble symbolique, sortant du cadre réducteur d'un fait divers.
Il aurait fallu, peut-être, le travailler davantage pour l'en libérer. Le message serait, sentiment personnel: Il est risqué de construire le bonheur sur de la fange. |
Bidis
2/10/2010
a aimé ce texte
Bien
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Je trouve cette histoire originale, un conte à raconter à des petits enfants et qui devrait à mon avis les enchanter, je ne peux pas dire pourquoi, je ressens cela ainsi.
Car quelque chose de ce texte ressort qui montre, sans prise de tête, la profonde stupidité humaine et ça me suffit pour me réjouir. C’est un peu palpitant aussi, on est embarqué dans cette histoire avec l’envie d’en connaître la chute. Le style est simple, ce qui rend la lecture agréable. Mais j’ai relevé tout de même pas mal de choses, dommageables pour l’écriture... et pour mon évaluation. - « Les températures de quarante degrés en été et le moins quinze en hiver pouvaient se comparer à d’autres localités mieux loties » : La comparaison se fait ici entre deux éléments incompatibles : les températures d’une part, les localités de l’autre. Il aurait fallu écrire "pouvaient se comparer à celles d’autres localités " encore que cela n’aille pas à cause du « moins quinze en hiver » qui s’intercale. Mais, pour moi, cette phrase est à remanier, telle que, elle n’est pas correcte. - « Rien ne singularisait le petit homme en habit paysan et béret que tous fixaient. De même que les autres, ses vêtements montraient » Il aurait fallu écrire : « de même que ceux des autres, ses vêtements » car « les autres » se relie à « tous » qui désignent les paysans. - « À cause de ses maigres recettes » : Le « ses » doit se rapporter à « municipalité » selon le sens, mais il y a confusion grammaticale avec le sujet qui précède, je trouve (l’édile) - « le révérend s’y rendit pour sa visite » : Le « y » désigne le village selon le sens, mais la porte selon la syntaxe, il me semble. - « L’évêque avait nommé un prêtre itinérant qui faisait la tournée des petites bourgades incapables de financer leur paroisse. Il lui restait un kilomètre à parcourir quand il remarqua des signes inhabituels » : Ici, la confusion est encore plus flagrante. Le pronom « il » désignent le révérend selon le sens, mais l’évêque selon la grammaire. - « du trou qui s’obstinait à être ». : « être » me semble faible ou même peu approprié, j’aurais préféré « qui s’obstinait à demeurer » ou un autre verbe désignant l’effet du trou, son acharnement à ne pas se laisser refermer, comme « béer » par exemple. - « Le temps fit encore tourner les aiguilles des horloges » : Je ne trouve pas cette phrase très heureuse, mais là, c’est subjectif, je ne peux pas dire pourquoi. - « ... signifiait qu’il n’avait pas fait assez. » : « fait assez » me semble incomplet, pauvre. J’aurais préféré « fait assez d’ efforts » par exemple. - « les premiers curieux arrivèrent pour en prendre connaissance » : Ils ont déjà connaissance du phénomène. S’ils viennent, c’est pour voir le trou. |
Anonyme
2/11/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Cher Alpy,
Vous venez de faire sur un forum une petite pub amusante en faveur de la lecture de vos textes. Je joue le jeu et viens vous lire. J'ai relevé au cours de ma lecture les mêmes problèmes syntaxiques que Bidis : je ne les citerai donc pas. J'ai aussi vu quelques soucis de ponctuation. Cependant, j'utilise moi-même, sciemment, la ponctuation d'une manière parfois peu académique. Il s'agit alors pour moi de créer un rythme particulier. Donc, j'aimerais savoir si l'absence de virgule est voulue dans des phrases telles que : "Le village ondoyait vaporeux se consumant dans des flammes dansantes" (ça fonctionne aussi sans virgule) "L’idée semblait logique mais jeter des déchets dans un trou en face de l’église, était-ce une hérésie ? " (j'aurais mis une virgule avant "mais") "Cette artère restait vide de voitures mais pleine de signification car elle n’était pas seulement leur unique lien avec l’humanité mais aussi leur attache à la modernité." Ouf ! Tout cela sans une petite pause, c'est bien long. L'histoire est effectivement un conte. J'aime les contes et je suis plutôt écolo, mais je n'ai pas accroché à celui-ci et à ce Babel d'un nouveau genre. Et la fin (le monument à la croyance, humaine, cela va sans dire, on n'a pour le moment pas fait la preuve de croyances dans d'autres espèces que la nôtre) me reste absconse. Cependant, je reconnais que l'exercice du conte est difficile, et que le texte a été travaillé. Cela se lit, cela se sent. |
Anonyme
5/11/2010
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Je viens juste de lire votre nouvelle. Je l'ai beaucoup appréciée. Néanmoins je trouve la situation initiale longue, en ce sens que vous vous êtes un peu attardé à décrire le lieu de l'histoire. Trop de description risque de nuire à l'objectif ultime de la nouvelle (transmettre un message). Et la fin de l'histoire n'est pas vraiment une chute comme le demande la structure de la nouvelle. C'est vrai on a réussi à combler le trou, mais je ne vois pas que c'est vraiment une chute...
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Anonyme
6/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’ai lu avec intérêt ce conte qui démarre dans une ambiance de moyen âge où la route, seule, témoigne d’une époque contemporaine. La modernité visible arrive plus tard avec l’économie touristique les hôtels et les parkings payants. Au début j’ai pensé à Las Vegas « terres plates et vides à perte de vue », mais finalement le point de vue est peut être plus global comme si l’humanité tout entière était symboliquement représentée par cette foule qui se diverti en accumulant des ordures. C’est peut être un conte écologique. Le trou représente le néant de l’existence, l’acharnement à le combler : la volonté farouche d’exister, l’encouragement du religieux : l’aveuglement. C’est terriblement désespéré, une note d’espoir l’aurait adouci mais l’auteur ne l’a pas voulu. Comme la vraie vie, les contes ne finissent pas toujours bien.
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alvinabec
8/11/2010
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On tient là une jolie prose qui s'apparente plus au conte philosophique qu'aux contraintes habituelles de la nouvelle-voir l'absence de chute-. Le début du texte pourrait être plus ramassé, la description du village un peu longuette. L'intention d'ensemble est cohérente et drôle.
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arnotikka
6/2/2011
a aimé ce texte
Bien
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J'aime cette écriture un peu naive, façon comte.
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