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plumette
10/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un très bon texte, dont l'écriture m'a emportée d'un trait jusqu'à la fin.
C'est visuel ( normal!) rapide , évocateur et vraiment efficace. j'ai beaucoup aimé ces dialogues indirects ( je crois que cette forme a un nom particulier) j'ai du aller voir sur google ce qu'était un bobun...un très bon titre car il intrigue. J'ai été sensible au cynisme du réalisateur, tout le long en filigrane qui donne à ce txte un côté glaçant. chapeau! Plumette |
maguju
28/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sans doute parce que nous sommes en novembre et parce que les événements dramatiques du 13 novembre 2015 résonnent encore fortement en chacun de nous, j'ai de suite compris comment finirait votre texte...J'ai aimé le parti pris d'un découpage de votre histoire en différents plans caméra détaillés. Cela permet au lecteur de visualiser parfaitement chaque scène-à ce titre l'atmosphère d'une soirée de début de week-end est parfaitement rendue- mais cela induit également une distanciation salutaire en regard de l'événement dramatique que l'on sent venir...Bravo
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David
29/11/2018
a aimé ce texte
Pas
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Bonsoir,
Je ne suis pas transporté, je me suis arrêté au premier "dit-il" qui semblait sorti de nulle part, mais j'ai saisi peu après que c'est un espèce de "dialogue-monologué", quelqu'un qui parle tout seul avec un autre, ou plutôt qui fait semblant d'impliquer l'autre dans ce qu'il conçoit complétement : la réalisation d'un court métrage sur les attentats de Paris, celui à la terrasse d'un resto vietnamien précisément (Il y a vraiment eu une victime malgache, stella Verry Soanirina, médecin). En fait c'est celui qui écoute qui est le narrateur, et il cite sans guillemets ni tirets celui qui parle, et celui-qui-écoute donne quelques répliques quand même, mais c'est un procédé étrange, un peu étouffant quand même j'ai trouvé, mais pas inintéressant. Il y a un espèce d'humour de la situation, dans la façon de faire du protagoniste qui contrairement à ce qu'il avance, ne laisse pas grand chose au hasard. Son "fait comme tu veux" semble plutôt un "démerdes-toi". Le thème du court-métrage accentue la froideur des consignes scénaristiques bien sûr. Je me demande s'il y a un parallèle à saisir entre la situation décrite et l'évènement qui est sa raison d'être, je n'y arrive pas vraiment. Le titre désigne une salade, peut-être à lire au sens figuré, j'y suis invité il me semble, mais bref, j'ai pas trouvé ça digeste. |
jfmoods
29/11/2018
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Un scénariste discute avec un réalisateur du court-métrage qu'il envisage de lui faire tourner.
Les 7 premiers paragraphes de la nouvelle semblent nous guider vers la douce apothéose d'une histoire d'amour ("on suppose un amoureux à la façon dont elle sourit à son verre rempli d’un liquide vert sous un parasol de papier", "Il sonne chez elle, ou plutôt chez eux, puisqu’on apprend par le décor un brin bordélique où les baskets mâles s’emmêlent les lacets avec les féminines qu’ils partagent le même appartement. Elle ouvre, elle est contente, lui saute quasiment dessus, elle est spontanée, lui un peu moins. Mais ça colle entre eux, c’est fluide."). Cependant, des éléments savamment disséminés perturbent notre lecture idyllique du début du texte. En effet, les contours d'un événement traumatisant, vieux de 3 ans, s'esquissent insensiblement (complément de temps : "vendredi", cadre spatial : "la terrasse" × 2, "le restaurant, pas mal de gens en extérieur", "la rue à sens unique, le canal, des badauds", "une voiture blanche en surimpression très rapide.", "les salles de concert", "les petits restos de quartier", "si ce n’est une petite voiture blanche qui file sur la voie de gauche.", "une voiture blanche comme une lumière traçante sur la ligne fluorescente du macadam"). Les trois derniers paragraphes de la nouvelle ne feront que confirmer la glaçante inquiétude qui s'est insinuée en nous : c'est bien de la terreur, c'est bien des attentats de 2015 dont il est question ici ("Et comme une fulgurance, la voiture, toujours la même, sort d’une bretelle périphérique et s’engage vivement sur l’avenue au nord de la ville. On la voit très distinctement avec plusieurs occupants cagoulés, peut-être quatre, voire cinq.", "Entre les kalash’ qui s’emballent, les corps au sol et les cris qui s’ensuivent, elle ne perçoit, d’un seul coup, plus rien.", "Un vendredi, en novembre. Le lendemain des attentats les panneaux lumineux de la ville titrent : "Paris est une fête""). En tirant au maximum sur la corde sensible du spectateur ("on envoie du classique, arrivée de la petite Malgache à Paris, là grâce à la récolte de l’or-vanille, toute la famille s’y est investie dans ces champs de vanilliers"), les deux compères vont mettre en image l'innocence persécutée ("Elle s’active, milite pour le droit des femmes et ceux des minorités, elle défend les LGBT, envoie de l’argent pour la construction d’écoles à Madagascar.", "Elle imagine, après ses années hospitalières, s’installer dans un cabinet de groupe, peut-être dans un quartier populaire", "tu me la fais saine de partout"). Ils comptent bien récolter les fonds néccessaires pour mener à bien le projet ("Le financement, pas de problème, je suis certain de trouver"). En slalomant sur ce créneau particulièrement porteur ("on est dans une décennie de repentance."), ils assureront au court-métrage une visibilité maximale pour en tirer, l'un et l'autre, notoriété et profit. Cette nouvelle courte et percutante pointe efficacement le cynisme et l'arrivisme. On peut lire la nouvelle sous cet angle... I) L'horizon d'attente du bonheur 1) Une femme méritante "arrivée de la petite Malgache à Paris, là grâce à la récolte de l’or-vanille, toute la famille s’y est investie dans ces champs de vanilliers" "Elle s’active, milite pour le droit des femmes et ceux des minorités, elle défend les LGBT, envoie de l’argent pour la construction d’écoles à Madagascar" "on la voit brillante, en fac" "Elle imagine, après ses années hospitalières, s’installer dans un cabinet de groupe, peut-être dans un quartier populaire" 2) Vers la consécration amoureuse "on suppose un amoureux à la façon dont elle sourit à son verre rempli d’un liquide vert sous un parasol de papier" "Il sonne chez elle, ou plutôt chez eux, puisqu’on apprend par le décor un brin bordélique où les baskets mâles s’emmêlent les lacets avec les féminines qu’ils partagent le même appartement. Elle ouvre, elle est contente, lui saute quasiment dessus, elle est spontanée, lui un peu moins. Mais ça colle entre eux, c’est fluide." "Tu insistes sur la légèreté de l’être, tu cadres large" II) Le surgissement de la barbarie 1) Des signes annonciateurs "vendredi" "la terrasse" × 2, "le restaurant, pas mal de gens en extérieur" "la rue à sens unique, le canal, des badauds" "une voiture blanche en surimpression très rapide.", "les salles de concert" "les petits restos de quartier" "si ce n’est une petite voiture blanche qui file sur la voie de gauche." "une voiture blanche comme une lumière traçante sur la ligne fluorescente du macadam" 2) Les attentats de Paris "Et comme une fulgurance, la voiture, toujours la même, sort d’une bretelle périphérique et s’engage vivement sur l’avenue au nord de la ville. On la voit très distinctement avec plusieurs occupants cagoulés, peut-être quatre, voire cinq." "Entre les kalash’ qui s’emballent, les corps au sol et les cris qui s’ensuivent, elle ne perçoit, d’un seul coup, plus rien." "Un vendredi, en novembre. Le lendemain des attentats les panneaux lumineux de la ville titrent : "Paris est une fête" III) La détresse en pâture 1) Un exercice de racolage "un plan fixe sur son visage, plus précisément son regard qui semble rire avec des yeux noirs un peu liquides" "tu mettras quelques photos bien choisies de l’île, de l’ethos, hein, pas de misérabilisme, ce n’est pas le fil de l’histoire" "une fois établie sa candeur-fraîcheur, tu tiens le parcours de la fille" "Et surtout, surtout, là j’insiste, tu me la fais saine de partout" "Le financement, pas de problème, je suis certain de trouver, on est dans une décennie de repentance." 2) Une esthétique du carnage "- Tu peux, sans y être obligé, élargir sur des vues accélérées de la ville, les bâtiments, les bruits, les hommes remontés comme des mécaniques, déversés d’un métro ou s’y engouffrant, va voir du côté de Metropolis ou des Temps modernes, des images anciennes certes, grises peut-être, actuelles toujours." "un plan rapproché sur l’œil noir qui coule dans le liquide vert, quelque chose de très lent, un fond sonore de balles traçantes, rien de plus. Sobriété." Merci pour ce partage ! |
Pepito
22/1/2019
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Hello Alvinabec,
Je suis passé dire un ch'tit coucou. Promis, j'ai forcé mais je n'ai pas atteint la moitié du texte. C'est quoi, une parodie de Godard ? ;-)) Sinon, l'antinomie de "du sérieux les pieds au sol, de la bière" m'a fait sourire. Allez, la prochaine fois sera la bonne ! Pepito |
Anonyme
25/2/2019
a aimé ce texte
Bien
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Je ne vous infligerai pas un commentaire plus long que votre texte : j'ai été plutôt séduit par le style et par l'idée générale.
Il y a peut-être quelques petites facilités (RV… vous auriez pu l'écrire en entier !) mais c'est d'une bonne tenue dans l'ensemble. |
mirgaillou
2/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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On appelle ça un synopsis.
Tout va forcément vite. Pas de chichis, on "jette" des idées (ou des impératifs?) Le scénariste n'a guère le choix. C'est lui qui fera le boulot à la base et qui sera le plus mal payé. C'est parfaitement réaliste donc efficace à défaut d'être surprenant. Mais après tout que savons nous de ce milieu si nous n'y travaillons pas? Là la porte est entrouverte et ne donne guère envie de faire partie de ce monde! |