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Anonyme
6/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ouais, c'est assez amusant, mais n'est pas San-Antonio qui veut... Norbert paraît nettement inspiré par Bérurier, mais sans la démesure délirante du personnage. La chute est plutôt faible à mon avis et, en dehors des tirades de Norbert, le style trop pâle, trop raisonnable.
Mais bon, je trouve l'ensemble sympa. |
Menvussa
17/7/2011
a aimé ce texte
Passionnément
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Un texte superbe qui me laisse coi.
Quoi que, si je ne veux être censuré il me faut être plus disert. Le ton est juste, rien n'est laissé au hasard, le vocabulaire est riche et si l'auteur me dit qu'il a écrit ceci en deux coups de cuillère à pot... ou c'est un sacré menteur ou une super pointure. J'ai relevé, histoire d'étoffer quelques perles, au bon sens du terme. "et on s’rait bon pour une face de surexposé." "A présent il se consume dans l’attente d’une régression du travers" "L’Afrique est absente" Ce sont des petits riens qui font presque tout, des petits éclairs de génie. Dire que j'ai aimé est un doux euphémisme. |
Pascal31
18/7/2011
a aimé ce texte
Bien
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L'auteur nous dresse le portrait d'un abject personnage. Ce Norbert est immonde, et c'est de là que vient tout le sel du texte.
Dommage que la fin ne soit pas plus radicale : le fait de simplement le "guérir" en redressant son intimité tordue et en faisant disparaître d'un seul coup son racisme primaire me semble un peu tiré par les cheveux (d'un autre côté, c'est un texte humoristique, alors pourquoi pas). Le texte est bien écrit, même si je déplore un léger abus de formules qui donnent la désagréable impression que l'auteur se gargarise de ses trouvailles ("le ventre en avant-scène", "chaque hiatus du quotidien" etc.). Au final, une nouvelle à l'humour grinçant, que j'ai lue aisément, même si j'ai regretté cette fin trop gentille... |
widjet
22/7/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour!
Bien aimé la première partie (avant la rencontre avec Mlle Rose). Ca se lit bien, fluide et amusant (le genre de saillie comme "Moi, j’dis toujours qu’il vaut mieux être raciste que noir" me fait toujours rire) même si ça redonde un peu (discours de Norbert sur les traditions). Le type, du genre « raciste jovial » est bien campé (je me suis même imaginé sa voix) à l’image de son vocabulaire « fleuri ». Malgré les horreurs qu’il balance (ce qui est l’atout principal dans le registre comique du récit) on ne se résous pas à le détester vraiment. La suite du texte déçoit et l’intérêt décline. Les pics se font moins présents, le rythme s’essouffle et le final moralisateur et bien gentillet torpille l’insolence du début (comme pour s’en excuser). Au niveau construction, peut mieux faire car j’ai même eu du mal à piger le dénouement avant de me rappeler les premières lignes du début et de raccrocher les wagons. Un texte, en définitive, plutôt sage, mais pas du tout désagréable. W |
Anonyme
23/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un bon texte. Je ne peux pas dire que j'ai ri, mais souri oui. Pas assez délirant à mon goût. J'ai pensé à la BD de Cabu concernant les beaufs. C'est à peu de chose prêt de la même eau et produit, en ce qui me concerne, le même effet.
Comme son prénom semble l'indiquer (il provient de north (nord) et bert (brillant)), ce Norbert est brillant dans son rôle de beauf... en particulier pour la saillie. Le « miracle de la fin » n'a rien d'étonnant quand on sait qu'Aïssa veut dire Jésus en arabe et « celui qui est sauvé par Dieu » en hébreu. Je ne suis pas sûr que Norbert ait crié « Vade retro, la Peyronnie » mais plutôt : « Vade retro, la paire honnie » (comprenne qui voudra). |
monlokiana
24/7/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Ahhhhhhh, un texte qui parle du Sénégal ! Avec la Casamance, la région où on use beaucoup de la sorcellerie...
Ça se lit aisément, c'est fluide même si je n'ai pas beaucoup senti le coté humour/détente de ce texte. Ça ne m'a pas fait rire. Un homme qui préfère être raciste que noir, je vois bien le genre de type et cela m'a permis de situer et le caractère, et la personnalité de Norbert. Je ne m'attendais pas à une fin pareille et j'avoue qu'elle me déçoit beaucoup. Peut-être que l'auteur aura trouver un autre moyen ou une autre phrase pour nous montrer « la trop rapide disparition du racisme de cette homme » . Je n'y ai pas cru une seule seconde, on ne change pas un tel préjugé du jour au lendemain, encore moins en quelques secondes, … Bref, je n'ai pas trop aimé ce texte, mais je ne l'ai pas trop détesté non plus... PS : On écrit Diouf au Sénégal et pas N'Diouf. |
aldenor
24/7/2011
a aimé ce texte
Bien
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L’humour passe difficilement malgré des détails savoureux. Beaucoup d’idées « potentiellement » drôles, mais statiques, l’axe de l’humour est confus.
Sur quoi repose-t-il ? Je crois qu’il faut se poser la question en écrivant un texte qui se veut drôle, en imaginant ses personnages. De qui, de quoi veut-on que rie le lecteur ? Les misères de Norbert, personnage volontairement antipathique, imbu de lui-même, borné, fasciste ? Finalement ses misères ne vont pas bien loin. Le regard blasé de N’Diouf ? Personnage certes plus riche que celui de Norbert, peut-être insuffisamment exploité. Il manque je trouve une finalité à ce texte, autrement bien écrit et plein de bonnes trouvailles. |
Gerwal
25/7/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Je me demande, à la lecture de cette nouvelle, si l'érection de Norbert avait tendu vers la droite, si ce dernier aurait été autant attristé et aurai eu besoin d'avoir recours aux services de Aïssa...
Ceci dit (et non...): un portrait très (trop) caricatural (juste selon moi... hein...!) et sans réelle existence, pour être efficace... J'ai presque trouvé que le seul but du texte était de nous (de 'me', plus exactement...) amener à s'interroger sur ce fameux "La Peyronnie" (eh, oui... je connaissais pas...) |
horizons
16/10/2011
a aimé ce texte
Bien
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Un raciste pas si caricatural que ça, je le trouve même, hélas, plus vrai que nature et on sourit (jaune) à cette lecture, en reconnaissant son propre voisin. Mais comme mes prédécesseurs, j'aurais aimé une fin plus théâtrale ou plus comique ou, pourquoi pas, plus tragique.
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Anonyme
2/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Texte drôle, agréable, et qui ne se prend pas au sérieux : En témoignent le portrait à dessein caricatural de Norbert (mais est-il vraiment si caricatural qu'on ne connaisse personnellement un de ses cousins?), la verdeur d'un verbe alerte, quelques perles hilarantes :"j'dis toujours qu'il vaut mieux être raciste que noir", l'entrée fracassante dans le vif insolite d'un sujet croustillant -dès les premiers mots, une érection...oblique- En témoignent aussi, à mon sens, quelques approximations de langage: "trompe l'oisiveté de son infortune" (ce serait plutôt l'une ou l'autre, ou bien l'oisiveté née de son infortune...); "chaque hiatus du quotidien"( le terme "hiatus " me semble inapproprié dans ce contexte.)
L'absence de chute renversante-ou de chute tout court- ne me gêne pas : l'essence de la nouvelle est elle contenue dans cette chute prétendument impérative (voyez Carver, maître du genre), ou bien dans le ton, et plus encore, l'unité de ton ? Sur ce point, ce texte est très réussi. |