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Anonyme
13/1/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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"Je suis à la traîne, à la peine, à la plainte de mon nombril." : joli, et pour moi cela résume très bien le texte ! Honnêtement, malgré le style allègre et quelques belles trouvailles (notamment l'étal de boucherie juste après la consultation ; j'ai vraiment beaucoup aimé ce passage), j'ai trouvé l'ensemble trop long, complaisant (bon, c'est le sujet, d'accord), et sans guère de mouvement. Dans la mesure où la légèreté du ton indique que finalement tout se passera bien et qu'il ne faut pas s'attendre à une surprise bien gore, pour moi l'ensemble s'attarde trop.
Il est vrai qu'au départ je ne suis guère cliente des textes réalistes et à l'anecdote plutôt mince, même si la narration s'efforce de la sublimer... |
Anonyme
17/1/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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une phrase pour résumer : "l'authenticité flirte avec le diable"
malheureusement ce flirt est un peu trop poussé, et le "diable" trop présent et caractérisé par : _ un texte trop long, monotone et un peu ennuyeux (une succession de phrases trop longues); _ qui souffre de pb d'emploi des temps au début ("la semaine débuta..."; "le verdict tombe..."), _ de tournures de phrases maladroites ("la sueur perle à mes oreilles...", "sa verticalité brusque...", "écouteurs visés aux trompes d'Eustaches (euh ça doit faire mal non ?"), _ qui ne m'a guère fait rire ou même sourire (la confusion entre ânesse et anesthésiste tombe rapidement à l'eau; la seule séquence qui prête à sourire est quand la secrétaire lui demande "c'est vous l'intervention du prépuce ?") _ et qui se termine enfin sans grande surprise, un peu à l'image du récit tout entier. |
matcauth
17/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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Je dois souligner le fait le plus remarquable de cette nouvelle : cette façon de raconter, ce style remarquable et riche.
Mais je n'ai pas été très intéressé par l'histoire. Je l'ai trouvée longue, sans rebondissements, et la fin est très prévisible. Le "voyage intérieur" du narrateur ne va pas assez loin, on aimerait en savoir un peu plus sur ses doutes, ses émotions, sa perception du monde. son désarroi, aussi. Ici, tout cela reste en surface à cause d'un ton léger qui sert bien le style mais dessert l'aspect psychologique. Toute cette nouvelle ressemble finalement à un exercice de style. Votre plume est plus que remarquable. L'histoire l'est un peu moins, à mon avis. |
macaron
18/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un sujet délicat, sensible qui méritait bien un traitement humoristique. Et pour moi, cela est réussi. Bien sûr c'est un peu long, vous faites durer le plaisir, je vous comprends...Pour ce qui est de l'écriture, le style est impéccable et la lisibilité tout à fait agréable. A vous relire bientôt!
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Anonyme
18/1/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Une écriture légère, qui se lit bien, qui se veut humoristique.
Cependant la fin ne me semble pas ou peu plausible... À la salle de réveil, on ne réveille pas personne, L'opéré se réveille quand l'anesthésique ne fait plus effet... Je ne pense pas qu'à la salle de réveil, on puisse dire à un opéré qu'il est guéri. On peut lui dire que l'opération s'est bien passée mais on ne peut présumer à cet endroit de la guérison. |
Anonyme
23/1/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Une histoire assez drôle dans l'ensemble, avec des pointes d'humour et des descriptions bien imagées. Cependant, certains passages m'ont paru trop longs, voire ennuyeux.
La chute n'est pas à la hauteur de l'angoisse. C'est dommage. |
brabant
24/1/2012
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Alvinabec,
Texte drôle, vraiment drôle, très drôle et léger, avec ce qu'il faut de dérision et de distanciation, d'un bout à l'autre ; je m'y suis promené, baladé de gags en jeux de mots, de comique de situation en comique de geste, ... . J'aurais trop à relever ("Il s'agissait d'un problème d'homme" : très subtil ça ; "je deviens mou..." ; "une dilution..." ; "Sa verticalité brusque m'oblige à me lever aussi..." ; "où les viandes s'exposent crues, molles, flasques, grasses..."), vraiment il y a trop à relever, cela n'arrête pas. C'est un flot continu. Félicitations pour votre humour que l'on retrouve à tous les degrés ! Le milieu hospitalier, ses us et coutumes, le cheminement vers l'opération, l'endormissement, le réveil, tout cela est très, très bien vu et exact. D'une précision chirurgicale. Remarquable. Si vous me le permettez maintenant, j'aurais peut-être choisi une autre infirmité pénienne... plus hénaurme, plus invalidante, je ne sais pas, moi, un micro-pénis par exemple pour lequel il aurait fallu retrancher dans le bas-ventre, greffer un morceau de muscle fessier, une pine de verrat ! :D Un frein trop court, c'est vraiment bénin, comme le dit Lenoir ; et l'ablation du prépuce, c'est un autre problème, mais tout aussi bénin... Mais tout cela est un détail, votre texte, lui, est un mastiff de Molossie, d'humour et de drôlerie ! Chapeau bas l'artiste ! |
David
27/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Alvinabec,
La nouvelle commence avec un court passage qui plante aussitôt le décor sans être excessivement formel. C'est un talent je crois d'arriver à le faire ainsi, et ça m'a invité naturellement à poursuivre, il y a des écritures qui se laisse bien lire. C'est pleins d'esprit et très bien ordonné, je regretterais presque la fausse pudeur de ces propos : "Mon agrégée de voisine appelle cela de la procrastination, elle a les lettres qui me font défaut.", la suite démordra complétement cette affirmation. Mais ça fait parti d'un humour qui surnagera tout du long, le narrateur énonçant aussi bien : "Nom de Dieu de putain de bordel de merde (... )" que "Poséidon, ivre de joie, livre mon corps exsangue aux Aloades dans les eaux sales du delta." donc lettres, pas lettres, n'a pas été trop la question. Mais ce n'est pas le ressort principal je crois, de l'humour ou de l'intérêt pour le récit, c'était bien un "plus" néanmoins. L'humour est aussi dans l'introspection, que je n'ai pas vraiment lu en plus, je l'ai "vu" plus souvent à travers ses manifestations : "Je me rebiffe par un soupir et titube depuis la table d’examen jusqu’au fauteuil de cuir traîtreusement avenant où j’étais peinard quelques instants plus tôt. " Le long passage sur l'étal de la boucherie aussi. "Revenu à mon capharnaüm dominical, je m’affale dans l’entrée à la recherche de ma paire de baskets fétiche, la bleue avec les rayures jaunes, celle si avachie que les semelles larmoient, ma plus vieille paire dont je ne me sépare pas. J’entrope depuis l’enfance, fais des tas, souvenirs, objets, bouts de ficelle. Bien sûr, mes vieilles copines se cachent, c’était couru." "Lui debout, moi couché, je papote avec l’infirmier-anesthésiste, congruence de bonnets bleus. Il disparaît après trois phrases, ma conversation ne lui plaît pas. " Il y en a d'autres, j'ai surtout remarqué une narration plus visuelle que cérébrale et ça m'a beaucoup plus, à la façon des film muet de Laurel et Hardy un peu, il y a peu de dialogues et de nombreuses scènes muettes jubilatoires. L'intérêt peut tenir de l'empathie, mais c'est aussi le brio d'une histoire sans "prétention" qui m'a retenu, bravo. |
Filipo
28/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il y a des accents presque "Woody Alleniens" dans cette longue complainte du condamné à l'émasculation par pinces de homards interposées :-)
J'ai beaucoup aimé l'humour distillé tout au long du texte, qui ne m'a pas paru trop long. C'est très drôle, cette focalisation du futur opéré qui n'en a que pour son prépuce sur le point d'être ôté ! Le héros est focalisé sur ce petit bobo qui prend des dimensions de drame épique, avec une comparaison bien vue avec l'étal d'un boucher ou il ne manquerait qu'un sexe pour compléter la partition des organes exposés. Finalement, l'auteur traduit très bien cette musique entêtante qui s’immisce dans le quotidien de tout futur opéré. Un bon moment de lecture ! |
jeanmarcel
13/2/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'auteur décrit bien comment un petit geste chirurgical pour le praticien peut devenir un cataclysme pour le patient. Se retrouver seul au monde dans un univers aseptisé , des infirmiers qui plaisantent et un voisin de chambre gai comme un rat mort. On sent bien le vécu. Je pense qu'il manque encore une petite couche d'humour et d'autodérision pour en faire un très grand texte mais la perfection n'est pas loin. L'emploi du "Je" est judicieux et les rares dialogues sont très drôles. Tous mes encouragements à l'auteur, Bravo.
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Selenim
21/3/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un texte très agréable à lire. Il y a une vraie inventivité dans l'écriture, un ton faussement détaché. Le narrateur, espèce de paumé angoissé, enfant passé trop vite à l'âge adulte dont l'entrejambe demeure l'unique obsession.
L'humour est bien présent, bien dosé, on sourit devant les situations, les images, les dialogues. Le soucis c'est que le récit se délite arrivé à sa moitié. Le souffle se perd, l'auteur a du mal à raccrocher les wagons pour attendre le dénouement final. Il manque à mon avis un vrai travail de construction en amont. Je pense que l'auteur s'est trop occupé de la forme au détriment du fond, même léger. Malgré tout, cette histoire est sympa à suivre, un bon moment de détente. Presque uniquement porté par son style, ce texte augure d'un avenir très enthousiasmant pour son auteur. Selenim |
Pimpette
25/2/2012
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Commentaire modéré
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alvinabec
21/3/2012
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Commentaire modéré
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alvinabec
21/3/2012
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