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Anonyme
29/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ah, dommage, je trouve la fin faiblarde... Déjà, ça m'étonne qu'on ne sache pas traiter le priapisme autrement qu'avec de telles séquelles, mais bon, admettons. Ce qui ne colle pas, à mon avis, c'est la phrase de fin d'Adolfo ; la réplique, vraiment, elle ne tue pas ! Trop vraisemblable, sans doute.
Une historiette pas déplaisante à mon avis, le style est allègre, mais j'ai l'impression que vous n'avez trop su comment la conclure. "Et tu finis sur un mec, c’est vrai plutôt sympa, la bizarrerie en plus. Celui-là c’est trop, j’ai eu l’impression d’être une machine à laver." : plutôt marrant ! |
Anonyme
2/5/2012
a aimé ce texte
Pas ↓
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Je n'ai pas du tout aimé ce texte .
La Bruyère écrivait "Les Caractères" et tenter de faire la même chose sur des gens de notre époque est surement une bonne chose; mais ici je ne vois pas le caractère d'Adolfo mais une sorte d'étalage un peu trop gentil envers lui. Ce personnage , à la fin, je ne sais si il mérite des baffes ou des paroles de réconfort et c'est vraiment dommage. Parce que justement comme tout le texte est dans l’exagération, le plus, il aurait fallu un avis tranché et pas cette demie fin trop légère. Par ailleurs, on voit venir la fin à des kilomètres: l'abus de Cialis et le pécheur puni par là où il pécha. C'est un grand classique et c'est un peu une redite aussi. Bref, il faut à mon avis revoir ce texte et donner un avis, un vrai. |
jeanmarcel
10/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un récit malin, toujours limite, mais qui va au fond des choses.
A déconseiller, ou à conseiller c’est selon, à tous ceux qui prennent du Viagra sans suivi médical. La chute est savoureuse, le pauvre Adolfo, obsédé jusqu’au bout, ne comprend rien et spécule sur sa prochaine partie de jambes en l’air. Et l’Amour, là-dedans, me direz-vous ? Il y a déjà l’Humour, une denrée que tout le monde n’a pas en magasin et qui ne se prend pas sur ordonnance Compliments à l’auteur. |
brabant
21/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Alvinabec,
Et voilà ce qui arrive quand on veut imiter Napoléon III, Adolfo n'a pas même la pointure du Petit Napo (Bonaparte, lui, était un vrai lapin, un vrai de vrai, un lapiniste !) ; ce Cialis Ier, le voilà goitreux du zizi et promis à la prothèse ! De quoi vous dégoûter de vouloir jouer les Don Juan des beaux réseaux ! On n'aime pas trop ce Casanova, ce dernier aussi avait d'ailleurs de la peine à conclure, mais il était suffisamment bonne langue pour soutenir jusqu'au bout les objets de ses conversations. Qu'est-ce qu'on lui a fait au juste à Adolfo pour qu'il ne soit plus que l'ombre de ses cavernes ? Un seau d'eau glacée n'a pas suffi ? Lol |
macaron
21/5/2012
a aimé ce texte
Bien
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Une histoire sympa, une gentille leçon de morale pour la gent masculine un peu trop portée sur la chose. Rien de très original dans la composition de votre texte, mais une écriture efficace, un personnage bien travaillé, un humour présent par les travers de ce pauvre Adolfo. Je rejoins d'autres commentateurs pour la fin un peu...à bout de souffle!
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Anonyme
21/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour alvinabec,
C'est bien écrit. Avec un peu trop de facilités parfois. La répétition du Cialis n'est pas obligatoire, sauf si vous êtes visiteur médical. Par contre j'y vois un défaut à surveiller, c'est la confusion des narrateurs. Le narrateur principal du texte est un personnage extérieur, omnicient, capable de détecter les sentiments d'Adolfo (par exemple : "En sifflant de félicité modeste, Adolfo met la machine à café en branle"). Pourquoi avoir choisi une "focalisation zéro" alors qu'en fait l'histoire est racontée par Adolfo? Mieux aurait valu carrément lui donner la parole, ce qui vous aurait évité de temps en temps, pour coller au direct, de changer de narrateur, de façon un peu maladroite. Par exemple, dans le premier paragraphe, c'est le narrateur extérieur qui parle. Et tout à coup on en change : "Tout cela me paraît bien..." ou "Tiens, tant que j’y suis...". Cette narration un peu bancale aurait pu être facilement évitée. Même remarque concernant "Pauline, ou Cécile, je ne me souviens jamais de leur nom...". ou "une cousine de passage ou je ne sais quoi". C'est toujours très difficile de changer de narrateur, surtout dans un même paragraphe. Vous faites même intervenir un troisième narrateur : "Au prétexte d'un rendez-vous important...week-end", en la personne d'une des conquêtes. Ça fait un peu trop, un récit doit garder une certaine cohérence narrative. Vous auriez pu raconter cet épisode par la voix du narrateur omnicient. Votre style me plaît, ça n'est encore pas du Virginie Despentes (prenez-le comme un compliment), mais c'est très punchy. Il vous reste je crois à éviter certaines vulgarités (facilités) de style comme " Allez, une pause, deux cafés, et on remet ça." ou " le lapinisme s’inviterait-il entre les draps ? " ou encore " Exit les assiettes, on a d’autres urgences ". Il faut éviter d'apostropher directement le lecteur. On a tous le défaut de tenir une vanne, et de pas pouvoir s'empêcher de la sortir. Mais il y un pas à ne pas franchir, d'un comptoir de bistrot à la littérature. Bon, le petit scénario, en lui-même est plutôt sympa. L'humour aussi, ce registre n'étant jamais facile. Moi en littérature, la seule chose qui m'intéresse c'est le style. Et là, je suis servi à mon goût. Bravo encore Ludi |
Palimpseste
22/5/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Pas mal... sans plus mais plaisant à lire...
L'auteure réussi quand même l'exploit de faire un texte qui ne tombe pas dans le graveleux, ce qui n'est pas gagné d'avance. Plein de phrases sympa et de rythme de même. Jolies (cir)concisions comme l'efficace "Le notaire est devenu son ami", le très joli "Voire aucun" et le cinglant "Bien au-dessus de la piètre mesquinerie du portefeuille."... Sinon, j'ai moins aimé l'irruption de marques commerciales (Cialis et Crunch), dont l'emploi dans une nouvelle est toujours risqué. Notamment pour Cialis, alors que Viagra est devenu quasiment un mot commun (comme Frigidaire à la place de Réfrigérateur, même si la nouvelle parle de quelques femmes-frigides-hères). Le dernier dialogue avec le chirurgien ((....) prothèse très bien tolérées. Vous verrez", est un peu curieux dans sa forme. Je l'aurais mieux vu intégré plus normalement dans un dialogue. J'aime bien la chute, même si celle-ci ne peut s'appeler une débandade... Alors pourquoi ne noté-je pas mieux que "moyen"? Sans doute parce que le texte est très (trop) facile... Sans aller chercher La Bruyère et ses Caractères, le sujet est assez léger, déjà largement connu et archi-balayé, sans parler que depuis un an, les Sofitel/Carlton nous ont servis une soupe de ce goût-là jusqu'à la nausée... Dommage... Je mets quand même un "plus" d'encouragement... |
Anonyme
22/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Gentillet, sans plus. A vrai dire je n'ai pas beaucoup souri tant l'histoire d'Adolfo (étrange prénom) ne me parait guère originale.
Le style est bon, alerte, par contre j'ai été très gêné par l'irruption d'un deuxième narrateur, celui qui s'exprime à la première personne. J'ai eu parfois l'impression qu'il y avait deux personnages et je m'emmêlais les pinceaux dans ma lecture. Je trouve que ça entraine de la confusion et n'apporte rien de concret au récit. |
AntoineJ
24/5/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Beaucoup de mal à adhérer que ce soit sur le fond ou sur la forme
En prenant du recul, le style est bien adapté à l'histoire. La chute est "catholique" (le méchant est punit par ou il a péché). Mais (même classée dans humour) j'ai du mal à ne pas "juger". |
Anonyme
15/6/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé ce texte. De mon niveau je n'ai pas relevé de choses qui m'ont vraiment géné dans la lecture qui m'a été plutôt agréable. En revanche j'ai trouvé la fin un peu rapide et que certaines "vulgarités" gilssés par ci par là étaient un peu trop en décalage avec le langage bien plus soutenu utilisé tout au long de cette nouvelle.
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MariCe
20/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quelle pêche d'enfer ! J'ai visualisé le bellâtre genre Belmondo maniant à merveille l'autodérision. Car pousser la vanité à ce stade là, cela me paraît très peu probable. Si ?
Je me suis amusée du début jusqu'à une fin... qui disons le m'a laissée un peu sur ma faim. Un Docteur House plus vrai que nature aurait sans doute pu terminer la scène en apothéose. Néanmoins un grand merci pour cette lecture bien agréable. |
carbona
4/9/2015
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
Fond : le soufflé est retombé, c'est dommage. L'idée tu type avide de sexe qui passe tous ses week-ends à assouvir ses désirs en enchaînant les partenaires, c'était chouette. De plus la description du personnage était au poil, j'étais bien emballée. Mais l'histoire a pris une tournure qui ne m'a pas séduite : ce problème d'érection permanente qui le mène à l'ablation du pénis est apparue comme un flop, ni amusante, ni surprenante. Certainement pas à la hauteur de la première partie du texte. Et la dernière phrase me donne l'impression de signer une "blague ratée". Je m'interroge aussi sur l'intérêt de ces deux phrases dans le deuxième paragraphe, elles ne me semblent pas bien nécessaires : "Seules échappent à sa vigilance, c’est ainsi, les cotations en bourse. Alors, il investit de préférence dans la pierre, c’est plus sûr. Il investit beaucoup. Le notaire est devenu son ami." Forme : j'aime bien votre écriture même si (à mon goût bien-sûr) quelques passages mériteraient plus de simplicité ex : " Le secret est au renouvellement perpétuel de l’objet du désir " "En sifflant de félicité modeste" Il y a pour moi un gros problème entre le passage constant du "je" au "il", c'est perturbant, ça saccade la lecture. Je me suis demandée à plusieurs reprises qui est ce "je" (style une personnification du sexe du narrateur) pour finalement comprendre que "je" et "il" désignaient la même personne. En revanche les incursions tel que "Ah ! Prodigieux ces petits cachous, de la jouissance sur ordonnance ! Bien vu !" , "ah quelle forme" fonctionnent très bien et donnent de l'épaisseur et de l'authenticité au personnage. C'est vraiment l'utilisation du "je" qui coince. A vous relire |
jfmoods
8/12/2018
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Cette nouvelle est une satire féroce et jubilatoire de la vanité masculine. On pense immédiatement au personnage de Jim Dooley dans un roman de Gary ("Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable").
Un homme qui s'éprouve dans sa toute-puissance ("Il se targue de tout contrôler, son personnel, sa maison, la caissière du Monop’, la file d’attente des citadelles à soumettre.") se doit d'assurer une même productivité dans sa vie professionnelle que dans ses affaires de lit. Adolfo (toute référence à un célèbre dictateur serait fortuite et involontaire) se veut donc un stakhanoviste de la performance sexuelle, en cela secondé par un médicament particulièrement efficace (le Cialis). Indifférent au physique de ses conquêtes ("des grandes, des maigres, des potelées, des rousses selon un goût assurément fixé. Voire aucun."), il ne vise que l'abattage, le rendement maximal. Il faut être prêt à "assurer" tout le temps, en toutes circonstances. Il apprendra à ses dépens qu'on ne joue pas impunément avec les médicaments... Pour le plus grand plaisir du lecteur, la satire est même poussée jusqu'à la caricature... "Pour avoir de nouveau des érections de bonne qualité, ça va être un peu problématique, mais bon, on va s’en occuper, les dernières techniques permettent l’implantation de prothèses très bien tolérées, vous verrez.". Les hommes ne sont, décidément, que de pitoyables pantins ! Merci pour ce partage ! |