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Anonyme
16/11/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Je n'ai pas été réceptive à cette histoire, c'est très mignon, bien écrit, mais j'aurai aimé plus de volume, plus de prise de risque, un soupçon de débordement. Je n'ai rien appris, je n'ai pas été dérangée non plus.
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plumette
16/11/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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j'ai passé un agréable moment à la lecture de ce texte dont le propos est assez réjouissant mais finalement assez ténu.
Le narrateur nous décrit la mise en oeuvre d'une " bonne idée" qui prend la forme d'une jeune femme à la plastique irréprochable pour booster la rééducation de malades cardiaques. Cela ne mérite pas un texte de 18300 caractères! Malgré une écriture maîtrisée et enlevée, il y a pas mal de longueurs. Je n'ai pas trop accroché aux digressions sur la peinture de Courbet même si je comprend bien que la contemplation de "l'origine" , associée à la conversation avec l'ami Suisse ait pu faire germer la bonne idée dans la tête de Bombard. Cette histoire n'a pas vraiment de fin. A l'arrivée de Laure, j'ai imaginé une situation plus scabreuse. j'ai pensé que cette Laure, qui fait fantasmer et se démener les patients, pourrait être en fait un transsexuel...ou que l'entrain à la rééduc allait provoquer des accidents en chaîne et pourrir la réputation du centre, un coup de théâtre quoi! quelque chose qui réveillerait ce déroulé bien planplan. |
hersen
15/12/2016
a aimé ce texte
Pas ↑
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Cette nouvelle ne me fait absolument pas vibrer.
Je suis au regret de dire qu'elle m'emmène dans un environnement assez plat et présenter comme un scoop la guérison de ces messieurs face à Laure, bien sous tous rapports, me semble un peu léger. Rien ne surprend, jamais, jusqu'à avoir un Jupien parmi ces messieurs. Pour tout dire, je ne comprends pas cette nouvelle, faut-il y supposer un message caché ? une ironie ? je ne décèle rien. Bien sûr, le Courbet peut apporter une petite note artistique à ce texte qui dit que c'est toujours la même chose qui fait tourner la terre et les hommes avec. Mais ce n'est pas nouveau d'une part et d'autre part à mon avis le texte ne présente aucune idée ou mise en scène surprenante. Je suis tout à fait désolée, Alvinabec, mais je me suis ennuyée et croyez bien que je n'ai aucun plaisir à l'écrire. L'écriture en elle-même par contre présente toujours ce punch auquel l'auteur nous a habitué, ce petit côté frétillant. A vous relire, hersen |
vendularge
15/12/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour alvinabec,
J’ai été intéressée par toute la partie médicale, la nécessité d’une rééducation à l’effort sur un cœur infarci, cet aspect assez paradoxal pour les patients qui, en effet, pensent qu’il faut se reposer après un accident cardiaque, les statines sans les burgers, bref, la valeur de la responsabilisation et de l’éducation du patient. Le reste m’a nettement moins convaincue, la coach, carrossée comme une bombe, qui en plus manie le langage médical avec justesse, plantée au milieu d’une majorité d’hommes qui redeviennent des enfants excités, pédalant comme des malades pour plaire à la demoiselle. Le tout dans l’intérêt général puisque même les épouses bénéficient d’un sursaut de vaillance sexuelle dominical. Vous auriez pu mettre en scène une jeune femme au physique banal mais lumineuse, souriante, empathique, pleine d’énergie et de pêche qui aurait ensoleillé un peu l’ambiance (tout de même morose) des ressuscités de la thrombose coronaire. C’eut été le même résultat voire d’avantage, le désir sexuel n’est pas une valeur de combat sur le long terme, pas en terme de santé et en tout cas pas de mon point de vue. Quant à Courbet, je ne vois pas vraiment le lien entre les truites, l’action de peindre et celle de pédaler pour entretenir une pompe défaillante. Une autre fois sûrement A vous relire Vendularge |
Pepito
15/12/2016
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Hello Alvinabec,
Bon écriture au poil, avec "valétudinaires." je ne serai pas venu pour rien, j'ai appris un mot. "le napperon de jeune fille" par contre, quoi que c'est ? Humouuuuur/Détennnnte ! Haaargh, la rubrique qui n'existe pas ! Le plus sûr moyen de faire un bide. On donne l'eau à la bouche et forcément, le client sera déçu. Alors que s'il ne s'attend à rien, ben il en a pour son argent. ;=) Allez, à la prochaine, ce sera au top ! Pepito |
David
15/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Alvinabec,
C'est presque "fleur bleue", très solaire comme une histoire pour enfant, sauf que là, évidemment, ce n'est pas ça. D'ailleurs, dans le passage où Laure a failli parler d'un passé médical apparemment lourd, j'ai tout de suite imaginé un Polichinelle dans le tiroir : Laure se révèlera un transsexuel assouvi, et son coming out ruinera la clinique et le presque trop orgueilleux Bompard. C'est pas grave que ce soit pas ça, je l'aime bien ce Bompard, faut pas m'écrire Courbet deux fois pour me faire mettre mon maillot de bain littéraire, j'ai adoré le début du récit, j'ai la truite dans un onglet, et l'origine du monde bien sûr dont le récit illustre le thème avec le même sel, un superbe hommage ! Il y a aussi une certaine humilité, parce que ce n'est pas un texte inoubliable, avec force effet de conteur, l'histoire elle-même est simple et sans trop de surprise, et pourtant elle touche juste avec ce peintre et ce récit, bravo ! Edit : Je n'avais pas lu le com de Plumette avant de rédiger le mien, soit les coïncidences existent, soit c'est un coup de l'auteur. Et j'ai rien dit sur l'humour non plus, alors je rajoute qu'il m'a touché avec le soin de s'effacer en repensant à ma lecture, c'est un humour de humble, c'est pas de la blague de pique-assiette cherchant à se rendre inoubliable : la situation est hautement burlesque bien sûr ! |
Alcirion
18/12/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans votre histoire, sans doute à cause de l'aspect narratif. Il y a beaucoup d'informations, de descriptions qui perturbent un peu l'attention : dans ce genre en particulier, on attend plutôt de la légèreté, et là j'ai eu plutôt une impression de texte massif. Pour la forme, ça tient parfaitement la route, à mon sens le style colle bien à l'histoire. A vous relire ! |
matcauth
18/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Alvinabec,
en lisant les autres commentaires, je m'aperçois que j'ai les mêmes remarques à faire. Le texte manque de surprise, de rebondissements et d'une fin. Il aborde un sujet intéressant, le sport plutôt que les cachets, il est fort bien écrit, et bien documenté. Il est presque trop bien écrit, trop lisse, et la forme rejoint donc le fond. Mais là où je me pose des questions, c'est sur le fait que vous savez déjà tout ça. Vous n'avez pas manqué de savoir que votre texte était consciencieux et manquait de folie. On peut donc se demander où vous voulez en venir. Pour ma part, je me dis que vous vouliez écrire un truc propre, structuré, une chronique de vie qui soit très réaliste, et qu'il n'y a rien de caché dans ce texte. C'est agréable, instructif, que demander de plus ? La prise de risque fait que les lecteurs et les commentateurs cherchent toujours la faille, la petite bête, et qu'il est bon de temps à autre de pouvoir présenter quelque chose de solide. Je note donc ce travail efficace et solide, et puis aussi cette petite déception de ne pas voir arriver une prof de gym tordue et moitié folle. |
Clavil
21/12/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Alvinabec,
J'ai pris d’autant plus d'intérêt à lire votre nouvelle que j'ai vécu cette situation de valétudinaire il n'y a pas si longtemps dans un établissement similaire. La description de la thérapie et des soins et conforme à la réalité. Cela me donne une impression de compte rendu de situation vécue. Personnellement, je trouve votre texte sans rebondissement ni relief. J'ai toutefois pris du plaisir à vous lire sur d'autres travaux. Cordialement |
silvieta
11/1/2017
a aimé ce texte
Bien
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Le cadre m'a plu: le paysage d'abord, puis travelling sur le centre de rééducation cardiaque. Des tranches de vie d'une grande précision qui nous font même passer de l'autre côté de la barrière, du côté du personnel soignant.
Du vécu d'un côté ou de l'autre? Si j'ai beaucoup apprécié la précision du milieu dépeint j'ai été moins enthousiaste sur le sens de la nouvelle. Quels enseignements faut-il retirer de cette visite dans ce centre? qu'est ce que la fin nous apporte? Où est la chute? J'ai pensé un moment que Laure avait un rôle équivoque, ce qui ne semble pas être le cas. Non que je regrette que ce ne soit pas le cas... |
jfmoods
8/12/2018
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La toile de Courbet ("L'origine du monde") prépare le développement comique de l'intrigue.
Là où nos amis helvètes font preuve d'un certain pragmatisme en terme de rééducation ("en Suisse, la législation le permet, j’ai fait appel à deux assistants sexuels, un homme, une femme qui viennent accompagner les malades qui en font la demande"), la France devra s'accommoder de stimulis plus conventionnels mais à forte valeur ajoutée ("Laure un mètre soixante-dix-huit est là, châssis hors norme dans une tenue sexy aussi loin de la blouse que du survêt’, baskets à plate-forme, short mini et T-shirt à l’avenant."). La libido demeure en effet le champ de force le plus puissant pour redonner aux patients le goût de vivre... même si cette libido a ses limites, ici comiquement mises en avant ("Il n’y a que Jupien doublement ponté sur lequel les compétences de Laure n’ont aucun effet. Pourquoi ? Personne ne se pose la question sauf elle."). Les bénéfices à terme de la thérapie sont inestimables ("La femme de Charles, ravie de renouer avec des pratiques amoureuses qu’elle n’imaginait plus après ce stupide accident cardiaque, envoie une boîte de chocolats à Bombard accompagnée d’un kiss du plus mauvais goût sur l’enveloppe.", "De la part de la compagne de Raymond, un coup de téléphone ravi-affolé, ça n’est pas grave docteur, ce regain d’activité sexuelle après un accident de ce type ?"). Enthousiaste, le spécialiste se fend d'un article ("Creative clothing in cardiologic rehab.") aussi inutile à la recherche scientifique qu'utile à sa notoriété. Sa vocation ratée d'écrivain l'entraîne alors vers de nouveaux rivages métaphoriques ("Il songe à un autre texte plus long à proposer à « Cardio pratique », une histoire qui prend naissance dans le Doubs, une histoire de truites romancée. Courbet peint la source de la Loue comme une grotte nourricière, une origine nature pour doper l’imaginaire des patients."). Merci pour ce partage ! |