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Lariviere
8/8/2007
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Ca aurait été bien que cette nouvelle soit publiée deux jours avant...
En hommage, oui, disons le mot... Je suis ravi d'être le premier lecteur de ce texte. En plus, je n'avais jamais lu auparavant Ama, disons dans un contexte... littéraire. Je vois que tu doses "morale et artistique" avec bonne intelligence. Cette nouvelle est très bien écrite, toujours touchante, jamais impudique et malgré le sujet traité, elle reste légère comme des particules de césium 134 (oui, je sais, celle là était de trop... qu'est ce que tu veux, quand on est une cornegidouille, on le reste.) Sérieusement j'aime beaucoup la façon dont ton écriture est à la fois réaliste et atmosphériquement sensitive. Je sais que ce n'est pas une notion très claire. Tu arrive à maitriser aussi bien la singularité des descriptions que de la psychologie des personnages, avec une très grande finesse, à mon avis. En conclusion, c'est un texte très bien fait, traité avec le sérieux et la profondeur nécessaire à la réalité historique. Un vent de légèreté souffle sur la tragédie existentielle, ça rend le récit très touchant et agréable à lire, en n'enlevant rien aux émotions... Bravo aussi pour l'univers japonisant. Tu y a vécu ? Au plaisir de te re-lire... |
Tchollos
8/8/2007
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C'est magnifique. Je lisais en écoutant de la musique, heureux hasard, heureux mariage. J'ai été emporté. Je ne lisais pas seulement le texte, je voyais la ville, submergé soudain par toutes ces images noir et blanc qui m'ont souvent hantées, par ce fascinant champignon d'enfer. Ama, ce texte devrait être lu dans les écoles, il est si pudique mais si "vrai". Tous les détails, le cheminement, la simplicité...C'est d'une grande délicatesse. Je sais que tu as fais un boulot énorme de documentation par exemple, cela contribue à notre immersion mais cela s'efface totalement derrière l'émotion subtilement distillée. Ce n'est pas évident de "raconter" un événement comme celui là sans sombrer dans les poncifs ou la facilité. Tu as trouvé ton angle personnel plein de tendresse. C'est très réussi.
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Ninjavert
8/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ca faisait un moment que j'attendais ce texte, ne serait-ce que parceque tu en avais parlé sur les forums, et que c'est un sujet qui ne me laisse pas indifférent (s'il y a des gens que ça laisse indifférents...)
Ma première remarque a été que c'est écrit très différemment du café, et j'ai été rassuré, si besoin était, de voir que tu pouvais écrire en suivant une structure plus classique, avec un vrai narrateur, et tout, et tout. On sent que tu maîtrises parfaitement ta plume, et cette aisance rend la lecture fluide, agréable, et nous permet de nous concentrer intégralement sur l'histoire. J'ai beaucoup aimé le déroulement, notamment dans les sentiments d'Aurélie, tour à tour impatiente, maladroite, et finalement si sincèrement touchée par le calme et la sérénité de Chikako qu'on se laisse envahir par cette sorte de langueur paisible qui s'insinue en nous au fil de la lecture. Jusqu'à la chute. Car comme tu le soulignes très habilement à la fin, sans lourdeur aucune, d'Hiroshima on retient généralement un grand boum, beaucoup de morts, et éventuellement une ville qui a pu malgré tout se reconstruire. Mais on en oublie trop souvent ce qu'il y a eu entre les deux, ce cauchemard que tu suggères à peine et qui n'a pourtant fait que commencer, ce triste jour, pour les Hibakusha et -dans une certaine mesure- pour l'ensemble du peuple japonais. Tu nous tires de cette torpeur où la sérénité du texte nous a plongé avec une sorte de violence, qui nous ouvre les yeux sur cette dure réalité, et ne peut, il me semble, laisser personne indifférent. Un texte très intelligent, sensible et parfaitement écrit. Ma seule déception ira au fait que malgré l'énorme travail de documentation que tu as fait (de mémoire tu n'as pas été au Japon) on aurait presque aimé que tu nous en fasses voir un peu plus. Que tu nous laisses nous promener un peu plus longuement dans cette Hiroshima reconstruite. Le voyage est aussi beau qu'éphémère, et ce sera mon seul regret :) Merci encore mam'zelle ! Ninj' |
Leo
8/8/2007
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Très beau texte, avec beaucoup de pudeur sur un sujet difficile, délicat. Mais tellement de pudeur que j'en arrive à regretter de ne pas avoir ressenti pleinement l'émotion qui devrait ressortir d'un texte comme celui-ci. Techniquement, une ponctuation parfois imprécise, parfois trop académique, enlève une part du souffle, de la respiration des phrases. Mais surtout, le non-dit est insuffisamment suggéré, surtout dans la chute : en quoi cette femme a-t-elle perdu toute dignité ? Le vide du regard, dans un lieu tellement chargé d'histoire et d'âme, n'explique pas tout.
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ganymede
9/8/2007
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J'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Je ne précise pas plus car les remarques précédentes, complètes et pertinantes, ont tout dit.
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Cyberalx
13/7/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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En lisant "le café", qui sans être académique avait néanmoins des effluves scolaires : Je m'étais demandé si tu étais capable de raconter une histoire, de faire ressentir au lecteur autre chose que des impressions.
Ici, j'ai ma réponse, tu sais effectivement raconter une histoire, et une belle histoire, en plus. Comme Ninj' (Il faudra pourtant bien un jour que Timon puisse vivre sans pumba), j'ai regretté ce coté court : La forme d'écriture, les descriptions sont si intéressante qu'on aurait effectivement envie de se balader dans ce Japon encore un peu. On sent toute l'application qu'on te connait au travers de certaines de tes critiques et interventions sur le forum, ainsi qu'une sensibilité qui ne transparait pas forcement dans ces mêmes interventions. J'adhère bien entendu à tous les compliments qui ont été faits et y ajoute une couche de laque sans hésiter. Bon, j'ai eu beau y réfléchir toute la nuit pour ne pas mettre un commentaire "Coup-de-tête", mais c'est très bien, je préfère largement ce texte à "le café" et si tu n'es pas contente, c'est pareil. |
guanaco
9/8/2007
a aimé ce texte
Bien ↑
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Hiroshima nous concerne tous et encore aujourd'hui. Si nous vivons encore sur cette Terre c 'est grâce aux leçons des 6 et 9/08/1945.
Le sujet abordé ici est très intéressant: l'après et le syndrôme du survivant, le vivre avec. Une nouvelle qui annonce un parcours initiatique qui n'arrive pas, ou en tout cas il me semble qu'il est incomplet ou trop rapide. Les descriptions sont délicieuses, le parc propice à la réflexion, à l'évasion et à la rêverie...mais pourquoi la pluie? C'est terrible comme les clichés s'accrochent comme des tiques: la pluie induit de fait la mélancolie, la tristesse:qui a dit ça? LOL ^^ En tout cas, un joli style très agréable à lire. J'ai passé un bon moment. Ah HiroshAMA mon amour ! :p |
Anonyme
12/8/2007
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Très beau. J'ai apprécié de lire ce texte, beaucoup.
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Pat
14/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un beau texte, sensible et émouvant. Malgré le thème... Le portrait de la vieille dame tout en mystère dont on sent tous les non-dits tellement lourds et finalement "entendables" est très bien rendu... Finalement les vieux textes (enfin pas si vieux !) peuvent être pas mal.... Ressors-nous en de temps en temps...
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Togna
15/8/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Rappeler sans cesse ce que l’humanité a fait de pire pour aider les survivants à surmonter leur solitude, pour aider à croire que rien n’est perdu ; pour, pierre par pierre, contribuer à l’évolution de l’être humain en lui rappelant ce qu’il ne doit plus commettre. Je sais, c’est naïf, mais que faire si l’on n’y croit pas ?
Hier soir, à la télé, un survivant d’Oradour-sur-Glane a parlé de l’horreur qu’il vécut. Il disait pourquoi il avait fini par sortir de son silence au bout de nombreuses années. Il se trouve que j’ai lu ta nouvelle quelques heures après, et je crois maintenant qu’il y avait dans le regard de cet homme la même lueur que dans celui de Chikako. Je suis d’accord avec les commentateurs en ce qui concerne la forme et le fond de ta nouvelle. Elle mérite une bonne note, et j’y ajoute quelques points pour la bonne émotion qu’elle m’a apportée mais aussi et surtout pour son message. |
Maëlle
12/9/2007
a aimé ce texte
Bien ↓
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Texte trés calme, plein de retenu. Il se trouve que dans ce cas précis j'avais des images (plusieurs manga évoquent ce parc). Et, d'une certaine maniére, j'ai par référence trouvé la fin trop "démonstratice". L'impression de comprendre trop.
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xuanvincent
20/7/2008
a aimé ce texte
Bien
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Différents commentaires ont déjà écrit sur ce récit, que j'ai apprécié de lire.
J'ai trouvé que le sujet, par le biais des croissants, était bien amené. La suite de la narration, sans pathos inutile, m'a intéressée. |
widjet
2/8/2008
a aimé ce texte
Bien
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Widjet s'en va déterrer des cadavres....et certains comme celui ci sont particulièrement "exquis". Une jolie écriture mais surtout un personnage d'une grande sagesse et d'une belle dignité. Et puis forcément ça fait cogiter.
Merci Anna (qu'est devenue l'auteur ?). Widjet |
Anonyme
23/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très beau et texte, très touchant.
Le dialogue est bien réussi ( bien qu'à présent, je suis plutôt une adepte d'en mettre moins dans les nouvelles) J'aurais passé le texte au présent, personnellement, pour le rendre encore plus contemporain, le fixer dans notre "temps". ce n'est qu'un avis, je trouve le présent bien plus adapté pour les nouvelles qui s'attaquent à ce genre de sujet. |
David
12/3/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Ama,
J'ai du mal à ressentir le contraste entre les deux visages de la fins du récit, entre la compagne de la narratrice et une autre visiteuse de ce parc. Cette autre ressemblerait plutôt à un fantôme de la première, à l'époque des faits, ici sous la pluie comme jadis sous la brûlures, soumise aux éléments. C'est très crédible comme impressions de rencontre, surtout dans un lieu de mémoire, ça resterait quand même fantasmatique à mon sens. j'aime bien comme la japonaise décrit la narratrice et ses intentions qu'elle semble deviner, qui me semble se rapporter au texte également : "Cela veut dire que l'on ne doit pas considérer les victimes de la plus grande bêtise humaine uniquement comme des atomisés, comme des témoignages vivants pleins d'imprécations contre la bombe et utiles à la lutte antinucléaire." C'est pourtant bien ce que fait le récit j'ai trouvé, sans que ce soit critiquable en soi, avec la rencontre fortuite du dernier personnage : il "fabrique" une victime, ou son souvenir. |
carbona
19/2/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour, un bon texte intéressant et qui interpelle. J'ai trouvé l'incipit particulièrement bien écrit et j'ai du coup senti une baisse de qualité par la suite mais ça reste tout à fait correct. J'ai trouvé étonnant que la grand mère livre son récit dans ce contexte là en marchant, c'est peut-être plus facile ainsi.
J'ai été surprise par la longueur su texte, je n'avais pas l'impression que c'était terminé. Merci |