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Asrya
4/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le style est très très agréable. Poétique, dynamique, vivant. On ne s'ennuie pas, jamais.
Les jeux de sonorités sont appréciables. Ces syllabes répétitives que l'on retrouve à différents moments du récit ; la lecture est acoustique, elle résonne dans l'oreille tout au long de notre progression, alternant les émotions. Un opéra visuel. Je suis malgré tout un peu moins friand du fond de l'histoire. Non pas que ce soit inintéressant, au contraire, c'est touchant. Toutefois, la forme est telle qu'elle camoufle l'histoire. L'observation silencieuse, extérieure, des autres ; de soi. L'empathie suggérée par la pensée, l'imagination, le jugement, des autres ; de soi. Du moins, de l'interprétation que j'en fait, cette profondeur est laissée de côté. Moins recherchée, moins mise en avant. A vrai dire, je ressens davantage une recherche littéraire qu'un partage émotionnel. (bien entendu, ce n'est qu'un sentiment personnel). J'ai été réellement subjugué par la qualité de votre écriture, cette forme, cette capacité d'allier les mots si sublimement ; enviable. Je suis plus indécis sur le fond. Seule petite remarque (qui vaut ce qu'elle vaut...) "les muqueuses se feront moqueuses" -->un peu en dehors du rythme du reste du récit ; bizarre. Merci pour cette lecture, J'ai pris un grand plaisir à vous lire, A bientôt j'espère. |
in-flight
24/12/2014
a aimé ce texte
Pas
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Un narrateur fantôme qui donne peu de chair à cette histoire. Le style choisi tourne parfois à l'exercice d'écriture, un assemblage de mots dont je n'ai pas toujours saisi le sens et qui peut faire perdre le fil que vous souhaitez tisser avec le lecteur.
Décor familier qui déroule sans fixer ses nerfs optiques, mille fois usés. --> Nous parlons des nerfs optiques de la vieille si j'ai bien compris. La structure de la phrase laisse à penser que c'est le décor (sujet) qui fixe (verbe) ses nerfs optiques, alors que ce sont les nerfs optiques qu fixent (ou pas) le décor J'ai buté sur cette phrase qui mérite d'être revue (à mes yeux en tout cas ;-) on pourrait avoir la même phrase avec un verbe pronominal : "Décor familier qui déroule sans se fixer sur ses nerfs optiques" "achève de décoller la fine pellicule qui la tenait encore quelqu'un"--> "qui la tenait encore à quelqu'un." J'aurais utiliser le verbe "relier" (pour faire écho au fil de laine) plutôt que "tenir". "Dans sa boîte vocale, à elle, une pluie de pourquoi, comment et quand ricochent sans écho" --> Idem, j'ai buté sur la phrase: ajouter des guillemets ne serait pas du luxe ("pourquoi"...) "puis de sa rétine ils se décollent"--> Après le "nerf optique", j'ai le sentiment qu'on m’assène un cors de biologie. "elle voit cette femme qui la regarde et qui pleure. Qui la regarde et qui pleure comme si elle n'était pas là" --> La répétition est souhaitée je pense, mais je ne la trouve pas très heureuse. |
Lulu
24/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup le style de cette petite nouvelle, dont les phrases parfois un peu télégraphiques donnent un rythme agréable. Il en est de même pour les nombreuses énumérations qui génèrent, il me semble, un implicite remarquable, une belle complicité - calculée ou non - avec le lecteur.
J'aime enfin beaucoup le thème. Le train inspire toujours, que l'on soit acteur ou simple observateur... Bonne continuation Amandine, et au plaisir de vous lire à nouveau. |
Anonyme
24/12/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Début alerte, la fuite est là. "Qui la tenait encore quelqu'un", je ne comprends pas. C'est une bobine ou une pelote ? L'énumération des places donne une sensation de vitesse. La passage à l'hôtel est prenant, de belles envolées. Et ces intériorisations des bruits font des ponctuations profondes.
Étonnant, on y met ce qu'on veut, il n'y a pas de voyage en train, il y a un mariage, une rencontre, un rêve. L'écriture est fine, le fond est libre. Plus longue, cette nouvelle m'aurait poser problème sur le fond mais la qualité de la rédaction nous entraîne et sollicite notre imagination. |
Anonyme
25/12/2014
a aimé ce texte
Bien
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Du sentimentalisme pur. La narratrice exprime une grande sensibilité dans son introspection et à travers le regard qu'elle porte sur les autres. On dirait un tableau délicat brossé avec des petites touches d'émotions, d'impressions fugitives et de visions fugaces emportées par l'élan du train.
Il n'est pas dit clairement ce qui s'est passé dans la vie de cette femme, mais la mélancolie qu'elle dégage fait croire qu'elle transporte une blessure. Un homme sans doute... Beau texte intimiste, servi par une écriture un peu précieuse parfois mais globalement agréable. |
Alice
26/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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En allant voir dans votre forum de présentation, j'ai cru comprendre que c'était votre première nouvelle. Votre penchant poétique y est très marqué, de même qu'un penchant pour le flou, le sens rêvé et rêveur.
Votre texte est vivant et beau. On sent remuer quelque chose en soi en le lisant. Le style me plaît, le fond également, puisque je suis du genre à adorer qu'on me laisse voguer et créer un brin l'histoire par-dessus celle que je lis. Seuls les fréquents retours des deux-points m'ont vraiment dérangée. Je trouve leur emploi systématique un peu facile, bien que je comprenne que le style poético-télégraphique de ce texte (nouvelle? éclair? parenthèse?) soit en faveur de ce genre de tournure. J'aurais toutefois aimé pouvoir lire un peu plus d'effort poétique dans ces passages, surtout au vu d'autres tournures délectables se passant de raccourcis syntaxiques: "Elle déroule la bobine, lentement, dénoue chaque ruban de l'enfance. Une comptine sans accroc, sans remords, sans sursaut." Le tout m'a grandement plu, et j'ai bien hâte de vous lire à nouveau, Alice |
Coline-Dé
29/12/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Parmi les écritures originales de ce site, vous serez désormais en bonne place dans mon panthéon personnel ! J'ai apprécié le rythme et la musicalité jazz de cette nouvelle, la forme poétique sans surépaisseur, la façon élégante de laisser des blancs, des flous, alliée à des précisons presque maniaques... bref de beaux contrastes et une écriture vraiment vivante et personnelle. J'en veux encore ! A bientôt !
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carbona
15/12/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je n'ai pas apprécié le style télégraphique très présent au départ, trop saccadé, désagréable à lire et qui nous empêche de plonger dans l'ambiance. Trop de données chiffrées qui nuisent à la qualité du récit selon moi. Ensuite, trop de confusions entre les différents personnages. Et rien de palpitant pour moi. Désolée. |
Mauron
16/12/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Beaucoup de promesses dans ce texte, ce voyage en train vers nulle part, vers un passé? Le style saccadé retrouve la poésie ferroviaire dont Butor est l'un des principaux représentants avec sa "Modification"... Comme dans le roman de Butor, jeux de miroirs des vitres, jeux entre le dedans et le dehors, ce train qui passe et ceux qui descendent... On hésite entre deux temporalités, l'extrême présent avec les portables et les trains à vapeur, ce qui brouille la vision. Le style est fluide et doux, mais justement, on ne comprend pas très bien qui vit quoi. Il semble qu'il y ait comme un interdit sur le passé mais on ne comprend pas pourquoi. La fin est très belle (et je pense à la Double vie de Véronique, ce beau film) parce que ce thème si prégnant du double apparaît mais on ne sait plus très bien où va aller et ce que va faire celle qui a fini son voyage (ou qui le commence au contraire?)...
Ce qui manque ce seraient de vraies réminiscences, une vraie histoire, des événements. J'aime que tout cela reste suspendu mais c'est un peu trop vague pour qu'on s'investisse. |