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cherbiacuespe
26/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Certes ! Et le mystère reste entier ! Vampire post moderne ? réincarnation improbable Cthulhuesque ? invasion barbare et extra-terrestre ? Tout est possible !
Ce texte vaut par ces quelques passages qui m'ont bien fait rire et en totale opposition avec un style très collé monté. Inconditionnel de ce procédé, je suis admiratif de l'adresse de l'auteur. Ce verbiage inutile et convaincant, l'agencement précis et, finalement, plus dépouillé qu'il n'y paraît, m'a bien captivé et amusé. Tellement bien écrit et décrit que l'on s'y croirait ! un tombeau dans un immeuble, fallait oser... Cherbi Acuéspè En EL |
SaulBerenson
27/11/2020
a aimé ce texte
Bien
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Je me suis tant laissé bercer par le style que l'intrigue m'est passé au second plan. Ecriture riche mais jamais prétentieuse, le talent se passe de pompes, notre ami(e) peut ainsi marcher sans ampoules.
Seul regret; "Morphée", inévitable cliché qui tache, mais que beaucoup dont je suis lui pardonneront. Question cohérence, puisqu'il faut bien qu'il en soit une; -comment sait-on que l'inconnU est un garçon puisque personne ne semble l'avoir vu ? -le juriste et l'instit se mettent en marche, d'accord, mais d'où sortent donc les gendarmes ? -réconfortés les braves résidents ? moi je le serais moins; où est passé le jardinier disparu ? Caché sur le balcon ? Auto-inhumé en ayant refermé la stèle derrière lui ? J'ai ainsi plusieurs raisons d'espérer une suite à cette histoire. |
Donaldo75
6/12/2020
a aimé ce texte
Bien
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L'écriture est volontairement connotée début de vingtième siècle même antérieure mais ça installe le décor. Je ne suis pas un fan de ce style mais il est nécessaire au vu de l'histoire, de l'époque - au passage, Agatha Christie, c'est les années vingt au mieux me semble-t-il - en termes de notoriété. L'ensemble se lit bien et le lecteur se pose des questions proches de celles du narrateur, en moins voyeur peut-être car lui ne va pas écrire sciemment tout ce qui lui passe dans la tête. La chute est en trompe l’œil me semble-t-il mais je ne vais pas me lancer dans une analyse détaillée de comment elle aurait pu être et pourquoi elle ressemble au résultat que je viens de lire. Il y aura probablement de commentatrices et commentateurs pour ça.
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Anonyme
27/12/2020
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Je n'ai pas compris l'histoire... je reviendrai sur ce texte pour laisser une appréciation qui vaille la peine. Très vite, j'y ai vu une ironie de forme et je me suis mis à croire que le narrateur était un diable.
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Anonyme
28/12/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Le style est impeccable, on ne s'ennuie pas et le suspense dure jusqu'au dernier moment. La fin est couillue : une tombe au dernier étage d'une résidence ! Un relent de Lovecraft dans l'idée, pour un personnage qu'on ne connaîtra jamais. Faut reconnaître, c'est une heureuse trouvaille. Je surnote de tels textes, veuillez m'excuser je vous prie ! Dugenou. |
Charivari
28/12/2020
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Bonjour.
J'ai lu votre récit comme un exercice "à la manière" des écrivains du fin XIXème - début XXème... Mais, désolé, je n'ai pas accroché. Le style prime trop sur le reste et au final, le récit est abscons - pas sûr d'avoir tout compris, d'ailleurs-. Dommage. Effectivement, c'est très bien écrit, mais le "style", c'est aussi une mise en relief des éléments narratifs, le rythme, l'intensité... L'idée étant à la fois de ne pas perdre le lecteur, le tenir en haleine, lui donner envie de continuer sa lecture, ne pas l'obliger à revenir en arrière pour s'assurer qu'il a bien compris. Si ces éléments ne sont pas pris en compte, le style n'est que verbiage, et il devient ampoulé. C'est le cas ici, -à mon avis tout à fait subjectif bien sûr-, le texte est court mais il est déjà long et ennuyeux, il ne tiendrait pas la longueur, à la différence des textes d'époque, qui savent captiver et se centrer, après de longues digressions, sur le mouvement narratif. Ici, il y a des digressions dès le départ mais rien n'est fait pour nous ramener à l'histoire, et on a l'impression que l'auteur se regarde écrire. Désolé pour cette critique peut-être un peu dure, car il y a vraiment un potentiel au niveau de l'écriture, sans faille (Gêné tout de même par ce terme "studio" que je trovue anachronique). Pour moi, en épurant certains passages (pas tous), en jalonnant un peu mieux le récit et surtout, en creusant un peu plus l'intrigue, on pourrait obtenir un très bon texte |
ambrosetathoe
4/1/2021
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Modéré : Commentaire de l'auteur sous son texte (si besoin, ouvrir un sujet dans le forum "Discussion sur les récits").
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Microbe
30/12/2020
a aimé ce texte
Bien
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La forme est habile, l'exercice (puisque c'en est un) est réussi. Même si finalement l'allusion à Agatha Christie (1920 à 1970) questionne.... j'ai plutôt pensé à Edgar Poe (1850) qui est d'ailleurs cité. Je doute quand même qu'on évoque des éclats sexuels en ces termes en 1850. Quant à la bande à Bonnot c'est 1911.... Du coup, c'est quoi ce contexte de société progressiste? Ce serait donc une histoire contemporaine écrit par un accro du XIX-début XXème ? A voir donc...
Pour ce qui est de l'intrigue, bon, ben, ...elle est intrigante...à partir du 6ème paragraphe, je n'ai rien lâché. Et la fin, si elle laisse sur sa faim, l'amateur de chute n'en est pas moins spectaculaire avec cette description de décor morbide. Terminer par les questions même sans réponse m'aurait bien convenu pour me sentir moins seul : Qui entretient le jardin? S'il y a odeur de corps en décomposition, à qui appartient ce corps ? Et d'ailleurs boire un coup dans cette odeur ne gène personne? Eventuellement que devient la Sylphide ? C'est dommage qu'il n'y ait eu aucun nom sur la tombe... comme celui du narrateur accro au XIXème par exemple ???? |
in-flight
6/1/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Au début, j'ai eu le sentiment d'une écriture qui se regarde dans le miroir. Et puis j'ai compris que ce style volontairement "ampoulé" apportait une ironie mordante. J'ai tout de même l'impression que clairsemer ces "sorties" pleine d'emphases pourrait embellir l'effet.
J'aurais arrêté l'histoire à la descente au goulot du vin millésimé, j'ai trouvé ça très drôle et cette "chute" aurait scellé la situation absurde dans laquelle les personnages sont plongés. Merci pour cette surprenante scène d'immeuble. --》 "Le parquet à l'aplomb de son lit": ça s'appelle du lambris, non? |