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Jean-Claude
2/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Je me suis laissé embarquer. C'est bon signe. La fin m'a plu. J'ai juste une question : pourquoi "Fantastique/merveilleux" ? Au plaisir de vous (re)lire JC |
Anonyme
3/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé votre nouvelle qui a bien su rendre ce côté "perdu " du personnage. Pour avoir visiter l'an passé à plusieurs reprises un proche dans une clinique pour "troubles de l'humeur"( psychiatrique, pour dire vrai), je pense que beaucoup des patients que j'y ai vu auraient pu être votre personnage. C'est angoissant à souhait et en même temps reposant (n'appelle t'on pas ce genre d'établissements aussi " maison de repos"), plus de contrainte d'ordre matériel, même plus besoin de penser. L'écriture est plus que correcte, fluide, sans fioriture. Manque un chouia d'images fortes mais peut-être est-ce voulu pour mieux montrer la perte de repères, cet espace sans souvenir, quasi sans conscience. A vous relire avec plaisir. Eccar |
plumette
1/6/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Andre48
j'ai lu avec intérêt votre texte qui nous plonge au coeur de la "désorientation" et de la perte de repères et j'ai imaginé que votre narrateur était atteint d'une maladie type Alzheimer qui évolue , évidemment pas dans le bon sens. Je me suis questionnée sur cette capacité d'auto- analyse que vous prêter à ce narrateur dont on ne sait rien, ce qui a d'ailleurs un côté un peu angoissant et donne vraiment au lecteur cette sensation de flottement, de vide, de quoi est faite ou a été faite cette vie? Les malades sont-ils conscients de leur état? peuvent-ils se formuler se que cet homme se formule? On dit aussi que certains sont agressifs, or vous avez choisi de nous brosser le portrait d'un être doux et résigné.Mais peut-être que la piste que j'ai suivi n'est pas la bonne. Vous nous direz... Un texte sensible, écrit de façon simple A vous relire Plumette |
in-flight
1/6/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
le classement en fantastique invite le lecteur à avoir une lecture du récit détaché du rationnel et du clinique. Et, n'étant pas classé en SF, le texte ne décrit pas non plus ce que seront les futures maisons de repos. Quoique votre description renvoie une image contemporaine de la chose. Dès lors, si l'objectif est de nous plonger dans un espace autre que la réalité, le format du texte est un peu court: on a là une ébauche, une introduction de ce qui pourrait être un véritable univers. Je pense que l’essence du texte vise à montrer la nostalgie d'un homme à l'hiver de sa vie tout en brossant un portrait de la prise en charge clinique des maladies cognitives/"dégénératives". La nouvelle est froide et "blanche" malgré les couleurs qui maquillent la réalité (orange et bleu) et en décrivant des personnages inhabités ("silhouettes aux chaussures blanches"), j'ai cru un moment donné que vous emmeniez le narrateur vers le stoïcisme, un monde où l'on recherche l'absence d'émotions par l'absence de passions. Mais non finalement... |
GillesP
1/6/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé. C'est sensible, on ressent bien le manque de repère du narrateur, grâce à une narration qui laisse le cadre dans le flou. L'écriture est fluide et plutôt agréable.
Deux questions et une remarque de détail: Peut-on vraiment s'analyser avec autant de lucidité quand on est atteint de la maladie d'Alzeimer? Pourquoi ce titre? L'homme en blanc ne joue qu'un rôle mineur. La remarque: j'ai eu un peu de mal avec la phrase suivante: "l'homme grand, fort, assez jeune et plutôt sympathique, me semble devenir un peu autoritaire": sympathique et autoritaire, ça ne va pas très bien ensemble. Et pourquoi semble-t-il devenir autoritaire, alors qu'il ne fait que marche à côté du narrateur? Si c'est sa démarche qui fait penser cela au narrateur, il aurait peut-être fallu le dire d'une autre manière. Mais c'est un détail. Au plaisir de vous relire. |
BlaseSaintLuc
1/6/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Dommage, il y a des incohérences, dans ce texte plutôt bien écris, et qui se lit d'une façon assez agréable.
Voyons cela, d’abord la situation de la fameuse chambre " Vers ma chambre, au fond, près des douches." Pour quelqu'un qui ne se souviens pas ? Bon sans doute les quelques fils qui subsistent, " Immense bâtisse vide de plus de trente étages " donc connaissance de la battisse , au moins dans son volume , Bon l'homme en blanc " Plutôt sympathique, me semble devenir un peu autoritaire" contradictoire. Mais la nouvelle chambre et " Il m’y pousse fermement, et me dit que nous devons aller sur le toit-terrasse." Semble être une allégorie d'une existence arrivée au dernier étage de la vie. L’Alzheimer ne s'interroge pas, puisqu'il ne se souvient de rien. Et les déments sont un peu paranoïaques ne font pas confiance et sont plutôt agressifs. Je ne crois pas qu'une personne en dégénérescence cognitive s’interroge à ce point sur son état, Du coup, rien ne tient, même pas le classement fantastique de la nouvelle. Pourtant la lecture ce fait agréablement, le sujet n'est pas cohérent, mais c'est un peu pour ça qu'il est perdu. |
Donaldo75
9/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Andre48,
La narration est réussie parce que je me suis mis dans la peau du narrateur; ce n'est d'ailleurs pas une situation agréable, dans le cas présent. Je ne sais pas si je comprends mieux, mais je vois différemment les malades atteints de ce syndrome, celui de perdre la mémoire à court terme, de ne se souvenir réellement que du lointain passé. Ils ne maitrisent rien; c'est encore plus triste quand le narrateur conclut que d'autres chaussons blanc vont s'occuper de lui. Bravo ! Donaldo |
Anonyme
2/6/2018
a aimé ce texte
Bien
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Une nouvelle dans laquelle malgré le sujet de la perte de mémoire règne l'apaisement de ce narrateur dégagé de toutes les contingences matérielles.
Le thème de l'enfance me semble abordé à travers le jeu sur les couleurs, omniprésentes. Un terme cependant m'a gênée : le mot " habitants " dans la réplique de l'homme en blanc. Mais j'ai aimé ce parcours dans l'architecture presque labyrinthique du lieu où l'on se perd avec le narrateur. Merci pour ce partage |
Andre48
5/6/2018
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Merci à vous, commentaires : http://www.oniris.be/forum/le-gardien-t25790s0.html#forumpost343987
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Vilmon
10/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour, j'ai bien aimé cette narration au "je", bien que l'on connaisse peu de chose sur le personnage, il nous permet de saisir son environnement. Une forme de journal intime puisqu'il ne communique pas cette histoire à un autre. Le lecteur devient le personnage. Et j'ai bien senti le désarroi et les raisons qui justifient son retrait, sa volonté de s'isoler. On comprend la profondeur de sa maldie d'Alzheimer (ou équivalente maladie dégénérative) lorsqu'il répond 6, orange, bleu. À moins qu'il lui faisait une blague ?... :-)
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