|
|
Anonyme
23/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai vraiment été touchée par cette histoire toute simple d'une femme qui veut avant tout ne pas déranger. L'écriture factuelle, sans effets particuliers, met à mon avis le récit en valeur.
Ma lecture a été brièvement arrêtée ici : – Regarde, là c’est en forêt avec ton cousin. (…) Enfant, j’aimais venir chez Marie, et partir en auto avec elle et mon oncle. Nulle part ailleurs il n'est fait allusion à un cousin du narrateur qui semble n'avoir que sa cousine Michèle. Par ailleurs, j'ai trouvé cette phrase peu logique : Avec la guerre et à son âge, elle savait reconnaitre la lente approche de la mort. Parce que je réconcilie mal l'idée de la guerre et d'une approche lente de la mort. |
plumette
24/1/2022
a aimé ce texte
Bien
|
un texte hommage, car j'imagine qu'il évoque une personne qui a existée et qui était chère à l'auteur.
Ce récit nous donne à voir une personne qui partira avec son mystère mais que l'auteur incarne pour nous par la description de son environnement, de ses gestes et de ce souci qu'elle a de ne pas peser sur les autres. un texte touchant qui pourrait être allégé de quelques répétitions. |
Donaldo75
1/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Je jette en vrac mes idées quant à mon impression de lecture ; j’essayerai de placer la synthèse en fin de commentaire. L’écriture est agréable, avec un style affirmé et propre. Le début utilise peu les dialogues, ce qui permet de placer le contexte sans surexposer les personnages. La narration résonne comme une voix intérieure et du coup le lecteur voit et ressent à travers le narrateur, ce qui me dit que la manière de raconter est réussie et fait penser à ces films de la Nouvelle Vague française. Les dialogues prennent ensuite plus de place et les personnages avec eux. La première partie se termine et je perçois mieux les rapports entre le narrateur et Marie. La seconde partie amène le drame, un élément dramatique comme la vie et la mort en conduisent beaucoup. Il n’y a rien d’exceptionnel et c’est ce qui est bien exposé ; les dialogues, la manière de raconter, la pudeur des personnages permettent de ne pas surjouer les scènes alors que c’est triste. La troisième partie permet d’amener la fin, ce qui se passe pour les autres chez la disparue avec ses seuls souvenirs. La dernière phrase est touchante.
|
Pepito
23/2/2022
|
Une écriture sans fioriture exagérée, à l’image de la personne décrite.
Du coup, « L’armoire s’ouvrit sans un cri. »… m’a, paradoxalement, fait sursauter. « guerre » et « lente approche de la mort »... a déjà été noté. « Sur la face visible, aucun mot. » … « Michèle s’en saisit et s’approcha pour lire le minuscule message : »… faudrait savoir. ^^ Tout se lit donc très bien, même si on devine un peu où l’on va finir par arriver. Et patatras, en plein milieu du voyage : « – Elle a un cancer généralisé, … »… diagnostic annoncé avec assurance sur le pouce et réalisé au doigt mouillé. Manque plus que le nombre et la taille des métastases (il fait froid dehors). Quel dommage. La suite suit, donc, et nous emmène sans coups férir jusqu’à la fin et à son : « Petits bouts de ficelle ne pouvant servir à rien. » J’ai de suite pensé au Combat Ordinaire, la BD de Larcenet, et à la collection de bouchons du père. Une association en forme de compliment, pour un texte hommage à une personne qui doit vous être chère. Merci de nous avoir associé à ce souvenir. Pepito |
Perle-Hingaud
25/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une nouvelle qui touche par la sobriété et l'humanité qui ressort de l'écriture. Dès les premieres lignes, j'ai été séduite par la description des allées et du jardin: à la fois très visuelle et qui donne toutes les informations nécessaires pour comprendre la scène: le caractère de la vieille dame, associée à un enfant sage, et la fragilité de son âge, octogénaire: cette accroche annonce déjà ce que sera le texte.
Les petites actions composant la visite sont bien choisies, à la fois précises et suffisamment universelles pour renvoyer le lecteur à une expérience personnelle. L'annonce du cancer généralisé par l'ami, en une unique visite à domicile, est la seule note discordante dans l'histoire: peut-être une simple phrase expliquant le diagnostic, puis l'ami médecin qui passe quotidiennement ? J'ai particulièrement aimé la boite de bouts de ficelles qui ne peuvent servir à rien. Merci pour ce texte |
papipoete
25/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
|
bonjour Andre48
Une nouvelle courte, mais qu'on voudrait rallonger d'autant de lignes, que de jours restant à vivre à la tata, maintenant que le docteur est passé et a constaté... Diagnostiquer le " crabe " qui dévorant, s'est déjà éparpillé, et demander à la malade d'aller mourir à l'hôpital... double peine que Toubib lui épargne... NB un récit tout ordinaire, avec une héroïne si simple et bonne, qui ne ressasse pas ni la guerre, ni ses défunts mais accueille son neveu avec joie et entrain, jusqu'à... La fin de récit est si touchante, avec la découverte de tiroirs jamais ouverts par Marie devant le garçon...avec cette boite emplie de " petits bouts de ficelle ne servant à rien " Un moment d'infinie tendresse... |
IsaD
27/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Une histoire douce, qui m'a touchée. J'ai beaucoup aimé la pudeur avec laquelle vous l'avez racontée, à l'image de la tante Marie, cela se sent.
Les choses les plus simples sont pour moi les plus belles, et c'est ce que j'ai ressenti tout au long de votre nouvelle. Les choses sont... ce qu'elles sont, on a tellement tendance à vouloir qu'elles soient autrement, j'ai senti chez (votre ?) tante Marie une acceptation tranquille de ce qui est... Sans doute la guerre, et peut-être aussi l'âge, ont participé à cette sagesse. J'ai particulièrement aimé la fin. Bien que le contexte soit tout à fait différent, je n'ai pu m'empêcher de songer à l'histoire (réelle) du vieux rabbi Charter racontée par Christiane Singer. Il y a aussi, je trouve, chez la tante Marie ce désir de se libérer d'un certain poids avant de mourir, comme vous le faites dire à votre narrateur : "effacer ses traces"... La dernière phrase clôture joliment votre histoire : "Petits bouts de ficelle ne pouvant servir à rien". Une façon légère (et je dirais même joyeuse) de mettre au placard tout le grand sérieux de la vie sur lequel on se penche parfois un peu trop (et qui, de toute manière, finira par disparaitre lui aussi...) Je ne connais pas précisément votre intention dans l'écriture de cette histoire, mais c'est ainsi que, pour ma part, je l'ai lue. Merci beaucoup pour votre partage. |
Ingles
9/5/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour André,
Un commentaire tardif, mais je suis nouveau par ici. Un joli texte 'sans mauvaises herbes'. J'ai bien aimé le jardin qui ouvre l'histoire, les deux chemins qui proposent deux "invitations" différentes, deux entrées différentes. Mais on ne sait pas laquelle a été empruntée. Cela m'a fait pensé au Jardin aux sentiers qui bifurquent. Une écriture qui suggère beaucoup de choses et promène le lecteur dans un récit efficace ! Au plaisir, Inglès |
Anonyme
5/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une nouvelle assez simple mais qui sonne juste, j'aime beaucoup le ton employé qui rende cette tante Marie si attachante et présente si j'ose dire. Bravo !
|
Anonyme
5/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Andre48,
Je découvre cette nouvelle un peu par hasard, et je dois dire que je ne regrette pas ma lecture. Une jolie histoire émouvante de cette tante qui voulait mourir chez elle, en paix, loin de l'hôpital et qui avait tout prévu avant de mourir pour ne pas déranger. J'aime beaucoup le passage de "l'armoire à mystère" Une belle lecture touchante. |