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silvieta
22/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une satire de la corrida, texte à peine caricatural quand on pense à tout ce que subissent en vrai les malheureux taureaux. Dans cette fiction aussi, bien sûr, on ressent beaucoup de compassion envers eux du fait des tortures bien sanglantes qu'ils endurent.
L'auteur semble avoir réuni une documentation importante sur le déroulement des corrida et le vocabulaire qui y est utilisé pour en désigner les différentes phases. La nouvelle parvient à cet exploit d'être non seulement empathique et nous faire frémir d'horreur mais d'être aussi désopilante, mettant en scène de nombreuses techniques de comique: -satire sociale. -burlesque. -comique de gestes. -comique de répétition. -comique de l'absurde. -jeux de mots tels que "boucher à l'arène". -réflexions pragmatiques de la part personnages étrangers au récit , telle l'intervention inattendue de la sténodactylographe. (J'ai plusieurs fois songé au journal Pilote dans ses meilleures heures, celles des Gébé et des Gotlieb). L'intérêt est maintenu par les entrées successives de ces taureaux, à la fois semblables et dissemblables : brave, noble, plein d'entrain pour l'un, brave, noble, sans entrain pour l'autre, quant au troisième avec sa queue en tire-bouchon et ses grands yeux bleus on se demande si c'est du lard ou du cochon. Le texte est pourtant trop long. On sent que l'auteur a certainement du métier et peut tenir la distance mais trancher dans le vif certains paragraphe aurait permis de sa part davantage encore de relecture et l'on aurait alors évité des phrases telles que: "la course promettait d'être prometteuse". En conclusion un texte qui sera excellent à condition d'être raccourci. J'hésite à l'heure actuelle entre " j'aime bien" et " j'aime beaucoup". |
plumette
1/2/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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trop!
trop de personnages au début trop de taureaux, trop de sports décrits trop de sang, l'auteur cite beaucoup de noms de lieux, et cela m'a un peu perdue. On est en Espagne ou en France? j'ai lâché au 4/5 ème du texte. Il y a du travail ,la langue est précise, les connaissances en sports divers bien mises en valeur ( tauromachie, boxe, tennis).Il y a de l'humour ou plutôt une sorte de dérision ou de xième degré avec ce quatrième taureau vicieux qui s'humanise ( si on peut le dire ainsi!) et se mettant à saluer le public d'un air narquois. mais je n'aime pas cette complaisance et cette insistance dans le sanguinolent, je n'aime pas cette évocation de la cruauté de la corrida (Alors même que j'ai pu l'apprécier en live, intéressée par le spectacle et prise par l'ambiance) je préfèrerais ne pas avoir à mettre une appréciation! mais nous sommes en EL, alors je note le travail d'écriture que je trouve bon, sauf cette phrase surprenante " la course promettait d'être prometteuse". j'ai bien aimé la caractérisation répétitive pour chaque taureau! Plumette |
LenineBosquet
21/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Waow !! Quel texte ! De l'humour, du gore, des calembours, de la recherche, tant de choses ici...
J'ai bien aimé, entre autres et par exemple, que le premier "combat" soit effectivement un "combat" tauromachique avec ses règles et son vocabulaire. Pour le deuxième, c'est un match de boxe ! Le troisième une course, rapide, un 100 mètres quoi, quant au quatrième on oscille entre un match de foot ou de tennis, du patinage artistique même peut-être, pour finir en boucherie... Chaque taureau a sa personnalité propre, ce sont des hommes presque, et l'homme en question est une bête, il est bête d'ailleurs ; je vous cite : "Ainsi fut prouvée une fois de plus la supériorité de la force humaine sur l'intelligence animale." La scène "sodomique" est hilarante, dommage qu'elle télescope l'actualité... Bref y'en aurait encore beaucoup à dire, on voit bien tous vos personnages, un trait d'humour pour chaque, leur ridicule etc... Merci beaucoup, c'est excellent. |
Leverbal
21/2/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Quelle leçon de tauromachie!
Si ce texte a une vertu, c'est de montrer la richesse de la culture de la corrida, avec un vocabulaire et des pratiques très codifiés. Est-ce que cette démonstration sert le propos de la satire ou de la caricature? J'ai un doute. Je pense quand même andrejalex que tu ne renies pas cette culture et que tu cherches un peu à nous la faire apprécier sous couvert de dérision. Si ce n'est pas l'intention, alors je pense qu'il faudrait grossir le trait, ne pas être aussi respectueux des codes (c'est peut-être le cas, peut-être que le terme anculetta par exemple est une blague? Comme je n'y connais rien, je ne peux pas en juger). Là c'est un peu sage, un peu suranné comme humour. J'ai pensé au Candide de Voltaire. Alors que le torerro aurait pu s'appeler Chuck Norris sans problème... On sent que les touches d'humour viennent un peu en surcouche du reste, comme les trois notes vers la fin du texte par exemple. Plus d'humour, moins de respect, et j'achète! |
Tadiou
22/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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On dit qu'il est plus facile de faire pleurer que de faire rire. Je ne suis pas un amateur forcené de comédie, mais là, je me suis bien marré, intérieurement et extérieurement (nous n'avons pas de voisin proche)
J'ai assisté à un étalage savant de termes tauromachiques bien choisis (s'ils sont tous faux, je n'y ai vu goutte), à l'arrivée d'un receveur des Postes et du Chef de la Maintenance de... etc.. sous la figure exaltante de dignes alguazils, un érotique jupon parfumé en guise de cape...des assistants qui se tirent. J'ai apprécié la"fraction irrationnelle de véronique" : je ne sais pas si tu es matheux, mais il existe seulement des fractions rationnelles; les irrationnelles : jamais entendu parlé (et j'ai la faiblesse de trouver drôle cette pirouette : humour de matheux???). J'aime les redondances de "plein de noblesse, de bravoure et d'entrain" avec la disparition d'un terme pour d'autres taureaux. (suite mathématique??) J'ai assisté à un 1er combat à peu près normal, sauf que c'est le toréador qui sort le taureau (je trouve aussi que c'est une belle pirouette); puis j'ai assisté à un match de tennis, une épreuve de course à pied, à un match de boxe, à une partie de cache-cache, au travail pro d'un boucher dans sa boutique avec énumération soignée des différents morceaux, à un taureau qui remplace le toréador pour venir saluer régulièrement le public au milieu de l'arène... Les flots de sang avec le 2ème taureau sont d'un grand burlesque. Et j'en passe. J'ai apprécié le clin d’œil aux souvenirs de scoutisme (je suis un brin anticlérical et je lis les journaux....). Bref, je me suis régalé, au figuré. L'abbé Chamel, bon (!), on doit trouver ça dans Wikipedia comme le "boucher à l'arène" :je te pardonne. Ecriture régalatoire. Andrejalex, peut-être certain(e)s n'apprécieront pas, (comme d'hab', je lirai les autres commentaires plus tard); ça me semble être de l'humour de matheux. Moi, je te dis : "chapeau!" et tu mérites la bête entière. A te relire, évidemment, c'est clair : CQFD. Tadiou Additif 1: j'exècre la corrida. J'en ai vu 2 il y a environ 40 ans: ça m'a suffit. Quand je lis ce texte, je ne pense pas "corrida"; je pense "farce" : du 2ème dégré (encore des maths!!) Additif 2: comme d'hab' j'ai écrit mon commentaire qui précède avant d'avoir lu les autres. Puis j'ai lu ces derniers. La phrase " La course promettait d'être prometteuse" m'avait fait tilt. Je pense que c'est un choix délibéré de l'auteur. Vue la qualité du texte, ça ne peut pas être une maladresse!! Je trouve cette phrase succulente. Je m'explique, car c'est un peu bizarre. C'est en lien avec la démarche mathématique. Cette phrase est une transgression des normes littéraires habituelles, comme l'ont relevé quelques commentaires. Mais une telle phrase veut dire, entre autres :"L'esprit humain est plus puissant que le contexte et les normes. En dernier ressort, c'est lui qui a raison". Une telle petite phrase a une belle construction formelle provocatrice. Avec une répétition qui crée une relation forte entre les mots. Il y a aussi un côté "absurde", "gratuit". Comme en maths quand on se lance dans l'élaboration d'une théorie, sans lien avec le contexte physique, "concret" (cette théorie pouvant éventuellement se révéler utile des siècles plus tard, comme pour les nombres complexes). Donc la phrase "La course promettait d'être prometteuse" m'a donné quelques frissons sympas. Voilà mon appréciation personnelle. |
PierrickBatello
22/2/2017
a aimé ce texte
Un peu
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C'est bien long pour décrire le sacre d'un toréador. Tout ça pour ça, ai-je envie de dire. J'attendais une chute "olé-olé" mais non. Je n'ai souri qu'aux trois notes de bas de page. La pléthore de termes tauromachiques m'a fatigué à la longue. Je n'ai pas compris l'intérêt de la comparaison avec les autres sports. La partie boxe m'est apparue grotesque sans, malheureusement, devenir burlesque. Le comique de répétition "Plein de bravoure et de noblesse" m'a vite gavé. Dommage, car cela commençait bien avec ce 1er paragraphe où vous en mettez "plein la tronche" au torero. C'est ce qui m'avait incité à poursuivre la lecture.
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klint
24/2/2017
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai un peu souri à certains passages mais le texte ne m'a pas vraiment fait rire. Je reprocherais peut être une écriture trop lente, légèrement pédante, dont les qualités évidentes ne conviennent pas à mon avis pour un texte en humour (Peut être aurait il fallu plus de surprises)
Par exemple ""C'était un taureau plein de bravoure, de noblesse et d'entrain" et son comique de répétition aurait pu m'emporter s'il avit été mis en valeur. La scène de la découpe de boucherie se prolonge trop longtemps aussi, au début on sourit, on s'attend à rire mais ça reste linéaire. Je salue le travail documentaire très fourni et une écriture précise, légèrement trop lente à mon gout. |
Alcirion
5/3/2017
a aimé ce texte
Bien
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Un petit mot sur ce texte lu en espace lecture. Un ton truculent, une écriture réussie et un fond délirant très plaisant.
Un peu long, néanmoins, et les références à des termes techniques de tauromachie alourdissent un peu l'ensemble. Très plaisant au final. |
lucilius
13/3/2017
a aimé ce texte
Bien
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Cette "bouffonade" sur la tauromachie me rappelle les grandes corridas des arènes de Nîmes, Beaucaire, Arles, alors que nous habitions à Fontvieille (moulin d'Alphonse Daudet). A l'époque mes sept/huit ans ne me permettaient pas de partager l'hystérie populaire s'élevant des arcades à chaque combat sanglant.
Par contre, j'étais littéralement transporté par les cérémonies d'ouverture avec la musique éblouissante de Carmen accompagnant les somptueuses parades. Et je trouve juste dommage que ce texte gore à souhait, en ait fait l'impasse (et passes). Il y a donc pour moi un gros oubli chronologique. Pour le reste, on comprend bien qu'écrit au second degré, toutes les fantaisies étaient bonnes à prendre et il aurait été dommage de s'en priver. |
Thimul
26/3/2017
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Je n'aime pas ce texte et voici pourquoi.
Quand une nouvelles comme la vôtre arrive à satisfaire Silvieta qui n'aime pas la corrida et Leverbal qui manifestement adore voir torturer des animaux qui n'ont rien demander à personne, c'est qu'il y a un raté quelque part. Si vous voulez dénoncer un des spectacles les plus débiles, cruels et avilissant qui soit sur cette maudites planètes parsemée d'abrutis assoiffés de sang, alors, l'ironie de ce texte est trop subtile pour certains et personnellement ça me gène que les admirateurs de ce "spectacle" gerbant puissent y trouver leur compte. Si c'est l'inverse et que vous voulez témoigner de votre admiration pour cette dégueulasserie vous imaginez aisément ce que je peux en penser, vu que dans mon estime, les toreros et les aficionados sont juste au- dessus des nazis et des dictateurs syriens. Si enfin vous entretenez sciemment ll'ambiguïté c'est encore plus tordu. Mis à part ça, c'est plutôt bien écrit mais extrêmement difficile à lire jusqu'au bout quand on éprouve de l'empathie. Je n'ai poursuivi ma lecture que pour savoir au bout du compte ce qu'était le propos de cette histoire : pro ou anti torture. Et à la fin je n'ai pas su. D'où le malaise. |
Damy
13/8/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Le 1°) toro: "c'était un excellent taureau, plein de bravoure, de noblesse et d'entrain.c'était un excellent taureau, plein de bravoure, de noblesse et d'entrain. "c'était un excellent taureau, plein de bravoure, de noblesse et d'entrain." Et l'auteur ne se prive pas d'exposer tout son art de la corrida, maîtrisé jusqu'à la pointe de l'épée dans l'identification des moindres passes savantes -et non des moindres - dont, pourtant ex-amateur, je n'en connais pas la moitié. Quel regret de ne pas avoir été placé à vos côtés pour parfaire ma culture ! J'étais, en fait, celui qui était chargé d'apporter la clé du toril au général Aurelio Dalmatio Lopez de Varga et je l'avais coincée dans la serrure de la chambre d'une robuste matrone.
Le 2°) toro: "Plein de bravoure et de noblesse, il manquait, hélas, totalement d'entrain. Plein de bravoure et de noblesse, il manquait, hélas, totalement d'entrain. Plein de bravoure et de noblesse, il manquait, hélas, totalement d'entrain." Et l'on passe alors avec stupéfaction à l'art tout aussi maîtrisé de la boxe que je méconnais complètement... Pas mécontent d'être resté sur le foie de la matrone ! Manque probablement le rugby pour le 3° toro ! "voilà au moins une bête qui ne manquait pas d'entrain" voilà au moins une bête qui ne manquait pas d'entrain "voilà au moins une bête qui ne manquait pas d'entrain" .... mais elle était terrorisée. Loupé pour le rugby, j’ai cru alors assister à la science du 800 m haies :-). Au 4°, vicieux, (on verra pourquoi), on revient à l'art doublé de celui de la pluridisciplinarité, tellement le toro avait de cornes à son arc (si j'ose dire) dont il sut en enfoncer une séant tenant. 'La magnifique anculeta", je ne connaissais pas. Pour ne rien tronquer du Sud, voici le sexe ! Celui du sac de la belle est maintenant comblé ! "Ainsi fut prouvée une fois de plus la supériorité de la force humaine sur l'intelligence animale.": Manoletino est exceptionnel ! Nous sommes probablement voisins, et je regrette que, comme dans une corrida traditionnelle, il manque 2 autres bêtes à cornes "nobles et pleines d'entrain". Manoletino aurait été tout aussi inventif et les toros pleins de bavures. Je me suis vraiment marré et j'admire votre talent de savoir tourner en dérision, un passion dont vous êtes Fidèle. Allez, je ne peux m'empêcher de vous livrer une confidence que je vous demande de garder pour vous, la corrida n'a bonne presse que dans la locale: il y a une 20aine d'années, j'ai eu la chance offerte d'assister à la feria de Séville. Je vous passe les détails dont je n'aurai jamais le talent de les écrire aussi bien que vous. J'ai vu une corrida où se produisaient Francisco Espla, Victor Mendès et Ruiz Miguel. Elle était tellement somptueuse (2 trophées majeurs, sorties à hombros après chaque mise à mort) que je me suis promis de ne plus jamais aller en voir, trop angoissé par la déception. J'ai encore, 20 ans après, les détails du film que je me repasse en boucle à chaque feria de chez moi. Gracias et olé. Damy |
Louison
13/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai ri (jaune parfois), car l'écriture est "pleine de bravoure, de noblesse et d'entrain", je déplore cependant la mort de 4 (je crois) taureaux, et une histoire un peu longue.
J'aurai aimé voir mourir le toréador, mais ça c'est personnel, et ça ne se dit pas. "Plus qu'on en voye ": vous êtes sûr de la conjugaison? Bon, j'ai ri, c'est déjà pas mal. |
papipoete
13/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour andrejalex,
Moi qui abhorre la corrida, vous lisant pourrait me faire changer d'avis, tant votre récit parlant de combats inhumains entre 2 " bêtes " de scène, est hilarant ! Ce taureau qui ne songe qu'à dormir, les banderilles dans les fesses d'un notable ; quelle imagination dans votre plume ! Une histoire au titre redoutable, mais au développement tellement inattendu ! |
Anonyme
13/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Moi qui suis un gros ours mal léché, j'ai apprécié le caractère ambigu de la nouvelle sur les taureaux, braves, comme on dit. La richesse du vocabulaire sur la tauromachie prouve une réelle connaissance de la corrida qui fait pendant au côté parodique du récit. Ce qui évite toute critique niaise et politiquement correcte de la corrida. Les abattoirs sont bien plus terribles, car les animaux auxquels on reconnaît désormais une sensibilité y sentent la mort dès leur arrivée sans pouvoir la juguler par un excès d'adrénaline comme dans la course de taureaux.
Bref, la fin est très drôle et pas loin de la vérité : le taureau mort est vendu à la découpe à la sortie de l'arène, pragmatisme économique oblige, ce qui n'est pas cohérent avec tout le cérémonial revendiqué par les aficionados ! |