|
|
Anonyme
13/3/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
si l'on accepte de passer sous silence certaines divergences d'interprétation que je rencontrai de la part de professeurs et de jurys d'examen malveillants ou tout simplement incompétents
Voilà une phrase qui me fait sourire, qui me semble annoncer une suite savoureuse ! À vingt-quatre ans, juste après avoir brillamment décroché mon baccalauréat, j'entrais à l'Université. Ah, dommage, je trouve le portrait trop chargé... Vingt-quatre ans, la caricature a de trop gros sabots à mon goût ! C'est toujours avec un très grand étonnement que je constate le défaut d'objectivité de mes collègues et leur manque de mesure quand ils parlent d'eux-mêmes Oui, ça j'aime bien. J'hésite à penser qu'elles sont totalement dépourvues de goût ou encore qu'elles sont jalouses de ce qui leur paraît inaccessible. Mais il se peut qu'elles soient tout simplement connes. l'équitation (au passage les chevaux sont encore plus bêtes que les hommes) Là, j'ai ri. Dans l'ensemble, j'ai lu ce texte le sourire aux lèvres, j'en ai apprécié l'ironie. Le dernier paragraphe ne me paraît pas utile ; du reste, il me paraîtrait plus logique que le narrateur ne sût pas à quoi correspond le surnom de Narcisse ! En tout cas, j'ai passé un bon moment. |
Tadiou
8/4/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
|
(Lu et commenté en EL)
Voilà une vie racontée dans la continuité d’une admiration inébranlable de soi-même ; le génie commence dès le plus jeune âge : «Je ne pleurais jamais et évitais, d'une manière dont je ne garde pas une mémoire précise, de souiller mes couches. » « Dès l'âge de six mois, ma maturité étonnait déjà. » Le premier échec scolaire est justifié de façon imparable !!! : « Mes études secondaires se passèrent sans histoire, si l'on accepte de passer sous silence certaines divergences d'interprétation que je rencontrai de la part de professeurs et de jurys d'examen malveillants ou tout simplement incompétents. » L’aveuglement continue : « A vingt quatre ans, juste après avoir brillamment décroché mon baccalauréat, » : 24 ans, c’est moins que 30 ans et c’est moins pire que de l’avoir raté définitivement !!! « il ne me fallut pas plus de cinq ans pour trouver un poste administratif chez Matécon » : même commentaire : 5 ans c’est moins que 6 ans. Le narrateur commence à descendre en flèche son entourage : « C'est toujours avec un très grand étonnement que je constate le défaut d'objectivité de mes collègues et leur manque de mesure quand ils parlent d'eux-mêmes, et souvent même leur propension à parler d'eux-mêmes, » « Je suis convaincu que, si j'avais été femme, je n'aurais sans doute pas su résister à l'attrait, ou plutôt aux multiples attraits d'un homme tel que moi, tant on peut y découvrir de facettes différentes et constamment renouvelées. » : très belle phrase pour exprimer le summum de son auto-adoration. Ses échecs répétés sont expliqués par la bêtise de ses adversaires : «Que faire lorsqu'un adversaire s'ingénie à ignorer vos contre-pieds, accélérations de coup droit, lobs ou montées au filet à contretemps et se borne à tout retourner bêtement? Il est difficile, pour ne pas dire impossible, de gagner un seul set contre un imbécile. Et de fait je n'ai jamais pu dépasser le premier tour d'un tournoi en dépit de mes dons et de mon intelligence instinctive du jeu. » « la fédération tauromachique de ma commune, à Garges-lès-Gonesse ». : Belle connaissance de la géographie !! « Comme l'a dit un grand auteur (Teilhard de Chardin je crois, à moins qu'il ne s'agisse de Philippe Bouvard) » ; quelle culture !! Quelle comparaison !!!Quelle hésitation !! J’arrête là mes exemples. L’aveuglement, la bêtise, l’auto-admiration du narrateur atteignent des sommets jusqu’alors inaccessibles… La chute Narcissienne est intéressante . J’ai été très amusé au début par une telle candeur inébranlable. Malheureusement (à mon goût) tout reste sur le même registre et cela se déroule comme un tapis uniforme et sans surprise. C’est un martèlement ininterrompu. Donc qui, assez vite, ennuie un peu. Dommage que vous en soyez resté à une accumulation sans nuances. Le sourire plein de plaisir du début a été remplacé par quelques soupirs de désappointement. J’ai apprécié la correction et la limpidité des phrases. |
silvieta
18/3/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Je n'ai pas vraiment compris le sens de l'incipit qui expliquait
ceci :"la première personne est jubilatoire" puisque je n'ai pas spécialement trouvé la narration jubilatoire. Si l'on nous avait dit " le narrateur jubile", là d'accord. A part "très réellement beau" qui est un segment de phrase dur à avaler ( ne serait-ce pas plutôt "réellement très beau" ?) peu de maladresses d'écriture m'ont sauté aux yeux. Cependant j'ai éprouvé beaucoup de difficultés à venir à bout de ce texte qui se veut humoristique et je me suis peu amusée. La mayonnaise n'a pas pris. Pour la suggestion des corridas aux vaincus en alternance , en voilà une idée qu'elle est bonne, seul paragraphe qui ait provoqué chez moi un sourire fendu jusqu'aux oreilles, je remonte d'un cran mon appréciation initiale. |
plumette
18/3/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
dans l'incipit vous dites " la première personne est jubilatoire" : pour celui qui écrit alors?
Je me suis ennuyée dans ce récit, mais surtout, je ne l'ai pas trouvé très incarné, ce qui est un comble quant on écrit au "je". Je me demande qu'elle était l'intention de l'auteur en écrivant ce texte: se défouler, dénoncer le ridicule de l'autosatisfaction? Ce narrateur infatué a une existence très morne et assez désespérante! Il n'a ni prénom, ni nom, peut-être est-ce voulu pour en faire une sorte d'archétype? je pense qu'il est toujours très délicat de "raconter" un personnage et que pour être efficace dans le but poursuivi, vous auriez pu essayer de donner à voir cette autosatisfaction par des confrontations avec d'autres ( dialogues, mises en situation...) A vous de voir bien sûr! Plumette |
Raoul
8/4/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
J'aime bien l'idée et l'angle d'attaque de ce « Tous des cons, sauf moi ».
Le style très satisfait de lui même est parfaitement choisi et bien mené - jusqu'à la référence Bouvard, ce grand penseur :) -. Pourtant, de Pécuchet, point ? Dommage que ce soit un peu trop long et répétitif dans la multiplicité des digressions et exemples sportifs notamment, d'autant qu'ils n'éclairent pas d'un jour varié ou particulièrement révélateur, les qualités multiples du causeur. Le texte n'est pas sans enjeux, puisque Narcisse, fini par se noyer en s'embrassant le reflet, si je ne me trompe… M'a gêné à l'oreille : "Il en fut de même de/pour? la pétanque" Lu sans déplaisir, souri par moment, mais pour moi pas assez resserré pour être incisif. |
vendularge
8/4/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour andrejalex,
Ce texte fort bien écrit m'a fait rire, le trait est tellement caricatural, surtout concernant la gent féminine, qu'on ne peut que sourire. On est là devant une personnalité pathologique à ne pas confondre avec la jeune fille qui se regarde sans arrêt dans les miroirs où elle cherche une certitude qu'elle ne contient pas. Un petit bémol concernant les répétitions, on voit bien ici qu'une forme plus ramassée aurait rendu l'ensemble plus percutant. Ceci-dit, c'est une description exacte de ce trouble bien particulier pour ceux qui voudraient savoir ce qu'est cette "pathologie" . Je vois un petit rappel à la "Corrida", une raison particulière de ce rappel à votre texte précédant? merci du partage vendularge |
PierrickBatello
8/4/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
|
J'ai eu peur au début car mes premiers sourires ne sont arrivés qu'en milieu de texte. J'aime beaucoup la chute et l'expression "ces fleurs de navet". On retrouve vos thèmes de prédilection avec les différents sports énumérés (la boxe ridiculisée), jusqu'à la corrida qui est ici évoquée à juste titre. Un texte sympatoche qui aurait pu aller encore plus loin sans doute pour vraiment déclencher le rire.
|
Anonyme
9/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ah, le mythe de Narcisse poussé à son paroxysme, à tel point que cela en devient ridicule à souhait (jubilatoire, comme le souligne l'incipit). L'emploi de la 1ère personne est on ne peut plus pertinente : cela va de soi ! Au final, le pauvre Narcisse est seul face à son miroir, le seul ami qu'il possède. Attention toutefois à ne pas trop s'y attarder, au risque d'en mourir.
|
Cox
11/4/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Ouf, c'est long !
Un peu trop long pour moi. C'est sincèrement rigolo au début, mais j'ai commencé à m'ennuyer avant a moitié. J'ai réussi à aller au bout, j'ai même souri encore un peu, mais je n'ai pas pu rester concentré pour tout lire d'une traite. C'est que ça tourne terriblement en rond. Au bout d'un moment, quand on a compris l'idée, on attend qu'il y ait une relance, un élément nouveau... Mais il ne vient pas. Le côté comique n'est pas assez présent, pour soutenir cette monotonie. Si c'était très drôle de bout en bout, ça n'aurait pas posé de problème, mais ici, à part quelques plaisanteries de ci de là, l'humour repose toujours sur le même ressort, rouillé à force de faire... Le personnage est super caricatural. Ca n'aurait pas été gênant si l'histoire avait été complétement déjantée. Mais là, on ne baigne pas dans le loufoque, et les quelques éléments trop exagérés sonnent assez mal. J'ai eu aussi du mal avec vos choix en matière de niveau de langue. La plupart du texte est écrit dans un registre un peu cul-pincé qui correspond parfaitement au personnage. Mais pourquoi, alors, insérer quelques éléments de langage familier qui détonnent ? (je n'ai rien contre ça dans l'absolu, mais dans ce contexte je trouve ça un peu dommage) Sinon, j'ai bien aimé l'idée, et j'ai tout de même souri sur certaines remarques. Mais il manque vraiment quelque chose pour que je puisse rentrer dans le texte... |
JPMahe
28/6/2017
a aimé ce texte
Bien
|
J'ai bien apprécié le texte au début, mais peu à peu, je trouve que le récit vire un peu à l'excès et à la répétition, qui donne à certains moments une impression de lourdeur. Dommage car le propos est d'actualité, chez les autres bien sûr...
|