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Fantastique/Merveilleux
Angieblue : La magie dans les algues
 Publié le 06/06/22  -  8 commentaires  -  13747 caractères  -  59 lectures    Autres textes du même auteur


La magie dans les algues


Second et dernier extrait du journal de Jenny Hope retrouvé dans son manoir après sa disparition.


J'ai reçu une lettre de mon père qui me presse de rentrer au village. Depuis la disparition du vieil apothicaire-guérisseur, il assure seul les permanences à la pharmacie, mais entre son cabinet médical et les visites à domicile, il ne s'en sort plus. Personne ne s'est présenté sur le poste vacant, le village étant bien trop isolé du reste du monde. Ainsi, comme je viens de terminer mes études de chimie et de pharmacie, mon père m’a proposé de reprendre l’officine.


Je prends la route fin août. Je roule en pleine campagne, au milieu des champs, pendant une trentaine de kilomètres. Le soleil s'est habillé de son plus bel éclat comme pour me narguer.

Tout à coup, j'aperçois le village, avec son parfum d’irréel, semblant surgir de cette mer verte.

Arrivée à ses abords, une angoisse me saisit à la gorge car je sais que je ne referai plus jamais le chemin en sens inverse.


Le lendemain, j'ouvre la pharmacie, mon père m'ayant donné toutes les informations dont j'avais besoin. Je n'ai qu'une seule idée en tête, explorer le laboratoire de ce sorcier d'apothicaire afin de poursuivre mon enquête sur la disparition de ma sœur.

Il se situe dans une dépendance derrière la maison. Je m’y rends et pénètre dans une grande pièce où se trouvent une vieille cheminée et un fourneau poussiéreux. Le matériel est assez rudimentaire : une grande table en bois entourée d'étagères où sont entassés des fioles, des bocaux, des spatules, des balances, des herbes séchées et des mortiers.

Une armoire fermée à clé attire mon attention. Je l'ouvre et découvre trois bocaux contenant des plantes qui ressemblent à des algues. Elles ont un aspect visqueux et une couleur vert phosphorescent qui me fait immédiatement repenser au contenu de la petite fiole que m'avait remise l'apothicaire pour que je me rende dans le monde, à la jonction du rêve et de la réalité, où je pense qu’est retenue ma sœur. J’ai baptisé cette autre dimension l’étoile verte.

Profondément troublée par ma découverte, j'essaie de me saisir, d’un seul coup, des trois bocaux, mais l'un d’eux m'échappe des mains et se brise sur le sol. En essayant d’en ramasser les morceaux, je m'entaille à l’index de la main droite. La blessure est assez profonde et saigne abondamment. J'enroule, alors, machinalement, mon doigt dans les algues ramassées par terre et retourne rapidement à la pharmacie pour désinfecter la plaie et me faire un véritable pansement.


Au même moment, madame Dodgson entre dans la pharmacie. Elle vient chercher le traitement de son fils qui est atteint d'une maladie dégénérative incurable. C'est une femme d'une maigreur qui me fait penser à un arbre décharné. Son visage porte les stigmates de la souffrance qui la consume. Elle a la peau flétrie, comme si sa figure avait fondu, lui faisant paraître vingt ans de plus alors qu'elle n'a qu'une petite trentaine d'années.

Je m'aventure quand même à lui demander des nouvelles de son garçon. Son regard prend une expression encore plus affligée lorsqu’elle me répond que depuis le départ de l'apothicaire, l'état de son enfant s'est nettement dégradé. Monsieur Robert lui avait concocté un remède à base de plantes qui avait contribué à une nette amélioration de sa santé.

Je lui réponds qu'en effet la disparition mystérieuse de l'apothicaire-guérisseur constitue une perte immense pour notre village. Je ne pense, bien sûr, qu'à moitié ce que je viens de lui confier ayant découvert l'effroyable vérité concernant cette abominable créature.


Je sers d'autres clients, puis retourne au laboratoire. Je transfère les algues du bocal cassé dans un autre récipient et poursuis mes investigations. Mais je ne peux m'empêcher de repenser aux propos tenus par madame Dogdson. C’est alors qu’une idée me traverse l’esprit. Je pourrais, peut-être, moi aussi, essayer de fabriquer des gélules à base d'algues phosphorescentes, à faible dosage pour commencer afin de ne pas envoyer directement quelqu'un sur l'étoile verte. Je servirai de cobaye lors de mes expérimentations.


Quand je quitte la pharmacie, le soleil est en train de se coucher. Le ciel flamboie de reflets roses et orangers, mais mon esprit est bien trop préoccupé pour apprécier les merveilles de notre monde.


Au dîner, j'interroge mes parents sur les jours ayant précédé la disparition de ma sœur. Je leur demande si elle avait été en contact d'une manière ou d'une autre avec l'apothicaire. Ma mère m'explique que Lirazel souffrait de violents cauchemars et que monsieur Robert lui avait prescrit un sirop qu'il avait lui-même confectionné. Il lui avait aussi demandé de porter un collier rigide dont les pierres avaient des vertus apaisantes pour calmer les terreurs nocturnes. Il avait d'ailleurs été retrouvé par terre près du lit de Lirazel.

Je m'empresse de demander à ma mère où il se trouve désormais, et Dieu merci, il est dans la commode de la chambre de ma sœur. Je prends congé de mes parents et m'y précipite.

Il est d’une forme circulaire impeccable, et en observant les perles, je reconnais immédiatement le marbre vert porphyre et bleu lapis-lazuli des temples de l'étoile verte. Je m’en empare et m'en vais le ranger, précieusement, dans le tiroir de ma table de nuit. Il confirme ma conviction que Lirazel se trouve bien là-bas, dans cet ailleurs terrifiant, enfin, si elle est encore en vie.

Juste avant d’aller me coucher, je repense à ma coupure, et quelle ne fut pas ma surprise, en retirant le pansement, de découvrir qu'il n'y avait plus aucune trace de cet incident. C'était miraculeux, les algues phosphorescentes avaient un pouvoir de guérison, et je comptais bien en explorer toute la magie.


Dès le lendemain, je lave les algues et les mets à sécher afin de les transformer en une poudre que j’insèrerai dans des capsules. Je me fais également envoyer de la ville un matériel un peu moins archaïque que celui de l'apothicaire.


Quelques jours plus tard, j'ai réussi à fabriquer une trentaine de gélules. Je les teste, dans un premier temps, sur moi, et n’ayant constaté que des effets positifs, comme la disparition de mon mal de dos chronique, je les apporte à madame Dodgson en lui recommandant d'en donner une par jour à son fils.


Au bout d'une semaine, elle me rapporte que l'état de santé de son enfant s'est amélioré, ses crises sont plus espacées et il passe moins de temps alité. Je réalise alors que je dois me procurer des algues si je souhaite continuer à aider ce garçon et ainsi poursuivre mes expériences.


J’attends donc le week-end où mes parents doivent s’absenter pour assister à un colloque dans la capitale. La situation sera idéale pour réaliser, enfin, ce second voyage.


Quand le premier soir arrive, au moment de me mettre au lit, je me saisis de la petite fiole et réentends dans ma tête la voix de l'apothicaire me dire : « Juste trois gouttes dans un verre d'eau, mademoiselle Hope, ou vous ne pourrez plus revenir. »


Une fois la potion avalée, l’obscurité se remplit de formes ondulantes, les murs de ma chambre se mettent à tanguer, j'entends des milliers de voix lointaines et chuchotantes, et je me sens aspirée dans la lumière verte tourbillonnante.


Je me retrouve, à nouveau, sur le sable blanc au milieu des temples verts et bleus si hauts qu'ils semblent toucher les nuages. À l'intérieur de l'un des bâtiments, j'entends des sortes d'incantations comme si une cérémonie se déroulait. Je m'avance et franchis la porte surmontée de ce qui, la première fois, m’avait fait penser à une tête de Gorgone.


J'entre dans une salle immense laissant une impression de vertige tant le plafond semble s’élever à des kilomètres. Des gravures gigantesques et prodigieuses ornent les murs. Elles relatent l'histoire d'une civilisation. On y voit des créatures marines qui avaient, petit à petit, pris des caractéristiques humaines et quitté la mer d'algues. Elles avaient d'abord combattu une sorte de pieuvre géante pour ensuite la vénérer et lui ériger des statues.


Un bruit de claquettes se rapprochant me fait sortir de cet état contemplatif. Je me cache derrière un imposant pilier pour observer le passage d’une étrange procession, la même que j'avais aperçue lors de mon précédent voyage, composée de créatures hybrides mi-humaines, mi-marines. À sa tête se trouve l'apothicaire, monsieur Robert. Derrière lui, ses acolytes transportent dans une barque, ressemblant à une immense coquille de moule, une jeune femme endormie. Sur son ventre est posé le même collier rigide que celui retrouvé dans la chambre de Lirazel.

Je suis discrètement la procession alors qu'elle quitte le palais pour se diriger vers la mer d'algues qui s'ouvre à son approche laissant apparaître une rivière dont l'eau est d'un vert uniforme et phosphorescent. Sa couleur est semblable à celle du contenu de la petite fiole qui m’a fait arriver jusqu’ici. Je reconnais également les algues retrouvées dans le laboratoire de la pharmacie.


J'aimerais intervenir pour sauver cette jeune femme, mais je suis paralysée par la peur car je sais que, d'un coup de pince, ces créatures peuvent m'anéantir.


Je retourne donc à l'intérieur du temple, et la curiosité m'emmène dans la seconde salle où s’est déroulée la cérémonie macabre. Un autel en marbre vert et bleu se trouve à son extrémité. Il est surplombé d'une immense statue représentant un poulpe géant semblant avoir été façonné dans du granit noir. Une terrible angoisse nerveuse s’empare de moi car la sculpture est si impressionnante que j’ai l’impression qu’elle va s’animer et se jeter sur moi.


Alors que je m'apprête à rebrousser chemin, sous l'un des tentacules, j'aperçois une petite porte entrouverte. Il me faut beaucoup de courage pour y accéder vu la terreur que m'inspire la vue du monstre marin, mais le fait de savoir que bientôt la potion n'agira plus et que je retrouverai mon monde me donne de la force et de la détermination.


J’arrive dans un jardin intérieur où se dressent de gigantesques plantes aux formes arachnéennes. L’atmosphère verte, qui semble être un courant naturel éclairant aussi bien l’extérieur que l’intérieur des temples, est encore plus lumineuse.

C’est alors que j’aperçois Lirazel assise sur un banc en coquillage. Je reste, tout d’abord, figée sans pouvoir prononcer un mot, submergée par l’émotion, puis, retrouvant mes esprits, je m’élance vers elle et lui prends les mains :


– Lirazel, je te ramène à la maison.

– Non ! il est trop tard pour moi, me répond-elle en baissant les yeux vers son ventre arrondi. Ils m’ont déjà implantée. Les femmes qui ne sont pas fécondes sont offertes en sacrifice au dieu-pieuvre qui règne sur la mer d’algues. Jenny, tu dois détruire la porte ! Tu comprends ? Tu dois détruire la porte !


J’entends alors un claquement derrière moi. Je me retourne et me retrouve face à monsieur Robert. Il me tend un coffre rempli d’algues phosphorescentes. Je constate la même lueur rouge dans ses yeux que lorsqu’il m’avait donné la petite fiole. Mais, à l’instant où je saisis le coffre, il disparaît dans un tourbillon de sable. Je sens alors le sol s’effondrer sous mes pieds. Les feuilles des plantes araignées géantes s’élancent vers moi comme des lianes folles voulant me pourchasser. Je leur échappe en tombant dans une sorte de gouffre qui m’avale à une vitesse vertigineuse, puis j’aperçois des visages hurlant sur la mer d’algues avant de me retrouver en apesanteur dans l’espace.


Pendant que je me dirige vers la Terre, tout autour de moi résonne, comme un écho, la voix de ma sœur qui me demande de détruire la porte.

Je discerne enfin les océans et remarque une étrange tache verte clignotant sur l’immensité bleue.


De retour au manoir, je dépose dans le salon le coffre rempli d’algues. Je me sers un verre de vin, fume une cigarette et reste, un long moment, prostrée, à me repasser le film des évènements. Quand je monte enfin me coucher, une aube pâle allume déjà le ciel.


Je me réveille à midi et sors prendre l’air dans le jardin. Dehors, le soleil est tranchant comme une lame et le silence est blanc comme un linceul. J’ai la gorge serrée.


Quelques minutes plus tard, je suis dans le salon en train de lire le journal. À la une, il est fait mention d’un bateau ayant mystérieusement disparu dans la Manche. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale car je sais qu’une chose venue d’ailleurs est entrée dans la mer.


Dans la soirée, les ténèbres s’invitent et obscurcissent le manoir alors que je suis en train d’écrire ces lignes.

Soudain, une idée me frappe. Et si le collier de Lirazel était une porte d’entrée, une sorte de trou dans la barrière entre ce monde et l’autre… Et s’il y avait plusieurs passages… Je repense au collier qui était posé sur le corps de la jeune femme avant qu’elle ne soit livrée à la mer d’algues…


Je viens d’allumer la cheminée et d’y jeter le collier.

Le feu s’éteint… Mon Dieu ! quelque chose bouge derrière la grille et j’aperçois une forme visqueuse…


Nous avons restitué le sens de la dernière phrase. L’écriture était tremblante et le dernier mot écrit qu’à moitié comme si la jeune femme n’avait pas eu le temps de terminer ayant été empêchée par quelque chose ou ayant dû prendre la fuite précipitamment.

Les enquêteurs n’ont retrouvé aucune trace d’algues, ni au manoir ni dans le laboratoire de la pharmacie. Quant aux gélules fabriquées pour le fils de madame Hodgson, dont la santé s’est améliorée, nous n’en avons trouvé aucune trace car elles ont toutes été consommées. Enfin, nulle preuve de la présence d’un monstre marin dans la Manche n’a pu être établie.

Le mystère des disparitions ayant frappé ce village reste, à ce jour, entier.


 
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   Anonyme   
11/5/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Ayant reconnue l’auteure je ne me baserai que sur son texte. Nous repartons donc sur les aventures de Jenny pour nous éclairer sur la suite du « Village » en posant le décor. Jenny reprend l’officine de son papa. Elle nous dit qu’elle ne refera pas le chemin inverse. Intrigant. Jenny recherche sa sœur. La description du labo est bonne et cette histoire d’entremonde, entre rêve et réalité, cette dimension appelée « étoile verte ». Il manque un détail, la teneur de la maladie du fils de Madame Dodgson, histoire de densifier. Au dîner, Jenny entreprends ses parents sur la disparition de sa sœur et cet étrange collier qui semble être lié à la disparition de celle-ci dans une autre dimension. Jenny décide de prendre la potion et de passer dans l’étrange dimension qui débouche sur une inquiétante mythologie ancienne et marine avec ce Dieu-Pieuvre. Nous sommes en pleine fantasmagorie où l’on retrouve cet inquiétant apothicaire-crapaud. Jenny n’écoute que son courage et passe sous le tentacule pour tomber sur sa sœur disparue. Enceinte, implantée, presque résignée. Les description sont solides et inventives, j’ai toujours une certaine admiration pour les auteurs qui savent créer des mondes étranges. Jenny doit détruire une porte qui donne sur cette dimension épouvantable. Elle décide de jeter l’étrange collier dans le feu.

Le récit s’arrête ici et nous laisse à nos interrogations. Le mystère reste entier… C’est bien. Très bien.

Que demander de plus quand un auteur sait nous embarquer dans son imagination débordante…

Anna en EL

   Vilmon   
19/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
Un récit dans un monde imaginaire bien intéressant. Difficile de saisir les intention de l’apothicaire. Il enlève des femmes et offre des algues pour guérir. Je saisi mal la mention du monstre marin. Est-il important de le mentionner ? Est-il un élément qui ajoute une plus value au récit ? Je crois que la conclusion en italique pourrait être simplifier, avec de moins longue explication. À la manière d’un rapport d’enquête. J’aurais pensé que les retrouvailles des soeurs auraient été plus émotionnelle. Le temps presse, je comprends, mais je n’ai pas senti qu’elles étaient heureuse de se revoir enfin et soulagées d’être en vie.
C’est bien, il y a de bons passages intrigants. Mais il y a quelques points faibles, à mon avis, qui peuvent améliorer ce récit en les modifiant un peu.
Vilmon

   Donaldo75   
20/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé le cheminement de ce récit; il est en phase avec ce que j'avais lu dans le premier extrait de ce journal et sa narration correspond à mon attendu de lecteur. Peut-être manque-t-il un peu de ce qui le rendrait plus terrifiant mais ce n'est pas forcément simple à réaliser dans un format de journal aussi ce bémol n'est pas très appuyé. Un autre bémol est l'enchainement de certains passages (dès le lendemain... quelques jours plus tard ... au bout d'une semaine...) qui font calendrier mais sont mériteraient un peu plus de matière, de développement pour en justifier le découpage; sinon, autant les accoler les uns aux autres pour densifier le récit.

   Anonyme   
6/6/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je retrouve un peu d'atmosphère lovecraftienne dans votre nouvelle, notamment dans l'épilogue en italiques, mais beaucoup moins prégnante que lors du récit qui a précédé celui-ci. Pour être franche, j'ai eu le sentiment d'une suite poussive, laborieuse, comme si vous aviez conclu parce que vous vous y sentiez obligée, mais sans prendre de plaisir à l'écriture. Telle est mon impression à la lecture, sans vouloir bien sûr préjuger de votre état d'esprit au moment.

Impression qui découle en partie d'un sentiment de délayage. Il me semble que votre récit gagnerait en dynamisme à être raccourci. Par exemple, pourquoi préciser que Jenny, après son voyage étonnant, boit un verre et fume une cigarette ? Je trouve que ce détail, pour moi sans intérêt, casse la dynamique du texte. Déjà que.

Ci-dessous quelques remarques en vrac.

J'enroule, alors, machinalement, mon doigt dans les algues ramassées par terre
Curieux réflexe pour quelqu'un au fait des dangers d'infection (ne serait-ce que par sa profession) et qui d'ailleurs s'empresse ensuite d'aller désinfecter sa plaie ! Je comprends ensuite que le but est que Jenny découvre les vertus curatives des algues, mais enfin pour moi cela sent l'artifice.

C'est une femme d'une maigreur qui me fait penser à un arbre décharné.
Formulation lourde à mon avis, surtout pour une notation en passant qui n'a aucune influence sur la suite.

je repense à ma coupure, et quelle ne fut pas ma surprise, en retirant le pansement, de découvrir qu'il n'y avait plus aucune trace de cet incident. C'était miraculeux, les algues phosphorescentes avaient un pouvoir de guérison, et je comptais bien en explorer toute la magie.
Pourquoi ce bref passage au passé alors que tout le journal de Jenny est rédigé au présent ?

   Anonyme   
6/6/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Entre la lecture paisible de la méthode d’Émile Coué de la Châtaigneraie, et la bousculade de méninges de Lovecraft, je me suis assez facilement plongé dans votre récit, qui à mon grand regret c’est achevé trop vite…
D!wan

   papipoete   
7/6/2022
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Angie
Second et dernier extrait du journal... n'ayant pas lu le premier, il me sera difficile d'en faire un comparatif...
Je lis à travers ce récit aux algues cannibales, des aventures que je ne voudrais pas découvrir avant de me coucher !
Je retrouve par moments, des images du Kraken de " pirates de caraïbes " qui tenaient tant en haleine, mes petits-enfants qui voulaient absolument suivre le capitaine Sparrow...
Pas très fan de science-fiction, j'ai poursuivi ce récit fantastique à pas mesuré, et au moment de prendre mes gélules au dîner, j'aurai comme une appréhension...

   Angieblue   
8/6/2022

   chVlu   
8/6/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai passé un bon moment dans le monde selon, Jenny. J'y suis entré facilement, il a titillé mon imagination et je me suis facilement inventé un décor à partir des indications données par le texte. L'intrigue tient en haleine et donne envie de poursuivre patiemment la lecture.
Tout ceci me fait aimer beaucoup, mais des accros dans l'histoire m'ont interdit une évaluation supérieure.
Elle décide de revenir sur injonction de son père pour reprendre l'officine mais à peine arrivée elle décide de reprendre une enquête sur la disparition de sa soeur ... Euh euh ! comment est ce possible que ce fait agite aussi peu Jenny, mais aussi les parents.
Quelles horreurs a t'elle découvert sur l'apothicaires ? j'ai relu, re relu, re re re relu je suis un peu perdu je vois pas dans ce qui précède les mots qui correspondent à cette affirmation.

Dans le cas de Lirazel le collier reste en réalité dans le cas de la martyre offerte aux dieux-démons de la mer le collier est avec elle dans le monde des étoiles vertes ...

Enfin dans la lecture des envies de plus de développement sont nées, générant un peu frustration, mais je verserai ça au bénéfice du texte . Avoir envie de plus est un signe que le lecteur apprécie ce que l'auteur a produit


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