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Anonyme
22/4/2015
a aimé ce texte
Bien
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C'est original comme histoire même si je ne suis pas sûr d'avoir bien saisi la fin. Je ne comprends pas trop à quoi a servi le laps de temps qui a échappé au narrateur, quelle était la transaction en jeu. Il faudrait que je relise plus attentivement. En fait c'est plutôt un récit fantastique que vous nous proposez là, car sauter des années comme si de rien n'était n'appartient pas au registre du normal. Vous jouez avec la temporalité.
L'écriture est satisfaisante, rien ne m'a choqué. Un style simple et clair. |
Anonyme
24/4/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Désolé Mr Gravenchko, mais la mission spéciale dont il vaut mieux que nous n'en sachions rien m'a fait lever le nez d'un coup brusque de votre histoire et puis je suis revenu moi aussi à la réalité avec ce goût amer de la fin.. rapidement envoyée, peut-être ratée, pour ne pas dire bâclée. Dommage, c'était si original. Et bien écrit, dans un style propre et direct qui convient bien à ce genre d'histoire. Il y avait tellement de possibilités avec un tel sujet entre les mains, ou entre les neurones, devrais-je dire. Dommage aussi pour Barcelone que j'aurais aimé revisiter sous votre plume. A vous relire. |
Asrya
26/4/2015
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Deux histoires en une ; le principal défaut de votre nouvelle.
Enfin, défaut pour moi. Qualité pour d'autres ? Chacun sa vision des choses. J'étais plutôt amusé et conquis par la première ; cette histoire de "réunion" qui rassemble différents protagonistes dont la place est plus que discutable, qui, par "rébellion", envie de se sentir utiles (?), qu'importe, s'éloignent du projet originel afin de servir le leur, le développer, le proposer (on ne sait jamais). Malgré cela, certain aspects abordés (notamment les "prix fabuleux" présentés) sont trop fantasques pour être possibles, d'où la création d'une certaine distance vis à vis de la crédibilité du récit ; dommage. Le coup de la "starlette de trente ans" pour vendre le produit est d'autant plus ridicule. Même dans les publicités actuelles (qui sont loin de promouvoir ingénieusement leurs produits), ce type de procédé extrême ne serait pas employé ; encore une fois, un manque de crédibilité, même si je comprends la "satire". Bref, la réunion m'a plu dans son ensemble. Après, par contre, je suis beaucoup plus mitigé. Au début, vous nous emmenez dans un bar, en compagnie d'un français et d'un japonais ("Jean" pour le français... encore une fois vous nous glissez des stéréotypes qui auraient pu être évités) ; un événement qui m'a laissé dubitatif, décalé par rapport à la situation précédente mais bon, j'étais tout de même curieux de savoir où est-ce que vous alliez nous conduire. Quelques verres, puis, une plage. La transition est assez maladroite (enfin je trouve), très brutale, mais cela aurait pu passer si les réactions de votre personnage y étaient associées. Or, il se comporte comme si rien ne s'était produit. Encore une fois, je trouve que la plausibilité de votre récit est très limitée. La chute est... assez peu originale, peut-être bien menée, encore que, je trouve le développement à nouveau peu crédible. Bon, la nouvelle est plaisante à lire mais elle ne m'a pas enthousiasmé. Elle manque de recul, de naturel, de spontanéité, de ressentis humains ; le texte est trop artificiel pour moi. J'ai passé un bon moment malgré tout, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Neojamin
28/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour !
Une idée intéressante...Dés le début, ça manque un peu de punch, le rythme est lent...mais l'idée est bonne ! J'aurais aimé plus d'exemples sur ce que ce type de personnage fait. J'ai trouvé la présentation du début trop descriptive. Ensuite, la scène avec les hommes d'affaires est aussi un peu languissante. Plus de dialogue ou quelques remarques croustillantes pourraient peut-être animer le tout. Je n'ai pas compris le "Et si j'osais ?" C'est amené maladroitement sa confession je trouve. "idée précise de ce qui les fait bouger" L'idée n'est pas non plus très originales...Dommage, vous avez manqué une occasion de me surprendre ! Après, ça s'emballe, et là, vous me surprenez. Le texte démarre vraiment avec "J'aimerais trouver quelqu'un qui me demande de m'amuser pour lui"...Il y a quelque chose de très profond derrière cette phrase et je pense que l'auteur pourrait fouiller un peu plus... Ensuite très bon, je ne l'ai pas vu venir et j'aime bien le fait qu'on n'en sache pas plus vers la fin. La dernière remarque est très cohérente et souligne bien l'absurdité de toute cette idée (qui n'est pourtant pas si irréelle!) Bien joué! Pour pinailler : - "dans le lointain. Ses ondulations m'apaisent, filtrent les bruits qui m'entourent." Quelque chose ne fonctionne pas pour moi ici. Si la mer est lointaine, peut on voir ses ondulations ? Je chipote, mais cette phrase m'a sortie du récit. - "lui ayant" Maladroit à mon avis. - "doué pour rien" contradiction avec ces 5 langues parlées... Je comprends l'idée mais ce serait plus logique de dire qu'il n'est pas doué pour quelque chose en particulier. - "celui qui semble être l'animateur" Si ça fait deux heures qu'il écoute, il doit savoir qui est l'animateur! Et pas sûr qu'animateur soit le mot le plus approprié...Médiateur peut-être ? Je pense qu'il y a un gros potentiel pour faire une belle nouvelle ici, il faut par contre épurer le style, rendre le début plus dynamique, et se concentrer sur le thème novateur du récit et non sur les extérieurs plus ennuyant. Le temps est le personnage principal et on a tendance à l'oublier dans votre texte! Bonne continuation et j'espère avoir le plaisir de lire la version finale un jour ! |
Shepard
3/5/2015
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Le titre de votre nouvelle m'a intrigué, le temps étant source de nombreux récits fantastiques je ne m'attendais pas à le voir en réalisme, mais c'était une curiosité de plus qui m'a attiré. Le style est direct, et pourtant... Les premiers paragraphes m'ont paru êtres du remplissage, finalement ils n'apportent strictement rien à cette intrigue. Le personnage s'ennuie, jusqu'à ce qu'une 'décision' soit prise pour n'être d'aucune conséquence pour la suite. Le type se prend une bonne biture et se réveille 3 ans plus tard. Si l'idée initiale de ce 'very bad trip' m'a plu, je l'ai trouvé mal exploitée : on ne sait ni pourquoi, ni comment (clairement le type n'est pas resté dormir 3 ans) sans un petit indice qui nous permettrait de se poser des questions et de spéculer. L'homme n'a aucun proche ? Pas de parents ? Il se fait faucher 3 ans et 'bon si j'ai été payé' ça va, pas de quoi en faire un plat. La réaction m'a paru un peu off, c'est quasiment du fantastique, le mec ne pense même pas à démissionner ? Après tout c'est peut-être comprit dans les closes mais on ne sait pas. J'ai l'impression que vous vouliez dire quelque chose au travers de cette nouvelle (en rapport aux publicitaires et au temps) mais je ne l'ai pas saisit, ce n'est pas très clair. En fait, je pense que trop peu d'informations sont données au lecteur pour que la nouvelle soit appréciée à sa juste valeur. |
hersen
16/5/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Histoire très étrange mais pas suffisamment approfondie pour être prenante. L'idée de départ est bonne mais ça manque de relief : Que le narrateur nous raconte sa vie personnelle ( fort terne ) ou son rôle de figurant à la réunion (fort mou ) ou bien encore sa réaction ( plutôt son manque de réaction ) quand il comprend qu'on lui a volé trois années de sa vie ( il ne déborde pas de questions ! ) il y a si peu de détermination de la part du personnage que c'est difficile d'aller plus loin.
Il y a pourtant de très bonnes choses comme par exemple " payer quelqu'un pour s'amuser à sa place." C'est un excellent filon qui n'a pas été exploité. Que l'on ne comprenne pas bien le but de tout ça ne me gêne pas. Nous ne sommes pas loin d'être dans l'absurde, position privilégiée pour dire des choses sans avoir à les prouver puisque nous les prenons sous un angle...absurde, justement. Enfin, la phrase " Un jour, je chercherai à découvrir à quoi j'ai bien pu servir " est glaçante. Là encore, il y a du potentiel. Mais non, il se demande juste à quoi il va bien dépenser son argent ! Vous l'avez compris, je reste sur ma faim. D'autant que l'incipit pose une question qui restera sans réponse. Des bricoles: -Je parle anglais et américain. -lui ayant des activités... ayant lui-même des activités Merci pour cette lecture. |
bigornette
18/5/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour AntoineJ,
La confusion se niche dans des détails : "un visage parfaitement lisse tout en étant profondément expressif". C'est possible ? Terminer en beauté et reculer l'échéance, ce n'est pas la même chose. "à force de regarder vivre les autres, nous nous sommes fait une idée précise de ce qui les fait bouger" et "Je ne connais rien aux affaires et encore moins aux cosmétiques", qui ne sont pas contradictoires, je vous l'accorde, mais bon, on ne sait pas vraiment : est-ce qu'ils sont vraiment nuls ? Ou bien peuvent-ils mettre sur pied une grande campagne internationale ? La confusion se niche aussi dans l'intention de l'auteur. Jusqu'à ce que je relise votre nouvelle, j'étais d'accord avec Asrya : il y a deux nouvelles dans Voleur de temps. 1) Des hommes de paille sont payés pour représentés leur commanditaire. Ils abattent leur jeu, réalisent qu'ils bluffent tous, et prennent la campagne commerciale du nouveau produit à leur compte. 2) Un homme est payé pour faire gagner du temps à de plus riches que lui. Il ne fait strictement rien de son temps, à part jeter un coup d'oeil à la mer Méditerranée, dessiner des cochons roses, lire René Char. Jusqu'à ce qu'il entre dans cette boîte de nuit et se dise : "Je vis pour moi." Puis, coup de théâtre, en fait il a vendu trois années de sa vie au russe. D'ailleurs, c'est une très bonne fin. Et puis je me suis dit que c'était l'expérience de la réunion qui lui avait fait prendre goût à la vie en direct, et non par procuration. D'accord, mais pourquoi ne pas décrire cette transition entre son ancienne vie, plutôt terne, et la nouvelle vie, pleine de bruit et de mouvement ? Au lieu de quoi, il s'éclate pour la première fois, mais, manque de pot, il boit quelque chose qui le projette trois ans plus tard. Il prend acte, pas plus traumatisé que ça. Fin de la nouvelle. Je serais complètement fou si j'apprenais que je venais de perdre trois ans de vie ! Ce n'est pas une nouvelle surréaliste, quoiqu'en disent les cochons roses, donc, il faut que vous ayez une idée claire de ce que vous voulez dire avant d'écrire, et du chemin que vous allez baliser pour y envoyer votre lecteur. Un chemin contrasté, qu'il puisse le voir. D'abord la partie suprêmement mortelle de la réunion, l'excitation qui s'ensuit, la folie de la boîte de nuit, et enfin le coup de massue terrible. A ce propos, pourquoi "que" trois ans ? Je l'aurais fait vieillir de cinquante ans d'un coup ! Ce qui aurait fait un écho avec le produit rajeunissant, objet de la réunion... Merci pour la lecture. |
David
20/5/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour AntoineJ,
J'ai une bonne impression d'ensemble mais je me dis quand même qu'il y aurait deux récits dans une seule histoire. C'est homogène, un peu potache mais pourquoi pas, la première partie, cette histoire de réunion de faire-valoir, d'hommes de paille, qui finissent par reprendre les choses en main en laissant filer une imagination débridée. Ensuite, le vol de temps, ça ouvre encore de nouvelles perspectives à peine effleurées : en trois ans (ou trois secondes) on peut tuer quelqu'un, on peut avoir des enfants, on peut voyager plusieurs fois autour du monde, bref, c'est tout un roman ou même plusieurs qui pourraient rentrer dans le laps de temps occulté par le récit. Le ton reste humoristique mais après le retournement de situation, les trois ans qui disparaissent, la fin (IE, NB, PS) m'a semblé un peu lourde, comme de crier des sous-entendus, j'ai bien compris que le russe fait peser des menaces. Ce n'est pas un bon contraste je trouve entre le (très gros) non-dit de 3 ans et la surcharge des notes en bas de page du courrier du russe. tiens, le texte commence par vendredi pour une sorte de robinsonnade temporelle. |
CharlesH
30/5/2015
a aimé ce texte
Bien
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L'idée d'être un substitut dans une réunion quelconque est sympathique et de découvrir que tous les autres autour de la table le sont aussi, est encore plus intéressante. Ça donne des idées à tous ceux qui ont déjà assisté à de telles réunions. Par la suite, la volonté de détourner la réunion est intéressante, mais se perd un peu jusqu'à proposer des prix trop extravagants et qui auraient pu être plus humoristiques. Toutefois, jusque là la nouvelle me plaisait, mais on dirait que l'auteur ne savait pas trop comment la terminer et est parti dans une direction tellement invraisemblable que j'ai décroché. La deuxième partie aurait due être mieux ficelée et la fin est peut-être à revoir.
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