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Bidis
16/8/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je ne suis pas fan de l'écriture. Une impression générale de laisser aller dans le style et de nombreuses répétitions. Les scènes évoquées pourraient être porteuses de plus de poésie, d'atmosphère, de couleurs, de parfum...
L'histoire est simple et émouvante. Mais je trouve que le passage qui va de "Après la naissance de Jean, ..." à "Mais comme c’est court une longue vie…" est soit trop court, soit mal venu. D'autres personnages sont introduits. Pour si peu de texte, ils distraient le lecteur sans profit d'aucune sorte. C'aurait pu être une très bonne nouvelle. |
Anonyme
15/8/2015
a aimé ce texte
Bien
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Je dois avouer que la première phrase m'a arrêtée : il y a un pronom de trop. "Clémence essuie ses mains à son tablier" suffit.
Renvoyé sa casquette en arrière : rejeté ? Elle vide la bassine dans l'évier, pas sur, non ? Cette atmosphère pesante de routine accompagnée de misère m'a impressionnée. Un univers étriqué où la survenue d'une anecdote, comme celle de la scène anodine à l'épicerie, prend l'allure d'un évènement qui meublera la conversation. Je me suis bien représenté le moment où Clémence soudain veuve se réfugie dans sa chambre et passe leur vie en revue. L'annonce des décès du mari, et celui de l'épouse sont amenés avec sobriété et pudeur. Le lit choisi comme symbole de leur vie passée ensemble... c'est bien trouvé. Finalement, j'ai lu cette nouvelle d'une seule traite jusqu'à la fin. je peux donc dire que je l'ai trouvée intéressante. Le fait qu'il semble ne rien se passer ou presque est le reflet même de l'existence étriquée des gens mis en scène. |
ameliamo
15/8/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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C’est un texte qui raconte une vie en quelques images bien suggérés, pour démontrer qu’il ne doit être ni riche ni pauvre pour être heureux. Qu’il est suffisant un vrai amour et une capacité de comprendre les problèmes de l’autre, de les surmonter ensemble. C ‘est un histoire triste, mais bien écrit.
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carbona
16/8/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Une histoire qui pourrait être réellement touchante mais pourtant je n'ai pas vraiment accroché.
J'ai trouvé le ton un peu trop sombre, lourd, trop d'insistance sur la pauvreté du couple. L'enchaînement des évènements est trop précipité, condensé. Ce récit aurait peut-être mérité d'être davantage développé. Votre écriture ne m'a pas permis de rentrer complètement dans le décor, j'ai trouvé une inadéquation entre vos mots et l'histoire, un manque d'authenticité, de spontanéité. Une description peut-être un peu trop poussée et subjective de la vieillesse. Mais une belle histoire, pas évidente à écrire c'est certain. Merci pour cette lecture. |
AlexC
17/8/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ciao Antonio,
Quelle triste histoire ! Mais quelle belle histoire ! Un scénario de vie si simple, si commun et pourtant si juste et émouvant. Sensibiliser son lecteur en si peu de mots force déjà le respect, mais l’attacher à un couple de vieux tout ce qu’il y a de plus normal, quelle belle réussite. L’écriture retranscrit à merveille la lenteur des personnages, autant dans leurs mouvements que dans leurs réflexions. Le rythme est lent, mais l’effet nostalgique impeccable. On attend un drame. Un choc. Mais le texte s’éteint doucement, à l’image de ses personnages, dans la dignité et l’émotion. “elle a été placer” placé ? Je tique : “lorsque le temps de lire sera venu pour elle.” Merci bien pour cette nouvelle sensible et délicate. Ce rêve de jeunes amoureux qui se jurent de se suivre dans la tombe le moment venu. Alex |
Alice
22/8/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'étais à deux doigts du "beaucoup", et je me disais : si la chute te plaît, tu y vas. Mais la fin m'a en fait un brin déçue. Pas le fait qu'elle meure, pas l'édredon tombé, juste les "si" suivis des points de suspension, je crois. Trop facile pour le reste.
Il y a de la vraie beauté dans ce texte, de la beauté de vie qui passe et qui fait tout passer, "pas vraiment du chagrin", comme vous le dites si bien, ni du bonheur, juste de la vie, de la tendresse envers le silence, comme je l'aime. Le passage sur les catalogues est adorable, je reconnais ensuite mes grands-parents dans l'importance à la fois vitale et absurde de l'anecdote. "Devant elle, il y a le grand lit blanc et gris, avec la grosse tache rouge de l’édredon au-dessus" : c'est ma phrase préférée, son ton lent, on sent le regard de la vieille dame. "Il a renvoyé sa casquette en arrière, des sillons se creusent autour de ses yeux, tout petits derrière les verres, sa bouche est déformée dans un rictus qui paraît presque douloureux" : cette phrase me paraît trop alambiquée pour se trouver si tôt dans la nouvelle, mais je comprends son côté plus fleuri. Le côté du moment où on pense encore au fait qu'on écrit avant d'entrer dans sa propre histoire. La "morte en sursis" me semble de trop, ça sonne comme un cliché jamais prononcé sous cet angle mais déjà cliché... "On est trop vieux pour jeter" sonne un peu comme une phrase toute faite pour placer les personnages dans l'univers désiré, un peu comme si on avait cherché la formule magique pour dire poliment et joliment qu'ils sont vieux. J'ai eu l'impression en la lisant de voir l'un de mes propres défauts d'écriture. Je n'aurais pas aussi franchement insisté sur les détails de la pauvreté, les personnages étaient, me semble-t-il, destinés à être rejoints par le lecteur davantage par leur intimité que par leur statut social, mais c'est très subjectif de ma part. J'aurais personnellement mis un espace plus grand entre le moment où la femme découvre son mari au pied des marches et celui où on indique qu'il a été placé dans la chambre des enfants, mais c'est une fois de plus bien personnel. Quelques retouches, selon moi, et les larmes pourraient couler avant de sécher dans les yeux. Je vous donne un bravo néanmoins plus que mérité, Alice |
Blacksad
25/8/2015
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé cette histoire toute simple mais émouvante. A vrai dire, elle m'a fait songer à mes grands-parents, leur ferme, la mort de mon grand-père et celle qui reste et qui n'a plus envie... bref, il ya de beaux passages, très authentiques mais parfois le trait est un peu trop forcé, à la limite du pathos... la pauvreté, les difficultés de la vie ne sont jamais aussi bien retranscrites que par des petits détails, comme au début du texte. Le ton se fait par le suite un peu trop insistant sur le sujet, c'est dommage.
La fin est un peu en retrait aussi... un poil décevant dans la formulation j'ai trouvé. Mais hormis ces détails, c'est un joli texte, plein d'émotions... |
Anonyme
1/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Après cette petite déception à la lecture de votre dernière nouvelle "L'abri de jardin", j'ai voulu revenir un peu sur vos autres histoires. Et donc, j'ai lu celle-ci, un peu pour le titre peut-être, ou le prénom de l'héroïne que j'aime particulièrement pour son côté apaisant. Votre écriture dans cette magnifique évocation de la vie de ce vieux couple est délectable, parfaite, sans aucun temps mort, ni mot de trop. Un travail artisanal. Tout y est décrit d'une si douce manière, d'une très grande authenticité. J'ai revu des personnes que je connaissais, leurs petits désirs, leurs petits gestes, leurs petites pensées, leur petite existence à petits pas mesurés. Un délice d'émotion. De très beaux passages, notamment ceux-ci: "La pluie d’hiver a nettoyé la rue, il n’y a plus trace de neige. Un pâle soleil essaie même de percer les nuages, mais c’est un soleil noir, sans lumière."... "Elle est trop vieille Clémence pour accorder encore quelque prix à la simple existence."..."Mais comme c’est court une longue vie…" Magnifique histoire, magnifiquement écrite, une vie de pauvres si richement vécue par sa belle simplicité. Bravo à vous. |