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Sylvaine
9/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai beaucoup aimé cette confession où les réactions des auditeurs sont suggérées par les commentaires du vampire. Le ton, avec son humour noir et son cynisme, colle parfaitement au sujet, et les "topos" de la légende vampirique sont rappelés avec beaucoup de savoir-faire. Il y a une excellente maîtrise de l'art narratif. Je ne regrette que la dernière phrase, qui tombe à plat, casse l'unité du texte (pourquoi ce changement brutal et pour le coup maladroit de narrateur?) et me paraît totalement inutile. Il suffirait de la supprimer, et de clore la nouvelle sur ce qui précède immédiatement, pour obtenir une chute satisfaisante.
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senglar
29/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour aphel,
Ouais, c'est un comique votre vampire, il m'a renvoyé au livre de Claude Klotz "Paris Vampire" (dans une certaine mesure hein !) où le vampire est un travailleur immigré mais des sixties (rien à voir à le drame mondial d'aujourd'hui ; un drame aussi hein, j'en suis conscient) un livre inénarrable pour le coup d'un bout à l'autre, à lire d'urgence après avoir lu votre nouvelle :D. Ce que je n'ai pas trop aimé dans votre vampire à vous ça a été qu'il se doublât d'un cynique en plus que d'être un comique. Peut-on rire de tout ? Ou bien sûûûr... Mêêêh !... Pourquoi finir aussi tragiquement une nouvelle aussi bien commencée ? Limite aussi je l'ai sous-entendu le passage sur la collaboration survolé avec peut-être un peu trop de désinvolture... et sur les résistants de la dernière heure... et sur ceux qui avaient pensé et réussi à placer des billes dans les deux camps... pour éventuellement parvenir à s'absoudre. On peut en effet rire de tout... enfin peut-être... mais on ne risque pas grand-chose quand on rit d'anonymes passés aux pertes et profits. Lol. Scusi :) J'ai retrouvé ici tous les classiques (je n'ose pas dire poncifs) du vampirisme y compris les antisèches, à savoir l'ail inopérant (cependant croyez-moi j'en ai des tresses et des colliers chez moi jusque dans mon grenier), le crucifix muet (pas un mur qui n'en soit dépourvu) ((et croyez-moi cela fonctionne, bon j'ai du bon ail d'Arleux et des crucifix bénis :) )... au point de se demander pourquoi le reste continue de fonctionner. Bref j'ai suivi ici un vampire délicieusement vulgaire (j'allais dire tout ce qu'il y a de plus... lol) à qui il manquait peut-être l'argot des parigots (puisqu'il a fréquenté Paname), ce qui lui aurait peut-être donné quelques couleurs car mis à part son air dominateur il m'a paru bien pâle et plus dérisoire que gouailleur. Un conseil pour finir, le sang qu'il boira dans les centres de reconditionnement sera un sang largement trafiqué, presque synthétique, qu n'aura plus grand-chose à voir avec le sang d'origine, le sang proprement humain, d'origine contrôlée quoi (celui de Klotz buvait du sang de porc, pas de dégâts inutiles), ce sera comme de boire de la piquette soufrée en cubi de plastique face à un Moulin-à-Vent du côté de Moulis et croyez-moi ces flacons de moulins-là ne sont pas éventés ni bouchonnés au liège d'origine. Mais j'ai aimé hein ! Vous pouvez constater que je m'y connais en rubis moi-aussi :)) A vous rencontrer. Lol. :))) senglar |
Corto
30/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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Fréquentant peu les vampires je ne saurai pas dire ce qui est plausible ici.
Par contre ce récit qui ne m'attirait guère (vu le thème) est assez prenant. L'histoire farfelue est pleine de rebondissements, les interruptions sont cohérentes. La localisation à Paris est aussi plutôt précise avec notamment l'apparition décisive du Pont Neuf, l'ambiance louche durant et après la guerre... Le manque total de scrupules et de morale est bien rendu. Le ton gavroche est clairement du style parlé au point qu'on voit plutôt ici une saynète à raconter en veillée ou même sur une scène. Bref on s'amuse avec retenue prudente. Frissons à portée de crocs pour le final. Merci à l'auteur. |
BlaseSaintLuc
2/5/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Oui, évidemment, il y a un peu d'humour là-dedans, mais rien d'original franchement, que du très convenue, aucune invention, tout vient du
QU'EN-DIRA-T-ON sur les vampires (des gens très bien élevés au demeurant) . On survol, on suggère le passif du suceur de sang, sans y pénétrer vraiment. Aucun détail, que des fake news pour salir la corporation de cape et de crocs des canines aristos. Un bon point, la narration arrive à vous emmener au bout du texte malgré son manque flagrant d'inventions, la chute d’ailleurs n'est pas plus surprenante que le reste. une pas si mauvaise nouvelle de gare à lire au clair de lune. |
Donaldo75
15/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Aphel,
Cette nouvelle est plaisante à lire, parce qu'elle est bien racontée et possède un rythme facile à suivre. Ce n'était pas évident pour moi, au vu du thème et de tous les préjugés que je pouvais avoir avant la lecture. Je croyais lire du gothique, j'ai eu la surprise de découvrir du truculent. Bravo ! |
mirgaillou
30/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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À bord d'un train, on voit un homme se mettre à la fenêtre (lorsque celles des trains étaient encore ouvertes) et jeter de la poudre.
Un passager lui demande: "pourquoi faîtes-vous cela." l'autre lui répond: "pour chasser les éléphants."Le passager interloqué: "mais il n'y a pas d'éléphants." Et l'homme à la fenêtre: "vous voyez, ça marche." Cette blague pour comparer l'utilité de l'ail, et des crucifix poncifs récurrents des histoires de vampires, avec l’utilité de se protéger des éléphants... Votre histoire est écrite d'un ton blagueur, je ne vais donc pas vous faire une critique littéraire! on sent quelqu'un de cultivé et qui a envie de s'amuser. Cette histoire est un agréable délassement et je la prends telle quelle. |