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Tadiou
19/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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(Lu et commenté en EL)
Merci de m’avoir donné ce beau moment de découverte et belle émotion. Je ne connaissais pas Ben Mazué ; j’ai écouté la chanson. Evidemment, pour moi, c’est un autre monde : moi, je dis 45 ans de nous !!!! « Envie » s’inspire beaucoup de la chanson, son atmosphère, le rythme des mots. Je dirai que chaque phrase de « Envie » est un petit morceau de poésie, tout en tendresse. Petites touches impressionnistes d’amour et de bonheur, comme les petites touches de lumières de Monet pour faire chanter les vagues. Petites touches du quotidien, toujours pleines de charme, envers et contre tout. Et cet amour qui fait grandir, qui permet à la corde de ne pas être au-dessus des nuques mais sanglée aux pieds pour une sublimation de la vie, pour une autre explosion de vie, pour un dépassement des ses peurs. Bravo pour ces petits mots entre « » qui sont les respirations qui ramènent à la falaise au-dessus de la Lozère. Bravo pour toute cette délicatesse. Quel beau saut dans un avenir qui, dès lors, ne peut être que radieux ! (C’est bizarre d’écrire « bravo » ; d’autres écriraient « respect » ou « chapeau bas »….Peu importe, le sens y est). Tadiou ( qui est curieux de connaître votre âge, auteur(e) ) |
plumette
20/11/2017
a aimé ce texte
Un peu ↓
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ce texte semble écrit pour elle et lui, dans leur langage, avec tout plein d'allusions obscures pour moi à ce que furent ces dix ans.
ce texte qui fait peu de place au lecteur est comme l' illustration d'une relation fusionnelle. je n'ai pas compris grand chose, juste un ressenti, et une musique dans l'écriture rythmée par des suites de mots parfois sans verbe. je ne suis pas emballée, intriguée, déroutée... Plumette |
Bidis
10/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est l'histoire d'un couple, on ne la devine pas dans les détails, on n'imagine pas forcément cette histoire derrière les mots mais on la ressent. Et je trouve que c'est plus important de ressentir que de savoir.
C'est bien écrit. |
Thimul
10/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Magique. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit.
Je reste toujours fasciné quand je tombe sur une perle que je me sens incapable d'écrire moi même. Ici tout est dans le ressenti, le suggéré, par petite touche, par petite phrase, par petit mot. Une espèce d'écriture impressionniste et quand on se recule, là devant nos yeux, un amour magnifique. Je confirme, c'est magique. Merci. |
GillesP
10/12/2017
a aimé ce texte
Pas
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Ce texte avance par petites touches impressionnistes. J'ai d'abord été intrigué, puis agacé. Je m'explique: au fur et à mesure de ma lecture, je me suis dit: qu'est-ce que vous voulez communiquer au lecteur? Une expérience amoureuse sincère, issue de votre vie personnelle? Si c'est le cas, il y a beaucoup trop de procédés artificiels, dont je me suis dit, lorsque je les ai découverts: ça se veut littéraire. Et pendant toute ma lecture, j'ai oscillé entre ces deux pôles, l'expérience personnelle d'un côté, la volonté de faire un texte littéraire, de l'autre. Bien sûr, on peut faire les deux à la fois: on peut partir d'un élément qui nous touche et en faire une oeuvre littéraire. Mais en l'occurrence, cela n'a pas fonctionné pour moi.
Voici, au fil de ma lecture, les choses que je n'ai pas aimées: - Les phrases très courtes, nominales: elles peuvent donner certains effets impressionnistes...quand on n'en n'abuse pas. Ici, au bout d'un moment, elles m'ont agacé par leur caractère systématique. - "d'un commun accord avec moi-même": l'expression est devenue tellement rebattue qu'elle en a perdu son pouvoir humoristique. - "C'est en bonne voie seulement. Mais quand la voix est bonne, rien de surprenant": j'ai trouvé le jeu de mots totalement gratuit. Mais peut-être n'ai-je pas compris ce que vous vouliez dire. - "Les deux loustics ont fait envoler nos matinées enfiévrées": la syntaxe ne me paraît pas correcte. J'aurais plutôt écrit "ont fait s'envoler". - "Un tout petit tout peut devenir ce grand rien prêt à faire basculer notre épopée": là encore, l'effet de style me paraît un peu gratuit. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire avec cette double antithèse. Elle me semble être là comme caution pour faire littéraire. - "Après les cratères, les premiers ; les murs, les portes ; sa peau, jamais": je n'ai rien compris à ce passage. - "On est ce que l'on est. Heureusement, certaines choses ont le bon goût de changer": deux phrases, deux clichés. Est-ce de l'humour de la part de l'auteur? Dans un texte plutôt sentimental, cela me semble saugrenu. - "Quel espoir aurais-je pu avoir d'être résorbé à un tel degré de pureté ?": je ne comprends pas le sens de cette phrase. - "ça me paraît suffisant": les précédents passages au discours direct, je les ai compris, mais pas celui-ci. Que vient-il faire après "t'es folle" / "toi aussi"? - "J'avais redouté l'événement, elle aussi. Une épée de Damoclès au-dessus du cœur qui pouvait céder à tout instant et interrompre le fil de notre bonheur. Son fourreau avait glissé, d'un coup, net. Sa lame effilée m'avait blessé, silencieusement ; et avait laissé une petite marque, ténue, que j'allais dorénavant porter comme écusson de famille. L'opération s'était bien passée. La joie de les retrouver : eux trois, elle, ses yeux": de quoi veut parler l'auteur, avec cette métaphore filée de l'épée? Ou alors ne s'agit-il pas d'une métaphore, mais d'une blessure réelle, ce que semble dire la phrase "l'opération s'était bien passée"? Le lecteur que je suis est resté à l'extérieur, avec ces questions sans réponse et une impression désagréable que l'on cherchait à m'en mettre plein la vue avec des effets de style gratuits et un certain mystère, pour donner de la profondeur à peu de frais. Pour moi, l'hermétisme ne suffit pas pour donner de la profondeur à un texte. Ce n'est pas forcément parce que l'on désoriente le lecteur que l'on fait quelque chose de profond. C'est même plutôt le contraire, pour moi. Mais je reconnais que cela fait débat. Les poèmes de Mallarmé, par exemple, me laissent toujours totalement circonspects, mais selon certains critiques, il s'agit du summum de la poésie. Lorsque j'ai terminé la nouvelle, je me suis dit: quel rapport avec ce qui est énoncé dans l'incipit (une histoire d'héritage)? Et aussi: quel rapport avec la chanson qui a inspiré la nouvelle, mis à part le fait qu'il s'agit dans les deux cas d'une histoire d'amour qui dure depuis dix ans? Bref, vous l'avez compris, je n'ai pas réussi à entrer dans votre texte, parce que je n'ai pas vu où vous vouliez en venir: vous nous racontez une liaison amoureuse qui, au final, n'a rien d'original, par petites touches successives, avec des aller-retours entre l'événement présent (le saut à l'élastique) et la construction de cet amour. Et après? En lisant certains commentaires précédents, je vois que vous avez su toucher certains lecteurs, qui ont été sensibles à votre narration impressionniste. Je n'en fais pas partie, mais c'est aussi cela, le charme de la littérature: ne pas faire l'unanimité. Et je ne sais pas pourquoi, mais je me dis qu'en écrivant ce texte, vous saviez que vous n'alliez pas faire l'unanimité, que vous alliez avoir des réactions comme la mienne, de la part de lecteurs n'ayant pas réussi à entrer dans votre univers. Bonne chance pour le concours. |
Anonyme
10/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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Dix ans passent, minute après minutes, mots après mots, jours après nuits, sourires et gueules de bois, envers et endroit, en haut en bas, la vie quoi ... comme un saut à l'élastique.
J'aime bien ce sentier qui traverse ce morceau de vie |
Anonyme
11/12/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
La première lecture fut compliquée. Vos tournures de phrases parfois sont à la limite du supportable : - D'un commun accord avec moi-même me fait toujours penser à "enfin, que, soit...", c'est du rembourrage littéraire, de l'obviously obvious... - C'est en bonne voie seulement. Mais quand la voix est bonne, rien de surprenant. Alors là, je suis en poésie classique, et je regrette la volonté de coller à la rime, le jeu sur les mots... hum. - quel espoir aurais-je pu avoir d'être résorbé à un tel degré de pureté ? là ça ne veut carrément rien dire. En français usuel je veux dire : quel espoir auriez vous à être disparu (ce qui est incorrect grammaticalement) donc réduit à un tel degré de pureté. Mais résorber ne s'utilise pas dans ce sens précis. Bref. Je ne vais pas relever la longue liste des maladresses langagières qui m'ont gardée hors de l'histoire, mais je relève tout de même le passage de l'opération et de la lame : WTF ? C'est l'histoire d'amour de Thomas et Nabilla en fait ? c'est ça ? j'ai bon ? Bref, pour moi on a un texte assez grotesque dans le sens où si le traitement est bien pensé il est approximatif et manque de relief, d'universalité. Et quelque part, ça lui donne un côté paradoxalement antinomique. La simplicité de la relation complexe depuis 10 ans contredite par les tournures alambiquées de la narration. Sans compter qu'on ne peut, en l'état, s'accrocher aux personnage que par un effort considérable d’imagination ou d'empathie qui n'est pas provoquée par l'auteur. Et pour moi le rapport avec la chanson est limite trop anecdotique. Dommage donc. Avec mes excuses à l'auteur. Bonne chance pour le concours. |
Anonyme
11/12/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il y a une telle poésie dans votre texte que je ne peux que me laisser emballer dedans. Sans tout comprendre à ma première lecture, je ressens un quotidien sublimé par vos mots.
L'amour de ces deux-là est la trame sur laquelle s'est tissée une vie de dix ans, avec ses hauts et ses bas, ses douceurs et ses revers, ses lisses et ses coutures. Il jaillit puissant par endroit. Ne me demandez pas quels endroits, il faut relire et piocher au fur et à mesure ces bouts d'un couple uni plus fort que l'usure du temps qui passe. Il se passe quelque chose dans votre nouvelle. Sans que cela éveille le besoin d'en apprendre davantage sur les détails des menus faits et gestes. Vos détournements de mots et d'expressions ouvrent des sens approfondis où j'ai aimé respirer. Merci pour le parcours balisé peu ordinaire. Cat |
Donaldo75
17/12/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
J'avoue que ce texte fait peu de place au lecteur. S'il n'est pas dans le bon trip, l'humeur adéquate, alors il passe rapidement à autre chose, ferme ces pages pourtant bien écrites. Je ne suis pas rentré dans cette nouvelle. Elle est trop personnelle. Les dix ans de vie normale de monsieur ne m'ont pas intéressé. Dommage. |
hersen
18/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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C'est une nouvelle très intimiste, ça fait un peu sud-américain, pour moi : une histoire à partir de rien d'autre que la réalité, mais on en tire des morceaux choisis et mis bout à bout, ça fait du bonheur dans la maison; J'ai assez bien aimé cette ambiance.
le style, je pense, aurait pu être un peu plus travaillé et n'aurait jamais dû tomber dans certains travers un peu faciles qui, de mon point de vue, efface un peu cette ambiance que l'auteur se donne la peine d'installer; Un bon moment de lecture, merci ! hersen |
Jean-Claude
26/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Cette forme, c'est comme le sut à l'élastique, ça passe ou sa casse. En ce qui me concerne, ça passe. Je me suis laissé embarquer. Bonne chance. |
toc-art
27/12/2017
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Bonjour,
J'ai bien aimé ce texte, pour ce qu'il dit du temps qui passe et du fil qui relie le narrateur à sa compagne. L'écriture en fait parfois un peu trop, dans la structure syntaxique comme dans la mise en page, mais dans l'ensemble, ça a fonctionné pour moi. Bravo pour avoir participé au concours. |
Passaroun
16/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
D’abord la chanson, que je trouve tout à fait rattachée au texte. Les conditions du concours me semblent respectées. J’ai pensé à l’écriture de Michel Berger, cette façon de dérouler la chanson. Maintenant cette histoire. Certes, beaucoup de non explication et de non écrit et cela peut dérouter les lecteurs habitués à ce que le tapis rouge soit parfaitement déroulé. Personnellement je trouve que cela laisse beaucoup, certainement trop, de place aux questions qu’en lisant on se pose. Se remplit-on par le pouvoir d’un amour ? Est-il possible qu’un amour n’évolue jamais vers une douce tiédeur ? « Elle veut », la chaleur des corps. Bien sûr il s’agit d’un essentiel. Ici l’objectif de mesure, calme, volupté, d’une vie sans embûche ni souci. Pourtant sont venus les angoisses et les cheveux gris. Ces derniers seraient venus quand même (sourire). Je vois ce texte, sûrement à tort, comme celui de l’expression d’un brasier contenu, tenu. Le point fort ? La pâte d’une façon de raconter. |