|
|
hersen
23/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Ce texte est tout à fait juste, et la bonne idée, vraiment, est d'avoir poussé le bouchon beaucoup plus loin.
le ton est guilleret, on suit l'histoire sans lourdeur, des bonnes trouvailles (immondices de vénus, par exemple) et la chute est bien orchestrée. Une lecture que j'ai appréciée. |
plumette
14/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
J'ai lu d'une traite ce récit à la première personne à la tonalité très réaliste.
On y croit! Pas si facile de mener jusqu'à son terme une telle idée sans incohérence et sans défaillance. J'ai souvent eu le sourire, mais aussi froid dans le dos! Avec ce ton caustique, la narratrice a du recul, elle attire une certaine empathie, j'ai bien aimé l'écriture enlevée. |
Dugenou
14/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
Bonjour,
Il m'a fallu un peu de temps pour comprendre la chute, mais je crois avoir pigé : l'algo de Snap Tok fonctionne comme un Mid-Journey ou consors. En plus de ma lenteur à la comprenette, je n'ai pas compris une chose : qui est Simone ? (Il faut croire que je suis pas super-super réceptif aujourd'hui...) Ah, et le tibia est un os entre le genou et le pied, il ne peut donc pas être courbé à l'entrejambe. |
jeanphi
14/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Une écriture agréable à lire, très propre, dont le réalisme dénote une grande capacité d'empathie et de projection dans un monde, qui plus est, dont le trait est grossi. Les personnages vivent tout autant de ce qui en est dit que de ce qui ne l'est pas. On croirait les avoir connu ...
Même raisonnement pour le cœur de la malheureuse, personne n'évoque le fait avéré que le volume du cœur augmente par la pratique régulière d'un sport d'endurance, de même que la fréquence cardiaque ralenti par cette pratique. Beau tableau d'un monde 'tabou' où le bon sens prendre l'aspect du conservatisme. |
Catelena
15/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Le titre n'a de cesse que de me faire sourire, avant, pendant et après ma lecture, tant elle est éblouie par la niaiserie de nos temps modernes que vous rendez plutôt bien.
Une nouvelle de bonne facture, qui coule agréablement, me laissant à peine interloquée par le tibia qui court jusqu'à l'entrejambe... (?) L'idée des apparences au-delà de l'apparence est futée et bien menée. On suit avec intérêt les pérégrinations de la pauvre jeune femme dans ce monde réel avec lequel vous avez su faire jouer le brin d'humour indispensable pour ne pas sombrer dans la pure horreur. C'est juste la fin que je n'ai pas très bien compris... Suis-je bêta ? Vous m'expliquerez plus en détails ? Bravo et merci pour le partage, Asrya. |
Passaroun
16/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Bonjour, après tout pourquoi pas. La nouvelle est courte et en haut de la pile de textes. Bien m’en a pris. La générosité est-elle affaire de taille ? Ce texte s’attaque à la modernité excessive. On va trop loin pour tout. Une histoire agréable en lecture, quelquefois j’aurais ajouté un peu de liant mais cela est affaire de goût. Avoir grand cœur n’est-ce pas juste l’affaire de la personnalité ? La mienne me fait voir peut-être un humour grinçant là où il n’en est pas. Mais comme j’aime le sel et le poivre, tant mieux.
|
Malitorne
16/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Satire d’une société basée sur l’apparence et les réseaux sociaux. L’image renvoyée aux autres est devenue pour beaucoup le corollaire de l’estime de soi. La réussite individuelle ne peut s’apprécier qu’au regard du jugement collectif, le corps doit répondre à ce qu’il y a de plus beau et de plus tendance au risque d’être rejeté. Vous poussez le bouchon jusqu’à l’exhibition du squelette et des organes, audacieux et ma foi pas trop mal réussi. Dans le cas de votre héroïne c’est davantage pour coller à ses engagements mais la démarche est identique : modifier un complexe par le biais de la chirurgie esthétique. Une fin en coup de théâtre qui suggère que les applications sont souvent des leurres, bien vu.
En critique, des dialogues pas toujours naturels, trop littéraires, et des remarques qui font percevoir l’auteur derrière le texte : "Merci Simone d’avoir illuminé le mouvement". |
Corto
16/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Voilà un panorama moderniste bien mené.
La tonalité mi réaliste mi ironique permet de s'immerger facilement dans les affres de l'image de soi, tour à tour réelle, consternée, sublimée, envoyée pour retour à l'expéditeur. L'utilisation de vocables médicaux est plutôt bien maniée et apporte son piment. L'arrivée de "Snap Tok", et des "infranudes" relance joliment le suspense. Quant au final, bravo, on se croit dans la salle d'opération avec ce mélange de dialogue incongru et le sentiment de moment ultime. Un très bon moment de lecture. |
fanny
16/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Comme ma capacité de lecture est assez limitée et que je peux même décrocher sur un poème de 5 lignes, je m'aventure rarement jusqu'aux nouvelles. Si j'ai pu lire la votre en ne regardant que 2 fois par la fenêtre, c'est que je commence à reprendre un peu l'habitude de lire depuis que je suis sur Oniris, mais surtout que ce texte est écrit avec une certaine aisance.
J'ai trouvé cette écriture très "parlante" et la lecture m'a donné l'impression d'un coup de téléphone d'une copine qui me raconte ses aventures, et à laquelle je n'ai pas eu besoin de dire toutes les 2 minutes "bon aller, abrège". La nouvelle m'a bien tenue, l'ensemble est dynamique et le fléau très bien "imagé". Sur le final, le premier mot qui m'est venu à l'esprit est "imperfections" et comme ça me convient, je m'y suis tenue : Une application dont les algorithmes peuvent desceller quel signalement de défaut pourrait toucher le plus l'utilisateur et le pousser à la consommation d'une nouvelle forme de chirurgie au service de la dernière optimisation à la mode. Totalement d'actualité, tant dans le thème que sur les méthodes. Les dictats de l'apparence au service du commerce, et même si les hommes s'y mettent aussi, les femmes sont encore en première ligne, très, très loin de nos idéaux de jeunesse. Dans le merveilleux bêta monde des GAFAM & Co qui s'offre à nous, on peut effectivement imaginer qu'il n'y ait plus aucune limite au formatage des esprits, malléables à souhait, et que l'on puisse bientôt nous pousser à prendre, de façon inconsciente, la décision de nous atomiser nous-même le cerveau afin de pouvoir faire marcher l'industrie tout en nous faisant rentrer dans un moule préconçu, ça fait d'une pierre 2 coups, c'est propre et non violent. Bon aller, j'arrête, je sens que je m'énerve, c'est malin. |
Donaldo75
16/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
Cette nouvelle traite bien du sujet, avec humour – même si ce n’est pas forcément ma tasse de thé, ce type d’humour mais chacun son truc, hein, les goûts et les couleurs je ne les discute pas – et via une histoire convenablement racontée. Vu que le texte est proposé en « Humour / Détente » je ne vais pas chercher la petite bête du genre le réalisme, les détails et tout ça tout ça, non. En plus, ce n’est pas mon truc. Je laisse ça aux esprits plus analytiques que moi. Par contre, je n’ai pas trop compris ce passage :
« Ils trouvaient que ça sonnait bien, que ça avait le mérite de véhiculer un message d’acceptation, de tolérance ; merci Nirvana. » De quel Nirvana s’agit-il ? Je suppose que ce n’est pas le fameux groupe américain de Kurt Cobain, vu le style pas vraiment grunge du récit. Anyway ! Sinon, l’histoire véhicule les clichés à la pelle, ce qui permet de bien rentrer dans la catégorie et d’illustrer le thème. La progression narrative expose bien la psyché de la narratrice et son évolution. J’ai trouvé intéressante la mention au Cochon à Plumes ; ça m’a fait penser à la série humoristique télévisée « Caméra Café » et son restaurant « la patate qui fume ». La référence au père qui trouve la société décadente machin machin mais soutient sa fille dans sa démarche sort des sentiers battus, de la facilité qu’il y aurait eu à montrer un conflit générationnel et à en faire un pitch de rigolade. Le décompte de fin est une manière originale de conclure. Je trouve même qu’il est plus percutant que tout ce qui précède, en termes de style humoristique. Parce que c'est là que je n'ai pas été emballé, par le style qui manque de peps à mon goût. Mais là aussi, vu les commentaires dithyrambiques que je lis ça et là, je me dis que les goûts et les couleurs machin chose tout ça tout ça et plus encore. |
Louison
17/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
Amusant, ce texte et effrayant (un peu) à la fois quand on voit ce que les réseaux et les algorithmes pouvaient pousser à commettre. Bon, ce tibia mal placé m'a interloquée, je croyais à un jeu genre DR Maboul, mais sinon, j'ai bien aimé la légèreté du texte et son humour.
|
Geigei
20/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
C'est un jeu ?
Il faut compléter le mot de la fin ? "Imbécilités" ou "Images débiles" fonctionnent avec moi. "Filtres" ne colle pas avec "im..." mais aurait pu. L'ensemble est amusant. Moderne. Connecté. |