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hersen
2/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Eh ben voilà, Jérôme va enfin pouvoir être coiffeur ! Comme quoi plusieurs vies, c'est pas du luxe;
C'est une histoire marrante, qui déstabilise un peu au début mais je me suis vite prise au jeu de sa nouvelle vie, de ses réflexions, le petit côté troll dans la forêt et le Bois filé apporte ce qu'il faut de légèreté. Bref, j'ai bien aimé ce texte parce qu'il fait pas mal sourire, qu'on ne voit pas le temps passer à le lire et que l'écriture ne flemmarde pas, elle colle très bien à la vie de squelette, je trouve. :) Merci de cette lecture |
Louison
23/1/2018
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Les quelques traits d'humour n'ont pas suffit à me faire entrer dans ce monde où tout me paraît tiré par les cheveux.
D'étranges formules comme: "J'ai dégagé un cri strident", "J'étais devenu triste à en faire mouiller une statue", oui, bon... Le fait d'être dans un monde étrange et en même temps d'avoir des références à Gaston Lagaffe, m'a laissée hors de votre monde. Une prochaine fois sans doute. |
SQUEEN
23/1/2018
a aimé ce texte
Bien
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Cette lecture m'a plutôt plu, j'ai bien aimé le ton cette espèce de distance humoristique qui est plaisante tout du long. Aucune tentative d'explication, on est dans le loufoque morbide et on y reste, une constance agréable jusqu'à la chute. Merci.
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Anonyme
23/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Asrya,
Du temps m'a été nécessaire pour me laisser vraiment captiver par l'histoire, notamment à cause de quelques lourdeurs dans l'expression « quelques lambeaux de cheveux grisonnaient à l'approche de mes oreilles », «J'ai dégagé un cri strident ».. Au final la loufoquerie et l'imagination débridée de l'auteur m'ont quand même fait passer un agréable moment, surtout à partir du moment où la machine à délires s'emballe avec « des lucanes de la taille d'un monospace », etc... Le thème est original et ma lecture a été très imagée le « coup de métatarse dans les roupettes » entre autres... Même si parfois j'ai trouvé l'humour tiré par les cheveux. Je suis bonne cliente habituellement, les grosses ficelles ne me dérangent pas, mais j'aime moins que l'on me prenne d'autorité par la main pour m'amener pile là où il faut s'esclaffer « Pas de pot ! » « Gondoler à Venise au carnaval de Rio »... . Quant à la réflexion que ce texte doit susciter, je ne l'ai pas bien saisie. Avant, le narrateur était à fond dans la routine, une fois squelette, il devient esclave... Que faut-il comprendre ? A condition toutefois qu'il y ait quelque chose à comprendre, bien entendu... Et puis aussi, je n'arrive pas à poser les yeux sur l'explication qui me dirait pourquoi on le retrouve coiffeur, alors que j'avais cru comprendre que seul Willy le maintenait « en vie », et Willy, bah, Willy, il est kapout, non ? Le bien +, c'est pour le scénario original, mais surtout pour la deuxième partie, bien déjantée comme j'aime, où l'imagination s'en donne à cœur joie. Cela me donne d'ailleurs l'impression que cette nouvelle a été écrite en deux fois. Oui ? Non ? Autres ? ^^ Je te remercie pour ce partage, et espère lire très vite les explications que tu ne manqueras pas de me donner. Cat |
Shepard
23/1/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Asrya!
Ce texte me rappelle typiquement le genre de délire qui peut se dérouler autour d’une table de JdR, partant d’une blague et prenant des proportions de plus en plus ridicules. L’histoire m’a fait sourire (ça m’a rappelé quelques souvenirs… car ça fait malheureusement un moment que je n’ai pas eu l’occasion de roleplay…). Bon il y a quand même le ‘but’ (si je puis m’exprimer ainsi) de l’histoire qui m’a semblé plutôt confus. Finalement j’ai eu l’impression que l’auteur est allé un peu au hasard, en lisant je ne savais pas non plus où on m’emmenait, pour aboutir sur une conclusion assez expéditive (et je pensais que si le nécro crevait, ses serviteurs suivaient ? =)) Okay, détail). Donc j’ai été un peu déçu par le récit manquant un peu de substance, on a les états d’âme de Jérome, mais peut-être que plus de situations actives entre lui et son maître auraient pu générer une trame plus solide (avec plus de rebondissements) ainsi que plus d’attachement aux personnages. L’écriture est un peu lourde par moment (ex : comme un cochon avant sa saignée, hurlant à tout va….) redondant, l’image suffit à elle même. Ou alors en fait trop à mon goût (ex : Gaston, c’est cherché un peu loin ; ‘mouiller une statue’ ??? pleurer, pourquoi changer pour mouiller…? ; ‘un sourire qui inondait le ciel...’ je ne suis pas sûr de l’image… et d’autres). Dans l’ensemble je n’ai pas étais emporté par le style. Bref, une histoire qui me parle, mais qui à mon avis aurait méritée plus d’attention ? (peut-être que l’auteur y à passé du temps.. ce n’est que mon ressenti). |
Jean-Claude
26/1/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Asrya,
Au début, j'ai eu une réserve à l'emploi du "je" mais il se justifie par le final. Final qui me pose toutefois un problème : Jérôme n'est pas censé survivre au nécromancien (et, sauf problème de lunettes, je n'ai pas lu que cette affirmation était fausse). J'ai une autre réserve pour le ton semi-oral (je ne suis pas fan du passé composé) et le nécromancien qu'on imaginerait plutôt devant une console de jeux. Malgré ces réserves qui ont freiné mon immersion, j'ai passé un bon moment, même si je n'ai pas tout-à-fait compris le brushing. Au plaisir de vous (re)lire JC |
Louis
26/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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L’apparence fantaisiste de cette nouvelle est en réalité sous-tendue par des interrogations profondes et fondamentales : à quelles conditions une vie vaut-elle d’être vécue ? Qu’est-ce que vivre authentiquement ?
Le narrateur et principal personnage du récit, Jérôme, se trouve pris dans une quête initiatique, dans l’imaginaire et le symbolique, qui lui permettra de répondre aux interrogations qui le préoccupent. Jérôme meurt, et pourtant, par la magie d’un « nécromancien », il revit, plus très bien en chair, mais bien calé sur ses os. Jérôme, en réalité, ne meurt pas totalement. Ce qui périt en lui, c’est sa vie sociale, c’est la dimension sociale de son existence, avec ses conventions et ses contraintes ; c’est sa vie professionnelle, celle d’un comptable dans une entreprise de cosmétiques. Mais, avec la mort, c’est aussi la part temporelle de Jérôme qui s’efface, les marques de l’âge et le poids des années : « j’avais cinquante-sept ans, le front dégarni, quelques lambeaux de cheveux grisonnaient… » ; « j’avais pris du bide, une petite brioche » ; « Mes articulations me faisaient mal quand je me levais le matin ». Cette mort laisse subsister un corps dépouillé, sans chair, sans peau, juste une ossature qui résiste au temps, et ne subit pas les marques et inconvénients du vieillissement. La mort de Jérôme signifie donc le dépouillement de son être social et temporel. Elle annule cette part insatisfaisante de sa vie : « Qu’au final, je n’avais pas eu la vie qui me convenait ». La vie sociale, routinière et professionnelle, la vie de travail ne semblent pas, pour Jérôme, une vie idéale, une vie qui s’accomplit authentiquement, à l’exclusion de la vie familiale : « à une époque, je m’étais satisfait de la famille que j’avais eue, ma femme, mes enfants ; et puis ils ont grandi, mûri, et plus ils grandissaient, plus je dépérissais » Avec le décès accidentel de Jérôme, meurt sa vie déjà devenue une mort lorsqu’elle s’est réduite au « temps mort », à la routine, à l’ennui : « J’étais là tous les matins, avec mon bol de café et mes tartines grillées, le mec conventionnel dans la société (…) Tout ça en cycle régulier sans jamais me rendre compte que j’étais enfermé, que je m’étais enfermé dans le fléau de la société civile : la routine » La mort de la mort, de même qu’une double négation donne du positif ( - (-1) = +1 ), donne une vie plus vivante que la vie soumise au « temps mort » : « C’est con, mais je me sentais vivant. J’étais mort, bien mort, mais pour la première fois, je m’étais senti vivant ». Délivré de tout ce qui fait obstacle à la vie authentique, Jérôme se sent plus vivant que jamais. La « mort » s’avère ainsi la condition de la vraie vie, la mort au sens de la négation de la non-vie, de l’abolition des obstacles à la vie. Mais la vie authentique trouvée dans la « mort » n’est pas une vie dans un au-delà, dans un paradis céleste, mais elle se situe ici-bas, dans cette vie et non dans une autre, dans ce monde, mais ce même monde ré-enchanté. Ainsi délivré des contraintes sociales, Jérôme cherche à être lui-même, à réaliser ses aspirations, à satisfaire tous les désirs que la non-vie empêchait. À la non-vie routinière, il oppose maintenant, condition du ré-enchantement, l’aventure, avec sa part de risque, de nouveauté, de surprise (l’ « étrange »), quand la routine se tenait entière dans la répétition. L’aventure devient d’autant plus facile, qu’avec la mort, Jérôme n’éprouve plus la douleur, et donc ne la craint plus. Il quitte la non-vie triste, prosaïque, ennuyeuse pour l’étrange et le rire : « ça me faisait marrer » La vraie vie s’accomplit dans le jeu et les « passions ». Vivre authentiquement, c’est vivre passionnément. Dans la passion, on se sent pleinement exister ; par elle, on peut « vivre plus intensément chaque seconde, chaque jour » Jérôme s’aperçoit néanmoins qu’en se délivrant des contraintes de la non-vie sociale, de son carcan de règles et de convenances, il n’a pas trouvé un libre arbitre, et se retrouve esclave de Willy, le nécromancien : « Ce qui est marrant avec les squelettes réanimés, c’est qu’ils n’ont aucun libre arbitre » Willy est le maître du jeu et des passions, Jérôme prend donc conscience que, dans sa vie nouvelle, plus authentique que sa non-vie passée, il se trouve esclave de ses passions, de ses désirs fantaisistes, de ses caprices. La vie sous la domination des désirs et des passions ne semble donc pas si satisfaisante. Il découvre aussi, comme un philosophe stoïcien, que sa part de liberté se trouve dans sa pensée. Une pensée qui n’approuve pas tout ce vers quoi emportent les désirs et les passions ; qui n’approuve pas le narcissisme (« à la taverne, j’étais censé le protéger et faire en sorte qu’on l’acclame pour son intelligence ») l’égoïsme, les excès («buvait come tous, trop, et s’amusait à attirer la foule sur lui. Enfin sur moi. ») que les passions supposent. Dans une dernière étape d’une quête de la vie authentique, Jérôme se délivre de Willy, se délivre de la maîtrise qu’exerce sur lui les désirs et les passions, mais pour réaliser l’un de ses désirs, l’une de ses aspirations les plus profondes, venue de son enfance, qui n’est pas un caprice, pas un désir fantaisiste, ou narcissique, mais un désir avec lequel sa pensée est en accord : devenir coiffeur. Cela constitue un retour à la vie professionnelle, mais différent de celui de la non-vie, la profession de comptable qu’il n’avait pas choisie. Cette fois, ce qui fait que sa vie vaut d’être vécue, c’est qu’elle répond à un choix, à une aspiration profonde, à un rêve d’enfance qui se réalise. Là où l’art et la politique ( A. Breton : « La vie humaine est à repassionner, à faire revaloir ») se sont considérées, au 20ème siècle, comme les conditions d’une « mort » de ce qui empêche la vie authentique permettant son ré-enchantement, ce texte place un décès accidentel et une puissance magique. Mais il reste un chemin initiatique, avec sa légèreté apparente et sa part d’humour, qui permet une réflexion sur les questions de fond à propos de ce qui fait une « vie bonne ». Merci Asrya |
Anonyme
28/1/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'aime bien l'idée, c'est original. Un mort ressuscité par une espèce de sorcier pour en faire son servant. Là où j'accroche moins, c'est votre choix d'en faire une comédie. À mon avis l'histoire aurait été beaucoup plus forte, plus marquante, si vous l'aviez prise plus au sérieux, en faire quelque chose de sombre, de sinistre. Tandis qu'ici les « Gaston », les « roupettes », les « araignées », font que votre récit ne peut réellement s'inscrire dans une ambiance. Il renvoie à une légèreté insouciante, un peu superficielle, qui ne colle pas au thème grave du départ. Il y avait pourtant matière à créer une tension avec le désir de la créature de se libérer de l'emprise du nécromancien. Je trouve dommage que vous ayez choisi d'amuser plutôt que plonger avec noirceur dans l'outre-tombe.
Bien que l'écriture soit correcte elle reste à l'image du récit : frivole et manquant de consistance. |
lululacroix
28/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'aime beaucoup le style narration du personnage principal et l'histoire est très originale. J'ai plongé dedans sans retenue, par contre je n'ai pas compris la fin. Merci pour ce récit. |
Ombhre
28/1/2018
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Une histoire surprenante, agréable, triste et humoristique à la fois.
Le thème de la mort et de la "résurrection" (même en tant que squelette :-), va avec cette question: que peut on accepter pour survivre ? Et c'est la où pour moi le bât blesse. Je n'ai pas accroché entre l'écriture qui se veut légère et humoristique (un peu lourdement parfois), les images venues tout droit de jeux vidéos, et la gravité du sujet. Il aurait été préférable selon moi de verser dans l'un ou dans l'autre, pas d'hésiter entre les deux. Un question: tout juste revenu sous forme de squelette, Jérôme ne peut parler, et l'instant d'après, il pousse un cri strident et hurle à tout va ? Il manque une liaison sans doute, ou un tour de passe-passe de son nécromancien préféré :-) En fin de compte, le texte se lit avec plaisir et facilité, mais n'emporte nulle part à force de tergiversations. Merci pour la lecture. Ombhre |
Donaldo75
6/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Asrya,
Je ne suis pas un fan du registre fantastique et encore moins merveilleux, avec ses créatures mythiques et ses termes de sorcellerie. Eh bien, là, j'ai vraiment aimé, parce que la narration est jouissive, décalée, avec des dialogues et un monologue raccords. Les codes de ce genre sont manipulés avec attention, pour ne pas les dénaturer mais les ramener dans le réel, celui de la domination, de l'exploitation de l'un par l'autre, des combats épiques et des petites mesquineries quotidiennes. La fin est mortelle. Bravo Don |
Perle-Hingaud
8/2/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Asrya,
J'ai bien aimé le rythme, l'écriture alerte, qui se fait oublier pour mettre en relief l'histoire. C'est un texte divertissant, j'ai passé un bon moment avec ce Jérôme fort sympathique. J'ai bien aimé la légèreté et le plaisir qu'on croit deviner dans l'écriture. Pour ma part, j'aurais aimé une fin plus travaillée, je l'ai trouvée un peu expédiée, mais c'est mon seul bémol. J'espère vous relire dans ce registre, Merci pour cette nouvelle. |