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jeanphi
17/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Superbe.
Je ne peux pas m'exprimer sur des questions de société en France. Je peux juste dire que les médias semblent occulter entièrement la problématique. Superbe écriture. |
Angieblue
21/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Vous avez une écriture très élégante, mais il y a comme une intellectualisation, un style impersonnel qui tient le lecteur à distance, en spectateur. De ce fait, on ne s'identifie pas aux personnages et l'on n'est jamais dans le pathos. ça n'est pas une critique, c'est une constatation. En fait, je trouve ce style intéressant.
je salue l'excellence stylistique de cette phrase: "Absorbée par son message et cette sensation de vie qu’elle peignait, embrumée par l’ampleur de la contestation, elle n’avait pas entendu." L'histoire est bien menée, et la chute plutôt réussie et saisissante. Vous jouez bien avec l'implicite. Par contre, je ne vois pas vraiment de rapport avec le thème, ou alors vraiment de manière très très éloignée. "Paris, ville lumière", ok, vous jouez sur les différents sens du mot "lumière" : "L’échauffourée avait rapidement progressé et toute la ville s’était illuminée." C'est très subtil lorsque l'on pense au sens propre et au sens figuré qui sous-entendrait une certaine ironie de la part de l'auteur. Oui, Paris, capitale où naissent et brillent les idées, mais aussi les révoltes et les exactions. En somme, une écriture brillante et chargée d'implicite, mais qui n'a pas assez mis en lumière le thème du concours, hélas ! |
Donaldo75
24/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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C’est le second texte que je lis aujourd’hui dont la narration est désincarnée du fait de ce choix narratif du « elle ». La tonalité imprimée par le style rend l’ensemble relaté, pas raconté. La partie vivante – les dialogues, quoi ! – amène un peu plus de chaleur dans ce récit mais s’avère trop rare pour changer mon impression de lecture. Je ne ressens pas la force du rêve ni de la contestation sociale, juste une rédaction soignée au niveau de la grammaire et de l’expression mais figée quand il s’agit de raconter une histoire.
Un exemple : « Un bruit sourd mené par le gonflement de ses joues lui laisse clairement comprendre qu’une telle issue la laisse indifférente. » Littéralement, ça passe, je veux dire que la description est compréhensible d’un point de vue purement analytique. Littérairement, c’est compliquer la phrase pour dire quelque chose de simple. Stylistiquement, j’ai l’impression de lire un manuel de sociologie. Et la nouvelle est rédigée de cette manière dans sa grande majorité. La fin semble s’animer un peu. Trop tard, malheureusement. |
plumette
26/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Le rapport avec le thème du concours ne m'a pas sauté aux yeux.
j'attends avec impatience que les auteur.es nous livrent leur cheminement à ce sujet ! Encore une écriture plutôt riche et soutenue que je salue en tant que telle: " Le courant l’épuise, ses rêves la guident à contretemps dans une direction opposée où les élites sont dépassées. Instrument d’un système corrompu, elle se sent rabaissée, inutile, ou plutôt inutilisée par celles et ceux qui frôlent les sommets." "Inaccessible par la froideur de ses idées, par les proportions de son combat, Agathe n’a pas laissé de place pour le respect de ses pairs. Elle est prête, depuis longtemps probablement, à cheminer seule, à avancer dans l’indifférence des autres et à mener la bataille qu’elle trouve juste." c'est bien écrit, ça a du sens, alors pourquoi m'est venu cette parodie de citation " ah, qu'en termes touffus ces choses là sont dite" ou encore "tout ça pour ça" Tout ça pour dire que le choix narratif ne me convainc pas. Sur un sujet pareil, il me semble qu'il faudrait du plus direct, du moins analytique et moins descriptif. Cette jeune fille très engagée ne me semble pas très incarnée, c'est un comble. |
Luz
26/5/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Je pense que cette nouvelle gagnerait à être plus claire, plus directe. Il me semble qu'il manque une profondeur à ce texte, peut-être un peu trop littéraire.
Le prof intervient, mais très peu les parents, c'est dommage. Elle est montée à Paris comment ? En tout cas, c'est bien écrit. J'espère qu'Agathe s'en est sorti sans trop de problèmes. "On n'est pas sérieux lorsqu'on a dix-sept ans", et ça me plait. Bonne chance pour le concours. |
Disciplus
27/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Style : Article journalistique de base sur la psychologie adolescente avec arguments convenus : les jeunes sont fougueux, révoltés, contestataires, révolutionnaires, anarchistes, politisés, inconscients, etc... Devant le "simulacre de société qu'on leur propose", réponses : graphs et casse. L'auteur(e) reste comptable de son analyse.
Personnage : Agathe : beaucoup de psychologie mais aucun physique pour l'empathie du lecteur. Adam : rien. parents, professeur : rien Dialogues minimaux Ecriture bien maitrisée. Quelques longueurs : D'une fâcheuse tendance à sécher les cours, (virgule)fuyant la société, (virgule) elle s'invente cette vie qu'elle aurait aimée gagner, (virgule) se voyant dans vingt ans, (virgule) des rides esquissées sur le front, (virgule) un brassard rouge sur le poignet, (virgule) des symboles anars' sur les pavés. (Ouf!) Quelques lourdeurs : la nuque écrasée par des sirènes Son assurance se veut faire douter La frange glaciale de son dévouement Les coups avaient flotté sous la pluie Les nasses...:... avaient foudroyé de haine. Chute interrogative : La Brav-M avait chargé... cette chaise vide à côté de lui. Cause à effet ? Attention aux amalgames. Sujet éloigné du concours. |
Asrya
14/6/2023
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Modéré : Commentaire de l'auteur sous son texte (si besoin, ouvrir un sujet dans "Discussions sur les publications").
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Corto
28/5/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
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Aïe ! Je crois bien que l'auteur a raté une belle occasion mais ce n'est qu'une opinion. Je veux dire que son personnage principal n'est pas vivant, incarné. Il est seulement décrit.
Cet écueil se ressent dès les premiers paragraphes: "Elle suit le monde d’une distance qui inquiète ses parents, son cercle d’amis, ses profs et même son petit frère". Oui mais encore ? Cette phrase montre une conclusion mais ne décrit pas concrètement une vie, avec des éléments factuels, des initiatives, des sentiments, des projets, des aventures. Malheureusement l'ensemble du texte reste dans ce même registre, comme un rapport distancié, exploitant une situation d'actualité elle même décrite à distance. Bref on aurait aimé côtoyer Agathe, on saura juste qu'elle a peut-être existé. Difficile pour moi d'adhérer à un tel récit. Dommage. |
hersen
30/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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J'ai lu ce texte sans en être véritablement touchée. Je crois que c'est parce que, au fond, il "relate" l'état d'esprit d'Agathe, mais ne l'incarne pas vraiment. J'ai la désagréable sensation d'être face à la télé, et non pas au coeur d'un texte qui, justement, devraient m'em dire bien plus qu'un simple reportage.
Il y a bien cette tentative "d'expliquer" Agathe et ses agissements, mais, pour le sujet que le texte cherche à couvrir, c'est trop autocentré, les événements devraient prendre une plus large place et je pense que la discussion avec le prof devrait aller beaucoup plus loin, devrait apporter une possibilité de réelle réflexion à ces deux jeunes (sans que pour autant ils changent forcément de comportement) pour avoir l'impression d'être au coeur d'un texte équilibré dans ses arguments. La fin touche... à peine, car on prévoyait bien quelque chose comme ça. Et c'est un peu le problème de la nouvelle, de lui trouver une fin qui laisse un doute, un malaise ou un espoir ou un mystère. En résumé, je pense que la nouvelle relate trop un fait divers sans qu'il y ait de positionnement plus intellectuel, ou politique, profond. La lecture est plutôt fluide et passer ici de la lumière à l'ombre saute aux yeux. Merci de la lecture. |
Cyrill
13/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour,
J’ai l’impression d’avoir sous les yeux l’étude d’une jeunesse contestataire à travers des personnages non incarnés. Qui parle, un sociologue ? Le discours de la contestation tient lieu de personnalité à Agathe. On reste dans les grandes lignes de phénomènes sociaux et sociétaux. J’ai été rebuté par la complexité de certaines tournures de phrases comme : « et bien que l’insolence n’est pas le qualificatif qui lui sied le plus, ce dernier n’est pas exempt de son parcours de vie ». Pour l’incarnation du personnage, c’est loupé, je trouve. L’action est vue de façon théorique, avec un recul intellectuel. Par exemple, ça manque sacrément d’impact pour un jet de pierre, j’ai eu l’impression que l’action était au ralenti : « Il s’était baissé, l’avait délogé, et s’en était délesté après avoir jaugé la distance qui le séparait de la banque ». Je trouve ici la même distanciation : « Les armes avaient jailli, les cris avaient rugi, les coups avaient flotté sous la pluie. », « l’ire s’était engouffrée ». Ce n’aurait pas été de la sensiblerie que d’ajouter un peu de vécu, du charnel, des tripes dans ce moment de révolte qui sans cela, paraît bien peu lumineux. Merci pour le partage. |