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jeanphi
23/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Je trouve cette histoire très crue et très franche, et c'est un bon point ! Un aléa banal ou osé selon les sensibilités, miroir de la personnalité humaine, habitée de pulsions et de fantasmes par nature, d'inhibition et de craintes par apprentissage et par coercition sociale. Une virgule est-elle indispensable dans la phrase : "C'est là, qu'elle était montée." ? La construction de la forme m'a paru bonne. Seule une ou l'autre images me paraissent d'une étrange ingéniosité, comme cette description de l'élasticité de l'accordéon du wagon. Il serait dommage de s'en priver puisqu'elle suggère adéquatement l'état d'excitation du narrateur, mais sa tournure quelque peu empruntée demanderait selon moi à être revue. Le tableau est romanesque, avec une pointe de naïveté ambiguë, sans doute votre personnage manque-t-il de someil. Situation que chacun connaît sans vouloir s'associer à de tels souvenirs, à moins d'avoir fait ainsi une rencontre essentielle !.. |
Donaldo75
24/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Allez, je commente au fur et à mesure. Je trouve la narration distanciée – je sais, il y a pas mal d’auteurs sur Oniris dont c’est le style – par cette usage de la troisième personne du singulier genre « il » ou « elle » qui désincarne le récit. Moi, je ne rentre pas dedans en général, surtout quand le style est plat comme c’est le cas ici. L’histoire s’annonce gentille – pour utiliser cette expression du sud qui s’avère une forme de diplomatie bienveillante – avec des questions existentielles de « il » sur « elle ».
« Les minutes s’étaient égrainées, Oberkampf apparut. » Je crois que cette phrase résume bien le style. Si j’étais orienté cerveau gauche, un brave gars analytique, je dirais que Christophe-Philippe Oberkampf ne pouvait pas apparaitre vu qu’il est mort le 4 octobre 1815 à Jouy-en-Josas, un peu loin du centre de Paris. Vu que j’ai incliné la tête de l’autre côté, je remarque juste que le sens indirect de cette phrase n’incite pas à l’action, au visuel mais plus à une forme surannée, un peu comme les inversions en poésie. Bon, j’ai atteint la fin. Il ne s’est rien passé. Ce qui reste dans mon cerveau c’est une impression d'avoir écouté Gonzague Saint Bris après minuit sur une radio nationale dans une émission destinée aux insomniaques. |
Jemabi
1/6/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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J'ai trouvé ce récit très convenu, avec une écriture qui ne relève pas le niveau. Par exemple, j'ai cherché en vain à quoi correspond "la sienne" dans la phrase "Elle avait basculé la sienne à droite, puis à gauche..." L'histoire elle-même tiendrait sur la moitié d'un ticket de métro, c'est bien le cas de le dire. Je comprends bien les intentions, le suspense entretenu par l'échange de regards puis l'empêchement d'aller plus loin dans cet échange, mais rien ne vient alimenter ce suspense, à part bien sûr les autres passagers, empêcheurs de draguer à distance. Du coup, ce récit objectivement court m'a paru s'éterniser, pour ne pas dire s'enliser.
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plumette
1/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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j'aime bien le "presque rien" ces petites choses ténues, imperceptibles qui permettent d'aller se promener dans l'intériorité d'un personnage.
voilà donc une nouvelle qui n'est pas "d'action" mais d'introspection ce qui à priori me plait. un écueil pour moi: je n'ai pas compris le début! C'est quoi cette alternance d'aller et retour depuis plusieurs semaines entre 2 stations ? Car si je comprends bien , cet homme tristounet était " muré dans les ailes de la Pitié" càd à l'hosto? je nage...Mais cela n'a pas beaucoup d'importance car la nouvelle commence avec l'arrivée de la femme dans la rame. Une description soignée pour nous la faire approcher, et puis nous voilà dans la tête de votre personnage un peu terne, qui n'ose pas oser. C'est bien vu. il y a quelque chose dans le style qui m'a un peu tenue à distance pourtant. Le passé simple? certaines tournures qui "empèsent" l'histoire? voilà pourquoi je ne suis pas totalement conquise. |
Anonyme
1/6/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Je n'y ai pas pensé en découvrant votre nouvelle en Espace Lecture, mais là, à deuxième lecture, je crois qu'elle aurait plus de saveur écrite au présent, d'autant qu'il s'agit
de la laisser jaillir, d’en récolter les fruits, carpe diem. J'aime beaucoup le riz blanc avec une pointe de beurre (j'en mets un tombereau, de beurre, mais c'est parce que je suis une brute). De même, votre histoire me plaît plutôt par sa tentative de saisir « le je-ne-sais-quoi et le presque rien », mais il me manque un petit quelque chose pour me les rendre accessibles. Peut-être aussi le style me paraît-il quelque peu emphatique, emberlificoté, pour chanter les plaisirs affleurants d'un timide. Exemple : Son nez s’en détachait, légèrement, plus renflé sur le bout, dessinant presque une commissure ; camouflant son philtrum généreusement marqué. Elle avait les pommettes sobrement bombées, le front ouvert, des rides à peine campées. Rien que les pommettes sobrement bombées, j'ai du mal. Et puis trois gros adverbes en « ement » en deux phrases, il faut les avaler… En tout cas je trouve le sujet intéressant et pas facile, votre récit à mon avis inabouti dans la manière mais méritant que vous en fouilliez davantage l'expression. |
Cyrill
1/6/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Bonjour Asrya,
Je ne suis pas très fan de ce genre que j’appellerais, faute de mieux, auto-analyse d’un quidam. Quidam dont on ne sait même pas le prénom, ni ce qu’il va faire à la pitié ni pourquoi il est obsédé par des joints de douche. Dès le début, je suis agacé par la teneur monologue intérieur de cet individu, le vocabulaire, exemple : « qu’elles aient pu approfondir leur relation ». Qui pense en ces termes à propos de ses proches ? Je sais : un travailleur social qui ne sait pas mettre le boulot de côté dans sa vie perso, j’en connais des comme ça. Rien que cette phrase met à bas toute l’authenticité des pensées qui lui sont prêtées par la suite. Une rencontre fait marcher cette machine à introspection qui est donc faussée, de mon point de vue. Je rencontre, outre des maladresses pénibles dans l’écriture ( sentit cette sensation, Échapper aux conditions de la société ), des formulations qui me hérissent, comme « amener un sourire, renforcer ». Renforcer quoi, nous ne saurons pas. Peut-être un terme qu’il est tendance d’employer sans COD. Alors quand je lis : « pas de flatterie, pas de flirt », je me dis mon petit œil, je n’y crois pas un seul instant, ce gars-là se ment à lui même. Ou alors vous, auteur, essayez de me vendre du romantisme sans substance avec un personnage désincarné et à peine effleuré par le narratif de ses réflexions, parfois flottantes quand elle ne sont pas peccamineuses. Le « il » impersonnel ne fait que renforcer cette impression. Une rencontre dans le métro : il y avait pourtant de quoi faire rêver. Merci pour le partage. |
JohanSchneider
2/6/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Félicitations pour la prise de risque.
Une lecture superficielle de cette nouvelle ne peut pas lui être favorable. Il faut entrer dans le texte et creuser patiemment entre les lignes, derrière les lignes. Rien de plus difficile que d'essayer de créer du signifiant à partir de presque rien. Le plus souvent on aboutit à rien, ou quasiment rien. Mais ici le pari est gagné. On peut oublier ce texte (ou plus exactement les détails qui le constituent) sitôt l'avoir lu, qu'importe. Il laissera malgré tout la trace d'une expérience singulière vécue par un individu dont, au fond, il est indifférent de connaître le pedigree. Sans l'avoir voulu (ou en l'ayant voulu, peut-être ?) vous marchez dans les pas de Jules Romains et d'Annie Ernaux. Vous avez redécouvert l'unanimisme. |
Malitorne
2/6/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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J’ai souffert avec le style, parfois confus, aux tournures pesantes, tout sauf limpide. Je trouve vraiment qu’il manque de naturel, l’impression que vous vous forcez beaucoup pour écrire. Mais je me trompe peut-être.
Le sujet, mille fois rebattu, de la belle inconnue du métro qui émoustille sous un couvert romantique de basses pulsions. J’en ai lu à la pelle de ce genre de fantasmes et toujours, toujours une fin identique : chacun reprend le fil de sa morne existence. Je désespère lire un jour de l’audace, du délire, genre le mec se lève et honore sur la banquette l’objet de son désir qui, miracle, lui ouvrait les bras ! Ou, plus soft, animés du même coup de foudre les deux se précipitent à l’hôtel en se tenant par la main. Au diable épouse et rejetons ! Incorrect, certes, mais tellement plus original... |
Marite
2/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Une simple anecdote comme il peut s'en produire, de façon inattendue, dans un quotidien bousculé par des obligations et des emplois du temps chargés. Ce trajet en métro permet au voyageur de s'offrir un répit imaginaire en s'évadant de la routine. Certes, rien de fulgurant dans ce récit mais qui, ne s'est pas laissé aller ainsi, à projeter une action sans la réaliser ?
Cette phrase " Elle avait basculé la sienne à droite, puis à gauche, à la recherche d’une place où se poser ..." a interrompu ma lecture car je n'ai pas réussi à relier "la sienne" à quelque chose. Bon, j'ai continué sans m'y attarder mais c'était gênant. |
Vilmon
4/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
n'aime pas
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Désolé, je n'ai pas été conquis. Un flirt banal dans le métro. Un récit à l'eau de rose sans action, à part des regards et quelques mots. Et sa femme et sa fille dans tout ça ? Presqu'aucune pensée pour elles ou de sentiment de culpabilité. Une amnésie sentimentale ? Il la trouve belle, elle lui sourit, il la veut, fin. Il aurait été intéressant de décrire le côté de la belle inconnu, y confronter leur réalité. Par exemple : encore ce vaurien qui me dévisage, je lui souris poliment et ça l'encourage, je ne devrais pas être si polie avec tout le monde, mais c'est comme ça qu'on élève les filles.
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Pouet
6/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Slt,
parisien repenti, j'ai bien aimé retrouver le métro et ses stations, moi c'était plutôt la ligne 7 où il a y aussi place d'Italie, là on était sur la 5, enfin bref. Du coup je m'attendais à lire un texte hagiographique et me retrouve assis sur un strapontin. Sinon j'ai trouvé l'ensemble certes simple et pas forcément "révolutionnaire", mais touchant de manière juste à l'intériorité et à ses ambivalences, ses envies et retenues, ses filtres... j'aurais presque pu me reconnaitre dans le narrateur, ses sentiments me semblent du moins coller à une certaine réalité et cela est à mon sens bien rendu. Il m'a manqué un brin de "folie" dans l'écriture, je crois. Enfin voilà quoi, une petite lecture matinale ma foi bien sympathique. |