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Anonyme
22/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
j'aime bien ce texte, le portrait de la narratrice, celui en creux de sa voisine de chambre. j'aime les sentiments décrits, le désarroi de la jeune femme, sa fragilité, son ambivalence, son rapport aux autres, sa façon de lutter pour ne pas perdre totalement pied. Le style est efficace. Plein de non-dits encore quand la lecture se termine. J'aime bien. Bonne continuation Jphil |
caillouq
22/10/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Très beau portrait de femme à la dérive, peut-être en rémission, peut-être pas.
Une amitié naissante qui, probablement, s'est diluée dans les aléas de la vie avant d'avoir eu e temps de se consolider, comme ça arrive bien souvent. Une très belle idée, celle des souffrances apaisées par l'écriture - au sens littéral, pas littéraire. Un relent de couvent dans ce foyer. Et surtout, une fin ouverte, béante, qui laisse la place à toutes les interprétations, y compris les plus noires. (et on ne saura jamais si Salma est illettrée ou, au contraire, une familière des mots) J'aime beaucoup. Quelques phrases qui m'accrochent néanmoins : "Mes seins dénudés.": pas très naturel à la première personne "La voix craintive.": la phrase nominale induit une tension qui est peut-être hors de propos à cet endroit-là "Débarrassée, j’ai faim." ??? "Salma s’absente plusieurs matinées par semaine avec Yanis. Je crois entendre qu’elle frappe à la porte mais elle ne vient pas. En l’attendant, je lis des histoires." Comprends pas: si elle s'absente, c'est qu'elle n'est pas là. Alors pourquoi écrivez-vous qu'elle frappe ? +++: "Je veux une histoire atroce. Je veux me complaire dans l’horreur. Je la secoue." Idée déjà évoquée au tout début. On voit très bien de quoi il s'agit. Félicitations encore. |
doianM
25/10/2010
a aimé ce texte
Bien
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Une femme désorientée, qui cherche ses repères.
Isolée dans un foyer avec son fils qu'elle aime mais dont l'amour qu'elle lui porte ne la satisfait pas. Des sorties dans les bars voisins, des amours d'un soir, la cruauté d'une de ses compagnes du foyer qui n'hésite pas de lui lancer au visage, devant la "nouvelle", ses frasques.sentimentales. Cette "nouvelle" c'est Salma à laquelle elle s'attache. Mais Salma est taciturne, plus réservée que l'autre seul ami qu'elle s'est trouvée: le dictionnaire. Elle y cherche des mots dont elle copie les définitions comme si, à travers ces explications, elle pourrait trouver le sens de sa vie. C'est intéressant et les mots recherchés viennent au bon moment, comme pour souligner un état d'esprit. On aimerait pourtant savoir davantage, l'origine de ce besoin de trouver des significations des mots. On ne peut que le deviner à travers les bribes de son existence. |
Jagger
25/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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C'est un texte émouvant et pas facil à rendre, le résultat est bien.
"Je veux prendre l’air. Ajoute du maquillage. Des traits noirs sous les yeux, épais. En ville, j’imite les autres femmes. Rentre dans les magasins, souris, remercie. M’invente des choses à faire. " Dans ce genre de phrase, je mettrais des virgules plutôt que des points, ça hache vraiment trop le texte. Les interventions avec les définitions sont bien, les signaler en italique serait peut-être bien. Le problème majeur avec ce procéder, c'est que ça risque de rendre le texte froid, suivant comme il est utilisé. Ce que j'apprécie le moins, ce sont les dialogues et les comportements. Les premiers sont parfois pas très naturel dans leur déroulement (bien que certain soit sympa), et les seconds semble pas très bien amener, on ne comprend pas forcément la réaction du personnage, bien qu'on puisse la deviner. Au final, un texte touchant et authentique, qui manque un rien de développement (les liens entre la mère et son enfant ne sont pas beaucoup exploité). Merci à l'auteur |
Anonyme
26/10/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'ai d'abord pensé à un récit décousu. Puis, le fil s'est peu à peu déroulé ; les mots cherchés dans le dictionnaire permettent de suivre l'errance de cette femme : apparence, inventer, affubler, amoureuse, honte.
Un bon texte, bien écrit, qui se lit aisément. Seule la fin avec la disparition de Salma est un peu déconcertante. |
jaimme
26/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une nouvelle qui parle après réflexion, qui ouvre un cœur. Un peu.
Le style utilise les mots simples de cette jeune femme qui voudrait bien... une autre vie, une autre personnalité. Qui se déteste. J'aime l'idée du dictionnaire. Beaucoup. C'est ce qui donne un ton juste. Le reste me semble un peu trop connu, attendu dans ces circonstances. Je ne veux pas dire par là que c'est faux ou caricatural, mais dans ce type de portrait il y a bien des aspects déjà évoqués ailleurs. J'aurais voulu plus de ces petits traits comme le dictionnaire, la bibliothèque. Une dernière chose: trop de choses sont dites dans l'incipit, c'est dommage. Auteur à suivre. Merci. |
Perle-Hingaud
31/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une nouvelle qui trace son chemin, sensible, discrète. J’ai aimé l’idée des mots pour ne pas sombrer, les mots magiques, leur incantation dérisoire qui fait tenir debout, comme une réalité terrienne dans un monde flou. J’ai aimé les rapports humains esquissés, l’épaisseur des personnages, cette tranche de vie, grise. Les phrases courtes, sans superflu.
Un très bon moment de lecture. J’avais aimé « Ventre vide », je ne suis pas déçue par cette seconde nouvelle proposée. Merci à l’auteur. |
widjet
2/11/2010
a aimé ce texte
Bien
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Ce deuxième opus est bien plus réussi que le précédent ("Ventre vide"), je trouve. OK, il y a encore des imprécisions, des étrangetés (dans la ponctuation notamment cette virgule dans « des mots, sans importance », l’absence de « ? » dans « tu peux me chercher un mot », aussi « débarrassée j’ai faim » qui m’a laissé perplexe), un style qui parfois désarçonne (phrases « ultra-cuttées » qui donne parfois un effet haletant bienvenu – à ce titre la scène de l’abandon sexuelle est assez réussi - un essoufflement qui correspond bien au personnage, mais le trop est parfois l’ennemi du bien…et là, l'auteur en fait parfois trop dans les phrases "clipesques").
Mais, j’ai vu aussi des belles choses dans le suggéré, des phrases toutes simples mais qui mine de rien renforcent la personnalité et donne des indications sur le tsunami intérieur qui ravage cette héroïne en quête d’une rédemption impossible comme « Mon maquillage a coulé » ou « La pointe de mon crayon perce la feuille ». Belle force d’évocation et belle idée que ces définitions comme pour donner aux mots un rôle salvateur, une bouée qui maintient Laure à flot, qui l’empêche de sombrer. L’auteur a réussi à donner une force brute, rugueuse à cette femme et cette fois-ci (contrairement au « ventre vide ») cela a fonctionné même si par intermittences car il y a toujours quelque chose de bouleversant dans les combats perdus d’avance. Abondance de « je » et de verbes « de mouvement » qui renvoie une impression fausse que cette femme contrôle tout, dirige tout alors que ca vie part à la dérive. Je trouve ça bien vu comme le contrepoids de l’autre femme Salma dont le silence et l’innocence désarmante contrastent avec Laure qui en a trop vu. Et puis cette fin ouverte qui laisse le lecteur reprendre la plume pour poursuivre l’histoire à son gré. La plus belle phrase du texte, celle qui résume toute la vulnérabilité, toute la détresse de cette mère en perdition : « Je voudrais lui demander de me mettre dans ses bras, c’est tout ». Maintenant, il reste un travail de débroussaillage, des précisions à fournir aussi (qui est Lucie ? Pas un mot même succinct sur elle), mais ce texte là, subtil à bien des égards a du corps, des tripes. Et plus que tout, de la personnalité. Merci W |
Flupke
3/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour audreydom,
Un texte clair et limpide. Un portrait pointilliste bien dessiné. Le sens de la phrase "Mes bras ne le soulagent pas." ne m'est pas apparu clairement. Peut-être serait-il intéressant de la reformuler ? La détresse de la protagoniste est bien suggérée. Le texte est intéressant, je l'ai lu d'une traite. Bravo. progrès : nom masculin (latin progressus, de progredi, avancer) * Fait d'avancer, mouvement en avant, progression : Suivre les progrès de l'armée alliée. * Fait d'aller vers un degré supérieur, de s'étendre, de s'accroître par étapes : Les progrès de l'incendie. * Évolution régulière de l'humanité, de la civilisation vers un but idéal : Croire au progrès. * Transformation vers le mieux dans un domaine particulier, évolution vers un résultat satisfaisant, favorable : Suivre le progrès des négociations. * Amélioration de quelqu'un dans le domaine des connaissances, des compétences, etc. : Constater les progrès d'un élève. * Ce qui marque une étape dans le sens d'une amélioration : Il recommence à marcher, c'est un progrès. :-) Bonne continuation sur Oniris, Flupke |
emi
3/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai été pris par ce texte ; Audreydom a su nous présenter un milieu, des personnages qui accrochent. L'écriture est efficace. Il y a chez la narratrice et Salma une part d'opacité qui stimule le lecteur.
Malgré la noirceur du récit, la fin nous dit que la vie continue, qu'il y a de l'espoir. |
Anonyme
3/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai bien aimé ce texte qui a encore à voir -comme le précédent- avec la parentèle. L'écriture est saisissante et terriblement efficace. On est emporté très vite et on s'attache aux personnages. L'héroine cherche dans sa vie des repères,des signes : Tom, les mots du dictionnaire qui la confortent dans son désir de réalité. Pour essayer de vivre un peu mieux.
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Anonyme
6/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour, Audreydom,
J'ai bien aimé votre texte. Je trouve le ton très juste. J'ai eu l'occasion de rencontrer des jeunes femmes comme Laure, à la dérive, et les bras tailladés, parfois. Laure m'a rappelé ce que Joyce Carol Oates écrit de Marylin Monroe, dans "Blonde", la manie des cahiers remplis de définitions. Ma mère fait ça, aussi. Bien sûr, le but est différent : Marylin Monroe, comme ma mère, sont des autodidactes que la connaissance séduit et angoisse. Mais il y a aussi chez elle de l'addiction, comme chez Laure, et (chez ma mère en tout cas), le plaisir et le calme que procure le geste graphique. Je vois dans les errances sexuelles de Laure le même type d'addiction. Elle écrit avec les hommes des phrases peu construites, en ce sens que la relation qu'elle a avec eux ne provient pas d'une construction mentale personnelle... comme les phrases qu'elle recopie. Et bien sûr se pose alors la question de l'investissement qu'elle peut avoir dans sa relation avec son fils. J'imagine mal Laure lire des histoires, au sens noble de "lire". J'ai l'impression qu'elle demeure à la superficie de l'écrit. Cela explique pourquoi elle fuit la bibliothèque. A moins que ce soit une métaphore de la crainte de l'overdose... Quant à Salma, effectivement, on ne saura jamais si elle est illettrée ou non. J'aime cette question laissée en suspens. Merci pour cette belle description d'une jeune femme à la limite. Un petit bémol (un seul) : "Je porte Tom et file dans ma chambre" est une phrase qui me paraît maladroite. C'est dommage, elle est au début de la nouvelle. Le reste du texte m'a emportée. |
costic
7/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une histoire qui se fond parfaitement avec le style de l'écriture: seule les définitions du dictionnaire permettent de reprendre haleine et nous offrent un moment de sécurité au milieu de cette vie hachée, pulvérisée. Une violence sourde reste présente tout au long du récit.
Un moment intense, qui semble proche de la réalité des femmes qui vivent dans les foyers. |
littlej
2/12/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Le titre n'est pas super. On rentre. Tout de suite, une musicalité s'impose. C'est bien fait. Mais... cette musicalité devient mécanique à la longue, ces phrases hachées se multiplient, ça me gêne de plus en plus. Ce texte est la preuve, en passant, qu'il vaut mieux faire des phrases courtes, même un peu ternes, enfin, pas très enjolivées, que des phrases longues, peu enjolivées.
Mais, au bout d'un moment, ces phrases trop courtes commencent à peser. Bon, heureusement, que les dialogues sont bons. Oui, les dialogues sont rudement bien menés ! Enfin. Le perso principal est un peu trop dans sa bulle, non ? Moi, je, je et je. Le perso principal, la narratrice, n'est pas si original que je le pensais, elle est même banale "En ville, j’imite les autres femmes. Rentre dans les magasins, souris, remercie. M’invente des choses à faire..." Si seulement il y avait plus de dialogues ! Bon sang, à la place on se coltine les jérémiades et les pensées de la narratrice : Je... je... je.. je.. Franchement, et c'est ce qui est dommage dans ce texte, s'il n'y avait pas ces dialogues très réussis à mon goût, le texte serait ennuyeux, raté peut-être. Mais je l'aime bien dans l'ensemble, car il y a en arrière plan ses mots, ses définitions, ça extirpe la situation de cette femme de celle des communs des mortes. Car la souffrance de la narratrice, elle, à mon avis, est plutôt banale. j |