|
|
Jemabi
26/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Un texte sous forme de témoignage que j'ai trouvé très fort et qui décrit bien les différentes étapes d'une emprise amoureuse. Tout y est, la romance, les premiers éclats de voix, les premières colères, les excuses qui s'ensuivent à chaque fois, le silence de la victime, puis la naissance du bébé et toujours cet espoir qu'enfin les choses changent. N'y manque que la jalousie. À travers le portrait de ce pervers narcissique, qui rappelle celui de "L'amour et les forêts" récemment porté à l'écran par Valérie Donzelli, j'y vois le procès d'une société encore incapable de prendre la mesure de ce problème.
|
hersen
30/10/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
Être sous l'emprise d'un pervers narcissique est ici bien rendu, mais le récit devient monotone à énumérer les faits. Cela provoque une atonie, qui est bien en rapport avec le sujet, certainement, et de ce point de vue je n'ai rien à critiquer, mais la lecture s'en trouve du coup elle aussi atone.
Après, c'est un sujet lourd, la mort du mari arrive accidentellement ce qui aussi coupe le processus du travail psychologique d'éloignement que doit faire la victime. Enfin, sans doute mon com est-il un peu confus, mais le sujet est vraiment très difficile à traiter, bravo pour l'avoir fait ! Merci de la lecture. |
Perle-Hingaud
30/10/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Bonjour,
J'ai vraiment apprécié la qualité de l'écriture. Par contre, l'histoire est un peu trop racontée, on a une sorte de catalogue des actes. Et il manque à mon avis une contextualisation du témoignage. Cela suffirait à le rendre plus vivant, par exemple avec quelques lignes de dialogues ou d'explications du cadre, la position ou la gestuelle de la narratrice, que sais-je, qui lui donne de la vie. Mais malgré ces réserves, j'ai apprécié cette nouvelle bien racontée. Merci pour cette lecture. |
Malitorne
4/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
n'aime pas
|
Vous avez bien appris votre leçon Babefaon, vous nous servez là un florilège de toutes les misères de la femme battue. Un texte qui va forcément susciter l’empathie, dans l’air du temps, aussi original qu’un article sur Meghan et Harry.
Comme il faut que ce ne soit pas trop glauque – on reste dans la littérature tout de même – nous avons un frappeur distingué, issu d’une famille amatrice d’Art Nouveau, pas un ouvrier d’usine bête à manger du foin. De la classe, je vous prie ! Bien entendu, les gens qui n’y connaissent rien vont ânonner au « pervers narcissique ». C’est fou le nombre de « pervers narcissiques » de nos jours, on en trouve à tous les coins de rue, surtout devant le juge chargé des divorces. Pratique pour discréditer un mari... Enfin au niveau de la crédibilité du texte, nous avons des enquêteurs d’une rare incompétence comparés aux moyens techniques d’aujourd’hui. Mais ça se comprend, on n’allait pas envoyer cette pauvre femme en taule. Et la morale alors ? Je ne nie pas qu’il faille s’emparer du sujet, le dénoncer, cependant pas d’une manière aussi caricaturale, aussi formatée. À mon sens il n’y a qu’une écriture de qualité qui sauve ce récit du naufrage. |
Cornelius
4/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
|
Un sujet délicat malheureusement trop souvent d'actualité et déjà traité dans de nombreux téléfilms. Même si cela manque d'originalité celui-ci mérite bien d'être traité à nouveau car l'éradication des violences conjugales n'est hélas pas encore pour demain.
A défaut d'un happy end pour ce sujet battu et rebattu (vocabulaire de circonstance) une fin plus originale s'il en existe aurait peut-être pu donner à cette nouvelle par ailleurs bien écrite une meilleure évaluation. |
Skender
5/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Bonjour,
Une nouvelle qui aborde le thème délicat des violences conjugales, en effet assez souvent évoqué en littérature. Je trouve non seulement l'écriture fluide et de qualité mais également le ton d'une grande justesse et pudeur, il n'y a aucune exagération et les faits sont rapportés tels qu'ils ont eu lieu. Un léger regret pour ma part, l'intrusion de l'expression "comme une conne" qui dénote trop franchement avec le ton général de la nouvelle et les références au livre de la jungle et à Arletty dont je n'ai pas forcément saisi la pertinence. La chute est bien amenée quoique prévisible, trop d'années passées à souffrir en silence peuvent en effet conduire à commettre l'irréparable, aussi douloureux qu'il soit de devoir en arriver là. Cela permet d'insister sur le courage dont il faut se munir pour oser se sortir de cette situation, malgré la pression sociale, avant d'en arriver à de telles extrêmités, une problématique ô combien complexe. Merci pour cette nouvelle. Skender. |
solo974
12/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour,
Un témoignage poignant sur un thème sociétal dont on commence à parler, mais pas assez selon moi : les pervers narcissiques manipulateurs. Je suis rentrée facilement dans la peau de la narratrice, en raison de la vivacité du récit et de la qualité de l'écriture. Un grand BRAVO et merci pour ce partage ! |
papipoete
7/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
bonjour Babefaon
Il était entré dans ma vie, comme le " prince-charmant ", avec qui le rêve devient réalité... jusqu'à ce jour où commença l'enfer des colères, mais que sous l'oreiller l'on oublie. Enceinte, quel bonheur ! mais monsieur doit serrer sa ceinture, jusqu'à n'en plus pouvoir, et frapper ! Ne rien dire ; poser un baume sur le corps, et parer son visage d'un sourire... encaisser les coups ; ce cendrier qui vole ; cet odieux époux qui disparait. Tranquille l'épouse, la mère de Théo... jusqu'à ce que ? NB ce récit va crescendo dans le bonheur ; rien ne peut le troubler, cependant un hic naît, inquiète. On retrouve une mer calme domptée par la " nature ", mais une mèche est allumée ; une bombe couve ; l'explosion ! On retrouve ensuite le " banal " d'un calvaire des Valérie Bacot , Jacqueline Sauvage... pour lesquelles, bonnes âmes et grenouilles de bénitier lancèrent regards accusateurs, et n'accordèrent nulle oreille à leurs sanglots ! Ici, la police n'aura point inquiété cette femme ? Ce qui me semble étrange, et feu le mari repose dans un mausolée de famille... Je me trompe peut-être, mais la fin du récit me surprend. Si non, j'ai bien aimé être aux côtés de cette épouse-modèle ; et partagé ces moments où son tortionnaire " l'agonissait " ( je ne connaissais pas ce terme ) |
ferrandeix
7/11/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
|
Ce texte se présente comme un témoignage plutôt qu'une page de littérature. On ne peut donc pas, a priori, le critiquer avec des arguments qui ne le concerneraient pas. Naturellement, on pourrait inclure le témoignage comme genre littéraire, j'ai quelque mal cependant à souscrire à cette idée.
Il est vrai qu'un certain style transparaît toujours. J'ai noté quelques phrases en "reprise", notamment en début du texte, sur le mot "longtemps", plus loin avec "Pas à croire", procédé intéressant. Par ailleurs, même pour un texte où le contenu sémantique intervient seul, il ne serait pas si mal d'éviter "se soient", puis "quoi que ce soit" dans la même phrase. Certaines dysharmonies stylistiques flagrantes peuvent gêner la lecture, amoindrir l'émotion qu'on pourrait ressentir sur le sujet, même si le style n'est pas vraiment important pour ce genre d'écrit. À la réflexion, peut-on être si sûr qu'il s'agit d'un témoignage véridique? plutôt qu'une nouvelle inventée? Concernant le contenu du témoignage lui-même, j'avoue qu'une telle lecture ne m'a pas transcendé. Ce n'est cependant qu'un ressenti personnel. |