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Anonyme
23/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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joli texte sur l'amour , la nostalgie décrite à la Modiano, les amours anciennes,le temps qui passe...Les réseaux sociaux où il est désormais monnaie courante de se rencontrer alors que c'était tabou pendant longtemps...L'espoir aussi ...arrêté tragiquement par un tsunami d'eau. Tout est raconté avec délicatesse et justesse.
Tsunami d'amour versus tsunami d'eau...malheureusement c'est le second qui a emporté tout sur son passage au grand dam du lecteur... |
plumette
11/6/2020
a aimé ce texte
Bien
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le narrateur emmène le lecteur dans une sorte d'introspection qui peut tous nous concerner: est-ce que les amitiés d'enfance ou d'adolescence sont inoxydables? Qu'est-ce qui fait qu'on reste fidèle à certaines amitié malgré un malaise qui grandit en raison des chemins qui se sont écartés?
le narrateur a déjà fait le constat de sa "désaffection" pour "elle" dont on ne connaîtra pas le prénom, il n'a plus envie de faire semblant, et c'est un peu la rencontre de la dernière chance. j'ai apprécié que soit distillé au fil du texte des informations sur ce narrateur, est-ce sa différence ( son homosexualité) le coeur du problème? Est-ce qu'en s'assumant mieux , il s'est inévitablement éloigné de leur petit microcosme étouffant dont elle s'est finalement rapprochée? l'idée du temps de recharge du téléphone portable est intriguant et c'est une bonne trouvaille de l'avoir utilisé dans le titre. je suis un peu restée sur ma faim avec la fin! La disparition brutale de celle qu'il ne considère plus comme une amie donne sûrement à penser et à réfléchir au narrateur qui ne livre rien de son ressenti : un regret, un remord, une culpabilité , une nostalgie? C'est au lecteur d'imaginer tout cela sans doute, mais cela contraste fortement avec le côté très introspectif du texte. |
Alfin
12/6/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Babefaon,
Ton autre chemin... Elle est partie en vacances de vie, en vacances d'envie... merci JJG ! L'histoire est joliment racontée, sans emphase et dans la simplicité. Une histoire d'amitié rouillée, les roues crantées ne s'imbriquent plus. Mais il y a un grain de sable dans la mécanique, l'histoire tourne autour des 4% restants pour la charge du téléphone... en 2004 (l'année du tsunami qui a ravagé les côtes magnifiques de la Thaïlande, l'iPhone n'était pas encore sorti (2007), les téléphones n'affichaient pas le pourcentage de charge, mais 5 barres et encore moins le temps de charge (à l'époque plus de 5 heures), Instagram était un mot inconnu... cela peut sembler un détail, mais toute l'histoire tombe un peu sur la fin pour ce détail. Si je retire le tsunami, il reste la belle narration d'une histoire banale, aux sentiments un peu tièdes, mais bien mené, je suis bien resté dans l'histoire, mais j'aurais aimé un peu plus de ce qui rapproche ces deux-là. Mis à part leur origine. En effet déjà dans leur jeunesse elle ne le soutient pas. Nous faisons pendant la lecture la constatation de ce qui est cassé sans connaître/comprendre ce qui existait. Ce qui est, par ailleurs, présent dans la chanson de Goldman. Comme l'écriture est fluide, il y a un beau potentiel. Il manque encore la touche de surprise, la profondeur des sentiments qui permettraient de faire voyager le lecteur dans la vie des deux protagonistes sans nom. Ceci dit, Je salue le travail que tout ceci représente. Merci pour le partage qui m'encourage à découvrir les deux autres nouvelles déjà publiées. |
raphaelHarran
12/6/2020
a aimé ce texte
Bien
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Belle et touchante réflexion. Très agréable à lire.
J’ai aimé le traitement original de la technologie. Dans le texte, loin d’être un adversaire, c’est une aide aux relations humaines. Facebook aide à retrouver des amis, la batterie est un allié inespéré et que dire de la photo Instagram ? C’est magnifiquement trouvé. J’aurais aimé moins de distance avec les sentiments du narrateur. Tout au long du texte, j’avais le sentiment que tout était joué et que ça ne le dérangeait pas plus que ça. Si je prends l’exemple de la photo, le narrateur la décrit, échafaude des théories, mais jamais il nous parle de ce qu’il ressent. Enfin des petites remarques : “Elle était aussi attachée à elle qu’elle l’était à nos souvenirs d’enfance” “comment elle envisageait notre relation aujourd’hui, comment elle se positionnait par rapport à elle” Première ligne, le “elle” renvoie à la Tour Eiffel. Deuxième ligne, il renvoie à la relation. Les deux fois, je me suis perdu avec cette double utilisation de “elle”. Enfin, le mot “déferlante” m’a perturbé. Comme on ne parlait jamais de la mer avant, j’ai cru passer à côté d’un sens caché (j’ai même vérifié dans le dictionnaire !). Le mot tsunami, bien que moins poétique, ne m’aurait posé aucun problème de compréhension. Merci pour le partage ! |
Catlaine
12/6/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Ce qui m’a le plus gênée dans le fond c’est l’attachement à ce portable et sa charge interminable. Ce texte nous renvoie à des amitiés factices, peut-être, et pose surtout la question de nos relations aux autres qu’ils soient amis, frères, sœurs, parents, collègues jusqu’à l’inévitable. Et après… quels seront nos remords ou nos regrets ? Le texte laisse le lecteur seul face à ses interrogations et l’entraine à faire un bilan. Reste une impression de mélancolie, peut-être parce qu'il correspond bien à mon état d'esprit du moment. |
Corto
13/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Cette nouvelle capture son lecteur dès son entrée en matière "Elle m’avait donné rendez-vous au pied de la tour Eiffel". On s'imagine dès lors une histoire amoureuse méritant attention. Oui mais...
Le déroulement de cette rencontre est présenté de manière très étoffée avec des passages clef bien amenés:"C’est à ce moment que j’ai compris que quelque chose était cassé, que nous n’avions pas vécu la même histoire". Les sentiments, les souvenirs jouent chacun leur rôle, mais à rebrousse poil, pour construire une logique implacable aboutissant à l'échec de la relation: "lui rétorquant que non, qu’elle ne savait pas", renforcé par le savoureux "un professeur visiblement plus soucieux de dissiper les flammes que de chercher à les éteindre". La tension monte de façon explicite avec d'autres formules "Je n’arrivais plus à supporter sa présence ni à soutenir son regard" puis "Je n’avais tout simplement plus envie de la voir ni de sauver ce qui ne pouvait plus l’être de mon côté, de m’accrocher à ce qui avait été et qui n’était plus". Le final évoque le drame du tsunami et met une fin originale (et sans complaisance pour le lecteur) à la situation: "J’étais loin de m’imaginer au moment de nous quitter que c’était la dernière fois que je la voyais et que quelques semaines plus tard, une déferlante de 10 mètres romprait à jamais le fil ténu qui nous reliait encore au passé." Le décompte du temps de cette rencontre est présenté de manière moderne et plutôt provocatrice par le temps de recharge du téléphone "Ça peut faire peur 1 heure et 37 minutes quand on appréhende un face-à-face". Au total ce texte très bien écrit et de belle construction est riche de rebondissements, de sentiments, de souvenirs. Il est précieux dans sa description d'une relation passée, présente sans conviction, et au futur inexistant. Bravo Babefaon. |
Donaldo75
13/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Babefaon,
J’ai beaucoup aimé cette nouvelle dont le ton réaliste et doux-amer va bien avec la narration ; il est assez aisé d’imaginer la scène sans avoir même jamais vécu une telle situation. Et, contrairement à ce que j’aurais pu penser à l’origine, une histoire tirée du quotidien et finalement commune m’a donné envie de poursuivre ma lecture. L’empathie du lecteur m’a gagné. Et ça, c’est grâce à tes talents d’écriture et de narration. Bravo ! |
in-flight
24/6/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un peu de mal avec le premier paragraphe qui m'a semblé confus (peut-être est-ce volontaire).
Jai toujours une appréhension sur les textes citant FB et autre Instagram ou parlant de téléphone portable. Cela marque un ancrage fort de l'époque et le risque est de créer un texte non intemporel, pour un sujet qui lui l'est. La réflexion sur le rapport entre ouverture d'esprit et voyage dans le monde est interessante et j'adhère au constat. L'incident en classe est narré tout en ellipse, c'est un choix, mais on sent que c'est lune des raisons pour lesquelles le narrateur est hostile à son interlocutrice. Alors, un petit indice serait le bienvenu (ou j'ai mal lu). La fin est un peu brutale à mon goût : le mot "déferlante" oblige à recontextualiser la scène. |
SaulBerenson
29/10/2020
a aimé ce texte
Bien
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Le plus sensible dans la fin d'une histoire est d'atteindre le moment où les acteurs sont au diapason du désir d'y mettre fin. La trame de cette nouvelle traite d'un épisode de cette évolution. On peut se demander si, symboliquement, le narrateur ne lui laisse pas une réserve de 4% pour plus tard...peut-être.
Des éléments tiers décideront. Quelles étaient les raisons du harcèlement au collège ? Bon, si le narrateur ne le précise pas, ça ne doit pas être important pour cerner sa personnalité ... |
Sorsal
12/6/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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J'apprécie beaucoup votre style et votre texte, sa profondeur, son réalisme, ces situations que nous avons tous plus ou moins vécue et qui résonnent en nous. j'ai plongé dedans et cela m'a remuée.
La fin m'a paru fort courte et brutale, en opposition avec le reste, mais en parfaite concordance avec le tsunami. C'est comme si le texte n'était pas terminé. Une part de moi aurait souhaité des réflexions à ce sujet. J'en reste déconcertée, tout comme le protagoniste. |