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Anonyme
19/9/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Sur le fond, j'ai tendance à me lasser des variations sur l'aliénation quotidienne, le tout-consommation à gerber, le tous-des-moutons-sauf-moi, le délire obligatoire du moment libérateur fantasmé, la promesse de grâce d'un petit cul nubile qui se révèle hélas aussi con que les autres, puisque seul le narrateur n'est pas con. Je remarque d'ailleurs que, malgré sa mine pitoyable à cause du rythme de vie imposé par la méchante société, il (le narrateur) est exempt des odeurs louches, reniflements et autres ridicules organiques de ses compagnons de bus (à part Lolita), bref qu'il est manifestement d'une essence différente de ses frères humains ; du coup, il se permet de les juger.
Donc, sur le fond, franchement je n'aime pas ce mépris universel. Sur la forme, je dois reconnaître que c'est bien fichu, expressif, plutôt enlevé. "cette allure de travelo desséché qu’on aurait trempé dans la cire ; un compromis entre Ziggy Stardust et Axel Rose qu’on aurait enfermé un siècle dans une cabine de bronzage et à qui on aurait ensuite liposucé" : je trouve dommage d'employer à quelques mots d'intervalle des constructions similaires dans un même but de comparaison ; du reste l'ensemble de la phrase me paraît lourd. |
Anonyme
30/9/2011
a aimé ce texte
Bien
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Vous forcez vraiment le trait dans la description de vos personnages mais ce n'est pas déplaisant. Il en ressort un humour caustique assez cruel qu'on imagine alimenté par le ressentiment d'une vie "minable".
Cette vie minable vous la disséquez sans grande originalité dans le deuxième paragraphe. Rien de percutant dans votre dénonciation de la société de consommation et des rapports aliénant engendrés par le travail. J'ai l'impression d'avoir lu ce passage des centaines de fois. En vérité ça frise la rébellion adolescente. Excellent ce portrait de la nymphette soumis à votre "anthropophagie visuelle". On a l'impression d'être assis à côté de vous à reluquer la demoiselle. Dommage que vous dérapiez en suivant. Franchement je ne sais pas si votre fantasme sexuel passera la censure. Continuons quand même ... Aïe, ça ne s'arrange pas ! Vous perdez le contrôle de votre écriture. La scène d'amour que vous imaginez avec la demoiselle (mineure en plus) sur la banquette du bus est beaucoup trop cru. L'érotisme se fracasse à l'aune de vos pulsions et le porno pointe le bout son nez. Heureusement vous vous ressaisissez par la suite et le discours que vous lancez aux gens du bus est réussi et plein de pertinence. Une bouffée de rêve dans la grisaille. Un bon style, une écriture chatoyante, hélas desservis par une morgue envahissante et des passages trop en dessous de la ceinture. Calmez-vous et reprenez ce texte avec plus de sérénité. |
monlokiana
11/10/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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C’est difficile de dire ce que j’en pense. C’est une nouvelle sympa. J’aurais aimé que le texte soit un peu plus aéré. On peut se tromper de lignes et revenir à la ligne précédente et ça gène la lecture, déjà que lire sur écran c’est déjà difficile. Donc, vite les sauts de lignes !
Le premier paragraphe présente les gens du bus : « 4ème rond point. C’est un de ces bus accordéon qui ondule comme un serpent dans son couloir réservé. Le convoi de 8h52. A bord, mes amis anonymes. Nous nous côtoyons tous les jours sans nous saluer. Ca ne se fait plus. Il y a le gros type genre chauffeur de car scolaire avec sa tignasse pelée, la citerne à bière qui lui sert de bide, et ses deux grosses fesses molles qui pendouillent comme du fromage fondu de part et d’autres de la surpiqure de son velours sans poches. Il y a l’employée de banque en pré-retraite (elle descend devant la BNP ) avec ses jambes en pattes d’oiseaux , ses 12 couches de fond de teint orange, ses cheveux peroxydés et permanentés qui font penser au tifs de ces chanteurs de hard rock des années 8O, et ses paupières peintes de la couleur de ses tailleurs cintrés tirés sur sa silhouette d’anorexique Weight Watcher. J’imagine le boulot. Des heures de maquillage, des années de privations et de mouvements de Gym exécutés devant la télé, des tonnes de salade et pamplemousse ingurgités pour obtenir cette allure de travelo desséché qu’on aurait trempé dans la cire ; un compromis entre Ziggy Stardust et Axel Rose qu’on aurait enfermé un siècle dans une cabine de bronzage et à qui on aurait ensuite liposucé jusqu'à la dernière goutte de graisse pour ne laisser sur le squelette que cette peau marron et chiffonnée rappelant celle du poulet grillé. Il y a le bigleux bibliophile avec son strabisme hors concours et ses verres de lunette épais comme sa myopie. Je me demande toujours quelle page il est en train de lire. » J’ai bien aimé, c’est détaillé. On se les imagine facilement ces passagers. Il y a de la qualité dans l’écriture et l’auteur est riche (en vocabulaire^^) Toute la suite du texte est un lot de descriptions, j’aurais aimé que ça change un peu. Des dialogues, pourquoi pas ? J’ai bien apprécié cependant. Merci pour cette lecture. Je n’ai pas trop compris la fin ? Il descend ? Et l’idée de la plage ? |
brabant
11/10/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Beckett,
Bon, que conseiller au personnage principal de ce récit ? Tour d'observation sans laquelle rien n'existerait puisque tous les autres semblent n'avoir pas de vie propre ou si peu :) - Faut arrêter de boire le dimanche, mon vieux ! Ou bien, si c'est un abstinent : - Bois un bon coup le dimanche, mon vieux ! De toute façon il a la gueule de bois... pour ne pas vouloir avoir la gueule de l'emploi. Texte souvent outrancier à force de se vouloir caricatural. J'ai bien aimé quand même, me suis poilé (lol) : "je vois les poils de son nez entrer et sortir... Un coup dehors, un coup dedans, comme un genre de herse poilue." Génial ! Mais oui ! A part ça, ça pourrait être beau malgré tout un bus le lundi matin... s'il n'y avait pas un esprit frappeur à l'intérieur à tout renifler, décortiquer, soupeser, critiquer, fantasmer... y compris lui-même (ce qui n'est aucunement à mon avis une excuse), veau doré parmi les veaux dorés. Lol, c'est le 18ème arrêt, le narrateur descend. Le bus reprend sa route. Dormez en paix, braves gens ! :) |
Anonyme
12/10/2011
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(Oui... les gens sont moches, parfois plus à l'intérieur qu'à l'extérieur, ils puent, ils sont parfois plus cons que des oies, ils ont dans la tête une image d'eux-mêmes qui ne correspond pas toujours à la réalité glaciale du regard de l'autre.
Il n'y a que la jeunesse du corps qui soit regardable après, sitôt abordé les rivages de la quarantaine, ça commence à dégringoler et ce qui est chouette c'est que c'est valable pour tout le monde. Même Lady Gaga, Madona et Mel Gibson vont y passer.) Quand on a lu et apprécié "les indiens à roulettes" on s'attend pas à ça. Du tout. C'est le Ying et le Yang, sans mixage. "avec ses jambes en pattes d'oiseau" => pourquoi c'est pas "avec ses pattes d'oiseau" ? "Je me demande toujours quelle page il est en train de lire. Je le sais au moment où il tourne la page : il renifle." Ici (outre la répétition de page) deux idées se percutent me semble-t-il. Je me demande toujours quelle page il est en train de lire : pourquoi, le livre que le bibliophile lit, le narrateur l'a lu ? Le connait par coeur au point que si on lui dit : 432 ! il récite la page ? Je le sais au moment où il tourne la page : il renifle. Il renifle parce que l'histoire est triste (et que donc le narrateur sait exactement à quel passage en est le lecteur) ou alors le monsieur renifle parce qu'il a... le bras gauche etc... Mais du coup la vraie/fausse cause : "son bras gauche est relié à ses sinus" passe à la trappe, enfin, en ce qui me concerne. "Moi et mon espoir de me réveiller un matin dans un endroit différent." différent sans aucun doute, mais pareil, sans aucun doute, que le narrateur se rendorme, il n'arrivera jamais vraiment "ailleurs". Deuxième paragraphe, impression que le narrateur veut lâcher du lest, diluer le vitriol dans un "nous" qui du coup, me semble relativement hypocrite. "dans un atelier, un bureau, un magasin, peu importe où, pour gagner de quoi nous endetter..." j'aurais supprimer le "où" c'est moche à l'oreille. "nous allons sourire, mentir, taper « cordialement » au bas de nos courriels..." il m'a fallut relire plusieurs fois pour apprécier parce qu'avec "taper cordialement" j'étais partie sur taper "cordialement" sur l'épaule, disons que le texte m'a entraînée vers cette image là et que j'ai eu du mal à raccrocher les wagons. Ecrire ? Frapper ? Mais bon c'est du chipotage. "un atoll dans le désert"... y'a pas d'île dans le désert, seulement des oasis. Ca choque un peu mais c'est vrai qu'au moins comme ça, ça ne fait pas "cliché". "Merveilleux petit être rose et chaud né de la rosée au matin. 15 ou 16 ans peut-être." Le jour où je rencontrerai une adolescente de 15 ou 16 ans "née de la rosée du matin" autrement dit naïve et douce et fraîche etc... sera un jour pas comme les autres. "Une chaleur intempestive à l’entrecuisse monte aux joues de Pimprenelle sans prévenir : elle rougit." Le narrateur ne manque pas d'air. Est-il sûr que cette blanche colombe pense exactement à ça ou est-ce plutôt la continuité de cette histoire de vase communiquant ; la chaleur est à lui et elle enflamme ses joues à elle ? Pas clair et au fond, en contradiction avec cette image de jouvencelle si joliment éclose de la rosée du matin. "Je guérirai encore une fois." La seule petite phrase qui en dit long sur le narrateur et me fait passer l'éponge sur sa mauvaise humeur flagrante. 20ème virage : même les bébés y passent ! Ha !que ne sont-ils nés, eux, de la dernière rosée ! "ce n’est pas un endroit où se trouver." Quelque chose de plus littéraire que "trouver" ? L'homme qui monte au 17ème arrêt ressemble beaucoup à l'homme du 4ème rond-point. Même pantalon en velours, même fesses molles/flasques. "C’est ça l’odeur de charcuterie : la maladie, ça sent la maladie, la vieillesse." Comprends pas trop : la maladie, ça sent la maladie. Et puis cette phrase est injuste : la maladie n'atteint pas que les vieux, or c'est ce que je déduis de cette phrase. "on se perçait le nez comme un signe extérieur de richesse." Je trouve la phrase mal fichue. Un billet qui ne laisse aucune chance à personne, pas un millimètre de marge de recul, ou d'espoir. Un texte très triste, que j'ai lu sans véritablement le savourer tant tout était retranscrit durement et sans la moindre concession. J'ose même pas écrire "compassion". Plus Triste la Vie… Mais par souci d’honnêteté j’ajouterai que 'est parfois ce que je vois, ce que je pense quand je me trouve noyée dans la foule, que ce soit dans les transports en commun ou ailleurs. Ce qui me rassure c’est que ça me passe très vite, et que ça ne m’empêche pas d’apprécier ou de sourire des travers du genre humain. En est-il de même pour le narrateur ? Les lundis au soleil, ça existe aussi… |
marogne
12/10/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bravo pour ce portrait d'un être abject sous couvert de critique de la vie moderne et de la société dans laquelle nous vivons. j'apprécie la distanciation qui, faisant presque prendre au sérieux la charge, rend encore plus ridicule le narrateur.
Je regrette néanmoins que le procédé tende à banaliser ceux qui dans cette humanité resteraient à plaindre ou à admirer. Sur le style lui même, je crois qu'il est effectivement bien choisi, on a presque l'impression que l'auteur croit à ce qu'il écrit. Il y a accumulation, répétitions, banalités, lieux communs, ... tout ce qui signale le degré zéro de la pensée et en même temps la médiocrité intellectuelle des commentateurs modernes. Bravo, c'est du grand art. |
Anonyme
13/10/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte que j'ai lu et relu. Le récit des choses ordinaires ? Toujours cette grande maîtrise de la langue, des effets, ce sens du relief.
J'aime ton écriture Beckett et je dis pas ça à tout le monde. "un compromis entre Ziggy Stardust et Axl Rose qu’on aurait enfermé un siècle dans une cabine de bronzage et à qui on aurait ensuite liposucé jusqu'à la dernière goutte de graisse pour ne laisser sur le squelette que cette peau marron et chiffonnée rappelant celle du poulet grillé." Et ton p..... de sens de la formule qui m'enchante grave ! |
dodo-chan
13/10/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Perception effroyable mais bien retranscrite.
J’attendais en bon client une solution, une idée et bien que dalle. Dommage, sa manque de fond pour investissement dans la forme. Merci pour ce bon moment de noirceur humaines. dodo |
Anonyme
13/10/2011
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Un lundi ordinaire
Le narrateur a un regard un peu plus indulgent sur sa propre personne que sur celle de ses « amis » soit ils sont caricaturaux soit il n’en parle pas. Un véritable dégout de la vie avec même le bébé qui n’a pas grâce à ses yeux et quand sa lourde paupière se lève c’est pour que ses bas instincts, qui n’ont jamais eut le courage ou la possibilité de s'exprimer, se déchainent pour lui permette de rêver au viol sal d’une jeune ado. Berk ! On s’y croirait. Au moins ça c'est réussi. Et puis d’un coup il se lève pour faire croire à une issue possible et les autres qu’il vient de décrire comme des loques le suivent. Invraisemblable ! Ah non heureusement ce n’est qu’un rêve. Ouf ! On est passé à côté d’un lieu commun : Le rêve de plage dans la grisaille du quotidien. Le style y est mais le fond dégouline et je n’arrive pas à m’abstraire du fond. |
widjet
14/10/2011
a aimé ce texte
Pas
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« Les Indiens à roulettes » patinent encore et joyeusement dans mon esprit. C’est dire si j’attendais confirmation dans ce second opus. Bon, ben, cette fois c’est foiré.
Le trop est l'ennemi du bien, voilà comment je pourrais résumermon point de vue. Je crois que là, la couche est un peu trop épaisse, trop grasse à l’image de cette phrase interminable et lourde « Des heures de maquillage (…) que cette peau marron et chiffonnée rappelant celle du poulet grillé » . Critique de la société ok, mais dans le précédent opus, c’était plus percutant et l’observation plus acide (je préfère de très loin l’ironie au graveleux) contrebalancé avec une forme de tendresse qui rendait ce personnage malgré tout attachant. Celui-ci est (volontairement et c'est un choix d'auteur) détestable et sa charge est une nouvelle fois trop appuyée (enfoncée à coups de pilon), dépourvue de trouvailles originales (les descriptions des passagers sont bof), la répartie est moins claquante (ça vire à la facilité), ça tourne souvent en rond (idées répétitives) par manque de renouvellement (et d’inspiration ?). Côté écriture, quelques bricolos du genre « Ce n’est plus le même endroit que cinq minutes auparavant » (« que 5 mn auparavant » est un rajout dispensable). « Petit être rose et chaud né de la rosée », répétition « rose » évitable. Et ce n’est plus la BNP…mais la BNPP. J’ai la sensation d’un texte vite écrit. Trop vite, sans doute. Cela se voudrait un peu revendicateur, acerbe. Ce n'est finalement qu'anodin, gueulard et stérile. Ordinaire, en somme. W |
alvinabec
14/10/2011
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Bonsoir,
Votre texte tient plus d'un coup de gueule que d'une "histoire" avec intrigue. On peut aussi y voir une analyse sociologique des contraintes mêlées aux fadeurs d'un lundi matin dans un aéropage de personnages ordinaires. Au-delà du témoignage, quelle est l'intention de l'auteur? A vous lire... |
horizons
18/10/2011
a aimé ce texte
Bien
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Effectivement pas une once d'humanité chez cet energumène qui n'ai pas, je l'espère, l'auteur lui-même (sinon condoléances). Mais on ne fait pas de bonne littérature avec des bons sentiments. Donc ce portrait d'un être abject, justement parce qu'il est excessif, est bien campé. On aimerait que les circonstances de la vie se chargent de faire mordre la poussière au bonhomme. Une intro à un récit plus long?
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Anonyme
22/10/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est bien troussé mais le sujet manque d'originalité. J'ai l'impression d'avoir déjà lu ça sous d'autres formes.
Malgré tout, la forme, justement, est bonne. L'auteur a un talent certain. |
matcauth
22/11/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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variation sur le même thème, le lundi, la civilisation, le train-train. On aurait voulu y voir moins de descriptions évidentes, sans surprises. On aurait preferé voir une solution, une tentative, une folie ou un rebondissement. A partir d'une idée facile, le texte est écrit de façon facile, avec des détails faciles et une fin inexistence. Pour ce que j'en ai compris, le texte pourrait continuer ainsi sur dix volumes. Je ne mes usi pas identifié au personnage, à l'histoire, à rien.
Il y a le style, la plume qui relèvent et adoucissent ma déception mais ça ne sera peut être pas suffisant. |
Alfy
21/3/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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L'idée du bus est courrante mais toujours agréable lorsqu'elle est bien exploitée. Ici, ton début est très convaincant même s'il est par moment un peu lourd. Mais je pense la lourdeur n'est qu'une question de point de vue.
Ensuite, la méchanceté éternelle ça ne me dérange pas, mais le pervert qui matte en force la petite fille innocente avec un air de quinquagénaire pédophile est parfois poussé à un tel extrême que cela en devient énervant. Enfin, je trouve que le vocabulaire utilisé est souvent le même et souvent trop direct. Là est peut-être le plus gros défaut de ce texte: c'est trop direct, ça manque de raffinement de métaphore comique et pas seulement dégoulinante de méchanceté. Ce qui aurait pû êter une ironie satirique méprisante mais tout de même sympathique reste une connardicitude pure et dure où la seule touche paisible est la pédophilie. J'exagère bien évidemment mais ton texte manque terriblement de finesse. Il n'y a pas un paragraphe où tu ne fais pas référence à un liquide humain, à une odeur désagréable où à un truc dans le genre. Pour finir, le paragraphe du rêve et de Radiohead est bien trouvé et tu aurais peut-être mieux fait de terminer là-dessus plutôt que sur autre chose. Au final ton texte est bien mais il aurait pû être très bien si tu avais freiné les ardeurs de "j'en veux à la terre entière" de ton héros pour laisser place à un comique raffiné qui aurait fait compatir le lecteur au lieu de le faire haïr ton personnage... |
Fortesque
11/10/2012
a aimé ce texte
Bien
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Au début, j'ai vraiment eu du mal avec ce flot nauséeux de quolibets, même si par après certains m'ont fait rire. Je les trouvait trop "premier degré", "bêtement méchants", "même pas drôles". J'ai quand même apprécier pour finir l'ambiance sombre un peu crasse qui s'en dégage, et surtout j'ai trouvé intéressant ces "passages" de l'ombre à la lumière, de la réalité au fantasme que sont les deux scènes de nu (pour aller dans un registre cinématographique), et celle de liesse générale. C'est très visuel, surtout la première, un peu comme des images en gros plans et en surex éclairées par le flash d'une pensée coupable. C'est cru et violent, le lecteur est pris en otage par ces quelques lignes, et ce n'est pas fait pour me déplaire. C'est complètement en concordance avec la férocité des descriptions concernant les passagers du bus, d'ailleurs. Il y a aussi quelques notes d'humour bien choisies comme l'histoire du type qui renifle. A propos du narrateur, je ne serai pas aussi catégorique que d'autres commentateurs. Même si ce qu'il pense est à la limite de l'ordurier, il s'inclus lui-même dans cette fange humaine (mes amis anonymes), et puis il essaie aussi de "sauver" tout le monde, même si ce n'est qu'un rêve, en leur donnant une autre perspective. Voilà, j'avais surtout envie de donner mon ressenti par rapport au texte pour dire que, malgré quelques réserves, je l'ai apprécié au moins autant pour ses défauts que pour ses qualités.
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Anonyme
20/2/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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J'entends peut être à tort dans ton texte, des influences que je partage (la provoque de Gainsbourg, l’œil de beigbeder...) malheureusement pas de style remarquable ou marquant ton sceau. Cela dit, ton regard genre "vu du ciel" est très intéressant, et c'est finalement celui que nous avons tous les lundis matin dans le bus...
Le rythme est sympa même si il n’est pas révolutionnaire, mais l’humour est présent et c’est déjà beaucoup ! Bon, c’est un fond et une forme déjà vu mais tout de même c’est un texte que j’ai apprécié. |