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plumette
9/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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Une nouvelle qui parle de l'ascension du Ventoux à vélo ne pouvait que m'attirer, j'ai eu l'occasion de poser, sans complexe aucun , le pied à terre à plusieurs reprises avant d'atteindre son sommet pelé et venté,et de m'y faire dépasser par toutes sortes de puristes de la performance.
Vous avez su ménager un suspens dans ce dernier kilomètre et quel destin que de s'écraser sur la ligne d'arrivée en pensant à son cardiologue! alors que ce texte a un côté tragique, son traitement donne plutôt le sourire car c'est une sorte de fable à l'adresse de tous les amateurs cyclistes et de leur masochisme. Plutôt divertissant et agréablement écrit avec quelques envolées presque lyriques. Bonne continuation Plumette |
Anonyme
10/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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Il n'y a que des cyclistes qui peuvent vraiment saisir la substance de votre texte et, vous avez de la chance, j'en suis un ! Autant dire que mon avis perd du coup de son objectivité tant je raffole de ce type d'épopée sur deux roues.
Le Mont Ventoux c'est en effet un must pour tout cycliste qui se respecte. Personnellement j'ai plus été gêné par le vent que les pourcentages dans cette ascension mais j'ai l'habitude des sommets pyrénéens parfois plus difficiles. Vous avez su retranscrire avec justesse l'effort et la ténacité nécessaire pour arriver au bout, la douleur qui accompagne. Le cyclisme rime avec le dépassement de soi et votre personnage l'exprime parfaitement puisqu'il va jusqu'à y laisser la vie ! Cependant ce n'est pas tourné d'une façon tragique, on a plutôt tendance à sourire devant l'insistance de ce forcené sexagénaire et ses visions post mortem. Surtout avec la dernière remarque sur les pignons. Un texte original, servi par une écriture dynamique comme le thème l'exigeait. |
vb
11/4/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Merci pour votre texte que j'ai trouvé bien écrit et qui m'a fait pensé à mon père qui a renoncé il y a quelques années au cyclisme pour cause de limite d'âge. Je ne suis cependant pas vraiment enthousiaste. En cours de route, je me suis demandé où cela menait. Je me suis demandé pourquoi tout ca. Est-ce que des extra-terrestres vont débarquer? Qu'est-ce qui va se passer? Et au lieu d'extra-terrestres voici de pseudo divinités greco-romaines (j'ai dû chercher sur internet pour trouver qu'Alcyon - mot qui se répète un peu trop à mon goût - est une marque de vélos, vélox veut dire rapide en latin et veloccio est l'orthographe approximative de Velocio l'inventeur du cyclo-tourisme). Pourquoi pas? Mais, tout compte fait, ca ne m'emballe pas. Ca me laisse sur ma faim. Comme s'il manquait quelque chose... une conclusion... une profondeur supplémentaire à la psychologie du personnage. |
Anonyme
3/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Ah, le sommet mythique du Ventoux, ce haut lieu du Tour de France, là, où les victoires prennent forme et les défaites aussi. Je scinderai cette nouvelle en deux parties : la première, l'ascension proprement dite et la seconde l'envol vers d'autres cieux à 100 m de la ligne. Je préfère la première, terriblement bien décrite où l'on sent percer le cycliste amateur avec moult détails techniques et physiques. Je trouve la seconde plus hésitante mais c'est normal puisque c'est un peu de la science-fiction, toujours plus difficile à appréhender. Au final, une nouvelle courte comme je les aime, et qui se laisse lire avec plaisir, surtout dans sa première partie. |
papipoete
3/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Benbarek
Vous avez monté en vélo le Ventoux, cela se voit, se ressent à travers ce défi porté au Géant de Provence, de le vaincre en 2 H 15 ! On vous a doublé, vous en avez doublé ... mais à la hauteur de la stèle dédiée à Simpson, l'arrivée si près n'arriva jamais ! NB je pédale avec vous, et ça tire dans mes jambes qui n'en peuvent plus, jusqu'au moment où le sol touche votre peau, où votre âme s'envole vers les " pédaleurs " montés plus haut que l'antenne du Ventoux ! Le dénouement de votre récit pourrait être pathétique, mais le " Saint Pierre " des cyclos vous acceuillant sur le seuil de l'au-delà, nous permet de sourire face à cette mort lente ... |
Anonyme
4/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Ben ! Le Ventoux je l'ai monté avec vous et ça m'a rajeuni de quelques dizaines d'années car je l'avais déjà "fait" deux ou trois fois... en voiture au volant de ma vieille Peugeot qui avait failli rendre l'âme ou tout au moins le joint de culasse dans les derniers kils.
Passons, j'ai beaucoup aimé cette ascension et votre façon de nous la faire partager... Bien aimé aussi les Sisyphe de la route et finalement la dernière phrase dédramatise cette mort brutale Un texte sympa, sans prise de tête et plutôt réaliste quand on a "fait" le Ventoux... ne serait-ce qu'en voiture ! Au plaisir... |
Robot
5/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ah ! le Ventoux !
Souvenir touristique ou télévisuel. Le rythme de votre écriture me semble suivre le courageux cycliste au fil des difficultés vaincues. Je prends votre texte comme une fable pour ceux qui s'étonnent de l'inutilité de l'effort, comme la réponse à la question, pourquoi gravir les montagnes ? parce qu'elles sont là ! Votre écriture m'a permis d'accompagner votre "héros" jusqu'à l'ultime arrêt. Et terminer ce texte avec une morale pleine d'humour permet d'achever la lecture dans un sourire un tantinet ironique. |
BigSur
22/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Magnifique. C'est léger, frais, poétique et évocateur. Je me souviens avoir vu les cyclistes gravir le mont Ventoux lors de ma dernière ascension a pieds, votre écrit m'a rappelé de délicieux souvenirs.
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