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Cyberalx
19/6/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'aime beaucoup le fait qu'il y ait deux façon de voir les choses : deux angles de vues différents pour la même scène, c'est quelque chose que j'expérimente de temps à autre, mais je dois dire que là, c'est réussi.
Seuls petits reproches qui sont peut être dus à mes gouts personnels, je trouve que le petit épilogue à la fin est inutile et nuit à l'histoire : laisser un status quo au moment où les deux protagonistes se braquent mutuellement aurait été plutôt pas mal, il n'y a pas besoin de morale du genre "la vie n'est pas toujours juste", il faut compter sur le lecteur pour tirer une morale, car tu lui a déjà brillamment fourni tous les éléments qui conduisent à penser que l'absurde côtoie le réel au quotidien. Et dans la première partie, je pense que tu aurais pu nuancer un peu plus la façon de penser du tireur fou, sans trop évoquer une "race" ou une ethnie en particulier (tu pouvais par exemple mettre l'accent sur sa xénophobie-qui est une véritable peur de l'étranger quel qu'il soit- sur sa haine de la différence.), parfois en voulant être trop précis dans un récit, on risque de heurter certaines personnes même si le but était ailleurs (ce qui est visiblement le cas ici.) et l'histoire s'en trouve desservie. Voilà, sorti de ces deux détails, j'ai suivi l'histoire et j'ai aimé. |
Tchollos
20/6/2007
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Sur le coup, je suis totalement d'accord avec Cyber. D'abord, je dois dire Benjoui que tu es très fort pour ton âge, non seulement parce que tu choisis un thème difficile, mais aussi parce que tu essayes de structurer ton texte comme un vraie suspense. Ca a super bien marché avec moi. Je voulais vraiment connaître le dénouement, j'étais bien dedans.
Donc, comme cyber le dit, le début est très brutal, cela mériterait un peu plus de développement, faudrait que, d'une manière ou d'une autre, on arrive a s'attacher un peu à cette crapule, pour qu'on soit encore plus troublé par la tension de la fusillade. Sur la forme, quelques phrases sont trop longues. On peut exprimer le même message mais en faisant plus dynamique, enfin, je crois. Si tu essayes d'aller droit au but, tu vas voir que ton texte gagne en intensité. ex.: "À cause de sa jeunesse et de son manque d’expérience, il n’a pas su tirer assez précisément pour tuer son "adversaire". Comme quoi, la vie n’est pas toujours juste." il y a des milliers de façon d'écrire cette phrase mais je pense que tu vas comprendre ce que je veux dire... Ca pourrait devenir : Si jeune, si inexpérimenté, son tir est passé à quelques centimètres de son adversaire...la vie n'est pas toujours juste. ou Il tira en fermant les yeux et la balle manqua sa cible. La vie n'est pas toujours juste. ou Il n'avait jamais fait ça, bien sûr, il était si jeune, si innocent. Ses mains tremblaient quand il appuya sur la détente. La balle ne trouva pas la chair attendue. La vie n'est pas toujours juste. etc. En tout cas :Bravo. C'est impressionant. Continue comme ça. |
Anonyme
21/6/2007
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J'aime beaucoup l'idée de la même histoire vue par deux personnages différents. Le récit est bien mené et imagé, on visualise bien la scène.
Je rejoins les commentaires précédents pour le reste : j'aurais aimé en savoir plus sur la psychologie du tueur, mais aussi sur le vécu d'Ali. Je trouve aussi l'épilogue et la morale superflus. Au plaisir de te lire à nouveau. |
Anonyme
30/6/2007
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le texte se lit bien. J'aurai préféré que les points de vue des deux protagonistes soient alternés. Il y a dans cette présentation un côté scolaire que l'on peut regretter. Dommage que la fin soit torpillée par la conclusion. Le mot "décédé est dans ce contexte trop formel. Le manque d'expérience du au jeune âge d'Ali transpire dans le texte. Pourquoi le répéter? A quelle date s'est déroulée cette histoire, on aimerait savoir? De même qu'une présentation des personnages plus approfondie serait la bienvenue.
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fatou95
6/8/2007
a aimé ce texte
Bien
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Tu écris vraiment très bien! L'histoire est excellente, il y a un bon rythme, on ne s'ennuie pas. J'ai adoré lire ta nouvelle.
Seul petit "reproche" (on te l'a déjà dit, mais je le répète) la morale à la fin est inutile. Et je crois que tu as fait une petite erreur d'inattention à la fin de ton récit. Ali dit qu'il tire avec l'arme de son père. Or, il s'agit de l'arme de son "adversaire" puisqu'il l'a ramassée par terre. C'est donc l'autre qui tire avec l'arme du père d'Ali et Ali avec celle de son "adversaire" Voila. En tout cas continue, t'as du talent ;) |
Lariviere
19/7/2007
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Très bon récit.
D'accord avec le commentaire de Cyberalx, et avec les autres sur la morale superflu à la fin. Sur la psychologie du "facho" à étoffer... Peut être... En revanche, de l'autre côté du miroir, le père d'Ali me parait suspect d'être trop gentil... Quand son fils lui demande, effrayé par l'idée, s'il va tuer l'homme qui leur tire dessus, il répond qu'il va juste essayer de le désarmer... Je n'aime pas ce tempérament modéré, sage, "gentil"... Je l'ai dis sur un autre texte à l'occasion d'un thème traité à l'inverse de celui-ci, sur le terrorisme, mais je n'aime pas le côté manichéen, le côté bon et méchant.. La réaction de tout homme, qui vient de voir sa famille se faire massacrer, est, il me semble, de réagir avec haine et violence... Le but du père d'Ali puisque le fait d'être armé (?) lui en laisse la possibilité, doit être à mon avis et de façon claire, de tuer le salopard... Ne serait ce d'ailleurs que pour protéger son fils. Pour ce qui est du style, je ne changerai rien. Tes phrases sont les tiennes et elles sont parfaites. |
teeth
2/8/2007
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'idée est bien. Après, je suis entièrement d'accord avec ce qu'ont dit les autres.
La morale est inutile, le style n'est pas tujours parfait et la psychologie des personnages n'est pas assez poussée ou trop lisse. Enfin, la nouvelle demeure appréciable |
Maëlle
28/8/2007
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je vais pas répéter ce qu'a dit Cyberalx, je suis plutôt d'accrod avec lui. Je trouve le ton de la première partie et l'épilogue trop neutres: on se croirait dans un commentaire de journal télé (et soudain, c'est le drame).
Au vu du massacre qui est décrit, c'est en fait trés froid, trés impresonnel, j'ai pas été touchée du tout. Celà dit ça pourrait être un atout dans un récit plus long: j'imagine qu'une victime d'un acte pareil sur le moment ne comprend rien. |