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vb
6/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
si je n'ai pas beaucoup apprécié ce récit en le lisant, j'ai par contre trouvé la chute bien faite et enfin compris que cette histoire méritait d'être racontée. C'est en effet une fort bonne idée. Il s'agit donc d'une arrière-grand-mère atteinte de démence qui confond passé et présent et affirme à son arrière-petite-fille que le bout de rouille qu'elle a trouvé sur une plage d'Aquitaine est un vieux médaillon perdu sur une plage de Pologne. En cours de route, il m'a semblé que le récit s'effilochait et que l'on ne voyait pas où l'auteur voulait venir. Le récit devrait à mon avis mieux se focaliser sur l'intrigue principale. J'ai bien aimé les difficultés de l'arrière-grand-mère à se souvenir du prénom de l'arrière-petite-fille, de son âge et même de l'existence de sa sœur. La démence de l'arrière-grand-mère est bien décrite. On comprend aussi qu'elle a difficile d'effectuer les mouvements les plus naturels: se redresser dans son siège, tenir le parasol. J'ai donc trouvé ce personnage bien décrit et aussi très plausible. Les réactions de la petite-fille et de l'arrière-petite-fille m'ont aussi beaucoup plu. Elle m'ont semblé très naturelles. J'ai bien aimé les dernières phrases du texte: "La fillette se retourna vers le parasol, où la grand-mère et son fils s’affairaient à ranger les affaires et les sacs. En agitant au-dessus de sa tête le cerf-volant disloqué, la vieille dame semblait lui envoyer un signe. —Alors, Elles ne sont pas réelles ses histoires, Maman ? —Oh si, elles sont réelles…." Par contre je suis désolé de devoir dire que le texte m'a semblé assez confus. Les souvenirs de l'arrière-grand-mère s'entrechoquent. J'ai relu la nouvelle et ai compris que finalement il aurait été difficile de faire autrement. Je ne sais pas ce qu'il faudrait faire pour que les choses apparaissent plus clairement; mais, au moment de la lecture, j'ai eu difficile de comprendre qui était le "je" des pensées de la vieille femme. Peut-être faudrait-il que le récit se focalise plus sur l'épisode de la plage polonaise. On voit bien que l'arrière-grand-mère fait en permanence le lien entre ses perceptions actuelles et celles du passé. Je n'ai cependant pas compris quel était le lien entre le paysage d'Aquitaine et le train pestilentiel. Quelques remarques éparses... Je pense que l'Aquitaine devrait être mentionnée ailleurs que dans le résumé introductif qui ne fait pas vraiment partie du texte. Le titre n'est pas vraiment adapté à l'intrigue principale. "Le médaillon" ne serait-il pas mieux? Le cerf-volant est somme toute accessoire. La première phrase m'a semblé lourdingue: "Un jour nous marcherons sur des eaux paisibles. Seuls quelques vieillards nous conteront des fables ancestrales d’un temps où l’homme était un loup pour l’homme." On sent trop l'auteur! Les phrases "D'un équilibre parfait, ... sa quintessence." m'ont semblé très lourdes. Trop d'adjectifs : "parfait", "cotonneux", "marin". Je n'ai pas aimé "quintessence du monde" "sièges de plages" Je n'avais pas compris qu'elle était assise et avait donc une représentation complètement fausse de la scène. "avec Maria" Qui est Maria? Je pense que le lecteur devrait savoir que c'est sa soeur. Ce n'est pas clair. "Je courais au-devant de mon père, sur la plage." Je me suis demandé qui était "je" Expressions très lourdes : "sensation délicieuse de fraicheur.", "cette communion avec la mer", "l’émotion et l’amour qu’elle ressentait" Détails inutiles (trop précis) : "Donjon", "Douves" |
Asrya
8/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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Un récit raconté de manière sobre, le mot me paraît juste dans l'ensemble.
La relation entre l'arrière grand mère et la petite fille est assez bien transcrite, on y croit. C'est assez doux, assez tendre. Peut-être qu'il y a trop de références aux tourments de l'arrière grand mère "le train", "le train pestilentiel", "N°77596" etc. Peut-être que c'est trop, en tout cas trop tôt et qu'aucun mystère ne plane sur la nouvelle. Je ne sais pas. J'ai apprécié la fin de la même manière, l'histoire du médaillon du paternel ; l'histoire dans l'Histoire. Est-ce réellement le même médaillon ou un autre ? Je pense qu'il aurait pu être intéressant de laisser le lecteur se poser la question ; oubliez cette histoire de plage différente, de la Pologne, le charme s'en retrouve un peu disloqué. Voilà pour mon avis, Merci beaucoup pour ce moment de tendresse, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Tadiou
9/10/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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(Lu et commenté en EL)
Des allers et retours dans le temps, le charme simple des jeux de sable, les réminiscences des temps noirs du passé dans les camps de concentration, quatre générations, la tendresse entre toutes ces personnes…. Tout cela est raconté de façon simple avec une écriture sobre. Mais je souhaiterais que cela soit moins abscons, qu’il y ait davantage de clés données avec des précisions concernant les différents personnages. Du coup je reste un peu à l’extérieur alors que je sens qu’il y a matière à de belles émotions, comme par exemple l’épisode du médaillon. Le cerf-volant n'est pas suffisamment exploité, il reste anecdotique. Si cette nouvelle n’était pas publiée, je vous suggère de la reprendre pour l’approfondir et la rendre plus émouvante car plus abordable, moins fermée. Tadiou |
Louison
10/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Une histoire qui se lit facilement, même si j'ai senti venir le retour du médaillon (ou pas). On voit bien les souvenirs de l'arrière grand-mère qui affluent. Il y a donc l'arrière grand-mère, son fils, sa petite-fille et son arrière petite fille. Ou bien est-ce le petit fils? Enfin cela n'a guère d'importance. Du clapotis cotonneux des vagues. Plutôt le clapotis des vagues cotonneuses peut-Être? |
Jean-Claude
8/12/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Bribes de souvenirs dans la vie réelle. Le procédé est intéressant. Le risque, avec ce sujet largement traité, est de tomber dans les lieux communs, mais, là, non. Pour le coup, je pense qu'il faudrait aller au bout de la relation vie actuelle et souvenir, sans trop appuyer. Un exemple : le train me parait superflu ; l'horreur est plus grande quand c'est la plage qui devient, sans prévenir, terrible. La mère, à la fin, est un peu trop sèche, il me semble. Détails... Commentaires entre {} : "D'un ton qui masquait mal son agacement et qui ne respirait pas la sincérité" {vu ce qu'elle dit après le "Oui", "et qui ne respirait pas la sincérité" me paraît en trop} "Pour laisser sortir ce train de son esprit."{le problème est qu'on ne sait pas qu'il y est entré ; il faudrait amener le souvenir pour le chasser ensuite} Au plaisir de vous (re)lire |
placebo
1/11/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je n'ai fait les connexions qu'à la toute fin du texte. Le "train" ne m'a pas heurté. Avec le numéro, je suis parti dans une société future en science-fiction, inspiré par le premier paragraphe en italique. Le nom semblait polonais mais j'ai eu vraiment du mal à relier tout cela.
Je trouve le style sobre et maîtrisé. Les dialogues convaincants. Il y a l'histoire... je pense qu'il en faudrait peu pour me faire passer à "très bien" sans problème, par exemple en diminuant l'alternance des époques ? Désolé de ne pas avoir accroché alors que tout m'y poussait, Bonne continuation, placebo |
Gouelan
1/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je me suis tout de suite retrouvée sur cette plage, où sont enfouis les souvenirs, où le passé cohabite avec le présent pour transmette à demi-mots l'indicible.
Bonheur et tristesse s'y mêlent. Douceur et douleur. |
Anonyme
1/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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Une histoire belle et émouvante de complicité entre une petite fille qui joue sur la plage et une aïeule qui a joué sur la "même" plage.
... le sable des souvenirs |
hersen
1/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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j'aime assez cette façon que tu as eu d'entremêler présent et passé; c'est très réaliste, en fait cette manière qu'ont les vieilles personnes de passer du coq à l'âne dans une conversation.
Le cadre n'étant pas nouveau, il m'a manqué ce petit tilt qui m'aurait emporté davantage. le style, sobre, convient assez bien, on ne se perd pas en fioriture, ce qui fait qu'on suit les personnages aisément. Merci pour cette lecture, hersen |
Pistache
1/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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Une histoire sensible quoique peu originale, des personnages bien brossés mais un peu lointains, un récit bien construit mais quelques tournures un peu lourdes: l'essentiel est ailleurs. Il y a une maitrise dans la narration et un empathie qui laissent de la place au lecteur et à la lectrice.
On ne se sent pas écrasé par cette histoire, grâce à l'alternance des époques qui donne un rythme. Malgré tout, on reste un peu sur sa faim, la pudeur de l'auteur l'empêchant peut-être d'aller encore plus loin dans la tragédie. De belles qualités tout de même: fruit évident d'un travail d'écriture imposant ! |
Donaldo75
2/11/2017
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Bonjour,
Je suis mitigé. D'un côté, l'histoire est triste. Le style permet d'éviter de rentrer dans le trop plein émotionnel. De l'autre côté, la narration sonne faux, artificielle. La fin est censé réconcilier les deux époques. Là aussi, elle sonne faux, un peu moins que le procédé narratif mais faux quand même. Pourtant, la fin est forte. Je ne me suis pas ennuyé. |
martin
4/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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Une très jolie histoire d'une jeune demoiselle qui joue sur la plage avec son cerf-volant.
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fried
20/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai lu votre nouvelle avec plaisir, pleine de petites choses légères et proches de nous, qui n'a pas joué dans le sable ou au cerf-volant ?
Et en parallèle les souvenirs de l'arrière grand-mère née en pologne, dans ce temps où l'homme était un loup pour l'homme. Oui pourquoi ce titre alors que l'anecdote du médaillon semble plus présente ? peut-être pour jouer avec le son de ce mot qui peut évoquer un cerveau lent, perdu dans ses souvenirs. |
Papillon26
17/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un beau texte bien écrit selon moi. Ces deux générations complices en dépit de la grande différence d'âge. Le lieu, le jeu de l'enfant éveille des souvenirs douloureux chez l'aïeule, qui se parle à elle-même. J'ai apprécié ce va et vient d'une époque à l'autre. Tout n'est pas dit, mais on s'y retrouve facilement grâce aux petites touches d'un passé tragique et douloureux. Peut-être qu'un autre titre aurait été plus judicieux. |