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Sentimental/Romanesque
Berndtdasbrot : Le cerf-volant
 Publié le 01/11/17  -  14 commentaires  -  7911 caractères  -  67 lectures    Autres textes du même auteur

Sur une plage d'Aquitaine, une fillette accompagnée de son arrière-grand-mère joue au cerf-volant.


Le cerf-volant


Un jour nous marcherons sur des eaux paisibles. Seuls quelques vieillards nous conteront des fables ancestrales d’un temps où l’homme était un loup pour l’homme.



— Et avec ta sœur, tu t’entends bien ?


La fillette démêlait la ficelle de son cerf-volant. Trop de vent pour ce léger diablotin rouge sur un fond jaune. D’un ton qui masquait mal son agacement et qui ne respirait pas la sincérité, elle répondit sans détacher son attention de son ouvrage :


— Oui… mais quand même, des fois elle est énervante…


Son arrière-grand-mère hocha la tête, avant même d’avoir eu la réponse, en signe d’acquiescement ou simplement perdue dans ses souvenirs.


— Par exemple, quand je fais mes devoirs, il faut tout le temps que je joue avec elle…


La vieille femme ferma les yeux quelques secondes. Pour laisser sortir ce train de son esprit. Ce train pestilentiel.


— Mais elle est petite aussi. Tu as quel âge toi ?


Le cerf-volant se déchirait. Un gadget payé dix euros à la boutique en face de la plage.


— Moi j’ai dix ans.


Dix ans, pensa la vieille dame, elle avait dix ans, Maria. N° 77596.


— Et toi ?


Un stand-up paddle se détachait sur l’océan. La grand-mère observa cette étonnante embarcation. Sa vue ne l’autorisait pas à distinguer sa petite-fille qui maitrisait les vagues, debout sur sa planche.

La gamine suivit le regard de son arrière-grand-mère et reconnut sa mère.


— C’est maman !


De grands gestes, elle tenta d’attirer l’attention de sa mère. En vain.


— Maman, maman !


D’un équilibre parfait, la jeune femme glissait sur les vagues. À l’exception des cris revêches de quelques goélands marins à la recherche de poissons, du clapotis cotonneux des vagues, du ressac venu lécher l’ile aux oiseaux, rien ne venait perturber sa paix intérieure. Être seule au monde et toucher des yeux sa quintessence.

La grand-mère se redressa un peu.


— Ces sièges de plage ne sont pas confortables, la chaise de ma cuisine ferait mieux l’affaire !


Difficilement, elle atteint le parasol, planté dans le sable.

La rotation terrestre, inexorable et imperturbable, amenait à présent les rayons du soleil à chauffer le visage de l’octogénaire.

---

Le soleil perçait à travers les planches vermoulues du baraquement. Avec Maria, nous nous mettions à genoux sur les couchettes du haut pour observer dehors : les hommes en pyjamas rayés, les barbelés, la fumée noire qui s’échappait de la longue cheminée, là-bas, au bout du camp.

---

Elle ne parvenait pas à tourner ce parasol. Elle manqua de glisser de son fauteuil.


— Aide-moi…


Comment s’appelle-t-elle déjà ?

La gamine avait compris, déjà, elle orientait le parasol pour protéger son aïeule.


— Tu es une petite fille vive et intelligente, toi !

---

Je courais au-devant de mon père, sur la plage. L’hiver aussi, quand le vent cinglait mon visage et mes longs cheveux blonds venaient balayer mon visage.

La pêche aux couteaux comme alibi à ces vadrouilles à marées basses, nous repérions les petits trous en forme de huit dans le sable. Après avoir versé un peu de sel, d’une main ferme et vive, je me saisissais du mollusque et remplissais mon petit seau.


— Attention, ils sont méfiants : toujours avoir le soleil face à soi et ne pas créer d’ombre sur le trou, m’expliquait papa.

---

Face à elles, les cabanes tchanquées trônaient sur cette étendue bleue apaisante. En cette pré-saison touristique, le matin, la plage s’offrait à de rares promeneurs. D’un regard toujours fureteur, malgré l’âge de ses cornées, la grand-mère s’attarda sur les formes dessinées à l’aide de la poignée du cerf-volant par son arrière-petite-fille.


— Tu aimes plonger ta main dans le sable, pour sentir le sable mouillé, en dessous ?


Surprise que cette vieille personne connaisse le même plaisir que le sien, l’enfant sourit. Elle pensait être seule au monde à connaitre cette sensation délicieuse de fraicheur.


— Toi, tu dessinais sur le sable quand tu étais petite ?

— Oui, avec ma sœur, nous dessinions des cœurs.

---

Andrzej hurlait, du haut de la dune, le vent emportait ses mots. Mon père ne les perçut pas plus nettement que moi, mais il connaissait le monde qui nous entourait alors, et celui-ci n’était pas identique à mes rêves de petite fille. Il s’est accroupi pour se mettre à ma hauteur et d’un ton grave m’a ordonné de me rendre directement chez la tante Marta. Puis, il a détaché de son cou le médaillon qui portait l’initiale de son prénom et celui de ma mère et me l’a tendu.


— Cours Anna et ne t’arrête pas !


J’ai couru. Mon seau est tombé, répandant la précieuse pêche sur la plage. Je me suis arrêtée. Je ne voulais pas perdre le fruit de mon travail de cette matinée. J’ai ramassé les couteaux, et j’ai repris ma course. Soudainement, je me suis aperçue que je n’avais plus dans ma main le médaillon, je suis retournée à l’endroit où le seau s’était déversé, j’ai fouillé de ma main le sable mouillé. Je me souviens de la sensation froide du sable au contact de ma peau. Le froid partout autour de moi. Dans mes veines, dans mon ventre. Le froid qui embuait mes yeux.

---

— Elle a quel âge ta sœur ? Elle est morte ?

---

Nous l’avons emmenée avec nous, ce matin-là, pour l’appel devant le baraquement. C’était ainsi, nous devions aussi emmener les morts pour qu’ils puissent compter tout le monde. S’il manquait quelqu’un, nous restions debout jusqu’à temps qu’ils le retrouvent.

---

Un donjon apparaissait au fur et à mesure que la fillette retirait son seau. Tout autour, elle aplatit du sable entre ses mains pour former une muraille et aux quatre coins, elle constitua d’autres tours avec un seau plus petit. Au pied de cette muraille elle creusa les douves.


— J’irai chercher de l’eau pour mettre dedans !

— Tu devras faire un pont alors…


L’enfant avait oublié ce détail. Elle regarda, un peu contrariée, sa construction.

Elle se remit à creuser :


— Pas grave… Je vais faire comme ça…

---

Et je me suis souvenue des mots de ma mère :


— Anna, faute avouée à demi pardonnée !


Alors je suis revenue vers la maison pour avouer à mon père que j’avais perdu le médaillon.

---

—Regarde mémé, ce que j’ai trouvé !


Dépourvue de montre, elle regarda le soleil, déjà haut dans le ciel. Elle supposa qu’il était déjà l’heure de rentrer pour le déjeuner. D’un bref coup d’œil sur la plage, elle repéra le parasol où attendaient sa fille et sa grand-mère. Elle revint doucement sans pagayer pour profiter pleinement de cette communion avec la mer.

La fillette dévalait la plage en courant pour venir à la rencontre de sa mère. Ses longs cheveux blonds flottaient au vent.

Qu’elle est adorable ma fille, pensa-t-elle, et un large sourire dessina sur son visage l’émotion et l’amour qu’elle ressentait.


— Maman, maman, regarde ce que j’ai trouvé !


Elle posa sa planche sur le sable et s’accroupit pour prendre son enfant dans ses bras.

La fillette lui tendit un morceau informe de métal rouillé.


— C’est le médaillon du papa à grand-mère !


Ce médaillon qui traversait les générations. L’histoire sombre qui avait hanté les nuits de son père avant les siennes.


— Non, ma puce… ce n’est qu’un vulgaire morceau de métal…

— Je t’assure, mémé l’a bien reconnu !

— Mémé est âgée, ma puce, parfois, sa mémoire la trompe.

— Elle m’a raconté maman ! Elle l’avait perdu sur cette plage !

— Mémé est née en Pologne, ce n’était pas cette plage…


La fillette se retourna vers le parasol, où la grand-mère et son fils s’affairaient à ranger les affaires et les sacs. En agitant au-dessus de sa tête le cerf-volant disloqué, la vieille dame semblait lui envoyer un signe.


— Alors, elles ne sont pas réelles ses histoires, maman ?

— Oh si, elles sont réelles…


 
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   vb   
6/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

si je n'ai pas beaucoup apprécié ce récit en le lisant, j'ai par contre trouvé la chute bien faite et enfin compris que cette histoire méritait d'être racontée. C'est en effet une fort bonne idée. Il s'agit donc d'une arrière-grand-mère atteinte de démence qui confond passé et présent et affirme à son arrière-petite-fille que le bout de rouille qu'elle a trouvé sur une plage d'Aquitaine est un vieux médaillon perdu sur une plage de Pologne. En cours de route, il m'a semblé que le récit s'effilochait et que l'on ne voyait pas où l'auteur voulait venir. Le récit devrait à mon avis mieux se focaliser sur l'intrigue principale.

J'ai bien aimé les difficultés de l'arrière-grand-mère à se souvenir du prénom de l'arrière-petite-fille, de son âge et même de l'existence de sa sœur. La démence de l'arrière-grand-mère est bien décrite. On comprend aussi qu'elle a difficile d'effectuer les mouvements les plus naturels: se redresser dans son siège, tenir le parasol. J'ai donc trouvé ce personnage bien décrit et aussi très plausible.
Les réactions de la petite-fille et de l'arrière-petite-fille m'ont aussi beaucoup plu. Elle m'ont semblé très naturelles. J'ai bien aimé les dernières phrases du texte:
"La fillette se retourna vers le parasol, où la grand-mère et son fils s’affairaient à ranger les affaires et les sacs. En agitant au-dessus de sa tête le cerf-volant disloqué, la vieille dame semblait lui envoyer un signe.
—Alors, Elles ne sont pas réelles ses histoires, Maman ?
—Oh si, elles sont réelles…."

Par contre je suis désolé de devoir dire que le texte m'a semblé assez confus. Les souvenirs de l'arrière-grand-mère s'entrechoquent. J'ai relu la nouvelle et ai compris que finalement il aurait été difficile de faire autrement. Je ne sais pas ce qu'il faudrait faire pour que les choses apparaissent plus clairement; mais, au moment de la lecture, j'ai eu difficile de comprendre qui était le "je" des pensées de la vieille femme. Peut-être faudrait-il que le récit se focalise plus sur l'épisode de la plage polonaise. On voit bien que l'arrière-grand-mère fait en permanence le lien entre ses perceptions actuelles et celles du passé. Je n'ai cependant pas compris quel était le lien entre le paysage d'Aquitaine et le train pestilentiel.

Quelques remarques éparses...

Je pense que l'Aquitaine devrait être mentionnée ailleurs que dans le résumé introductif qui ne fait pas vraiment partie du texte.

Le titre n'est pas vraiment adapté à l'intrigue principale. "Le médaillon" ne serait-il pas mieux? Le cerf-volant est somme toute accessoire.

La première phrase m'a semblé lourdingue: "Un jour nous marcherons sur des eaux paisibles. Seuls quelques vieillards nous conteront des fables ancestrales d’un temps où l’homme était un loup pour l’homme." On sent trop l'auteur!

Les phrases "D'un équilibre parfait, ... sa quintessence." m'ont semblé très lourdes. Trop d'adjectifs : "parfait", "cotonneux", "marin". Je n'ai pas aimé "quintessence du monde"

"sièges de plages" Je n'avais pas compris qu'elle était assise et avait donc une représentation complètement fausse de la scène.

"avec Maria" Qui est Maria? Je pense que le lecteur devrait savoir que c'est sa soeur. Ce n'est pas clair.

"Je courais au-devant de mon père, sur la plage." Je me suis demandé qui était "je"

Expressions très lourdes : "sensation délicieuse de fraicheur.", "cette communion avec la mer", "l’émotion et l’amour qu’elle ressentait"

Détails inutiles (trop précis) : "Donjon", "Douves"

   Asrya   
8/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Un récit raconté de manière sobre, le mot me paraît juste dans l'ensemble.
La relation entre l'arrière grand mère et la petite fille est assez bien transcrite, on y croit. C'est assez doux, assez tendre.
Peut-être qu'il y a trop de références aux tourments de l'arrière grand mère "le train", "le train pestilentiel", "N°77596" etc. Peut-être que c'est trop, en tout cas trop tôt et qu'aucun mystère ne plane sur la nouvelle.
Je ne sais pas.

J'ai apprécié la fin de la même manière, l'histoire du médaillon du paternel ; l'histoire dans l'Histoire. Est-ce réellement le même médaillon ou un autre ? Je pense qu'il aurait pu être intéressant de laisser le lecteur se poser la question ; oubliez cette histoire de plage différente, de la Pologne, le charme s'en retrouve un peu disloqué.

Voilà pour mon avis,
Merci beaucoup pour ce moment de tendresse,
Au plaisir de vous lire à nouveau,
Asrya.

   Tadiou   
9/10/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
(Lu et commenté en EL)

Des allers et retours dans le temps, le charme simple des jeux de sable, les réminiscences des temps noirs du passé dans les camps de concentration, quatre générations, la tendresse entre toutes ces personnes…. Tout cela est raconté de façon simple avec une écriture sobre.

Mais je souhaiterais que cela soit moins abscons, qu’il y ait davantage de clés données avec des précisions concernant les différents personnages.

Du coup je reste un peu à l’extérieur alors que je sens qu’il y a matière à de belles émotions, comme par exemple l’épisode du médaillon.

Le cerf-volant n'est pas suffisamment exploité, il reste anecdotique.

Si cette nouvelle n’était pas publiée, je vous suggère de la reprendre pour l’approfondir et la rendre plus émouvante car plus abordable, moins fermée.

Tadiou

   Louison   
10/10/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,
Une histoire qui se lit facilement, même si j'ai senti venir le retour du médaillon (ou pas). On voit bien les souvenirs de l'arrière grand-mère qui affluent.
Il y a donc l'arrière grand-mère, son fils, sa petite-fille et son arrière petite fille. Ou bien est-ce le petit fils? Enfin cela n'a guère d'importance.
Du clapotis cotonneux des vagues. Plutôt le clapotis des vagues cotonneuses peut-Être?

   Jean-Claude   
8/12/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Bribes de souvenirs dans la vie réelle. Le procédé est intéressant.
Le risque, avec ce sujet largement traité, est de tomber dans les lieux communs, mais, là, non.

Pour le coup, je pense qu'il faudrait aller au bout de la relation vie actuelle et souvenir, sans trop appuyer.
Un exemple : le train me parait superflu ; l'horreur est plus grande quand c'est la plage qui devient, sans prévenir, terrible.

La mère, à la fin, est un peu trop sèche, il me semble.

Détails...
Commentaires entre {} :
"D'un ton qui masquait mal son agacement et qui ne respirait pas la sincérité" {vu ce qu'elle dit après le "Oui", "et qui ne respirait pas la sincérité" me paraît en trop}
"Pour laisser sortir ce train de son esprit."{le problème est qu'on ne sait pas qu'il y est entré ; il faudrait amener le souvenir pour le chasser ensuite}

Au plaisir de vous (re)lire

   placebo   
1/11/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je n'ai fait les connexions qu'à la toute fin du texte. Le "train" ne m'a pas heurté. Avec le numéro, je suis parti dans une société future en science-fiction, inspiré par le premier paragraphe en italique. Le nom semblait polonais mais j'ai eu vraiment du mal à relier tout cela.

Je trouve le style sobre et maîtrisé. Les dialogues convaincants. Il y a l'histoire... je pense qu'il en faudrait peu pour me faire passer à "très bien" sans problème, par exemple en diminuant l'alternance des époques ?

Désolé de ne pas avoir accroché alors que tout m'y poussait,
Bonne continuation,
placebo

   Gouelan   
1/11/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je me suis tout de suite retrouvée sur cette plage, où sont enfouis les souvenirs, où le passé cohabite avec le présent pour transmette à demi-mots l'indicible.
Bonheur et tristesse s'y mêlent. Douceur et douleur.

   Anonyme   
1/11/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Une histoire belle et émouvante de complicité entre une petite fille qui joue sur la plage et une aïeule qui a joué sur la "même" plage.
... le sable des souvenirs

   hersen   
1/11/2017
 a aimé ce texte 
Bien
j'aime assez cette façon que tu as eu d'entremêler présent et passé; c'est très réaliste, en fait cette manière qu'ont les vieilles personnes de passer du coq à l'âne dans une conversation.
Le cadre n'étant pas nouveau, il m'a manqué ce petit tilt qui m'aurait emporté davantage.
le style, sobre, convient assez bien, on ne se perd pas en fioriture, ce qui fait qu'on suit les personnages aisément.

Merci pour cette lecture,

hersen

   Pistache   
1/11/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Une histoire sensible quoique peu originale, des personnages bien brossés mais un peu lointains, un récit bien construit mais quelques tournures un peu lourdes: l'essentiel est ailleurs. Il y a une maitrise dans la narration et un empathie qui laissent de la place au lecteur et à la lectrice.
On ne se sent pas écrasé par cette histoire, grâce à l'alternance des époques qui donne un rythme. Malgré tout, on reste un peu sur sa faim, la pudeur de l'auteur l'empêchant peut-être d'aller encore plus loin dans la tragédie.
De belles qualités tout de même: fruit évident d'un travail d'écriture imposant !

   Donaldo75   
2/11/2017
Bonjour,

Je suis mitigé.
D'un côté, l'histoire est triste. Le style permet d'éviter de rentrer dans le trop plein émotionnel.
De l'autre côté, la narration sonne faux, artificielle.
La fin est censé réconcilier les deux époques. Là aussi, elle sonne faux, un peu moins que le procédé narratif mais faux quand même.
Pourtant, la fin est forte.

Je ne me suis pas ennuyé.

   martin   
4/11/2017
 a aimé ce texte 
Bien
Une très jolie histoire d'une jeune demoiselle qui joue sur la plage avec son cerf-volant.

   fried   
20/11/2017
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai lu votre nouvelle avec plaisir, pleine de petites choses légères et proches de nous, qui n'a pas joué dans le sable ou au cerf-volant ?
Et en parallèle les souvenirs de l'arrière grand-mère née en pologne, dans ce temps où l'homme était un loup pour l'homme. Oui pourquoi ce titre alors que l'anecdote du médaillon semble plus présente ? peut-être pour jouer avec le son de ce mot qui peut évoquer un cerveau lent, perdu dans ses souvenirs.

   Papillon26   
17/12/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Un beau texte bien écrit selon moi. Ces deux générations complices en dépit de la grande différence d'âge. Le lieu, le jeu de l'enfant éveille des souvenirs douloureux chez l'aïeule, qui se parle à elle-même. J'ai apprécié ce va et vient d'une époque à l'autre. Tout n'est pas dit, mais on s'y retrouve facilement grâce aux petites touches d'un passé tragique et douloureux.
Peut-être qu'un autre titre aurait été plus judicieux.


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