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Anonyme
16/10/2011
a aimé ce texte
Bien
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Une jolie histoire, très jolie, desservie selon moi par trop de bavardage, des redondances (je donne un exemple ci-dessous). Déjà, je dois dire que le premier paragraphe m'a fort déplu, je l'ai trouvé pompeux, pédant, avec une fausse légèreté.
Le deuxième, au contraire, je l'ai beaucoup aimé, avec cette description attendrie et savante de la Benoite rampante. Ensuite l'histoire s'est poursuivie, et vraiment je l'appréciais mais en même temps m'impatientais de la voir patiner de la sorte, s'attarder sur des détails qui, selon moi, la parasitaient ; la marmotte rêveuse, par exemple. Je pense donc que le texte gagnerait beaucoup à se concentrer sur la Benoite rampante et le Cirse laineux ; les plantes, quoi, à mon avis vous avez un vrai talent pour les faire vivre. "Ce n’est pas tout." : cette phrase me paraît redondante ici, je trouve qu'elle brise le rythme. |
placebo
3/10/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Éclater un peu les paragraphes aurait facilité ma lecture, je pense. Je ne comprends pourquoi les deux dernières phrases, qui semblent faire partie d'une description, portent des tirets de dialogue.
Bien aimé le texte. Je suis allé voir des photos de cette benoite, après :) Le début m'a semblé un peu trop recherché dans ses formules. "leur étreinte céleste" est un peu lourd. "Le chuchotis ronchon du maigre ruisselet ne se le fit pas dire deux fois" le passé simple est étrange après "soleil naissant" : ce dernier ne marque pas suffisamment la rupture temporelle. "les éboulis endeuillés de solitude" : la perte de quel être pleurent-ils ? "Les reflets de la benoîte rampante flamboient" un peu lyrique. Parallèlement, la description de la benoîte intéresse, la marmotte apporte un tournant (annoncé mais attendu), les pensées trottant dans la tête sont bien rendues, la fin arrache un sourire tant ce chardon semblait orgueilleux. Un bon texte au final, je regretterai juste le début un peu trop "poétisé". Bonne continuation, placebo |
Anonyme
8/10/2011
a aimé ce texte
Pas
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Manier l’humour est un art bien plus difficile qu’il n’y parait. Et l’humour écrit davantage, encore, que l’humour verbal.
Ainsi, ce texte ne réussit pas à échapper aux pièges des à-peu-près laborieux, des jeux de mots peu consistants. Bien sûr, je dois avouer qu’il est très difficile de me faire rire et que nos humoristes patentés parviennent rarement à m’arracher un sourire. Un des rares à m’avoir réellement amusé fut le très regretté Raymond Devos. Je précise ceci pour rassurer quelque peu l’auteur de ce texte. Je n’ai pas trouvé, dans son travail, l’humour que j’espérais. Ce jugement n’engage que moi et mon exigence en la matière. D’autres pourront peut-être apprécier. L’écriture est correcte mais ne parvient pas à trouver les assemblages de mots qui feraient mouche, ni un cheminement de l’action dont les incidents feraient sourire. Le sujet choisi s’y prête probablement mal, je crois. C’est dommage. |
Achille
16/10/2011
a aimé ce texte
Bien
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J'ai beaucoup aimé le fond, l'histoire, qui est très sympathique, assez bien construite.
Certains passages sont très bien écrits, d'autres moins, peut être est ce l'abus de phrases courtes qui m'a rebuté légèrement. |
horizons
16/10/2011
a aimé ce texte
Bien
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Un petit air fantasque de fables de La fontaine végétales, servi par une belle écriture qui parfois s'alourdit un peu. Une plume qui semble avoir du potentiel, à mettre au service d'une cause peut-être plus grave et donc plus percutante?
Bonne chance. |
brabant
16/10/2011
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour BGDE,
Bien jolie rencontre que celle de la benoite rampante et de la marmotte rêveuse ! Pardonnez-moi, le mot ‘’joli (e)‘’ reviendra souvent dans mon com, mais votre texte est d’une telle joliesse… que j’ai suspendu ma lecture à plusieurs reprises pour faire durer le plaisir de le lire. Ah ! Comme ce ‘’jaune auréolin’’, nacré de surcroît doit être fabuleux ! Nacre irisée, miroitante, vivante… C’est aussi la plus jolie des missions dont elle est investie : humaniser en les enjolivant les gravats, leur donner vie et leur donner espoir , les habiliter en les habitant et les réhabiliter. Rendre beau le laid. Je vous cite : « la benoite rampante déteste l’a-peu-près ». Eh bien, puis-je vous dire sans flagornerie que vous, écrivain écrivant, vous-aussi, vous détestez l’a-peu-près. Quelle écriture ! Précise dans la nuance, travaillée jusqu’au détail… Enchanteresse et sublime. J’ai trouvé charmants ces « Tuc du Vilain » et « gué du Malbâti ». Ça n’est pas mon texte, aussi n’est-ce que timidement que je vous propose ‘’trantran’’ ou ‘’tran-tran’’ plutôt que « train-train ». En référence avec la tonalité générale, la couleur du texte. Je poursuis donc ma lecture après une pause supplémentaire, m’asseoir au bord du chemin pour admirer, pour savourer… … Et la vanité vint à la benoite rampante. J’en suis au « Mont d’Or »… Puis : description édifiante, très réussie du « cirse laineux ». Celui-là va-t-il jouer sa Cassandre ?... me dis-je. Est-il sympathique ?... antipathique ?... Honnête ?... Malhonnête ?... … … Et : voilà une bien jolie mort pour la benoite rampante qui, si elle est juchée à une bien jolie place, la chevelure d’une jeune fille en fleur, apprend qu’il vaut mieux rester à sa place, s'en tenir à ce que l'on sait faire. Je ne développe pas, tout y est. L’histoire, le récit, le conte et sa philosophie, sa morale. Le tout dans la douceur, même la cruauté de la mort de la « benoite rampante », rien qui heurte en fin de compte, malgré la leçon. ‘’Fabuleux !’’ |
Anonyme
17/10/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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D’ordinaire je suis très rétif au forme d’écriture ampoulée et trop riche d’adverbes et de qualificatifs. Mais j’avoue que pour une fois, s‘agissant du monde végétal donc très loin de notre monde à nous et plus particulièrement du monde sophistiqué des fleurs et encore plus particulièrement les fleurs de la montagne cette description m’a touché. Comment parler comme une petite fleur, délicate mais entreprenante qui lutte pour la vie dans un milieu aussi agressif.
Le texte pourrait certainement être allégé notamment du détour animal de la marmotte qui pourrait être remplacé par l’éveil de la campanule, la petite linaigrette, le majestueux lys martagon, de l’ancolie, la pulsatille, de l’épilobe, de l’arnica, la gentiane bien sûr, de l’aster, de la digitale, de l’euphorbe, la joubarbe, les nombreux orchis, la saxifrage, le génépi, la centaurée, la scille, la colchique, il y a le choix, de si belles fleurs avec de si jolis noms. |
Anonyme
21/10/2011
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J'ai frôlé cette histoire et bien failli ne pas y revenir.
Le premier paragraphe ne m'a pas donné envie de poursuivre. Les premières phrases surtout. L'attaque est poétique mais le "bourrées" de souvenirs obscurs ne l'est pas du tout. Ensuite j'ai accroché aux lueurs lunatiques "inconstantes et batailleuses" (inconstantes à la rigueur mais pourquoi batailleuses ?) de plus batailleuses donc "guerrières" qui "sautilleraient" ? Bref, je me suis demandé de quoi on parlait, déjà que le titre est énigmatique... Les ombres de la nuit faisaient grise mine - c'est l'aurore, le crépuscule ? - lueurs lune-atiques - (jeu de mot ?) donc peut-être la nuit, ou le crépuscule. S'éclipsaient bourrées de souvenirs obscurs - donc c'est la nuit qui s'en va avec ses souvenirs obscurs ? Mais non, "le ruisselet ronchon se tut, jusqu'au soir." Ceci afin que vous situiez mieux ma problématique. J'ai tout de même compris qu'on parlait "nature" et que j'avais à faire à un paysage. Mais voilà que benoîte rampante se dresse avec une violence inouïe... Je ne peux pas visualiser une plante se dresser avec une violence inouïe parce que l'action suggère un mouvement fulgurant. J'ajoute que cette exacte formulation est reprise dans le texte, un peu plus loin. A partir du deuxième paragraphe, l'écriture devient très agréable, chantante, légère. Un vrai plaisir. L'auteur semble lâcher la bride, décorseter son écriture et l'histoire devient charmante. J'ai vu un père parler à ses enfants, et je les ai vus, eux, l'écouter avec de grands yeux. Un problème de virgules, notamment ici : "Il faut savoir qu’en temps normal, elle est belle et humble à la fois, la benoite rampante." C'est l'attaque du second paragraphe, juste avant que l'auteur se laisse aller et laisse glisser son histoire (ressenti personnel). Impression que vous vous êtes attaché aux règles grammaticales telle que celle-ci : les virgules vont par deux - quand elle ne marquent pas des pauses dans le récit - encadrent "l'inutile" ce qui voudrait dire que même si tous les mots de la phrase sont importants, l'entre deux virgules peut virtuellement "sauter" sans gêner la compréhension de la phrase. Hors ici, dans ma lecture, j'ai enlevé la première virgule pour le rythme et à la relecture me suis demandé si en enlevant l'entre virgule... la phrase restait compréhensible. Elle ne l'est pas. Donc, question : pourquoi avoir mis la première virgule quand la phrase était lisible et pas trop longue sans les deux ? "Rien n’aurait changé si une marmotte rêveuse n’était pas venue voir de près." Me suis demandé, à cause du style ou du rythme si "y" voir de plus près n'aurait pas été mieux. "Elle consacra une matinée entière à examiner, en silence, sous toutes ses coutures, la benoite rampante qu’elle n’avait, jusqu’alors, jamais remarquée." Là aussi, que de virgules ! De plus la phrase est un peu chargée. "en silence" peut-être qui aurait pu soit être remplacé par autre chose soit, pas écrit. Pareil ici : "Six pétales, gaillards et flambants neufs, montent la garde, tout autour, prêts à en découdre avec les feux d’un soleil conquérant qu’ils ne quittent jamais des yeux." Ma lecture, si je puis me permettre : Donc : "Six pétales gaillards et flambants neufs montent la garde, tout autour, prêts à en découdre avec les feux d’un soleil conquérant qu’ils ne quittent jamais des yeux." Ceci dit, passé les écueils, j'ai lu avec beaucoup de plaisir ce très joli texte. La fin l'est également. Merci. |
Meleagre
24/10/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une jolie fable végétale, comme on en lit peu.
Je dois dire que j'ai enfin mis un nom sur deux fleurs des montagnes que j'ai beaucoup vues, la benoite rampante et le cirse laineux. C'est vrai que ces deux fleurs sont très différentes, et je préfère la benoite au cirse. Les descriptions de ces deux fleurs sont bien écrites, avec précision et dans un beau style ("Elle n’est pas là pour parader, la benoite rampante. Seulement pour décerner un peu de dignité à des lieux de désolation."). La progression de l'intrigue est originale : la marmotte, qui admire la benoîte, la rend fière ; elle se déplace pour être vue de tous ; et la chute est bien vue. J'aime beaucoup le premier paragraphe, qui raconte dans un style très beau le moment si particulier qu'est le lever du jour. Maintenant, je ne trouve pas qu'il y ait tant d'humour que ça, dans cette nouvelle. Une fable légère, sans plus. Et puis je trouve que cette intrigue est finalement assez simple, un peu trop peut-être. Peut-être aurait-on pu raconter avec plus de détails l'histoire de la benoîte rampante, l'histoire du cirse laineux. En fait, ce texte me déçoit un peu en comparaison de Machin ; il lui manque certains ingrédients présents dans la nouvelle précédente : raconter l'histoire du personnage, définir plus précisément son caractère, passer plus de temps sur les rencontres (ici, on a deux rencontres avortées, où la benoîte ne répond ni à la marmotte, ni au cirse), rendre plus attachante la quête du personnage... |
Anonyme
26/10/2011
a aimé ce texte
Bien
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Un joli texte, mais qui commence comme une poésie obscure.
La lecture du premier paragraphe est, pour moi, un peu lourde et ne convient pas au sujet léger qu'il est sensé décrire. La suite s'allège et devient plus agréable. Plus j'avance, plus je prends plaisir et je reste un peu sur ma faim, vers la fin. L'histoire pourrait aller plus loin et ne pas rester dans le contemplatif. J'aurais aimé, mais c'est mon plaisir de lecture, une fin de fable qui m'aurait semblée en accord avec le texte. |