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izabouille
22/9/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Je n'ai pas trop apprécié cette nouvelle. L'histoire est un peu brouillonne et n'est pas très fluide. Il y a également des problèmes de temps. Par exemple:
"On avait eu des acras de crevettes en entrée suivis d'un savoureux plat de mouton grillé. Amar s'était précipité vingt fois pour aller chercher les plats et les boissons en cuisine, servir en outre un couple de dîneurs survenus entre-temps et qui s'étaient attardés, bref, le beau métis avait eu l'œil à tout et s'était gentiment occupé de chacun. Comme le repas est à présent terminé, les deux jeunes hommes que Paulette avait dit être des travestis, prennent des chaises et viennent s'asseoir auprès d'eux. Fanny, que le vin a légèrement grisée, caresse le velours de la banquette et s'émerveille de la douceur du tissu." Le paragraphe commence à l'imparfait puis on repasse au présent, ce n'est pas très cohérent. "...que deux grands yeux charbonneux sous un casque blond-blond-blanc..." : je trouve que c'est un peu trop appuyé "blond-blond-blanc". Je pense que vous devriez retravailler cette nouvelle, l'alléger, il y a parfois trop de détails pas forcément utiles au déroulement de l'histoire et le lecteur s'y perd un peu. Bonne continuation |
Anonyme
11/10/2018
a aimé ce texte
Bien
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Je lis des nouvelles, de temps en temps, mais je m'exprime rarement, considérant que je suis loin d'être un habitué du genre donc j'évite de commenter après lecture.
Ici, même si le sujet n'est pas nouveau, l'action est bien conduite de façon à nous amener à certaines suspicions - pour ma part je pensais à Paulette - Un dénouement tout simple mais réaliste... Et puis, si " plaie d'argent n'est pas mortelle ", Pour Fanny la guérison fut bénéfique. |
plumette
11/10/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Bidis,
j'ai vraiment pris du plaisir à la lecture de cette nouvelle. Vous avez de la sympathie et même de l'empathie pour Fanny, cela se sent, ce qui est plaisant c'est justement le chemin parcouru par cette jeune femme, le regard qu'elle porte sur le monde, son envie d'ouverture cruellement coupée net après ce vol. Et après cette période de méfiance tous azimuts, la confiance qui revient petit à petit vis à vis d'Amar. Une réserve pour le dénouement. Avait-on besoin d'une explication à propos de la perte de l'argent? D'autant que j'ai vraiment eu du mal à comprendre où se trouve exactement l'enveloppe: au sol ? Si oui, pourquoi ne l'at-telle pas trouvée lorsqu'elle est revenue le lendemain? dans la banquette? Si oui, comment a-t-elle pu arriver à cet endroit là? Globalement , un bon moment de lecture, même si j'ai pu accrocher par moment sur les temps utilisés. Plumette |
jfmoods
11/10/2018
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L'analepse qui clôt le récit ouvre un questionnement...
Quelle main particulièrement malicieuse a oeuvré dans l'ombre ? L'interprétation la plus riche de sens est sans doute la moins prosaïque, la plus symbolique : elle repose sur le fantastique. C'est la main du destin qui a rebattu les cartes. Elle a offert à une femme âgée, usée par la vie ("une vieille Noire, ivrogne, malheureuse et désargentée"), un bonheur inespéré. Elle a amené une jeune femme au demeurant peu épanouie ("Fanny, brune et naturelle, se sent toute terne à ses côtés") à surmonter l'épreuve douloureuse de la frustration ("- Ce n'est PAS possible... ce n'est PAS possible...", "Elle se laisse envahir par un désespoir morne."), à aller chercher au fond d'elle-même des ressources insoupçonnées ("Alors, comme on se lance dans une eau que l'on sait glacée, elle accepte.", "De ce jour, il lui prend une rage d'économies."). Elle l'a rendue apte à affronter, en pleine conscience des enjeux, les défis de l'existence ("Et quand, quelque temps après, Amar parla mariage, elle ne dit pas non. Elle était également devenue capable de prendre tous les risques."). Merci pour ce partage ! |
hersen
11/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le sujet de la nouvelle n'est pas nouveau mais les personnages sont attachants.
La façon dont Fanny passe de la perte de son enveloppe à l'amour fait effectivement relativiser les problèmes d'argent, mais, bien qu'elle s'en défende, il reste le soupçon. Il sera là longtemps je crois, tapi. le fait que la femme de ménage trouve l'enveloppe apporte au lecteur un renseignement, certes, mais je me demande s'il est utile. Je sais, moi, qu'aucun des amis de Fanny ne l'a volée, cette enveloppe, et j'en sais donc plus qu'elle ! Bien écrit, y a pas à dire, bravo à toi ! |
Anonyme
12/10/2018
a aimé ce texte
Bien
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Il me paraît évident que vous n'avez pas "arrêter" le scénario, avant d'écrire cette nouvelle.
La plume hésite, par instants à choisir la suite, ce qui nuit quelque peu à sa fluidité. Pourtant l'histoire est tangible, les descriptions utiles pour entrer dans le contexte et détailler les personnages. |
Pepito
13/10/2018
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Coucou Bidis !
Quelques remarques de "forme" : - "tout tomber quand elle vient ranger ses affaires ». Fanny bougonne et ramasse un chiffon tombé" ... tombé là, tombé ! ^^ - "tout débordants"... "tout" me semble en trop - "une mini-robe style princesse" ... Walt Disney peut aller se rhabiller. ^^ - "qu'elle récupère son sac dans le casier qui lui a été attribué" ... casier qui est le sien le temps de son CDD et dont elle a l'usufruit, tout en pouvant l'utiliser quand elle veut. > "son casier" - "que mon boulot actuel" ... "que ce boulot" ("de merde" en option ? ;-) - "des banquettes et des fauteuils"... "des sièges" nous suffira. - "se fait tendre et profond."... bien vu - "sirotent des alcools"... ça se voit à quoi ? - "je nous ai choisi une table"... il savait qu'elles venaient à deux ? - "le barman qui vient s'enquérir de ce qu'elles ont envie de boire comme apéritif."... Ouch ! "viens leur proposer un apéro", non ? - "On avait eu des acras..." " les deux jeunes hommes... prennent des chaises"... rien de plus fluctuant que le temps. ^^ - "Fanny, s'émerveille de la douceur du tissu."... et bè, elle est pas sortie souvent la pôvrette. - "Fanny se trouve soudain complètement ivre." ... bon, si elle "se trouve" encore, tout n'est pas perdu. ;-) - "crie l'un des travelos"... attention, là, on est dans la narration, pas dans le dialogue... gaffe aux termes. - " Mais jamais la jeune fille n'a passé une aussi bonne soirée."... et en plus elle découvert la douceur du... velours ! ;-)) - "Ses jambes ne la portent plus"... 12 millions de pages sur Google !!! - " Et tout à coup, elle a l'impression d'être écoutée."... ho, tu m'entends, là ?! - "un désespoir morne"... perso, j'ai le désespoir joyeux, mais j'avoue, c'est plutôt rare. ;-)) - " Elle ... ne va même plus prendre un café le matin au petit zinc du coin. " ... ou les lumières ne sont pas top et je parle même pas du velours des sièges.... ;-)) - " qu'elle n'avait attendu que cela depuis longtemps. " ... depuis le début. OU "elle attendait ça depuis longtemps" - " qu'ils montent ensemble"... tous les deux, dans le même élan... ^^ - "une vieille Noire, ivrogne, malheureuse et désargentée"... important de garder les qualificatifs sur le même niveau. ;-( "Elle se servit de l'index et du majeur comme d'une pince"... sans commentaire ;-))) ... Fond : - "Le Jésus d'ivoire s'était tout à coup détaché de la croix" ... faut reconnaître que, vue sa positon, la tentation doit être grande de vouloir faire l'avion. - "Voici vos trois mois."... elle est payée au trimestre ? - "nous ne vous payons qu'à la fin de votre engagement" ... ;-) OK, pas de problème. C'est dans quel pays ? Sinon, je peux faire 3 CDD d'affilée de un mois ? - "et s'est vue infliger des heures supplémentaires pour rectifier l'erreur."... la vache, la Corée du Nord c'est pas top, quand même... Haha, sacrée Bidis, il y a quelque temps que tu n'as pas cherché un boulot on dirait ;-). Un gars qui ose te payer au bout de 5 mois, cela ne se fait plus depuis un ou deux siècles. Le gag, c'est que sans être payée, Fanny arrive à économiser. Trop forte ! ;-) Puis tu sais, le Permis à Paris, c'est pas le truc le plus utile. Bon, si on laisse tomber le profil de la "méchante" un peu trop téléphoné à mon gout, nous avons là un gentil compte de faits. Merci pour la lectoure et à plouche ! Pepito |
matcauth
16/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Bidis,
j'ai eu le plaisir de vous lire, sur ce texte que je trouve tout à fait intemporel. Seul le métro me donne un indice sur une histoire contemporaine, mais de toutes façons, je pense que c'était le but. L'ensemble est agréable à lire, c'est, comme toujours, très structuré, la progression est toujours harmonieuse dans l'histoire. Mais, finalement, je trouve l'ensemble trop convenu et je ne parviens pas à faire le lien entre la fin du récit et son rapport avec l'ensemble. Si l'héroïne a des doutes, jusqu'où iront-ils ? seront-ils oubliés, auquel cas l'histoire n'a plus lieu d'être. Ou seront-ils source de conflit futur, auquel cas on aimerait le savoir, et cela donnerait un but à l'ensemble. Mais comme tout est cohérent, se lit bien et avec une écriture efficace et légère, c'est ce que je retiendrai en premier. |