|
|
Anonyme
14/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
|
C'est dommage, je n'ai strictement rien compris à la carambouille dont Marie-Louise s'est rendue complice... Sinon, j'ai bien aimé la chronique villageoise, l'idée de sombres secrets à l'abri d'une vie tranquille, mais trouve inutile le "bouclage" de la fin avec évocation de l'écriture d'une nouvelle policière. : ce genre de mise en abyme, en général, me paraît artificiel, et c'est le cas ici.
J'ai de beaucoup préféré la première partie de la nouvelle, jusqu'au départ de l'héritière au petit matin. Le reste m'a paru confus et trop marqué "écrit sur commande". Ah, sinon j'ai reconnu la chanson de Joe Dassin que j'aime beaucoup ! |
Mistinguette
18/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
J’ai assez vite reconnu la chanson, ce qui, je crois, m’a rendu l’histoire encore plus palpitante.
C’est donc « La Marie-Jeanne » principalement interprétée, pour la version française, par Joe Dassin et Eddy Mitchell. Pas évident de reprendre les protagonistes d’origine de cette chanson, de les propulser une bonne quarantaine d’années plus tard, et de créer une intrigue qui tienne la route. Ici, j’ai trouvé que c’était plutôt réussi. L’écriture est parfaite pour ce genre de récits : fluide et agréable. Le nombre de personnages par rapport à la longueur du texte a par contre un peu freiné ma lecture. J’ai fréquemment fais des retours en arrière pour mémoriser les prénoms et pour rentrer dans ma caboche les agissements de chacun. Je pense avoir compris l’essentiel, cependant, je n’ai pas saisi la raison pour laquelle le montant de la somme de la reconnaissance de dette a été laissé en blanc. Et aussi, pourquoi Marie-Louise avait cette dette ? Il est dit plus haut qu’elle a été grassement payée, mais c’est tout ! En fait, je n’ai pas du tout compris la seconde partie de cette phrase : « Au cas où il viendrait à la jeune fille la tentation de parler, il ne fallait pas qu’elle puisse disposer de la somme qu’elle reconnaîtrait leur devoir… » J’adore la fin, entre autre le clin d’œil au concours de nouvelle. Et puis cette fin, elle donne envie d’une suite… Juste une petite question pour terminer : pourquoi Oremy-sur-Juvine ? Un grand MERCI à l’auteur pour cette lecture. Bonne chance pour le concours ! |
senglar
25/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Bidis,
Bon, ben après avoir lu cette longue nouvelle, ce puzzle désormais typique de Bidis où tout s'agence (lol) et s'emboîte, travail considérable, je comprends pourquoi tu as accepté avec bonheur et soulagement que soit allongé le délai pour la délivrer :) Cela m'a été très agréable aussi d'aller réécouter ce cher Joe Dassin, charmeur et crooner à la française sans pareil :) Suis allé voir Oremy-sur-Juvine sur Wuki, qui m'a renvoyé à Oremy-sur-juine et à Bainville-sur-Madon ainsi qu'à la Moselle, je suppose que c'est un coin que tu dois connaître (Meuse et Moselle) et qui correspond parfaitement au cadre de ton histoire (France profonde et fleuve...), où tu as donc pu faire évoluer tes personnages avec une grande aisance. J'ai retrouvé ici toutes tes qualités : Travail de fourmi, méticulosité. Composition bien évidemment, une volonté de fournir un travail fini, encaustiqué et sain quelle que soit l'intrigue, posé, une volonté de ne pas se moquer du lecteur, une grande honnêteté. Un humour sous-jacent, très très marqué second degré ("cold case" de l'incipit ingénieux, fin du récit au cas où cela n'aurait pas été compris) et un souci de cohérence bien que les meurtriers puissent donner l'impression de s'en être tirés un peu facilement ici et brillent par leur absence de remords, prêts par ailleurs à tuer de nouveau. Je retiens aussi une vie bien saisie sur le vif. Par exemple "... Marie, la soeur du curé !... Elle portait des robes ternes sans souci de la mode et rasait les murs, comme si elle se sentait coupable de quelque chose. ..." C'est très bon ça, ça a fait tilt ! J'ai connu une fille comme ça, exactement. Je crois que nous avons tous connu une fille comme ça. C'est cette résonance qui fait la différence et la qualité d'une écriture. Je conclurai sur mon avis habituel quant à tes productions : Trop maitrisées ! :) Lâche-toi un bon coup ! Non mais alors ! lol :D brabant :)))))))))))) |
LeopoldPartisan
25/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
moi j'ai redécouvert le texte de cette chanson de Joe Dassin, par la reprise qu'en à faite Jean-Louis Murat.
Je salue le travail du romancier, quoique j'aurai préféré que l'histoire d'escroquerie, soit plutôt remplacée par une affaire d'avortement qui en 1967 était encore considéré comme un crime. Un peu à la Simenon, spécialiste de la psychologie villageoise. Pour le reste de l'intrigue, chapeau. C'est passionnant |
Anonyme
25/3/2014
|
Bonjour Bidis
J'avais oublié cette chanson de Joe Dassin. Pourtant à l'époque je l'avais beaucoup appréciée. Et rien que pour le plaisir que j'ai eu en la réécoutant, soyez déjà vivement remerciée très chère Bidis. Vous avez changé les noms pour dérouter un peu le lecteur, en précisant tout de même que, dans votre histoire, c'était le chanteur qui avait "délocalisé" le drame dans le Sud Ouest. Fine mouche :o)) L'intrigue a la saveur d'un fait divers comme on en lit périodiquement dans la presse régionale. Il y a là matière à faire un bon téléfilm (ou plus, si affinité avec un producteur) Votre implication dans l'histoire lui donne une saveur supplémentaire. En particulier votre référence au concours. La chute est de toute beauté. De tous les textes actuellement publiés, c'est celui qui me semble répondre le plus fidèlement aux consignes. Et avec un talent consommé. Merci Bidis pour cette interprétation surprenante de l'excellente chanson de Joe Dassin. A mon avis, il l'aurait bien aimée. Très sincères félicitations. |
Pepito
25/3/2014
|
Hello Bidis,
Bon on va laisser tomber les "grands soupirs de grosse satisfaction" et autre "J’étais pleine de curiosité."... sans parler de la chanson, car comme tu le sais, les chansons, ben... ... et on va se concentrer sur la FIN, ou je retrouve, enfin, la Bidis des délicieuses petites blagues de Mamies. Bidis, sur ce coup, t'es absolument géniale ! Pepito Edit : après avoir lu le com de Brabant, je suis entièrement d'accord avec lui : lâche toi ! |
Anonyme
25/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonsoir Bidis. J'ai bien aimé l'atmosphère campagnarde, le vocabulaire qui va avec, l'intrigue bien menée et le coup d'œil final au concours. Le tout servi par une très belle plume, que demander de plus ?
Pas spécialiste en chansons je ne connaissais pas celle-ci, voilà qui est chose faite. Un grand merci... |
fergas
25/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Bonsoir Bidis,
J’ai aimé l’atmosphère villageoise, qui est bien rendue. L’intrigue elle-même est un peu brouillonne, et la multiplicité des noms oblige à des retours en arrière pour remettre les personnages en place. Le flash-back explicatif vient à point, au moment où on croyait ne plus pouvoir savoir ce que contenait ce fameux carnet. Pourquoi désigner la ville d’à côté par E… (les gendarmes d’E…) ? Ce n’est pas utile, le mystère concerne Oremy, et non E… On ne sait pas non plus, d’après les dialogues, comment l’existence du carnet à été porté à la connaissance des protagonistes. A mon avis, la dernière partie est inutile : l’explication du vol, et l’arrivée de la vieille romancière. On pouvait très bien rester sur le vieux mystère non dévoilé. Au niveau écriture, je commence à reconnaître la qualité Bidis, même si je suis nouvel arrivant sur ce site. Et enfin : je n’avais absolument pas fait la relation avec la chanson de Joe Dassin. Honte sur moi. |
Acratopege
28/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
J'ai beaucoup aimé la structure de votre récit avec la double mise en abyme de la chanson et de la rédaction de la nouvelle pour le concours. Très habile. Et puis j'ai apprécié tous les dialogues, le parler local crédible sans caricature. Ce que j'ai moins apprécié, c'est le style du récit dans les autres passages. Trop sage à mon goût, avec un certain manque d'aspérités pour un thème aussi scabreux. Et l'utilisation du passé simple m'a aussi dérangé, je ne sais pas pourquoi, alors que c'est un temps que j'aime beaucoup en général. Peut-être donne-t-il ici une impression de distanciation qui tranche trop avec le récit à la première personne, je ne sais pas.
Merci pour ce bon moment. |
pieralun
29/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Bidis,
L'intrigue est convaincante, sans toutefois m'avoir tenu en haleine. En revanche, j'ai été bluffé par l'écriture. Seule la qualité de celle-ci m'a fait plonger immédiatement dans le monde de l'histoire. J'ai parfaitement ressenti l'ambiance qui pouvait remonter dans la mémoire de l'héroïne, et je me suis immédiatement fondu dans le décor de la maison. |
aldenor
29/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J’ai beaucoup aimé le récit de la quadragénaire. Son retour dans le village, le portrait des villageois, l’ambiance de mystère ; la scène du vol est très réussie avec la bousculade dans les escaliers et l’impayable parapluie... C’est léger, riche en observations, bien ficelé.
Là où je trouve que ça ne vas pas, c’est après le départ de la narratrice... Qui écrit ? Le passage de la narration à la première personne à une narration impersonnelle ne se justifie pas. Il n’en reste pas moins que la chute est très bonne, inattendue et drôle ! |
Ninjavert
6/4/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Hello Bidis,
Grand amateur de faits divers et de documentaires à la con (qui à dit faites entrer l'accusé ? ^^) j'ai retrouvé ici tous les ingrédients du crime de bas-étage réussi. L'écriture, précise et maîtrisée du début à la fin, nous entraîne au fil des événements avec délice. Que ce soit les dialogues ou la narration, je suis arrivé au terme sans m'en apercevoir. Je trouve aussi que la première partie est de loin la plus réussie. Cette ambiance de village, ou on n'est pas encore arrivé qu'on est déjà remarqué, ces ragots, ces non-dits, ces vieilles histoires qui n'ont pas toujours besoin de resurgir pour faire encore parler d'elles... vraiment très réussi. Le ton de la narratrice est également bien dosé, sa méfiance, ses soupçons... j'ai juste eu un regret : quand elle sort le carnet au début, elle fait l'évidente connerie de ne pas le remettre en place. J'ai su dès cet instant (donc avant même d'entendre parler du crime) qu'il allait être volé, c'est dommage. Sur la seconde partie : le récit du crime en lui-même, c'est dommage mais je le trouve un peu artificiel ce flashback. Il est vraiment là pour contenter le lecteur, pour lui permettre de savoir ce qui s'est réellement passé. C'est sympa car ça nous évite une cruelle frustration, mais à l'inverse c'est vraiment gratuit et sans lien avec les deux autres parties. Connaissant ton talent de metteuse en scène, j'aurais bien vu ce récit plus intégré au reste de l'histoire. A mon sens, il aurait été mieux amené au cours de la soirée de la veille. Quand, dans la conversation, le "suicide" revient sur la table une fois Michel et Guy arrivés, ce dernier aurait pu avoir le flashback à ce moment là, pour lui-même. Ca n'aurait pas tellement trahi le suspens, si ce n'est pour la scène du cambriolage qu'il aurait fallu remanier, mais on aurait eu une vraie cohérence du début à la fin. Sinon la fin m'a bien plu également. Je t'ai immédiatement reconnue à l'évocation de la septuagénaire, mais du coup je m'inquiète un peu pour les Boisvert : Ma Dalton trimballe bien un parapluie dans son cabas, mais aussi -et surtout- une bonne grosse pétoire chargée... m'est avis qu'on n'a pas fini d'entendre parler d'Oremy-sur-Juvine dans les journaux. Merci Ma' Bidis ! |
Marguerite
9/4/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Jolie nouvelle que L’affaire d’Oremy-sur-Juvine.
Bien amenée, avec des petites phrases imagées qui font plaisir (comme « M. L. alla donner violemment de la tempe droite contre la boîte à gants »), et une chute comme un clin d’œil au concours. L’accent des personnages est sympa, et apporte au texte un petit gout de terroir bien senti. Et puis on découvre leur côté sombre, Josiane en tête, qui éteint la lumière à coups de sac en faux croco et conclut l’histoire par un ricanement sinistre. Une ou deux choses toutefois : On voit venir assez vite l’intérêt que pourrait susciter le carnet (peut-être l’influence de la rubrique « policier ») et ça enlève du mystère au texte. Sinon, j’ai accroché quand j’ai lu « la Marie » dans la narration, car ça faisait pour moi partit de l’accent des gens du coin. J’aime mieux quand c’est juste « Marie ». Mais c’est une broutille… Dans le même ordre d’idée, j’ai noté « septuagénaire » de la part de Josiane. Je ne connaissais pas du tout la chanson, c’est vrai qu’elle a un petit goût de mystère… Merci Bidis pour cette nouvelle et félicitations !!! |
xuanvincent
2/5/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Bidis,
C'est toujours un plaisir de vous lire ! Plus précisément, j'ai particulièrement apprécié la richesse du langage, le parler populaire du personnage féminin m'a paru bien rendu, contrastant avec le style très travaillé du narrateur/auteur. J'ai également apprécié la construction du récit. L'explication, la présentation du crime, m'a semblé bien amenée. La chute m'a plu. Bref, bien que le thème ne fasse pas partie de mes lectures habituelles, je remercie l'auteur pour ce bon moment de lecture. Bonne continuation pour vos écrits ! |
guanaco
14/7/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Bidis,
tout d'abord dire que je ne connaissais pas la chanson (c'est réparé!) et que j'ai lu votre texte sans penser aux contraintes du concours. J'ai pris beaucoup de plaisir à entrer dans cette histoire, la première partie est un régal de mise en ambiance: décors, personnages... J'ai l'impression que vous aimez beaucoup l'adjectif "grand" non? Je taquine... Sur la 2ème partie et la fin donc, c'est vrai qu'on aurait aimé plus de suspense notamment avec le contenu de ce petit journal. Mais je pense que toute la partie "explications" en italique était nécessaire peut-être pour des soucis de timing concours? Comme certains, le concours dans le concours m'a un peu déçu... N'empêche, une belle réinterprétation de la chanson dans un bel univers et avec des personnages qui ont du relief! Merci |
Coline-Dé
20/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour, Bidis
Très belle idée de reprendre la chanson de Joe Dassin, pleine de non-dit et de possibilités à développer... ce que tu as su faire avec brio ! Moi aussi, j'ai trouvé la première partie extrêmement réussie, l'ambiance est vraiment bien rendue, en partie grâce au parler local ( c'est vachement difficile de ne pas tomber dans l'excès, bravo !) L'écriture est d'une grande souplesse, riche, pleine de détails qui font vivre le texte : Une camionnette qui venait de me dépasser s’arrêta net et fit marche arrière jusqu’à revenir à ma hauteur. Elle portait des robes ternes sans souci de la mode et rasait les murs, comme si elle se sentait coupable de quelque chose J'ai assez vite reconnu la chanson bien que l'abondance de personnages m'ait par moment fait douter. L'intrigue est peut-être un peu compliquée (pas bien compris la reconnaissance de dette... faut dire que j'ai la cervelle en congé sabbatique !) ce qui nécessite des explications en flash back, moins réussi, forcément, que la partie "live". Mais j'aime beaucoup l'âpreté des personnages. Enfin l'idée d'une Bidis enquêteuse m'a ravie ! Merci pour ce bon moment |
Anonyme
2/8/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Ma Dalton
Bidis et le mystère du carnet noir ! Je t''imagine très bien avec ton parapluie en train d'attendre le malfaiteur au tournant. Bang ! sur la tête. J'aurais préféré un vase bien lourd mais bon, dans ces cas là, on attrape ce qui nous tombe sous la main. Vivant, enlevé, amusant, descriptions comme si j'y étais, ambiance maîtrisée, personnages bien campés. Mais c'est un peu court Ma et la courtitude entraine un poil de confusion - j'ai relu le noeud du problème et je n'ai pas compris cette histoire de reconnaissance de dette d'autant plus qu'une reconnaissance de dette - je me suis heurtée un jour à ce problème - ne vaut rien si elle n'est pas validée par un notaire - et encore... - Peut-être aurait-il mieux valu choisir un mystère "honteux" et bien sanglant... Miam-miam. Quoi qu'il en soit, c'est du bon travail. Soigné, réfléchi, pesé. J'aime bien l'idée du concours dans le concours, cette partie là est très amusante. Je ne sais pas pourquoi - et là c'est un avis très personnel - mais il me semble que tu t'es vraiment identifiée à Sandrine et ça c'est tout bon, tout bon. Le seul petit chouïa qui me dérange c'est que Sandrine a quarante ans et qu'elle ne mérite pas ce qualificatif de "vieille toquée". Mince alors ! Si a quarante balais on en est déjà là, qu'en sera-t-il à soixante et quelques, snif ! L'idée d'avoir repris cette chanson de Joe Dalton - Dassin où ai-je la tête ! - et d'en avoir fait tout autre chose est excellente. Félicitations Bidis ! J'ai passé un très bon moment. Edit : Après une relecture je m'aperçois effectivement que ma remarque au sujet de la quarantenaire n'est pas justifiée, puisque ce n'est pas Sandrine qui est traitée de vieille toquée mais bel et bien la septuagénaire chargée par elle de liquider la maison... Toutes mes excuses Ma, me suis emmêlée les pinceaux. |
matcauth
30/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
bon c'est du bel ouvrage, c'est impeccable au niveau de l'écriture, et même au niveau de l'ambiance, du décor. Entrer dans une de vos nouvelles, c'est un peu entrer dans un hôtel 5 étoiles, tout est impeccable, neuf, rien ne dépasse. Mais parfois, on aime aussi entrer dans le bar du commerce, ou c'est un peu le bordel et ou on boit des Martini de 20cl dans des verres de cantine. et ici, ça manque un peu, c'est un peu trop lisse, finalement. Ce qui est vraiment surprenant, c'est que l'auteur semble justement avoir le coffre pour pouvoir très aisément ajouter cette touche de folie, pour que l'histoire s'emballe, ou que Sandrine soit un personnage sortant davantage de l'ordinaire. Néanmoins, on ne peut pas bouder son plaisir de ne jamais sortir, grâce à cette plume chirurgicale, de cette histoire comportant quelques longueurs qui alourdissent un peu le tout, comme ce passage ou Sandrine rentre chez elle et entend des bruits la nuit. Et comme on comprend tout de suite qu'il s'agit d'un voleur de carnet, on trouve le paragraphe trop long. Je note l'ensemble, irréprochable, mais également le manque de prise de risques. |