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Shepard
14/9/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Salut,
L'écriture a été soignée, la lecture est agréable, je dirais ni trop longue, ni trop courte. Certains dialogues sont un peu confus (dans la brasserie) Cette partie là par ex : " Ce type a insulté Myrtille, en disant qu’elle l’avait bien cherché et Riton lui est rentré dedans, évidemment. Il a bien fait, quel blaireau ce bonhomme ! Je vous apporte encore un quart de pinard, Mesdemoiselles ?" -> Je ne suis pas vraiment sûr a qui 'ce type' fait référence ? Au cuistot ? Au 'clodo' ? Itou pour le "a thug ?" qui reprend l'anglaise ? Patrick ? L'idée du tic de langage en anglais est bonne pour aider a cibler les interlocuteurs, mais dommage que ça soit un peu forcé sur la fin (le côté je parle en anglais puis je fais la traduction ensuite) alors qu'au début les mots sont plus habilement mêlés aux phrases + les erreurs d'articles. D'ailleurs l'anglais est parfois un peu approximatif - pour chipoter - ex : "What they say cops" -> More likely 'what the cops said' or 'what do the cops said.''Idem là "Surely it was attacked by a thug on the corner of a street." not "on" but "at". Ou encore "It alone can say what happened" -> Un peu maladroit à mon avis car ça réfère à Myrtille et non pas à un évènement, donc le 'it' ne va pas. 'She is the one who can say what happened'. Bon enfin, au final ce n'est pas très grave mais personnellement ça m'a fait buter sur chaque répliques de dialogue. Au niveau du fond, il y a un peu de suspense bien qu'on met vite Henri hors de cause, agresser sa propre employée semble un peu étrange. Donc on devine que Patrick est impliqué. Le problème c'est que je ne comprends pas trop ce qu'il a voulu faire. Il voulait rompre avec la fille, soit, mais alors pourquoi diable engager un type et faire quelque chose d'aussi compliqué/risqué ? "Son éducation ?", mais ça semble un peu léger... Son éducation l'empêche de rompre mais pas d'engager des types louches pour manipuler sa copine ? (on ne parle même pas de mariage, ou alors il pourrait y avoir des histoire de partage, etc...) "La ventouse" m'a fait sourire. Pour finir, le lien avec le sujet du concours est aussi un peu léger... Il est dit dans le récit qu'elle a les yeux violets, mis a part ça... Ce n'est pas vraiment au 'centre' de l'histoire. J'ai donc beaucoup apprécié les qualités d'écriture du texte, mais je bute sur l'intrigue. (Je prends aussi en compte le rapport au sujet du concours dans l'appréciation...) |
carbona
28/9/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Bidis,
Je viens d'écrire un long commentaire détaillé sur votre texte qui n'est pas parti, argghhh. Donc je vais recommencer mais peut-être en manquera-t-il des morceaux... Quelques remarques au fil de la lecture: - un cri déchire la nuit < l'image ne me convainc pas - Des voitures passent. Leurs souffles < souffle est trop doux, trop léger - « Je devrais téléphoner à la police », songe Valentine et "« Bah ! Quelqu’un va certainement appeler les flics.» < ces passages gagneraient à être rapportés par le narrateur - "pénétrer dans son bistrot." < pénétrer ne colle pas trop avec le fait de rentrer dans un bistrot - "Sur un mur couvert de vieux 33 tours et d’affiches, bizarrement, une tête de cerf se retrouve accrochée entre deux appliques sales." < "bizarrement", posé ainsi, me fait sortir de la lecture - "Valentine tressaille. Une expression lui traverse l’esprit : « Non assistance à personne en danger ». Cette nuit, elle a enfreint la loi. Elle pense aussitôt : « Circonstances atténuantes ». Mais enfin, pourquoi aller jusque-là ? De toute façon, elle n’a absolument commis aucun crime, elle, ni même aucune faute avérée, après tout. Pourquoi se sent-elle à ce point coupable ? D’ailleurs, ce qui arrive à Myrtille n’a peut-être rien à voir avec les cris de cette nuit…" < passage trop explicatif, trop explicite et qui arrive trop rapidement, il gagnerait à être réduit - "La chemise d’un blanc immaculé " < "immaculé", terme excessif et inapproprié dans ce contexte de description - " et la bière tremble dans les chopes et les pichets de vin tanguent dangereusement," < la répétition de "et" n'est pas agréable à la lecture, j'aurais vu ici l'utilisation du participe présent - "elle adopte sans le vouloir des attitudes et ses gestes s’empruntent" < c'est étrange, on a l'impression qu'il manque un complément après "attitudes" - "Tout de même, elle s’habillait trop court." < à l'imparfait ? Valentine la considère déjà morte ? - "et Riton lui est rentré dedans," < l'attribution des prénoms Henri au patron et Riton à l'aide-cuisinier entraîne une certaine confusion à la lecture de ce passage - "Patrick a tort de se croire à l’abri de tout problème." < inutile je pense, ça fait panneau indicateur, la transition est maladroite - "la SNCB" < ? SNCF belge j'imagine ? - "Vous aviez raison, monsieur. L’ami de votre petite-fille – Patrick c’est cela ? – a mis aujourd’hui dans le train pour Paris un jeune homme d’allure assez vulgaire mais plutôt fort joli garçon après lui avoir acheté et payé son billet. En m’approchant j’ai surpris des bribes de conversation mais hélas trop succinctes pour nous apporter une certitude quant à leur possible, j’oserais même dire probable, culpabilité. Par contre, j’avais précédemment pu prendre des photos des deux hommes au téléobjectif et dès que votre petite-fille sortira du coma…" < on nous répète ce qu'on sait déjà, ce passage mériterait d'être raccourci et la mention du téléobjectif n'est pas indispensable, celle des clichés suffit Votre texte est bien écrit et agréable à lire. Mais pour moi, il est inachevé, la fin est beaucoup trop abrupte. L'enquête n'est pas terminée mais comme le lecteur connaît le coupable, je pense que vous n'avez pas vu l'intérêt de poursuivre, ce que je comprends. J'ai l'impression qu'il y a des trous dans ce récit. Toute la première partie est consacrée à la culpabilité de Valentine de ne pas être intervenue puis ensuite cet aspect-là disparaît totalement. Vous nous embarquez sur une piste que vous abandonnez. J'ai l'impression que vous vous êtes perdue dans l'intrigue. Et pour cause, ce n'est pas évident d'écrire un thriller. L'attitude de Patrick manque de crédibilité. Il feint tant l'indifférence et marque tant de distance dans ses propos par rapport à l'évènement qui vient de se produire que je me suis demandée, au cours de ma lecture, si j'avais bien compris et s'il était vraiment le petit-ami de la victime. Votre écriture est de qualité et je pense que votre nouvelle mériterait d'être retravaillée en ciblant les intentions de l'auteur (la culpabilité de Valentine qui débouche sur une accusation à tort ? la culpabilité de Patrick ?) et en imposant un fil conducteur. Il faudrait maintenir le suspens afin d'offrir une vraie révélation au lecteur à la fin. Merci pour votre texte. |
Pepito
28/9/2015
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Hello Bidis,
Bon, tu nous l'as un poil bâclée celle là, non ? ;-) "Même un observateur n’aurait pu reconnaître" manque pas un adjectif à observateur ? Je reconnais les lieux, quartier, bistrot, ... mais en l’occurrence cela n'aide pas à la lecture. ;=) L'intrigue est décousue de fil blanc. Le "pourquoi" d'abord : juste pour ne pas passer le premier ? mhhh La Valentine qui s'endort en entendant une autre fille hurler sous ses fenêtres.. hmmmmm ! Valentine qui disparaît du paysage au profit de l'inspecteur La Ventouse financé par le retraité de la SNCB, hmmmmmmm ! Et pscccchiiiit ! Tout s’arrête, la suite au prochain numéro ! hmmmmmmm ! T'avais un truc sur le feu, fallait solder vite fait ? ;-) Bon allez, on attend la ré-écriture. Pepito |
ameliamo
28/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’ai lu avec beaucoup d’attention ce texte et ça m’a procuré un grand plaisir. Après mon avis, il s’agit d’une excellant écriture. Les personnages sont bien crayonnés marquant leurs traits de caractère. C‘est intéressant et original en ce qui concerne le mode d’aborder le thème du concours. Le style est vif, alerte, l’atmosphère est bien suggéré. Si vers final il est un peu bâclé, c’est à cause qu’il devait continuer encore. C’est très professionnel ce texte. (Excusez mes fautes d’expression)
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Blacksad
28/9/2015
a aimé ce texte
Un peu
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C'est pas mal écrit, le texte se lit sans difficultés et les dialogues sont plutôt crédibles. Par contre le côté intrigue policière est un peu approximatif à mon goût. Au début, je pensais qu'on allait vraiment jouer sur le côté culpabilité de Valentine et que la nouvelle se centrerait là-dessus, sur ce côté psychologique et pas sur un suspense en demi-teinte.
Je pense que j'aurais nettement préféré ce texte sans cette intrigue un peu bateau mais au motif curieux et inexpliqué (séduire sa propre petite amie ?). On perd de vue Valentine, c'est dommage et cet inspecteur arrive comme ça "à la place". Et la fin, au ton tragique, paraît déplacée dans ce polar. Une fin ouverte volontaire ? Mais on reste un peu sur sa faim du coup... |
Agueev
28/9/2015
a aimé ce texte
Bien
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Rhaaaaa Bidis, qu'est-ce que tu as glandé au cours de ta nouvelle ??? J'étais pris par l'intrigue, le personnage de Valentine (me demandant ce que j'aurais fait à sa place), l'ambiance du bar, etc... Et puis d'un coup j'ai perdu le fil.
L'idée de départ est bonne, pour rester dans le thème, j'aurais inventer un personnage avec celui qui a prévenu la police qui aurait vu Valentine regarder par la fenêtre et ne pas agir (le regard du témoin, l'œil qui la juge et qui la punit). je serais parti là-dessus. C'est dommage, l'écriture est bonne et le style agréable. |
Anonyme
28/9/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je déplore que Valentine ne soit pas venue en aide à Myrtille, qui travaille dans le même endroit qu'elle, même si tout l'intérêt de l'histoire par de là, justement.
L'écriture est tout ce qu'il y a de plus attrayante, les discours relativement bien ciselés. Les yeux sont bien mis en évidence et le tout est assez bon dans l'ensemble. Wall-E |
AlexC
28/9/2015
a aimé ce texte
Pas ↑
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Hello Bidis,
J’ai aimé le début de votre nouvelle moins sa fin. Les cris dans la nuit, la victime qui est connue, les remords de Valentine, tout ça est très juste. La découverte du coupable n’a pas d’impact. L’idée est intéressante, mais mal amené à mon sens. Il n’y a pas de révélation, c’est une information supplémentaire formulée sans emphase, comme l’on énonce les différentes pièces faisant partie d’un puzzle. Seulement, il n’y a pas comme dans tout histoire policière toute l’intrigue derrière qui explique avec moult suspens et rebondissements comment le coupable va être démasqué. Ici, le passage du détective est donc inutile, puisque la phrase d’après, vous mettez un point final à l’histoire, de façon si abrupte et si peu savoureuse, que je m’en suis arraché les cheveux. Vous étiez si bien parti ! Vous auriez eu besoin d’au moins 100 000 signes de plus pour en faire un bon épisode de Columbo, mais vous étiez en bon chemin. Là, j’ai vraiment l’impression que vous avez tronqué votre oeuvre en plein milieu et qu’il manque toute la partie la plus intéressante. Sur l’écriture : “Sa fichue éducation à lui, c’est ça qui est cause de tout… La petite était vierge, et alors ? Au fond, personne ne savait qu’il était son premier amour, qu’avait-il besoin de lui voir commettre un faux pas pour pouvoir la larguer. Bon, elle n’avait pas de défense, et puis après ? Les défenses, ça s’apprend. Une bonne leçon, et elle se débrouillent beaucoup mieux après…” Ce paragraphe n’est pas très clair. Myrtille est vierge et Patrick ne peut pas la quitter parce qu’il avait besoin d’une “bonne raison” pour quitter une fille ? Et il espérait qu’elle se fasse dépuceler par un garçon de passage ? Education ? Myrtille n’avait pas de défense ? Par rapport à quoi ? Quelques petites remarques : -Les suspicions sur le cuistot sont superflues pour le lecteur puisque l’on sait ce que l’agresseur a dit qui montre qu’ils ne se connaissaient pas bien -La première et dernière phrase du passage sur le détective son inutiles à mon sens, elles sortent du texte. -Vos phrases anglaises ne sont pas toujours correctes. Je tique (pour un texte si long ça ne fait pas beaucoup ! bravo) : “soulève le rideau" "la rue est noire" "tourner le coin" “je ne peux pas être dans le coup” “trop de temps en leur compagnie” trop soutenu “je la prends à mon compte” Vous effacez cette dernière phrase et m’envoyez la suite en MP ? :) Alex |
Anonyme
29/9/2015
a aimé ce texte
Bien
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Une bonne histoire qui se perd en route et qui se noie tant son delta s’étale.
Quel dommage ! D’autant plus que l’écriture n’est pas désagréable et accroche bien. Le début est prometteur. Avec l’envie que j’ai de secouer Valentine devant son attitude incompréhensible à ne pas intervenir malgré les cris de détresse qui s’éternisent dans la nuit, l’intrigue se noue rapidement autour d’elle. J’ai pensé qu’elle était plus égoïste encore que le commun des mortels, mais pourquoi pas après tout ! Tenue malgré cela en haleine, je me délecte à l'avance du moment où je vais trouver la clé d’un tel comportement. Mais rien ne vient et l’attention se délite vite autour du trop grand nombre de personnages qui volent la vedette. Je sors de ma lecture en ayant l’impression que deux histoires se sont télescopées. Valentine mériterait la sienne propre (vous avez un très bon début pour cela), en étoffant le pourquoi de son attitude, par exemple. En fait j’ai du m’y reprendre attentivement pour bien comprendre la fin et savoir qui est qui et qui fait quoi. On pourrait dire que vous avez péché par excès, mais nous sommes d’accord qu’il est facile de « critiquer » et moins de proposer un texte rubis sur l’ongle. :-) Un "bien" toutefois, pour la qualité de l'écriture et le début qui donne envie d'en savoir davantage. A vous relire avec plaisir si vous tentez la réécriture. |
aldenor
29/9/2015
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Si je tentais de résumer l’intrigue :
Valentine est témoin auditif d’une agression. Elle n’intervient pas, par lassitude. Le lendemain, les habitués de « la charrette à bière » se retrouvent. Valentine comprend que c’est la serveuse Myrtille qui a été victime de cet attentat. Un sentiment de culpabilité la saisit, pour non-assistance à personne en danger. Patrick, le commanditaire de l’attentat fait partie du groupe. Valentine parait le soupçonner... Dans cette situation, l’intérêt du lecteur est centré sur le personnage de Valentine. Où ses remords la mèneront-elle ? Réussira-t-elle à identifier l’agresseur ? Mais voilà que le récit se poursuit en l’absence de Valentine ! Alors forcément, ça ne répond pas à mon attente : le récit perd son fil directeur, et avec, sa finalité. Dommage, parce que l’écriture est soignée et le texte assez riche en observations. |
hersen
29/9/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le début promettait beaucoup, je pensais que c'était le sujet : une femme visiblement en danger la nuit, non assistance à personne en danger, il y a homicide, comment Valentine va-t-elle le vivre. Sujet original. Et puis sans crier gare, exit la première histoire, si je puis dire, et nous voilà plongés dans une histoire sentimentale et policière un peu abracadabrante dont je n'ai pas trop vu l'originalité et tirée par les cheveux.
Franchement, pour moi, Valentine était le personnage central de cette histoire, j'en attendais tout. Même si c'est bien écrit, ça ne suffit pas pour rattraper le coup. C'est même encore plus frustrant. Certaines scènes sont vraiment bien : le début quand Valentine finalement ne réagit pas, la Charrette à bière aussi, l'ambiance est bien transcrite. Mais à vous relire une autre fois. Cordialement, hersen |
Anonyme
30/9/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Je dois dire que je n'ai pas tellement accroché à l'histoire. Le début avec la sourde oreille de Valentine m'a bien un peu retenu mais l'enquête qui suit m'a semblé ennuyeuse. C'est pourtant joliment écrit mais je trouve qu'il ne se passe pas grand chose en fait. Et puis trouver le coupable parce qu'on a surpris une discussion sur un quai de gare c'est tout de même gros ! Ce n'est pas votre faute, c'est moi qui préfère les polars plus glauques et plus sombres. Par ailleurs le thème du concours est juste survolé.
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Lulu
1/10/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Bidis,
j'ai bien aimé lire cette nouvelle, notamment autour du personnage de Valentine, dont on peut se demander pourquoi elle n'a pas appelé la police. Cela interpelle, sachant que dans la vraie vie, certaines personnes ne réagissent pas face à quelqu'un qui se fait agresser. En tout cas, vous nous racontez quelque chose de sordide, mais vous le racontez bien. Toujours votre style agréable, que je trouve ici différent, bien approprié au genre. J'ai personnellement été plus touchée par le début que la fin. Peut-être parce que l'on perd le fil de Valentine au fur et à mesure qu'on avance dans le récit, ce que je trouve dommage. A vous relire. |