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in-flight
24/6/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une bien belle métaphore sur la mort, ennemie intime que nous rentrons tôt ou tard.
Plusieurs maladies sont envisageables, vous n'en dites pas trop sur les symptômes et c'est très bien comme ça. J'espère toutefois avoir bien compris la fin: pour moi le "il était guéri" signifie qu'il vient de mourir. Merci. |
AlexC
16/7/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Hello BigSur,
Le résumé de votre nouvelle fonctionne. Le thème n’a rien d’original, mais la tournure sonne bien et le traitement métaphorique annoncé m’a donné envie d’en savoir plus. Vous partez du postulat que l’amour est une maladie à laquelle l’on livre bataille. Nos forts individuels étant pris d’assaut par des armées de passions. Avec le temps, les assiégés abandonnent toute résistance et se laissent envahir. Prisonniers de leurs sentiments, ils finissent par s’en accommoder, voir même s’attacher (Syndrome de Stockholm quand tu nous tiens !). Mais affaiblis par plusieurs semaines de dure captivité, la maladie les libèrent, les laissent s’envoler vers d’autres cieux. Bon, ça c’est ce que j’en ai tiré après un dur travail de décryptage. Et je suis probablement loin de ce que vous souhaitiez décrire. Ce que je note ici, c’est que votre texte manque de clarté à mes yeux. Il m’a fallu du temps pour en saisir la substance et la fin reste encore une énigme. Ce qui n’est pas forcément un mal de manière générale, mais là je suis resté perplexe. Vous laissez la porte ouverte au moins à deux interprétations : est-ce que l’on ne sort de l’amour qu’en franchissant le pas de l’autre Monde comme l’indique les époques qui défilent sous les yeux du héros et le dernier train qui prend son envol dans le ciel ou est-ce que l’on guérit de l’amour lorsque l’on met la maladie derrière soit et que l’on atteint une autre gare, une autre étape sur le chemin de la vie ? Bref, cette fin m’a laissé un peu frustré par son manque d’uniformité. Quelques remarques : “L’hiver est arrivé…” Je serai aller à la ligne ici pour plus de clarté. “Alors elle est arrivée, (…)” Vous parlez de l’armée j’imagine, ce n’est pas très clair. “Le jeune capitaine s’est lentement approché du bord, contemplant avec résignation l’étendue de sa perte.” Tout d’un coup, je me suis cru sur un navire ! Capitaine de quoi ? Le mot prête à confusion si vous ne préciser rien, de même pour le bord… bord de quoi ? “l’armée adverse progressait d’heure en heure. Les jours et les mois sont passés…” c’est un tantinet contradictoire. L’armée progresse tous les heures mais a mis plusieurs mois pour enfin gagner la bataille ? “Sur le quai de la gare…” Dommage que cette métaphore se marie mal avec forts et sièges qui sont plutôt orientés époque médiévale. Peut-être qu’une métaphore militaire centrée sur les tranchées de la Première Guerre Mondiale aurait mieux convenu ? Je tique : “le voile obscure s’est abattu sur son royaume" “un vautour distrait par les derniers soupirs d’un animal blessé” “elle s’est rendue devant les remparts de son fort” “horizon encore vide mais rempli d’espoir" Je jubile : “piller nos cœurs et incendier nos corps” Avec plusieurs lectures transversales, j’ai finalement saisi toute la portée de votre propos. Avec un thème aussi triste, j’aurais aimé qu’il me frappe de plein fouet à la première lecture… Alex |
Marite
19/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dès les premières phrases j'ai été captivée par ce combat intime livré par le "capitaine". Aucune ambiguïté pour moi, il s'agit bien d'un combat contre une maladie pernicieuse qui dévore les forces vitales jusqu'à n'en laisser qu'une seule, inattaquable, qu'il ne soupçonnait pas mais qu'il a trouvé au moment où, enfin, il a accepté la situation : " La porte du wagon s'est ouverte, lui donnant un aperçu de sa nouvelle vie. Il s'est tourné vers son ennemie, le regard plein d'élégance, « merci de m'avoir laissé perdre ».
La conclusion nous apporte un soulagement : "Le train se mit à prendre son envol dans le ciel, à léviter comme un objet céleste, une comète en perdition dans un ciel sans nuage. Il était guéri." Cette image du train ... elle peut revenir dans les rêves parfois et sa signification est très forte pour qui veut bien s'y arrêter. |
carbona
5/8/2015
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J'ai de suite été captivée par votre récit. La maladie. Un thème qui m'a beaucoup touchée. Votre métaphore est bien menée mais j'aurais préféré que le personnage gagne le combat.
Je déteste qu'il prenne ce train. A vous relire ! |