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Anonyme
23/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beau texte grave et douloureux qui nous interpellent sur nos vies. Sans illusions aussi. Comment vivre le chaos du monde et s'en accommoder ? Qu'est-ce qu'un engagement ? Mettre sa conscience en mode économique (je cite), je cite encore , faut-il mériter ses soupirs ?... Bref un texte fort et foisonnant qui m'a touché parce qu'il parle du monde dans lequel nous vivons.
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jaimme
4/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une réflexion menée sur plusieurs chemins et dans une seule direction. J'ai bien aimé. Car nous nous posons tous, je l'espère, cette question: nous nous indignons... et après. Hors l'action que reste-t-il de possible? L'action est tellement restreinte, tellement du domaine du... non-quotidien. Le quotidien est déjà tellement difficile à manager.
Mais j'aurais aimé une épistémologie. S'indigner. Oui, mais pourquoi. Pourquoi vouloir s'indigner? Car on se dit de gauche, car il faut s'indigner, ... car on a du cœur, car en fait on est content d'avoir échappé à cela, ou que l'on se console de ne pas être seul à souffrir. La réflexion part du constat. Mais je pense qu'elle se serait enrichie de modes de réflexions préalablement mieux établis. Le style est souvent bon. Parfois très bon. Lire fut intéressant. C'est déjà énorme. |
colibam
5/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Constat amer mais néanmoins réaliste d’une société de borgnes emmitouflée dans son confort.
« Nous recommencerons (…) puis nous écarquillerons les yeux, comme émergeant d'une mauvaise nuit pour nous étonner, une nouvelle fois, en toute bonne foi, de ce que nous sommes », avant de recommencer… La souffrance des autres à peine entrevue par le prisme déformant des médias, entre le rot et la sieste digestive. La banalisation à outrance comme un spectacle offert en pâture à horaires réguliers et que l’on peut zapper sur demande. « Mordre dans la vie, « profiter » du moment présent, finalement c'est tout ce qui compte, non ? »… J’ai bien aimé le « dé-penser » qui mériterait d’être développé dans l’Oniropédia. J’aime beaucoup la dernière phrase. Un bon sujet de réflexion. |
Anonyme
5/2/2010
a aimé ce texte
Pas ↓
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Un sujet sur l'ennui, la vacuité, la libération qui aurait pu être génial, et très intérressant.
Malheureusement, là, il tourne trop rapidement au bavardage, avec ce monologue qui ne divague même plus et qui lasse à la longue. C'est dommage car la plume en elle même n'est pas mauvaise du tout, mais l'auteur reste tellement centré sur lui même qu'il en oublie, pour moi, le lecteur. |
Marite
5/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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La présentation en succession (désordonnée???) de phrases-paragraphes m'a sérieusement dérangée pour la lecture.
Peut-être devrais-je dire cela m'a fatiguée et a empêché la concentration de s'installer. Il y a des idées intéressantes mais elles me donnent l'impression d'avoir été jetées en vrac pour le lecteur. Est-ce vraiment la forme adéquate pour présenter de tels sujets? Et faire une seconde lecture ... je ne suis pas certaine d'en avoir le courage? Désolée. l |
shanne
10/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai aimé un texte qui me parle de la conscience de voir le système humain qui nous révolte par moment, qui nous blesse au plus profond de nous même. C'est vrai, ne plus voir, ne plus entendre peut donner une paix intérieure ( heureux sont les imbéciles) C'est humain, nous avons tous envie de ne penser qu'à notre petit confort mais nous sommes vite rattrapés par les informations qui nous prennent les tripes un moment ou à un autre pourtant, il est nécessaire de se créer un petit coin de paradis sinon, c'est la dépression Un texte bien écrit, une lecture agréable |
Anonyme
10/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un texte avec des qualités auquel je ferai le grand reproche d'être vraiment trop autocentré. Une catégorie difficile à honorer et au final ce texte s'en tire avec les honneurs. Une quête, celle de la quiétude, et les moyens pour y parvenir.
Dans l'ensemble je dirais moyen plus, mais ça, cette chute, ça vaut de l'or : "Désormais, je garderai mes soupirs et, bientôt, en plus de mes nuits bien faites je pourrai m’offrir des siestes…" J'ai regardé la chute avec beaucoup de tendresse et d'amusement. |
Anonyme
10/2/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Et pourquoi pas la mort aussi ...pour faire suite à la chute ..au moins là on est tranquille ! Je pousse simplement un peu le bouchon un peu plus loin ...Ne plus s'intéresser au monde qui nous entoure, se centrer que sur sa petite vie, est ce la solution ? Est ce vivre ?
Mais par ailleurs, et c'est bien posé au départ, regarder le monde à travers les médias qui nous montrent un monde déformé, centré sur le sensationnel et les catastrophes ! est ce vivre aussi ? S'indigner pour s'indigner ne sert pas à grand chose ... Dans ce texte, il y a une quête d'une position juste ! c'est vrai que faire que s'indigner devant la misère du monde cela ne sert pas grand chose cela fait mal et cela empêche de dormir ! Mais il y a aussi un désespoir que je ne suis pas et auquel j'ai du mal à adhérer ...Sans doute que des arguments concrets avec des exmples dans l'histoire auraient permis d'étayer... |
florilange
13/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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L'idée de base m'intéresse, comme tout le monde, c'est normal. On s'est tous 1 jour posé la question : que pouvons-nous faire? À quoi sert notre indignation? etc.
Je n'aime pas beaucoup le traitement de cette nouvelle, pourtant assez bien rédigée. Je la trouve soporifique. Elle ne me retient pas. Désolée, Florilange. |
feexlin
14/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Intéressant, et le titre est, il faut le souligner, très bien choisi.
Je ne sais pas ce qui m'interpelle le plus dans ce texte, son sujet, donc le fond, ou sa forme. Un peu les deux. Quoiqu'il en soit l'idée est bien traitée, et le dénouement m'a fait sourire. En somme, j'ai passé un agréable moment à lire cette petite réflexion. |
Anonyme
23/2/2010
a aimé ce texte
Pas
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J'aurais bien lu cette nouvelle dans la salle d'attente d'un cabinet médical. C'est le traitement d'un sujet récurrent qui tourne vite à un monologue mal agencé en dépit de l'écriture bien prononcée.
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caillouq
28/2/2010
a aimé ce texte
Pas
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Problème grammatical dès la troisième phrase (« après avoir éteint » n'a pas le même sujet que « c'est décidé »), ça me demande toujours un effort de passer outre à ce genre de choses.
Continuons néanmoins. Aime bien le « catastrophe humanitaire » signalé comme pléonasme. Cinquième paragraphe: « dans l'arène qui déjà, scande rageusement etc ». Ce n'est pas un effet de style de couper le sujet du verbe par une virgule, c'est une faute. Deux virgules (en mettant « déjà » en incise), on peut. Une virgule, non. Ca me gêne. Pour les récalcitrants, très bon passage de M. Barbery à ce sujet dans « L'élégance du hérisson ». Me souviens plus de la page. ... du coup je reviens sur la première phrase du 4e paragraphe, dont la construction m'avait semblé obscure. Peut-être était-ce déjà la même faute ? (une virgule qui sépare, cette fois, le verbe du complément d'objet – ben oui, c'est une faute aussi) Ou le « une fois que j'aurai su », sans complément, suivi d'injonctions, fait-il référence à ce qui précède ? Je m'étais posé la question en lisant cette phrase, mais pas envie de sombrer dans le flyfucking. ... Eh ben si, sombrons dans le flyfucking. Le brusque changement de temps au « je fis volte-face » me surprend désagréablement. Peut-être sauter une ligne avant la phrase incriminée, histoire de marquer davantage la coupure avec ce qui précède, ferait-il mieux passer la pilule ... ... Bon, je m'étais promis d'aller jusqu'au bout et de laisser un commentaire. Sorry, mais le texte ne me convainc pas. OK, sur le fond, on comprend sa déroute, à celui (celle ? Peu probable) qui écrit. Qui ne s'est pas fait ce genre de réflexions ? Mais ça manque terriblement, à mon goût, de distance. Ca ressemble plus à un billet d'humeur qu'à une nouvelle. Et je n'ai rien contre les billets, mais j'aime bien qu'ils m'apprennent quelque chose, ou qu'ils aient un point de vue auquel je n'aurais pas pensé. Tut mir leid, aber ... |
Anonyme
2/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bien aimé le cynisme de cette nouvelle. Zapper d'un tremblement de terre à une inondation puis une famine et enfin une tempête est typique de notre époque. Faut-il supprimer pour autant la télévision ? Vous pouvez faire comme moi et vous en passer mais vous êtes rattrapé par les autres médias. Faut-il arrêter de se tenir au courant des cahots du monde pour autant et satisfaire ainsi à un égoïsme profondément enraciné et encouragé également ?
J'ai bien aimé la forme, cette suite de réflexions, du moins l'ai-je perçue comme telle, un peu décousues mais néanmoins cohérentes. Un peu comme le processus de pensée de la plupart d'entre nous (du moins je le suppose). Également la langue (les trois premières phrases ne m'ont gênées en aucune façon). Un style comme je les aime. Quelques images (entre autres) méritent l'attention comme : - le passeport exigé au pays du pathos (tiens ! j'aurai mis le s entre parenthèses). - Comme pour entourer leur estomac de forteresses illusoires. etc... Ah ! le cynisme de la fin de cette phrase : - L'instant de l'annonce synchrone d'une « catastrophe humanitaire » - tiens ! Un pléonasme. qui résume à lui seul le caractère du personnage, comme s'il disait d'un être éviscéré : tiens ! il a vidé son sac. Beaucoup de lucidité aussi : Un combat de plus, dans l'arène qui déjà, scande rageusement mes échecs. Tout est dit sur notre mode de vie dans cette phrase : il faut alors se hâter, pour profiter. Je prendrai plaisir à accumuler. J'entasserai. Parfois rien. Alors un rien à la foi. Descartes disait : « je pense, donc je suis » et notre époque : « Je ne pense pas donc je vis ». |
Anonyme
1/4/2010
a aimé ce texte
Pas
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C'est bien écrit mais j'ai l'impression d'écouter une complainte sans solution comme si l'auteur tournait en rond. Je m'attendais à un revirement qui n'est pas encore venu. J'attends donc la suite...
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