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hersen
19/1/2016
a aimé ce texte
Pas
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Dans la mesure où je ne comprends pas vraiment ce qui se passe, je ne peux pas apprécier l'histoire.
Je dirais qu'il me faut faire trop d'efforts pour émettre une hypothèse en même temps que je lis. J'ai l'impression que l'auteur essaie de créer une ambiance mais en cherchant seulement à faire du sensationnel. Je ne ressens donc aucune émotion. Je suis complètement hermétique à la fin. Désolée. j'ai dû passer à côté. |
carbona
25/1/2016
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Des hauts et des bas dans cette nouvelle mais globalement, je n'ai pas accroché. J'ai aimé le début, la jeune solitaire qui squatte à la rivière et qui mâche de la gomme et j'ai aimé le premier paragraphe du discours de la "fille" (le fait de percevoir les failles) mais le paragraphe qui suit est "imbuvable", d'autant plus que j'ai cru qu'il s'agissait des paroles d'Amy. Voilà pour les plus. Sinon l'obsession d'Amy n'est pas palpitante et la voix qui lui parle est agaçante et peu crédible. Côté écriture, je dirais que c'est assez inégal comme l'intrigue. Désolée, Carbona |
Perle-Hingaud
30/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'idée est bien amenée, très progressivement. J'aime le suspens qui se met en place: Amy est-elle folle ou la réalité change -t-elle ? La présence de l'inconnue amène un semblant d'explication, mais cette inconnue existe-t-elle ? J'ai juste trouvé en partie inutile et trop long son discours (la trappe et le tunnel). L'existence d'une "elle" malfaisante suffit. Quelques répétitions ou maladresses (ex: "sors dehors").
Une lecture prenante, merci. Avez-vous lu "Esprit d'hiver" de Laura Kasischke ? Peut-être aimeriez-vous ce roman. |
Coline-Dé
10/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Com Amy
J'ai vraiment aimé cette histoire étrange où l'on cherche à se raccrocher à des éléments symboliques sans tout à fait y parvenir ; Oui, le monde de l'adolescence est d'un ennui fou jusqu'à ce qu'on se mette à observer la réalité. Et là, il commence à devenir angoissant : tout change imperceptiblement. Soi-même, on risque de changer, quelle horreur ! Mais il y a aussi des éléments que j'ai plus de mal à interpréter: qui est cette « elle » qui change tout sur son passage ? Et ce bébé -éalité qui tend les bras ? Bien des éléments me demeurent obscurs ( ce qui ne me gêne pas plus que ça d'ailleurs quand l'histoire est cohérente avec elle même et que l'écriture me plaît) ne pas tout comprendre fait partie du charme du genre merveilleux ! J'ai trouvé un peu long le passage où la deuxième fille raconte comment elle est arrivée dans la réalité de la première. En revanche, les notations sur l'école me paraissent très réalistes : « juste un endroit où elle passerait du temps » ( c'est hélas très bien vu!) Beaucoup aimé aussi l'acharnement à tout noter pour comprendre le monde dans lequel elle vivait jusque là sans se poser de question, les détails que vous donnez sont très intéressants dans leur variété : quand on ne sait pas ce qui est important, il devient important de tout noter ! En même temps certains éléments du texte laissent penser qu'il y a une pathologie mentale : elle vire les vêtements pour avoir la place de mettre tous ces papiers dans sa chambre, l'observation devient compulsive, l'angoisse s'accroît, elle sent qu'il faut qu'elle se rapproche des gens pour être plus en sécurité... La frontière en tre merveilleux et pathologie est mince , on peut souvent en avoir deux lectures (le Horla, la Métamorphose etc...) L'écriture qui alterne descriptions et réflexions a un bon rythme, quelques jolies trouvailles : Cet ici-ci : j'adore ! Bref, vous l'avez compris, je suis très intéressée par votre monde et suvrai avec plaisir vos prochains textes. |
Shepard
11/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut Bleuet !
J'ai bien aimé votre nouvelle, surtout dans sa seconde partie. La première m'a dérangé à cause de certaines tournures de phrases... Ex (l'entrée du texte) : C’était une belle rivière, assurément. Pleine de ci, de ça, avec de l’eau qui miroitait sous le soleil et qui la trouait de lumière. -> Le plein de ci, de ça, je ne vois pas trop. Le passage sur le bouleau un peu insistant (trop). 'c'était un bouleau' -> 'mais quand même un bouleau' seconde fois dispensable à mon avis. Remarque (détail) : Amy offre une gomme à l'inconnue... qui est de l'autre côté de la rivière. Le reste se déroule bien, mis à part plusieurs répétitions de 'comme toi' dans le paragraphe explicatif de la fille mystérieuse. Peut-être voulu après tout. Dans l'ensemble l'écriture ne rebute pas, un peu scolaire dans la construction des phrases un peu symétriques mais finalement efficace. Le point fort du texte est qu'on a envie de savoir la suite, cela prend le pas sur la rédaction en elle-même - pour moi en tout cas - L'ambiance est bien rendue et l'esprit compulsif d'Amy très bon, c'est là que réside l'essence fantastique du texte : cette fille pourrait être juste bonne à enfermer, le doute subsiste tout le long de l'histoire. J'apprécie beaucoup l'aspect 'Lovecraftien' inéluctable, une dimension qui mange une autre dimension, petit à petit, et ceux qui s'en aperçoivent perdent la raison, la psyché humaine n'étant pas préparée à ce genre de phénomènes. Avec ce passage dans le ventre de la bête. L'idée finale, ou l'inconnue se transforme elle-même en bébé réalité prête à engouffrer Amy soulève encore plus de questions. Bien sûr on aimerait en savoir plus, mais les réponses sont difficiles à donner et vous ne vous y êtes pas aventuré, ce qui n'est probablement pas plus mal car très glissant. Un texte qui pour moi représente très bien l'archétype du fantastique (un archétype un peu oublié aujourd'hui) avec une très bonne idée. Le seul bémol est le style qui mériterait d'être plus léché dans ses descriptions et dans la construction des phrases. Envoyez-en d'autres du même tonneau =) |
Anonyme
2/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai bien aimé cette nouvelle. Une ado qui perd l'insouciance de sa vie en prenant conscience de la réalité qui l'entoure. C'est l'enfance qui fuit. Le monde adulte angoissant qui se met en place. La descente à la cave de la seconde fille m'a fait pensé à cette introspection dans l'inconscient lors d'une psychanalyse. J'ai apprécié également le style léger, de petites choses bien vues comme: "Et tes profs ils disent rien ? – Ils passent la journée à dire plein de choses" La fin n'est pas d'une clarté époustouflante mais bon, que se passe t'il vraiment dans la tête d'une personne qui perd les pédales. Et cette seconde fille existe t'elle vraiment ? N'est elle pas le futur d'Amy ? A bientôt, Bleuet, pour de nouvelles aventures. Je reviendrai vous lire sans faute. |
Brume
21/8/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Bleuet,
Votre nouvelle est sublime, étrange, poétique. Le dialogue entre l'inconnue et Amy est riche, génial, j'adore: - "Ça m'etonne que t'aies remarqué. La plupart des gens, ils voient pas quand elle est passée. - Qui ça? - Celle qui fait que les choses changent. Tu devrais pas être à l'école? " Amy est prise d'un comportement obsessionnel, un souci maladif des détails. Le lecteur est emporté dans sa schizophrénie. J'ai été fascinée par l'étrange réalité d'Amy et de l'inconnue. J'ai aimé l'incroyable anecdote contée par l'inconnue. Le lecteur ne peut comprendre leur pathologie, leur monde, mais peut faire preuve de sensibilité. À la fin je trouve rassurant qu'Amy cherche à fuir pour ne pas sombrer. C'est si angoissant. Merci Bleuet pour la lecture. J'ai aimé l'émotion, l'écriture, et Amy que je trouve touchante. |