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Asrya
12/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une très belle histoire fantasque écrite finement.
Je ne suis pas certain d'avoir compris l'ensemble des événements, mais cet univers est séduisant, triste, mais séduisant. L'écriture révèle une certaine naïveté du personnage qui coïncide efficacement avec l'âge de ce dernier. Cette personnification des bouts de papier est exquise. Des bouts de papiers qui bercent l'enfance d'aventures étonnantes ; des bouts de papiers qui extériorisent l'imaginaire, de simples bouts de papiers qui deviennent amitié. Comme la plupart des amitiés, elles s'estompent ; brutalement pour le coup. Par le feu, par un feu ravageur qui éteint la flamme d'un amour éphémère. Un feu qui conditionne le renouveau ; comme dans la nature, comme dans un écosystème ; les brûlis saccagent mais ne sont pas définitifs, le développement d'organismes pionniers adaptés à ces conditions permettra, à nouveau, la formation d'un écosystème semblable ; semblable d'apparence, peut-être un peu moins laid, peut-être un peu plus ; peut-être un peu moins diversifié, peut-être un peu plus ; Abi la joie, Juno La narration est efficace, dynamique ; le rythme est constant, pas de "ventre mou", la qualité d'écriture est savoureuse, je ne puis rien ajouter d'autre. Je suis entré dans votre récit avec Abi (joie) ; j'en repartirai Juno (enflammé) Merci pour cette lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau. |
Artexflow
14/11/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour à vous.
Je vais vous faire un rapport ma lecture pas à pas suivi d'une conclusion. Musique écoutée (c'est important) : Air - The Virgin Suicides OST. Un paragraphe séparé par une interligne par paragraphe de votre texte. --- Pourquoi avoir choisi le mot "grosseur" ? Je trouve qu'il jure un peu, et que le "Elle devait être grosse" sonne un peu trop répétitif. Surtout que vous employez le mot "docte" plus loin qui est assez rare. Ce n'est sûrement rien de toute façon. Mettez ça sur le compte de ma relecture très récente de L'Attrape-Coeurs mais j'entendais bien un "qu’il fallait qu’on l’envoie dans un truc, un sanatorium OU QUOI" ahaha... Question de goûts + avis partial = remarque à ne pas prendre en compte ! Ah, un élément mystérieux ? "où papa ne serait pas papa"... Hmmm... Je dirais que cette apparition d'Abie la jolie dans le récit manque de... vivant, pour me convaincre. Le "je l'adorais" point, je le prends un peu comme description bâclée, vous voyez ? Là, ce personnage est comme un flash, il surgit et disparaît immédiatement, c'est dommage. Virgule un soir fatidique virgule, je me demande si c'est nécessaire. Encore une fois question de goût ! "Le sanatorium, je veux dire", j'aime, là je ressens un peu de vie ! "ne pouvait pas bien se terminer", c'est assez flou, on ne voit pas vraiment où vous voulez en venir, enfin, on le devine, certes, mais je trouve la formule maladroite... "ça n'évoquait rien de bon", classique mais plus juste je dirais. Il s'élance dans la forêt, j'ai avancé. C'est au top là ! J'ai été pris ! Je retiens quelques secondes pour vous écrire mais c'est bien, c'est dynamique. "ma bouche trop souriante." Bien. Oh... La fin... Mince, je n'apprécie pas du tout la fin. Il fallait finir par "et peu à peu, je brûlai." !! Ah... C'est trop dommage. --- En définitive, votre nouvelle c'était une montagne russe. Je n'ai pas trop apprécié, j'ai beaucoup aimé, et ah, la fin, ahaha, vous m'avez fâché ! Ce genre de twist, c'est NEEEEVVVEEER ! Je vous le dis pour vous ! On peut s'y égarer... Mais il ne faut jamais y revenir ! Disons que c'était la dernière fois, hein ? "Ses petits yeux me fixaient, pleins de larmes, et ses bras pendaient, lamentables, à ses côtés." cette phrase je la trouve très forte, bravo à vous, le "lamentable" est à mon sens super bien placé ! Et tout ce qui suit c'est tout aussi excellent : " Il tenait dans ses mains des feuilles de papier, des bouts de post-it, des feuilles de carnets arrachées, tout ce sur quoi il avait pu mettre la main récemment. Je voyais son écriture inégale et ses ébauches, ses gribouillis de la maison, de la cuisine, de maman, de papa, et de moi, moi avec mes yeux trop grands, mes membres tordus et maladroits, ma bouche trop souriante. Et, en avant de lui, il y avait un feu." C'est vraiment top. Juste après ça il y a "mais il ne fallait pas le dire trop fort." et là par contre je trouve que, à nouveau, vous brisez le rythme. C'est assez difficilement compréhensible. Comprenez-moi bien je ne juge pas le style, je concois par exemple très bien un texte uniquement écrit dans un style vague de ce genre, mais dans Juno, cela tombe un petit peu de nulle part, vous vogez ? J'aime "un peu" parce que AARGGHL LA FIN ! Et "moins" parce que le personnage d'Abie la jolie n'a aucune utilité dans le récit... Tout avis n'engage que moi, et tout ceci est fait sans aucune animosité, évidemment ! Je dis peu sur le bon, mais franchement c'est ce que je vais retenir. Félicitations et à bientôt sur Oniris ! |
Anonyme
2/12/2014
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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J'aime beaucoup, pour la vivacité de ce récit qui me perd, me désarçonne comme quelque chose, quelqu'un de touchant que je ne comprends pas.
J'aime ce petit personnage chevelu et confus, tout du moins conscient de l'être pour un monde qui n'obéit pas à sa réalité. J'y trouve là une belle description de l'autisme, de l'intérieur. Merci pour ce fragment de vie particulier. |
Deorune
5/1/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Une lecture et une relecture, le récit se fais sans faux pas, et se lit sans fin, il est doux, mais je me suis perdue, je n’ai pas tout saisie même si j’ai des indices et je comprends certaines choses, mais on doit deviner les choses, et ce n’est pas forcement clair.
Le personnage principal change à la fin, je me suis même demander à un moment si Juno n’était pas un animal du fait qu’il mange par terre dans une gamelle, avant de comprendre que c’était un enfant qui dessinait. Le narrateur est un dessin, il brule, le narrateur change, et devient le petit garçon. On se perd et ce n’est pas une suite logique dans le texte, malgré qu’un texte sois fantaisiste, le lecteur dois avoir un moyen d’accrocher le texte a la réalité par la logique pour mieux s’identifié ou identifié quelque chose qui puisse le faire rêver. Néanmoins au fil du texte, je me suis accroché a des principes qui me ramène a imaginer le narrateur dans la scène, j’ai aisément put voir ce bossus grimper à l’arbre comme le ferais quasimodo sur l’église. Ou encore cet enfant déchirer les bouts de papier. L’autre question que je me suis posé, c’est que si c’est un enfant, pourquoi ses parents lui donnent du feu, et pourquoi l’autorisent t’il a brulé des choses dans leur maison. |