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cherbiacuespe
3/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Malheureusement, j'ai moi-même connu ce type de personnage qui traîne souvent une vieille détresse dans son passé. Quand, par chance, cette douleur s'efface, ce ne sont plus les même personnes. Alors je compatis pour ce pauvre Jason.
Nouvelle sans défaut, bien composé. L'histoire, simple ma foi, suit son cours sans incohérence. Un vocabulaire recherché facilite l'intérêt et la fluidité du récit. D'une anecdote qui pourrait n'être que banale l'auteur a su rendre un sujet captivant. Je me suis laissé porter par ce texte. Cherbi Acuespè En EL |
maria
4/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
L'auteur(e) a choisi la catégorie humour-détente, mais ce qu'a vécu ce petit mauricien est triste, cruel. Les faits et gestes de sa mère alcoolique ne m'ont pas fait rire. J'ai surtout été sensible à la "pitié teintée de tendresse" face à la déchéance de sa mère. J'ai l'impression que l'auteur(e) s'est retenu dans l'expression des sentiments de Jason. Ça manque parfois de spontanéité. "Il passait trop vite du bout à l'autre d'un éventail de sentiments qui le submergeaient et menaçaient de le paralyser." L'auteur(e) n'a pas assez laissé parler l'enfant qui a certainement eu des réactions plus vives. Et la misère aussi est comme floutée. Difficile de l'écrire ? Ou est-ce pour donner au lecteur plus de liberté dans l'interprétation ? Ce n'est pas ma mère ; je n'ai pas à "me forcer", je peux "laisser ma honte prendre le pas sur le reste". Je la trouve pathétique et non amusante. L'essentiel est que Jason a gardé sa bicyclette, n'est-ce pas ? Merci du partage et à bientôt. Maria en E.L. |
Corto
7/2/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Intrigué par l'exergue qui évoque l’île Maurice, j'ai lu cette nouvelle.
Mon regret: cette histoire pourrait se dérouler n'importe où. L'auteur évoque seulement le parler créole et quelques bricoles. Sinon on trouve juste une histoire d'un ado débrouillard encombré d'une mère imbibée d'alcool. L'intrigue est peu motivante, les rebondissements quasiment absents. Le style très descriptif, le déroulement linéaire ne permettent guère de solliciter l'imagination. Voici à mon avis un texte qui pourrait servir de base pour construire une nouvelle plus riche, plus vivante, plus surprenante. Un nouveau travail à envisager donc. Courage à l'auteur. |
Donaldo75
11/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Autant je ne suis pas un client de ce type d'histoire, autant j'apprécie cette écriture vivante, riche, assortie d'un style qui magnifie l'ensemble et me fait passer un agréable moment de lecture. Je n'ose pas imaginer ce que ça donnerait avec une histoire au pitch qui m'interpellerait plus - je sais, c'est vague comme formule mais c'est la seule que j'ai en magasin ce soir - parce que j'avoue savourer chaque mot, chaque phrase, comme les éléments colorés d'une peinture figurative. Bravo ! |
Anonyme
4/3/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Blitz,
Je me suis demandé, en lisant votre nouvelle, pourquoi avoir choisi de la proposer dans la catégorie 'humour'. Le portrait d'une mère alcoolique qui ne sait pas compter les vitesses d'un vélo, cela rappelle furieusement un roman de Philip K. Dick, mais sans la cocasserie propre aux copains de Bob Arctor, qui n'était d'ailleurs drôle que chez les anciens toxicos. Ici, on a tendance à les plaindre, le gamin, sa mère, et aussi le français pathétique. Mais la scène du suppositoire vient quand même apporter un peu d'humour, bête et pas super super gentil, pour elle. C'est pas beau de se moquer des alcoolos. La chute est, elle aussi, marrante, et sauve le lecteur, atterré jusqu'ici, de la déprime totale. Dugenou. |
thierry
4/3/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Si la construction me parait bancale, introduction trop longue, descriptions linéaires sans relief (ce qui est dommage quand il est question de bicyclette), progression sans rythme... l'ambiance est plutôt réussie.
Il y a dans ce texte quelques apparitions lumineuses dans la description d'un cadre épuré, un sentiment assez pur de l'ado ayant réalisé un désir. La confrontation évitée avec sa mère est crédible, le personnage français bien vu. Les lourdeurs de style "totalement grotesque et il savait que sa mère se bloquait sur ses décisions, de façon totalement irrationnelle." et les longueurs demandent qu'on reprenne ce texte pour le reconstruire. Merci de ce partage |
plumette
4/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé le début centré sur la description mécanique. J'étais dans la peau de ce gamin ( quel âge au fait?) qui prend plaisir à essayer ce vélo, vécu comme une promotion sociale et lui procurant un plaisir "extatique".
L'écriture est assez soutenue, et je l'ai bien aimé car ici la forme contraste avec le fond: Une langue assez recherchée ( avec quelques lourdeurs parfois) pour exprimer la déchéance. Quant au conflit ( sur le nombre de vitesses) qui oppose mère et fils il montre surtout l'impuissance du fils à faire entendre raison à sa mère, sa honte, sa soumission. C'est pour cela que je me suis posée la question de son âge de Jason. S'il 14 ou 15 ans, je comprends. S'il en a +, son manque ed réaction devient plus difficile à admettre La catégorie choisie m'a déroutée car je n'ai pas eu envie de sourire! Encore moins de rire. On ne choisit pas ses parents! La petite lueur du texte c'est ce vélo justement, ce rêve que Jason a pu s'offrir et c'est heureux que vous lui ayez permis de le conserver! |
ANIMAL
4/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien que je trouve curieux de voir en humour/détente ce texte qui est un vrai drame familial, j'ai beaucoup aimé cette lecture.
J'ai rechigné un peu au début à cause du côté technique, car je ne comprends rien aux dérailleurs et à la mécanique du vélo. Mais j'ai appris comment on comptait le nombre de vitesses et j'en suis ravie. Pour le fond de l'histoire, j'ai adhéré à ce rêve d'ado, qui a patiemment économisé, et voit son plaisir gâché par l'entêtement d'une ivrognesse qui se trouve être sa mère. Jusqu'où doit aller le respect que l'enfant/ado doit à ses parents ? Jason a bien du mérite de supporter la honte que lui inflige sa génitrice et on sent qu'il ne supportera plus cela très longtemps. L'insistance du regard de la mère sur la bouteille de rosé laisse deviner qu'elle va revenir, je suppose que l'humour est censé se situer là. Pour moi c'est le contraire, ce sont ces situations qui mènent au drame passionnel. Malgré quelques répétitions et tournures curieuses au long du texte, j'ai lu cette nouvelle d'une traite et sans ennui. Pauvre Jason affublé d'une mère à la dérive, pauvre Danièla qui connut une gloire de jeunesse éphémère et ne s'est sans doute jamais remise de retomber dans l'anonymat. On peut espérer que Jason s'enfuira au plus vite loin de celle qu'il n'arrive plus à aimer et commence à détester. Un récit plein d'émotion. |
Inner
10/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est pas mal! Pas vraiment drôle ni...détendant, mais un flash culturel et familial assez délectant.
J'aime bien votre façon de raconter un récit qui globalement tient en deux scènes et 3-4 phrases mais en mettant toute l'attention et les détails pour enrober le paquet avec classe, dans un texte finalement fourni et assez construit. |