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hersen
5/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Histoire étrange que l'on ne comprend qu'à la fin et qui tout du long, nous plonge dans une atmosphère étrange. Qu'elle se passe à Venise et qu'il s'agisse d'un comte renforce encore cet aspect.
La "passivité" de la femme que le comte visite interpelle et on se demande pourquoi la visite n'est pas plus "chaude", d'autant plus que c'est la Saint-Valentin. Il nous faudra la plaque et l'allée de gravier...et les trois roses. Histoire très bien menée, très bien écrite. |
vendularge
5/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir,
J'aime beaucoup cette histoire, d'abord parce que j'aime Venise et cette soirée près de Camille m'évoque certaines soirées dans certains palais, le mystère que l'on y suppose et les étoffes que nous pensons voir. La chute est délicieuse. Un grand merci |
carbona
5/2/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Arggh, je suis déçue par la fin. Dommage car j'ai vraiment apprécié votre écriture qui m'a plongée avec plaisir et facilité dans le récit. A plusieurs reprises je me suis interrogée sur Camille, je l'ai imaginée telle une poupée de chiffon. Mais ce qui me déçoit ce sont toutes les passages qui trompent le lecteur "Il pouvait sentir Camille qui le regardait, amusée lorsqu’il se brulait les doigts ", "Elle savait que c’était son heure", "Ils parlèrent enfin. "... Cela m'empêche d'adhérer. Cric alors car c'était plutôt un bon moment. Carbona |
Anonyme
6/2/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Cette histoire a un côté fantastique pas désagréable mais guère portée par une écriture trop sage. Quand on aborde du surnaturel - car c'est bien de celà qu'il s'agit au fond - il faut que le style suive et s'échappe de la conformité, qu'il entraine le lecteur dans une spirale déroutante en secouant les lignes. Or rien de tout ça !
Sans vous offenser l'ensemble fait trop scolaire. Tout est dit, décrit, expliqué, aucune place à l'atmosphère, au travail de l'imagination. Du coup l'intensité dramatique se dégongle totalement. Dommage car je le répète, l'idée était franchement bonne. |
Anonyme
10/2/2016
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé l'atmosphère d'étrangeté qui règne sur la nouvelle. Toutefois, je pense que celle-ci relève plus du fantastique que du gore ou de l'épouvante, car même si "épouvante" ne rime pas avec hémoglobine, l'aspect terrifiant n'est pas du tout mis en avant.
De plus le thème du "larcin" n'est pas vraiment respecté dans la mesure ou Viktor sait qui est Camille. Il sait donc à qui il a affaire et n'est pas du tout abusé. Le tout reste quand même correct. Wall-E |
Vincendix
14/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Sachant qu’elle est la particularité de l’ile San Michèle de Venise je n’ai pas attendu la chute pour comprendre.
C’est peut-être cette absence de suspense qui m’a permis de ressentir, dès les premières lignes une réelle émotion. Le récit de cette visite à une maîtresse disparue est poignant, j’imaginais la scène du tango dans cet endroit lugubre. Très bel écrit d’une plume que j’ai déjà appréciée. Je m’interroge tout de même sur la date gravée dans le mur, si Camille est morte en 1913, quel âge a le comte, sachant que l’action décrite se passe en 2002 ? |
Pepito
14/2/2016
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Bonjour Blitz,
"Le moteur capota" nous sommes au Québec je suppose... "une petite valise dans une main et un gros bouquet de roses rouges dans l’autre" " Il sortit de sa pelisse une petite clé ronde." "Il défit son lourd manteau," tadam, sans rien lâcher entre temps ! "faisant durer cet instant d’extase comme un moment d’éternité." > "Ils n’avaient pas besoin de se dire bonjour ou de peupler leurs conversations de niaiseries" effectivement, le narrateur l'a déjà fait pour eux. "séquelle d’une mauvaise grippe, contractée bien des années plus tôt." ?! ho cela met la puce à l'oreille... hahaha... "Il évitait de la toucher mais la prenait quand même dans ses bras, quelquefois." celle là est géniale ;=) je me demande s'il a lâché la valise entre-temps ? "À l’intérieur, le vent ne se faisait plus sentir" c'est même pour ça qu'on l'a inventé, "l’intérieur" "à leur amour qui durerait toujours." > "Le comte avait des mots doux toujours nouveaux" ha, si l'auteur avait pu faire de même... "Il descendait quand même d’un des doges de Venise !" Viktor étant le diminutif italien de Vitorino je suppose "Et cette fois-ci, il avait mis un point d’honneur à durer plus longtemps que d’habitude." heureusement qu'il s'agit d'amour platonique, j'aurai pu me méprendre... Bon, à partir de Carlota j'ai survolé, j'avais ma dose de bons sentiments... "faisaient se mouvoir les ombres autour d’eux, comme une cour de danseurs fantômes" bien vu l'image Le texte semble avoir été écrit depuis un bail, rajout de 2 ou 3 phrases pour faire St Valentin... je me trompe ? En attendant, j'ai bien rigolé, merci pour la lecture. Pepito |
Anonyme
14/2/2016
a aimé ce texte
Vraiment pas
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RE bonjour Blitz
J'ai effacé mon premier commentaire. L'impression générale reste identique. Je trouve cette histoire peu crédible - elle l'est à la base, c'est une évidence mais ici l'écriture ne porte pas l'histoire. C'est très linéaire. Il n'y a pas un pli qui dépasse, le décor et la situation sont réglés au millimètre et rien n'y manque. Trois broutilles, au passage : "sembla se rappeler" ou il se rappelle, ou il ne se rappelle pas "visiblement plus âgé" elle devrait le savoir avec certitude et cette répétition de faire "faisait avec son corps la faisait vibrer" Viktor est passablement secoué, ce qui au final le rend simplement pathétique alors qu'il aurait pu être sympathique. J'aime les persos bien secoués et s'ils sont pathétiques, ma foi, c'est parce qu'ils sont humains. Alors l'histoire serait devenue intéressante. J'ai relu quatre ou cinq fois le texte pour y trouver ce qui me manque, je ne l'ai pas vu. Quoi, qu'est-ce, d'où vient Camille ? Où se sont-ils rencontrés, dans quelles circonstances ? Un peu d'émotion, de chair, un éclairage biseauté aurait mieux rempli ce texte plutôt que de se concentrer sur le décor et les attitudes. J'ai cherché, j'ai lu, relu, rien trouvé qui me contente. Un jour prochain sans doute. Veldar |
Bidis
14/2/2016
a aimé ce texte
Un peu
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J’ai aimé le décor, Venise, et le charme suranné de cette nouvelle mais j’ai trouvé beaucoup d’imprécisions tant dans la forme que dans le fond.
- « Il retira soigneusement trois fleurs de son bouquet et les jeta à l’intérieur de l’embarcation » : on vient de dire que le personnage tient une petite valise d’une main et un gros bouquet de l’autre. A mon avis, il faudrait lui faire déposer sa valise avant d’enlever les fleurs du bouquet. - « Elle savait que c’était son heure. » : l’heure de qui ? Grammaticalement, c’est l’heure du dernier sujet, donc de « Elle » mis pour Camille. Mais d’après le sens, je suppose que c’est de l’heure du ponctuel Viktor dont il s’agit - « et l’embrassa sur le front » : toujours un peu de flou avec un pronom personnel trop éloigné de son sujet. C’est le lecteur qui doit, consciemment ou non, faire les liens. - « Camille ne sortait pour ainsi dire jamais. Elle préférait le confort douillet de son intérieur décoré de fleurs soigneusement arrosées. Camille connaissait tout des fleurs,… » : la répétition de « Camille » devient gênante. On peut dire « la jeune femme », ou (plus joli) « la jeune Vénitienne » ou « la jolie Vénitienne » pourquoi non ? D’autant que cela ne s’arrange pas. Un peu plus loin, en 64 mots, il y aura trois fois « Camille ». - « Leur amour était trop pur, trop intense pour le gâcher dans des ébats déplacés entre une jeune femme et un monsieur aux tempes grisonnantes. » Ouche ! Je veux bien que ces deux-là soient d’incurables romantiques, cela existe et a son charme. Mais dit ainsi, il y a comme un jugement ou une évidence. Pour moi, rien n’empêche un amour pur et intense d’être aussi sacrément charnel. D’autant que plus loin, il y aura la « femme facile » pour dire cela élégamment. On est en plein cliché, là ! Quand on sait le mal que ce genre de catégorisation a pu faire, je trouve que cela ôte de la poésie au texte au lieu de lui en apporter. - « Il descendait quand même d’un des doges de Venise ! » : il faudrait peut-être expliquer ce nom de Viktor qui pour moi prend des consonances russes ou roumaines. - « L’objet faisait totalement anachronique » : « faire anachronique » n’est peut-être pas une faute, mais je ne trouve pas cela très joli comme expression. Et enfin, l’âge des protagonistes. Camille est née en 1889. Or, l’attentat aux tours jumelles a eu lieu en 2001, l’histoire ici se passe un an plus tard, soit en 2002. Elle aurait donc 113 ans. Or elle est morte à 24 ans, et même si Viktor était plus jeune qu’elle, ce ne pourrait être que de quelques années. Donc, Camille n’est pas un amour de jeunesse. Mais alors qui est-elle ? Ça c’était intéressant. |
Blitz
15/2/2016
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Automnale
15/2/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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J’ai lu cette histoire hier au soir, tard. Or, je constate que l’auteur a déjà ouvert un forum pour fournir des explications. Préférant mille fois me faire une idée par moi-même, je n’ai lu, malencontreusement, qu’une seule ligne des explications fournies. C’est encore de trop, car le charme est rompu. Dès lors qu’il s’agit d’une Nouvelle publiée dans le cadre d’un concours, je vais, quand même, donner mon avis (après avoir posté mon commentaire, j’irai poser mes yeux sur le forum).
Cette « Eternelle Idylle » ne manque pas de susciter l’intérêt. Au fil de l’eau, au fil des mots, l’auteur fait planer un esthétisme certain, une ambiance « Mort à Venise », une atmosphère feutrée, un côté bien mystérieux. Le sujet est traité avec beaucoup de subtilité, d’intelligence. Les indices sont semés exactement comme il convient… Or, en dépit des indices, j’ai, pour ma part, mordu de bout en bout à l’hameçon. C'est dire si je me suis posée des questions ! En découvrant l’inscription finale - quelle chute originale ! - : « Camille Manciatti/1889-1913 », j’ai enfin compris où je me trouvais. Oui, j’ai eu le temps de m’interroger ! Qui était cette Camille, pourquoi ne sortait-elle pour ainsi dire jamais ? Comment pouvait-elle se sentir comblée, à San Michele, juste en dansant un tango dans les bras d’un comte, si séduisant soit-il ? Quant à cette Carlotta, rencontrée depuis trois mois seulement, où était-elle vraiment installée ? Tous les éléments se trouvaient pourtant réunis pour m’aiguiller : un intérieur décoré de fleurs, des bougies, une allée de graviers… Elle se sentait en sécurité, Camille - elle qui ne connaissait pas les téléphones portables -, dans sa demeure… Pour y arriver, il fallait tourner à droite, puis deux fois à gauche (eh oui !). Et Carlotta, la petite couturière, résidait quelques ruelles plus loin… L’une et l’autre ne manifestaient que peu d’émotion… Je veux bien le croire ! In fine, je m’interrogeais encore. Elle ne serait plus toute jeune, avec ses 24 printemps auxquels nous ajouterions 89 ans - cette jolie Camille ! Mais qui était-elle, alors, pour le Comte Viktor, me demandais-je ! J’ai quand même saisi très vite que tout ne tournait pas rond dans la tête de ce descendant d’un des doges de Venise ! Bref, j’ai beaucoup apprécié, pour sa beauté, son originalité, son suspense, ce récit, à l’image d’un autre texte, bien différent, de Blitz : « Stairway to Heaven » (que je n’avais pu, lors de sa publication, commenter). Tous mes compliments, Blitz ! Je ne sais évidemment pas ce que seront les autres Nouvelles publiées dans le cadre du concours, mais je n’oublierai pas cette étrange « Eternelle Idylle ». Je conserve à présent, grâce à vous, l’espoir que, même inanimée pour l’éternité, je pourrai encore être follement aimée… C’est une grande satisfaction ! |
macaron
16/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une atmosphère étrange réussie pour une petite histoire romantique en diable. Pas très italien ce comte Viktor mais pragmatique avec ses deux amours, pour le passé et le présent. Une lecture agréable, on devine un peu le chemin que l'on prend, mais on se laisse aller, sans réticence.
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Anonyme
17/2/2016
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Connaissant l'île pour l'avoir visitée, je n'ai pas été prise par le suspense de la nouvelle. Et du coup, je pense qu'il manque une bonne dose de second-degré pour rendre l'histoire crédible. Une montée en puissance de la folie, des sarcasmes, de l'humour noir, des indices pour aiguiller le lecteur qui ignorerait qu'il se trouve dans un cimetière vers la déviance dont souffre Viktor. Ensuite, il y a des 'incohérences dans le texte. Je pense en premier lieu que sauf momification ou travail sur les articulations il est impossible qu'un cadavre enterré début des années 1900 soit en état de danser en l'an 2002, surtout quand on sait les méthode d'embaumement utilisées à l'époque... Les différentes actions du "conte" également (quand il sort ses clés ou les trois roses alors qu'il tient sa valise et ses fleurs). Le style quant à lui est assez plat, morose, répétitif, et ne parvient pas à poser une ambiance qui convienne au récit. On a l'impression qu'un vieux monsieur vient rendre visite à une vieille dame et sorti des gâteaux secs qu'ils suceraient ensemble après avoir retiré leurs dents (haha) l'auteur ne nous épargne aucun cliché, aucune banalité commune à toutes les histoire sentimentalo-romantiques. C'est mièvre, mais sans avoir ce malaise correspondant à ce que l'auteur nous raconte. L'apogée se situe dans les aveux du conte concernant ses visites à Carlotta. Tout ceci manque franchement de folie et pourtant le sujet est tellement propice à la folie (quoi de plus dingue qu'un nécrophile infidèle...?) que ça m'a personnellement totalement gâché l'histoire. Je m'attendais à quelque chose de plus déstructuré, de plus noir, de plus déjanté. Je respecte néanmoins le choix de l'auteur que je remercie pour la lecture. Bonne chance pour le concours. |
Pouet
25/2/2016
a aimé ce texte
Pas
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Si ce n'est la chute assez surprenante, je dois vous avouer que je me suis ennuyé assez prodigieusement lors de cette soirée entre Camille et le comte Viktor. L'écriture est certes soignée mais ne m'a pas du tout emporté.
Je ne sais pas bien comment définir cela, j'ai trouvé cela bien trop "classique", sans surprise, sans folie. Rien n'a retenu particulièrement mon attention si ce n'est la fin évidemment. Voilà je ne prétends pas que votre texte n'a pas de qualité mais simplement que ce n'est pas mon style. |
jfmoods
1/3/2016
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"World Trade Center"
Au-delà du caractère fantastique de ce récit (mise en abyme de l'enfermement : "l'île", "la clé", rituel routinier : "toutes les semaines, le même jour, à la même heure", et dépourvu de toute cohérence temporelle : "du World Trade Center qui avait pourtant eu lieu l’an passé", "1893-1913"), c'est le titre de la nouvelle, paradoxal (Éternelle idylle"), qui nous guide vers son véritable enjeu : celui du coeur insondable de l'homme. Camille et Carlotta figurent les deux faces d'une même pièce, celle de la fantasmatique masculine. Combat incessant, insoluble, entre désir de l'éternité et éternité du désir. Merci pour ce partage ! |
Anonyme
21/4/2017
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Commentaire modéré
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