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Réalisme/Historique
Blitz : La robe du moine
 Publié le 27/08/15  -  6 commentaires  -  15038 caractères  -  65 lectures    Autres textes du même auteur

En Birmanie, le clergé bouddhiste a souvent recours à de petits « arrangements » pour s'autofinancer. Sur fond de montée du nationalisme religieux, le récit détaille l'une de ces astuces que tout le monde feint d’ignorer.


La robe du moine


U Khin Twe posa lentement son stylo-plume à côté du grand cahier de comptes. Il leva doucement la tête vers la grande porte en teck rouge. Des rais de lumière tombaient en oblique par les fenêtres du toit et illuminaient les particules de poussière qui voletaient doucement dans le monastère.


Le son aigrelet de la petite cloche d’entrée résonnait toujours dans le grand bâtiment. Comme un bruit suspendu. L’air continuait à vibrer, comme si rien ne parvenait à étouffer les bruits.


U Khin Twe était l’économe. Un laïque, bien entendu. Les moines bouddhistes ne pouvaient pas s’abaisser à compter et toucher de l’argent. Ce n’était pas leur rôle. Ils étaient au-dessus de ça et l’économe était bien conscient de l’utilité de sa tâche. Il se dévouait pour que les moines puissent se consacrer à leur mission sacrée.


Il referma le cahier de comptes avec d’infinies précautions et se leva avec encore plus de retenue. Tous ses mouvements semblaient être étudiés pour se succéder volontairement. Pas par automatisme. Un muscle était commandé, puis un autre, et ainsi de suite pour composer un mouvement complet, un peu saccadé. L’économe se dirigea sans précipitation vers l’entrée. Rien ne pouvait accélérer la course du temps ici. Tout était calme et repos. Prière et méditation silencieuse. Aucun bruit ne troublait le calme du monastère.


U Khin Twe arriva enfin à la porte. Il la déverrouilla en tournant deux fois la grosse clé de droite à gauche. Il n’y avait personne pour s’introduire de force dans un monastère ou même penser y voler quelque chose. Mais c’était une habitude. On verrouillait tout. Même les moines avaient leur petite clé. C’était un des seize objets qu’il leur était permis de posséder. Le reste, c’était l’économe qui le détenait. Ou plutôt il en était le dépositaire, le gestionnaire. Il régnait en fait sur une immense fortune et avait recensé plusieurs fois déjà les milliers d’objets qui se trouvaient à l’intérieur du monastère. Mais U Khin Twe était aussi connu pour sa probité et sa droiture. Il n’aurait jamais utilisé à des fins personnelles la moindre assiette, le moindre banc, la plus petite statue.


Derrière la lourde porte qui s’ouvrit au ralenti, un marchand attendait patiemment. Il savait qu’il ne fallait pas se précipiter. Et puis, il avait le temps. Surtout que l’affaire qui l’amenait allait rapporter une coquette somme. Cela méritait bien de patienter un petit moment derrière une porte.


Le marchand était attendu et ce fut sans manifester de surprise que l’économe le salua brièvement de quelques mots à voix basse. U Khin Twe le fit entrer puis referma soigneusement la porte. Sans un mot ils se dirigèrent vers la coursive qui s’ouvrait de l’autre côté de la pièce. À pas lents et mesurés, ils parcoururent dans le plus grand silence une succession de couloirs bordés de colonnes en bois. Ils ne croisèrent aucun moine. Les religieux étaient déjà sortis pour leur quête quotidienne de nourriture. Tous les matins, ils devaient passer en rang silencieux devant les maisons du quartier. Tous les habitants, sans exception, versaient du riz dans les bols tendus ou déposaient d’autres aliments dans la petite charrette qui suivait la procession. Les moines ne reviendraient au monastère qu’une fois leur tournée achevée, en milieu de matinée. Les bols seraient alors bien lourds et le déjeuner pourrait commencer.


Les deux hommes marchaient toujours sans bruit le long de couloirs interminables. À un moment, le marchand crut entendre des bruits de voix par une fenêtre. Des enfants qui jouaient, sans doute. Comme dans tous les monastères, les orphelins étaient recueillis, logés, nourris et recevaient une éducation primaire, incluant bien entendu les préceptes du Bouddha. Presque tous les monastères le faisaient et se substituaient ainsi aux services sociaux qui, en Birmanie, n’existaient guère que sur le papier. Les critères d’accueil étaient larges et les moines prenaient n’importe quel enfant, réellement sans parent ou ceux dont les familles étaient trop pauvres pour nourrir une bouche de plus. On ne savait même pas combien d’enfants vivaient dans les monastères du pays. Sans doute quelques centaines de milliers.


Le marchand se dit qu’il avait eu de la chance d’être né dans une bonne famille. Il avait dû être suffisamment méritant dans une vie antérieure. Il n’avait séjourné au monastère que de courtes périodes de sa jeunesse, comme le font tous les petits Birmans. Et fort heureusement pas comme les petits orphelins qu’on entendait derrière eux et qui resteraient peut-être toute leur vie au monastère. Ils tournèrent à l’angle du couloir et le bruit des enfants s’évanouit. Les deux hommes arrivèrent enfin devant une porte arrondie que l’économe montra du doigt en ralentissant encore ses gestes. Comme pour s’assurer que le déplacement de ses membres n’allait faire absolument aucun bruit. Comme si quelqu’un se reposait à l’intérieur et qu’il ne fallait pas le réveiller. L’économe sortit tout doucement une petite clé plate et déverrouilla très lentement la serrure. C’était une serrure à canon, visiblement neuve compte tenu de sa couleur brillante. Elle avait dû être posée dans l’année pour protéger l’accès de la salle mystérieuse.


À l’intérieur, on pouvait distinguer dans la pénombre des masses sombres dont on avait du mal à bien percevoir les contours. U Khin Twe, l’économe, appuya sur un interrupteur caché derrière un pilier et une vive lumière jaune éclaira la pièce.


Devant les deux hommes toujours silencieux, il y avait une dizaine de piles brunes et ocre qui montaient toutes à plus de deux mètres de hauteur. L’odeur du tissu emplit les narines du marchand. Il inspira longuement le parfum familier et un grand sourire éclaira sa figure. La pièce était remplie de robes de moines. Neuves. Le marchand tâta délicatement une des étoffes qui dépassait d’une pile et hocha la tête d’un air approbateur. Les deux hommes échangèrent quelques mots. L’économe mentionna le chiffre de mille. Un chiffre rond, facile pour faire les calculs. Il y avait mille robes de moines entassées dans la pièce. Mille robes de moines neuves. Le marchand avança un chiffre à son tour. L’économe hocha la tête. C’était le prix du marché. Il était allé vérifier la veille chez deux concurrents. Il ne laissait rien au hasard.


Les étiquettes avaient toutes été enlevées, soigneusement. Comme convenu. Le marchand ne pouvait décemment pas revendre des robes avec l’étiquette d’un autre magasin. Même s’il n’y avait aucun secret là-dedans et que rien n’était répréhensible moralement. Ou légalement. C’était une pratique courante, établie depuis longtemps. Peut-être des siècles.


L’économe allait encore augmenter la cagnotte du monastère. Sans doute de quoi acheter une autre voiture. Les deux hommes convinrent d’une date pour l’enlèvement des robes. L’économe la nota mentalement. Il n’avait pas besoin de l’écrire. Ils sortirent et firent le chemin inverse dans le dédale du monastère. U Khin Twe tâtait de temps en temps son trousseau de clés en passant devant des portes similaires à celle qu’il venait de refermer. Il le faisait involontairement, comme mû par un réflexe qu’il ne pouvait contrôler. Le marchand entendait bien distinctement le cliquetis dans la poche de l’économe lorsqu’on croisait une nouvelle porte. Cela le faisait sourire à chaque fois. Il n’était pas dupe. Il savait qu’il y avait d’autres entrepôts similaires à celui qu’ils avaient quitté. C’était pour ses confrères. Ils viendraient sans doute demain ou après-demain. Chacun sa part. Équitablement. Du moment que chacun s’acquittait d’offrandes régulières, on pouvait être sûr de récupérer à moitié prix une bonne partie des robes vendues la saison précédente. Et de pouvoir les revendre encore et encore, en doublant ainsi les marges chaque année. Tout le monde était gagnant. D’abord les commerçants qui s’enrichissaient, comme devait le faire tout bon commerçant. Puis les livreurs qui transportaient les marchandises. Les imprimeurs qui faisaient les étiquettes. Les marchands d’emballages qui fournissaient les sachets plastiques pour reconditionner les robes. Et même les généreux donateurs qui, chaque année après la saison des pluies, offraient des montagnes de robes au monastère le plus proche ou à celui le plus prestigieux. Les gens s’achetaient ainsi une bonne action et augmentaient leur chance d’une réincarnation acceptable, au moins en homme, pas en animal. Ou alors un animal noble. Plus ils offraient de robes aux monastères, plus les chances augmentaient. C’était une bonne mise. Et même les moines étaient reconnaissants. Non pas qu’ils eussent besoin de toutes ces robes. Il en arrivait dix fois plus que nécessaire, mais ils pouvaient quand même changer leurs défroques une fois l’an, lorsque leur vieille robe brune était trop déchirée ou mitée.


U Khin Twe était paisible. Un état différent du contentement. Il avait la sensation qu’il faisait son devoir correctement. Tout se passait conformément à la routine qui s’était instaurée depuis des décennies. L’affaire des robes était un bon moyen d’avoir les revenus nécessaires aux œuvres du monastère. L’économe était particulièrement bon en calcul. Et cela se savait. On lui confiait donc naturellement les négociations les plus importantes. Il était le laïque le plus important de la ville. Même plus important que les notables administratifs, maire ou chef de quartiers. Il avait presque plus de poids dans la vie de la cité que le général qui commandait la région militaire. C’était peu dire. Les moines l’écoutaient généralement d’une oreille attentive et s’il leur présentait les affaires clairement, ils le laissaient mener la barque du grand monastère.


Mais U Khin Twe était troublé depuis quelques temps. Un nouveau moine avait remplacé le vénérable qui venait de décéder à quatre-vingt-onze ans, après avoir dirigé le monastère pendant une vingtaine d’années. U Khin Twe était là depuis plus longtemps que ça et il avait vu passer quatre de ces « abbots ». Dont un qui, malheureusement, était mort de malaria au bout de trois mois. Être tué par un moustique pour un saint homme, n’était-ce pas malheureux… Mais le nouvel abbot était beaucoup plus jeune et il s’occupait de choses dont les moines ne se mêlent habituellement pas. Il faisait de la politique ! Déjà l’an dernier, pendant les troubles qui avaient secoué le pays, le religieux, alors simple moine, avait participé aux manifestations. Contre l’avis de ses supérieurs. Il avait manifesté comme beaucoup de jeunes moines pour que le prix du riz baisse. Il n’y avait pas d’autres revendications de leur part. Mais le peuple avait cru que les moines prenaient position contre le gouvernement. Et le mouvement avait embrasé le pays. Pour calmer tout le monde, les militaires étaient intervenus. Ils avaient arrêté beaucoup de ces jeunes moines. Certains n’étaient sans doute pas de vrais moines, continuait à penser U Khin Twe. C’était donc une bonne chose que l’armée soit intervenue pour éviter le pire. Mais les militaires étaient allés trop loin et il y avait eu des morts. Et certains étaient sans doute de vrais moines. Ce n’était vraiment pas bien. Le gouvernement avait passé une limite infranchissable. Une rupture. S’en prendre aux religieux ! Jusque-là tout se passait pourtant bien entre les deux camps. Les généraux faisaient d’énormes donations aux monastères et aux pagodes. Ils permettaient aux moines de se consacrer à leur dévotion dans de bonnes conditions matérielles. Et ils garantissaient l’unité physique du pays. Une seule nation. Les religieux, pour leur part, garantissait l’unité morale du pays. Une seule identité. Ils étaient donc complémentaires. Mais il y avait eu ces excès regrettables et ces morts. Depuis ce jour-là, leurs bonnes relations s’étaient ternies et certains monastères ne recevaient plus d’aide des militaires. Ou en cachette. Une bien triste situation. U Khin Twe se demandait si le nouvel abbot n’allait pas faire capoter les bons rapports de son monastère avec les chefs militaires de la région. On ne pouvait pas se passer de leurs donations. C’était une ressource essentielle pour leur budget. L’économe le savait bien, c’était son métier. Alors il était inquiet.


En plus le nouvel abbot avait plusieurs fois rencontré le moine Ashin Wirathu. Celui-là, il n’était pas très clair. C’était même un ancien prisonnier. Certains l’appelaient le « Ben Laden bouddhiste » ; cela faisait beaucoup rire sur les marchés et lui attirait sans doute la sympathie des foules. Mais U Khin Twe, lui, ne trouvait pas cela drôle. C’était même une référence un peu bizarre qu’il ne comprenait pas très bien. Le moine Wirathu passait son temps à rallier les autres moines et la population à sa croisade contre les musulmans. Jusque-là, rien à redire, il fallait réduire la présence de l’Islam en Birmanie. Le pays était un pays bouddhiste et avait ses propres valeurs qui faisaient que tout le monde vivait en harmonie. Avec les musulmans, ce n’était pas possible. Ils étaient trop différents. Non pas que U Khin Twe trouvât qu’être différent était mal, bien au contraire. Il fallait de tout. Des pauvres, des riches, des grands, des petits. Mais pour les musulmans, c’était mieux qu’ils soient différents… ailleurs. Pas sur le sol birman. Tout était déjà assez compliqué en ce moment. S’il fallait en plus constamment surveiller les musulmans pour éviter qu’ils convertissent des Birmans, ce n’était plus gérable. Il y avait d’autres priorités. Surtout depuis que le régime avait changé et que le Parlement devait débattre de tout avant de prendre des décisions. Donc, non, ce n’était pas les principes de Wirathu et sa croisade contre les musulmans qui gênait l’économe. C’était sa volonté de prendre la tête de manifestations publiques. Et pas uniquement de groupes de moines ! Où allait-on si les moines se mettaient à s’occuper des affaires des laïques ? Ils allaient bientôt les remplacer dans des activités qui n’avaient plus rien de religieux. Et là, c’était une limite que l’économe ne pouvait accepter. De plus, le nouvel abbot commençait à s’intéresser de près aux affaires financières du monastère. Il posait des questions ! Non pas que l’économe ait eu quoi que ce soit à cacher au moine, mais c’était gênant. On vivait grâce à des accords dont les moines ne devaient pas s’occuper. Comme la revente des offrandes, justement. C’était bien obligé, on ne pouvait pas tout garder. Mais il fallait laisser cette tâche-là aux laïques. Comme le reste d’ailleurs. Les vieux abbots qui s’étaient succédé à la tête du monastère n’avaient jamais cherché à savoir les détails des arrangements matériels qui leur permettaient de vivre tranquillement. Et d’avoir même un minimum de confort.


Si le nouveau voulait tout remettre en question, U Khin Twe irait chercher un emploi d’économe ailleurs. Il était assez connu dans la région et même au-delà. Mais cela lui crèverait le cœur de quitter le monastère dans lequel il avait passé la plus grande partie de sa vie.


 
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   Acratopege   
11/8/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Instructive histoire, qui décrit bien, par la bande, certains aspects d'un monastère birman, et surtout la frontière menacée entre le laïque et le religieux. Les petits arrangements du côté du religieux, la quête de justice du côté laïque, l'exclusion de l'"autre" musulman des deux côtés.
Instructive histoire, mais un peu plate dans sa forme et son style, sans l'éclat qu'on imagine aux temples birmans. Une plume plus acérée, dans l'ironie par exemple, m'aurait davantage emporté.
Reste que l'illustration du thème à travers le personnage frontière de l'économe est intéressante et permet de bien s'identifier à la situation malgré la distance kilométrique et culturelle.

   AlexC   
12/8/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,

La fin est trop ouverte. On attend la suite des évènements, qu'est-ce que le nouveau Abbot va faire ? Comment U Khin Twe va réagir ? Va-t-il vraiment quitter le monastère ?

Si le but du texte est d'instruire son lecteur, sans jugement aucun, sur l'auto-financement secret des monastères bouddhistes en Birmanie, il faudrait sans doute recentrer le texte sur le thème choisi. En l'état, le procédé n'est pas mis en exergue par le texte et ne ressort donc pas. C'est un détail comme un autre si l'on veut.

De plus, l'écriture reste aussi sobre et dépouillée qu'un moine et ne provoque donc aucune émotion. Le style est impersonnel et le ton monocorde, il n'apporte rien au récit si ce n'est une certaine platitude que même un article très sérieux de quotidien ou de magazine éviterait.

Avec un style sans emphase, il faut un contenu apte à compenser. Du volume, de la profondeur, de la surprise. Que cela soit une action survoltée, des débats animés, de l'humour noir, bref, une substance épicée. Votre récit est ici un tantinet fade. Le seul petit sursaut d'intérêt apparaît quand vous abordez les conflits politique naissants.

C'est pourquoi je conseillerai à auteur de faire un choix. S'il souhaite se cantonner à l'autofinancement, qu'il modifie sa narration pour rendre ce sujet assez trivial, intriguant, marquant ou révoltant... S'il souhaite garder un style transparent, qu'il réoriente son récit vers un sujet plus percutant tel que l'instabilité clerico-militaire du pays.

   Blacksad   
27/8/2015
 a aimé ce texte 
Pas
L'impression de lire un article, le genre d'enquête vaguement personnalisée avec les noms des protagonistes et quelques émotions esquissées.... Si ce texte avait été écrit au présent, l'illusion serait totale.

Pas inintéressant, a priori documenté mais il n'y a ni action, ni émotion et l'écriture très sobre, très descriptive (mais au sens journalistique du terme), ne donne pas à ce texte la dimension d'une... histoire. A aucun moment, je n'ai été tenté de m'identifier aux personnages et je n'ai pas ressenti leurs émotions, leurs peurs... je n'ai pas été intrigué par le récit ni avide d'en voir le dénouement.

Ce n'est pas mal écrit, loin de là, mais je n'arrive pas à lire ce texte comme une nouvelle...

   ameliamo   
28/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte très intéressant non seulement par son contenu et aussi par l’atmosphère qu’il a crée. Son style calme, un peu saccadé, accentue toutes les préoccupations d’un monastère, toutes ses habitudes cachées. Il nous porte vers la philosophie de vie d’une grande partie de la population de ce pays. Il me semble qu’il s’agi d’un début de roman, peut-être, parce que je croix qu’il existe une continuation. J’ai lu très attentivement et avec plaisir, en attendant le déclanchement de sujet. Je croix qu’il est un œuvre sérieux, non seulement d’aventures faciles pour adolescents, j’espère.

   carbona   
13/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Le titre et le thème ne m'attiraient, à priori, pas. Eh bien, j'ai beaucoup aimé, comme quoi il est bon d'aller au delà de ses réticences.

L'ambiance du monastère est très bien retranscrite. On se plonge dans ce cadre dès les premières lignes. Votre écriture est agréable, simple et bien pesée, tout à fait appropriée au récit. Elle se lit avec plaisir. Elle rend le contenu très intéressant et accessible. J'aime beaucoup.

Le ton du narrateur devient presque (trop) enfantin sur la deuxième partie, j'aurais préféré qu'il garde son style du début.

Et je regrette que le texte s'achève, la lecture me donne vraiment envie d'aller plus loin. Un goût d'inachevé.

Merci pour cette lecture.

   cherbiacuespe   
16/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
C'est une histoire qui se lit facilement et intensément, par sa structure simple et claire, l'utilisation d'un style mi-journaliste, mi-témoignage, sans fautes et bien écrit.

Qu'on le veuille ou non, ici, on explique et parle politique, économie, société, en exposant des problèmes et des réalités bien terre à terre. On est loin des cartes postales et c'est peut-être la signature du récit et son intérêt magistral.

La fin, par contre, méritait beaucoup mieux que cette queue de poisson en deux lignes, le gâchis n'est pas loin. Quel dommage...


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