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NICOLE
13/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Dans quelle catégorie situer ce clin d'oeuil ? La farce animalière, ou la fable, sans doute.
J'ai souri plus d'une fois. C'est drôle, enjoué et plutôt bienveillant malgrés les petits coups de griffe. On ne boude pas un moment de bonne humeur. |
florilange
13/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Cette histoire me rappelle celle, authentique, de l'âne qui peignait, un pinceau attaché à la queue.
Mais elle n'est pas mal assaisonnée, avec quelques personnages croustillants alentour. Ce pastiche amusant n'est pas mal rédigé. J'aime bien le ton léger qui fait semblant de prendre un air sérieux pour parler de loufoqueries. |
Anonyme
15/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Je n'ai pas grand chose à dire. Ce n'est pas si souvent qu'un texte classé humour me fait sourire aux anges. Délectable. Je m'y suis reprise à deux fois pour le lire. En première lecture je me suis arrêtée à la fin de la page 2, blasée, en me disant oui, bon rien de neuf sous le soleil encore un texte qui s'en va critiquer les artistes et notre façon de les percevoir. Mais je suis revenue parce que le texte est bien écrit, suave, l'humour est imperceptible, pince sans rire, donc très agréable. A partir du moment où commence l'"opération", le texte sort tout à fait du sentier où je croyais aller et je me suis régalée tout du long. C'est très bien écrit, bien mené, bien amené. Pas de critique constructive en ce qui me concerne, le texte est descendu comme du petit lait. |
Anonyme
18/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Ce texte est manifestement inspiré par le canular de R. Dorgelès qui au salon des Indépendants de 1910 exposât la toile « Coucher de soleil sur l'Adriatique ». Cette peinture au caractère abstrait fut peinte par un âne grâce à un pinceau attaché à sa queue. Elle est signée Boronali, anagramme d'Aliboron, le nom donné à l'âne par Jean de La Fontaine. La toile s'est vendue 400 francs (soit à peu près 1 257 euros actuels).
Ici, le texte est agrémenté de références à des organismes ou personnes connues (SPAA, Brigitte Crapot, etc...) qui se veulent humoristiques mais on plutôt un caractère que je qualifierai de « potache ». Le style en est relativement bon quoique les phrases gagneraient à être plus courtes ; en effet, on ne perçoit pas de tension dans le texte. Il se déroule d'une manière monotone, on recherche des effets mais ils n'opèrent pas. Je suis arrivé au bout (ou j'en suis arrivé à bout) mais il m'a laissé indifférent. Un certain nombre d'effets sont « téléphonés » : Louise Michel et son chat, etc... Des invraisemblances comme par exemple : « Un énorme chat persan d'une blancheur immaculée était assis sur un guéridon, l'arrière train tourné vers une toile posée sur un chevalet. L'animal avait l'air placide et les regardait approcher d'un air indifférent. Il agitait sa queue dans des mouvements amples et irréguliers comme font tous les chats avec cependant une différence notable : à la queue était attaché un pinceau qui traçait sur la toile des volutes colorées. » Je me suis posé la question suivante : comment a-t-il fait pour rester d'un blanc immaculé ? La langue, quoique correcte, est plutôt laborieuse au début. Elle semble s'améliorer par la suite à moins que je ne me soit habitué (comme à l'art contemporain abstrait en quelque sorte). La chute, avec ce glissement du sens artistique de l'humain vers l'animal, mérite d'être sauvée. Assurément un texte à réécrire et à dynamiser. Les seuls conseils que je pourrai donner : - des phrases plus courtes, - mieux amener ses effets (pas d'effet de surprise ici), - éviter l'humour potache. |
Anonyme
21/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Texte bien écrit. Style alerte. Situation bien posée dès le départ, et l'entrée en scène des différents personnages est bien amenée. Un certain suspense mobilise l'attention avec le souhait de Julien de rentrer dans la maison de la mère Michel.
L'humour est présent tout le long ...léger. On n'a pas de franc éclat de rire, mais un sourire parfois...L'humour vire à l'absurde avec le chat et les animaux qui deviennent des artistes. Sans doute un moyen malicieux de critiquer l'art abstrait pour lequel parfois on peut s'interroger sur le talent réel de l'artiste. |
Mellipheme
2/4/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'ai pris plaisir à la lecture de ce texte amusant, j'ai même franchement ri une ou deux fois. L'idée de conclure la nouvelle par le succès de l'art abstrait animalier qui détrône son équivalent humain est une trouvaille rigolote. Et puis quand même, la mère Michel qui a perdu son chat, ça a beau être gros et téléguidé, moi je suis bon public, ça m'a fait rire...
La langue est souple, coulante, sans aspérité, ce qui la rend par instant un peu monotone. Surtout, le texte manque de relief : ça roule mais c'est plat. Ce n'est pas le sujet qui est plat mais son traitement. J'ai eu l'impression que, présentée sur un mode plus vif, plus ironique, la même plaisanterie aurait été plus savoureuse. Par exemple, le personnage de Julien paraît trop simple. Le faire un peu plus "tordu" et retord l'aurait rendu plus vivant. Une phrase ou deux auraient suffit à donner un peu d'épaisseur à Denise Michel : dans ses vernissages, était-elle pédante, impériale, snob, ou au contraire, muette, mystérieuse, etc. Même s'il ne s'agit que d'un texte "plaisanterie" de tels détails qui font vivre les personnages soutiennent l'intérêt. Un point de détail : à la fin plutôt que "Académie des sciences", j'aurais mis "Académie des beaux-arts" qui me semble plus réaliste dans ce contexte. |
zorglub
4/4/2010
a aimé ce texte
Bien
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C'est un texte qui m'a fait sourire à plusieurs reprises. J'ai particulièrement apprécié l'aspect décalé de la fin.
Faisant partie des gens qui restent... assez sceptiques, dirons-nous, devant une grande partie de l'art contemporain, j'ai trouvé de nombreuses piques amusantes. Certains parallèles, comme la Mère Michel ou Brigitte Crapot, mêmes s'ils sont simples, sont bien trouvés et restent assez léger. L'histoire reste assez simple, mais cela ne gâche pas vraiment le plaisir de la lecture. J'ai simplement relevé quelques phrases un peu lourdes, probablement du fait de leur longueur (près de 22 mots par phrase en moyenne) et des constructions parfois un peu complexes qui en découlent. |
Anonyme
6/4/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
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Une idée pas mauvaise, assez sympathique même, mais désservie à mon sens par une écriture bien trop scolaire.
J'aime cette réflexion humoristique sur l'Art, mais je regrette l'humour et les jeux de mots très banals, l'absence de vrai style, et cette mise en forme étrange. Bref, ce n'est pas un mauvais texte dans l'idée, mais il anque pour moi ce petit quelque chose qui ferait qu'il serait bon. Une autre fois je pense. |
Raoul
29/4/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Moui…
L'idée est amusante, mais la naïveté des généralités qui sont dites au sujet de l'art et de ses à-côtés dessert singulièrement le propos, même s'il se veut léger. Pour moi ça manque de finesse d'observation (l'humour part de là). Je regrette aussi le style appliqué et sans relief. En revanche j'aime assez les personnages (qui m'ont beaucoup fait penser à Tintin et à ses acolytes des BD pour ado. d'antan), leurs noms pour le moins capilotractés, même si parfois c'est limite… L'ensemble reste assez fade, alors que le milieux décrit regorge de véritables caricatures, de "tronches" d'extravagances et de croquignolettes aventures (véridiques) cruelles, hilarantes ou/et sordides. Lu sans déplaisir, mais sans plus. |
silene
18/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est bien fichu, bien écrit, rien à dire. Je trouve simplement que ça manque un peu de peps, de ricanements, d'un je-ne-sais-quoi qui le rendrait irrésistible. Quitte même à garder le ton d'exécuteur testamentaire, qui ne va pas si mal, mais en déraillant de temps en temps.
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