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Humour/Détente
Bob : Ma Petite Chérie
 Publié le 17/10/08  -  10 commentaires  -  18130 caractères  -  49 lectures    Autres textes du même auteur

L'histoire déjantée d'une princesse et d'un prince peu communs.


Ma Petite Chérie


Un conte pour enfants ???


Il était une fois une princesse jolie comme un arbre-de-Noël, qui vivait recluse tout en haut d’une tour en pierres de trente mètres de hauteur.

Sa chambre était un vrai foutoir, car elle était paresseuse comme une teigne et passait son temps à faire des réussites ou à se regarder dans le grand miroir de la garde-robe en soupirant.


- Quel gâchis ! Quand je pense que j’ai une bouche comme un bouton de rose, des seins comme des poires, des jambes Louis XVI, un cul comme un ballon de rugby et…


Bon, on n'est pas obligé de tout décrire.


- Et tout ça, pour rien. Il y a de quoi se lamenter !


Alors elle s’accoudait à la fenêtre du donjon sur un petit coussin rose et contemplait, désabusée, la campagne environnante, le menton logé dans la paume de sa main.


Ce jour-là, son attention fut éveillée par une mélodie qui montait de la forêt. Quelqu’un arrivait sur le sentier en chantant « Ik ben zo eenzaam zonder jou », au rythme lent et lourd du clopin-clopant d’un gros percheron ardennais.

C’était un prince qui se rendait à la bibliothèque du village pour y louer le dernier S.A.S. Oh, c’était pas le prince des biscuits LU ni celui de Walt Disney, mais il avait quand même fière allure sur sa monture, même s’il était roux comme un écureuil.

La princesse fila d’une traite à la salle de bains pour se refaire une beauté, dégrafa rapidement quelques crochets de son corsage, histoire de bien mettre ses airbags en évidence, puis se précipita à la fenêtre pour héler le jouvenceau.


- Hé-ho ! cria-t-elle en agitant sa petite menotte.


Malheureusement pour elle, le prince avait son walkman sur les oreilles et allait poursuivre son chemin sans la voir, lorsqu’elle eut une inspiration.

Comme une folle, elle se précipita vers le lit à baldaquin dont elle arracha le couvre-lit, qu’elle se mit à agiter frénétiquement à la fenêtre comme si elle voulait l’aérer (chose que, soit dit en passant, elle n’avait jamais pris la peine de faire). Ce faisant, sa blouse glissa légèrement sur le côté, dévoilant une épaule plus rose qu’une peau de bébé.

Là, le prince la remarqua et s’arrêta pile au pied de la tour.


- Par le cul poilu de Lucifer ! lui dit-il en hissant son mètre cinquante-cinq sur les étriers. Puis-je vous aider, gagner un tournoi, vous délivrer d’un dragon, ou vous faire des enfants ?


Faut dire que la vue des roudoudous de la belle l’avait déjà tout émoustillé.


- Oh ! répondit-elle, faussement étonnée, je ne vous avais même pas remarqué… Je faisais un peu de rangement.

- Je vois, répondit-il avec beaucoup de répartie.


Puis en se gargarisant un peu :


- Je suis le Prince Ernest, le fils de Raoul Ier de la dynastie des Van de Meulebroek.


Et de montrer fièrement le blason qui orne son baudrier : un paquet de frites sur lit de sable en opposition avec un pot de ketchup retourné.


- Et vous, comment que vous vous nommez, une fois ?

- Ma-Petite-Chérie, répondit-elle en rougissant.

- C’est très joli, mais je parle de votre vrai nom ?

- Je n’en connais pas d’autre… Mon père m’a toujours appelée comme ça ! Mais je suis Princesse moi aussi… enfin, je crois. Quand papa part au bureau le matin avec sa boîte à tartines et son thermos, il prend toujours sa zibeline et sa couronne au porte-manteau.

- Je vois, conclut le prince qui comprit qu’elle n’avait pas inventé l’eau tiède. Descendez je vous prie. J’aimerais vous conter fleurette et vérifier si tout ce que j’entrevois d’ici-bas n’est pas siliconé.

- Impossible, je suis enfermée… Le Roi ne me sort qu’une fois par an pour le Te Deum de Sainte-Gudule et encore, il ne me lâche pas d’une semelle. Je crois qu’il a peur que je fasse comme ma mère, qui s’est tirée avec la femme de chambre…

- Avec sa camériste ? reprit le rouquin interloqué. Elle est partie en emportant le petit personnel ?

- Mais non, vous ne comprenez pas… enfin… soit, laissez tomber, dit la belle en réalisant qu’il n’avait pas inventé le fil à couper le beurre. Et comme elle s’emmerdait ferme dans sa piaule :

- Montez, essayez de grimper en vous agrippant aux failles du mur. Je vous montrerai le pull que je me tricote depuis ce matin. Je termine la première manche.


Notre mini-héros aurait bien aimé jouer avec les pelotes de laine de la belle et pourquoi pas lui essayer le pull, mais hélas pour lui, il était tout à fait nul en gymnastique, et comme en plus il prenait grand soin de ses ongles, il fut bien obligé de se désister.

Une petite ampoule s’alluma au-dessus de sa tête, signe qu’il venait d’avoir une idée (chose qui, soit dit en passant, ne lui arrivait pas souvent).


- Pas de panique, dit-il, la main sur le cœur. Je sens à la couture de mon pantalon que vous êtes la princesse de ma vie. Voilà ce que nous allons faire : je vais planter le petit pois que j’ai dans la tête au pied de ce donjon, demander à mon brave percheron de le couvrir d’un peu de crottin et je reviendrai dès que la plante aura poussé jusqu’à votre fenêtre… promis, juré.


Et il cracha cérémonieusement contre le vent qui lui renvoya le tout en pleine figure.


- Un instant, lui dit la petite Chérie. Comment allez-vous faire pour rentrer chez vous sans votre petit pois, vous risquez de vous perdre en chemin ?

- Pas de problème, ma jument connaît la route.


Quelques instants plus tard, la princesse le vit disparaître sous les feuillages de la forêt, cataclop-cataclop, en chantant « ik ben verliefd op jou » avec tant de ferveur que des nuées de zoziaux s’envolèrent dans toutes les directions en pépiant d’effroi.


***


Et le temps passa.


***


Le haricotier avait bien poussé et montait désormais jusqu’au faîte du donjon. Il y avait assez de petits pois dans les cosses pour remplir plusieurs têtes de savants. La princesse aurait pu aisément se sauver en s’agrippant aux branches solides du légumier, mais voilà… à force de se prélasser sur des coussins en vidant des paquets de chips, les yeux rivés sur « les feux de l’amour » (on en était déjà au 3.560e épisode), elle avait un peu forci !


- Un peu beaucoup… songea-t-elle en égrenant les plis de son ventre : trois, quatre, cinq…

- J’espère que le Prince Ernest aime bien les grosses… soupira-t-elle, en laissant retomber le dernier bourrelet dans un flop, sans quoi je risque de me retrouver sous peu Mère Supérieure d’un couvent pour nonnettes en folie.


Plus besoin de se déboutonner pour mettre en valeur la paire de phares pour camion qui explose littéralement sous son corsage. Et de soupirer en enfournant une nouvelle poignée de Smith au paprika.


C’est à cet instant précis qu’elle l’entendit. Quelqu’un arrivait clopin-clopant sur le sentier de la forêt en chantant « Ciao ciao Bambino » d’une voix de fausset. Elle navigua aussi rapidement que son poids le permettait vers la fenêtre, où elle s’encastra, au risque de ne plus pouvoir s’en défaire.

C’était bien lui… le cheval avait changé mais le cavalier était roux comme un écureuil, même s’il semblait devenu aussi large que haut, si on peut parler de hauteur avec un mètre cinquante-cinq. Et de fait, après avoir franchi le petit pont de bois sur la rivière, il piqua droit vers le donjon, au pied duquel il arrêta sa monture.


- Hou hou, Ma petite Chérie… cria-t-il les mains en porte-voix. Je suis revenu… C’est moi.


Et de se lancer dans une escalade pénible et poussive de la plante qui manqua plusieurs fois de se décrocher.

Penchée par-dessus la balustrade elle le regardait monter avec une inquiétude grandissante, se demandant ce qui allait se passer lorsqu’il découvrirait qu’elle n’était plus tout à fait la même.


- Enfin… fit-il dans un dernier râle en atteignant le rebord, le visage rouge cramoisi, les yeux exorbités par l’effort et le crâne, déjà bien dégarni, parsemé de gouttelettes de transpiration. On peut pas dire qu’il sentait le frais.


Ils se regardèrent, étonnés, un peu gênés tout de même… et s’ensuivit un long silence.


Bon. On ne va pas sortir les violons et la bande-son pour vous arracher quelques larmes. C’est du tout cuit. Elle est passée pachyderme et lui petit vieux en chaleur et ça ne les arrange ni l’un ni l’autre. Elle s’est affaissée sur le grand lit en essayant de cacher ses paquets de chips sous les couvertures, tandis que lui contemple, atterré, le bordel qui règne dans la pièce, pour s’arrêter encore plus dépité devant l’image que lui renvoie le miroir de la penderie.


- Écoutez… dit-elle enfin avec une moue de résignation. Je vois bien que vous n’avez plus vraiment envie de me faire des papouilles et pour être tout à fait franche, je pourrais fort bien m’en passer, moi aussi. Vous avez… comment dire… changé ! Mais je ne tiens pas à terminer ma vie dans cette espèce de panier à linge sale et vous… pour autant que je puisse en juger, c’est pas souvent que vous devez décrocher la timbale !

- C’est vrai… admit-il de mauvaise grâce. J’ai du mauvais cholestérol à revendre, je perds mes cheveux et j'ai pas mal de points noirs à percer. Heureusement, mon père est très riche. Ça aide.

- Précisément… ajouta-t-elle en reprenant vie.


Elle était peut-être fainéante comme une tortue corse et plus inculte qu’une dinde de Noël, mais elle était rusée, comme le sont toutes les femelles.


- Nos papas sont Rois et donc pleins aux as. Or, j’ai lu dans Flair qu’avec du pognon, on pouvait tout se permettre, rajeunir, maigrir, se faire greffer toutes sortes de trucs, bref la totale…

- Vous croyez ? commenta le brave Ernest, pas très convaincu.

- Mais puisque je vous le dis. Allons... conclut-elle d’un ton décidé, en l’entraînant par le bras vers la fenêtre. On va se donner un peu de rabiot. Rentrez chez vous et faites tout ce que vous pouvez pour revenir dans… disons un an : jeune, beau et fringant comme vous m’êtes apparu la première fois. Coûte que coûte, on s’en fout. Nous sommes friqués, nobles, capricieux, pourris gâtés… Tant mieux. Profitons-en ! Je ferai de même de mon côté. Enfin… j’essaierai.


Quelques minutes plus tard, le chevalier et son canasson disparaissaient sous l’ombrage de la forêt, cataclop cataclop, mais cette fois-ci sans accompagnement musical, car en redescendant de la tour, il avait raté une branche et dégringolé les derniers mètres, bras en avant et jambes en l’air. Ce dont les oiseaux le remercièrent en chantant en ré majeur.


***


Et le temps passa.


***


Le princesse ne perdit pas de temps. Elle avait remarqué, du haut de son perchoir, une jeune bergère qui passait tous les matins avec des brebis qu’elle menait au pré, armée d’un long bâton à la pointe duquel elle avait noué une faveur rose. Elle s’appelait Marie-Antoinette et était si jolie que les rayons du soleil la suivaient partout comme un spot de théâtre.

Ma Petite Chérie la héla et lui proposa d’acheter ses jambes, qu’elle avait longues et galbées comme les gambettes d’un petit rat d’opéra. Après d’intenses négociations, la petite finit par accepter, en échange de l’énorme diamant qui coiffait la couronne du Roi. Une pierre incomparable que la princesse remplaça par un bouchon de carafe à vin. Faut dire que c’était elle qui une fois par semaine était chargée d’astiquer le couvre-chef royal. Y’avait plus qu’à se servir.

Quelque temps plus tard, elle fit l’acquisition d’une paire de fesses fermes et rebondies comme des accoudoirs de Ferrari. Elles appartenaient à une présentatrice du journal télé qui n’en avait guère besoin, puisqu’elle n’apparaissait qu’en buste sur l’écran. N’empêche, là aussi elle dut batailler ferme, à savoir : le don de la golden card de son paternel (de toute façon, il ne l’employait jamais, puisque tout lui était offert) et une vigoureuse intervention auprès du même pour que la désormais miss « gros cul » soit nommée illico presto directrice de sa station.


Ce n’est pas tout. Elle convoqua les médecins de la Cour. C’était de grands Charlatans vêtus de noir, avec des tricornes de même couleur et un long nez pointu en carton comme dans Molière. Elle leur exposa son problème et ils lancèrent les bras en l’air en invoquant Hippocrate, Esculape, Vésale, Pasteur et le docteur Schwarzenberger, tout en agitant leurs bourses comme des sonnettes d’église. Mais elle tint bon et distribua un plein carnet de chèques en bois (la signature du Roi était facile à imiter).

Elle se fit donc aspirer toute la cellulite de merde qui s’était agglutinée dans son pneu Michelin, elle monnaya très cher des séances de massage spécialisées, avec huiles essentielles, rouleaux biothermiques, cellules sur batteries et tout et tout… pour que sa peau passe de l’orange à la pêche.

Elle prit des bains de boue, de lait d’ânesse, de vapeur, d’eau chaude (comme tout le monde), se fit refaire les seins, les tétons, l’intérieur des narines (tout quoi !) et demanda bien entendu qu’on lui tire les peaux partout où c’était nécessaire. C'est-à-dire, du sommet du crâne à la plante des pieds.


Bref, de « belle grosse » elle devint en quelques mois une « superbe jolie femme » avec toutefois un inconvénient majeur, à propos duquel les guignols en noir la mirent en garde très fermement. Plus question pour elle de rire. Même le petit rire pouffé, la main devant la bouche, lui fut interdit.


- Vous êtes tellement charcutée, lui expliqua-t-on, que vous risqueriez de faire craquer une couture. Et si une cicatrice lâche, il y a de fortes chances pour qu’elle entraîne les autres à sa suite… comme une sorte d’explosion de chair, plus tellement fraîche.

- M’en fiche, commenta-t-elle, de toute façon, je m’ennuie tellement que plus rien ne me fait rigoler !


Pendant ce temps, la Terre qui, elle aussi, se fichait éperdument de ce qui se passait, continuait à tourner autour du Soleil et se rapprochait tout doucement de son point de départ. L’automne passa en coup de vent, l’hiver comme une boule de neige et voilà que le printemps entra dans la place, tout vêtu de neuf, avec son pourpoint vert et son chapeau à fleurs.

La princesse, de plus en plus impatiente, courait du miroir à la fenêtre, où elle avait installé un tableau noir sur lequel elle dessinait à la craie de petites arêtes de poisson pour décompter les jours.


***


Et le temps passa.


***


Un jour, c’était forcé, elle entendit quelqu’un arriver de la forêt en chantant « op een dikke paddestoel ». Quelqu’un dont la voix lui sembla plus mâle et plus ferme que celle de son prétendant. Et de fait, l’homme qui apparut à l’orée du bois était plus grand et plus costaud. Autre différence pour le moins curieuse : il était à pied et pauvrement vêtu, à peine mieux que des guenilles !


- Il n’a pu venir et m’envoie un messager, pensa-t-elle, un peu déçue.


L’énergumène piqua droit vers le haricotier, qu’il escalada en souplesse en bondissant de branche en branche et déboucha enfin, souriant et décontracté dans l’embrasure de la fenêtre. C’était bien lui ! Roux comme un écureuil sous un bonnet de laine, bronzé, dans la force de l’âge… presque beau.


- J’ai changé ? demanda-t-il, en bondissant dans la chambre désormais vide (la princesse avait pratiquement tout vendu pour couvrir les frais). En tous les cas, toi… tu es… méconnaissable. Je dirais même, encore plus belle que la première fois !


Il tomba à genoux et plongea son visage enflammé dans sa robe en sanglotant de bonheur. Puis, comme elle restait figée, les traits presque inexpressifs, ce qu’il attribua à l’émotion, il lui raconta d’une traite tout ce qu’il avait entrepris depuis un an.

La clinique suisse où des spécialistes aussi chers que célèbres réussirent à étirer ses jambes avec des broches, au rythme d’un centimètre par mois. Ce coiffeur-parfumeur, pédé comme un phoque, qui lui plaça les mêmes implants qu’à PPDA et Charles Aznavour.

Ces thermes luxueux où, au côté de princes saoudiens et de présidents de républiques bananières, il se fit suer, maigrir, masser et peloter dans tous les sens. Cette salle californienne où, coaché par Van Damme et avec des doses massives d’anabolisants, il se refit une musculature d’athlète…

Évidemment, tout cela avait un prix et son cœur en prit un coup. Et même un coup de massue, car on lui conseilla vivement d’éviter à l’avenir les émotions fortes.


- Pas d’excès côté toquante… le prévint-on avec sérieux : … ou vous sautez la barrière ! Pas d’émotion et surtout, pas de turlutut. Vous n’y survivriez pas !

- M’en fiche, leur répondit-il. Je veux lui plaire et lui faire grimper aux rideaux. Le reste m’indiffère.


Puis il lui parla de ses finances… C’est bien simple, il était fauché comme les blés et avait même dû vendre son cheval pour payer l’auberge où il venait de passer la nuit. Car du côté de son père, le Roi, lassé par ces dépenses, il n’y avait plus rien à espérer sinon la destitution pure et simple.


- Mais qu’importe ! conclut-il enfin. Du moment qu’on s’aime ! J’irai tondre des pelouses, je nettoierai des pare-brise aux carrefours et tu feras des ménages…

Mais tu ne dis rien ? Tu n’as pas encore prononcé un mot ? s’interrompt-il soudain, en la voyant faire des efforts pour se maîtriser devant l’absurde de leur situation.


C’était plus fort qu’elle. Cette histoire était tellement risible et leur vie si magistralement ratée que le rire montait en elle inexorablement. Elle se retourna, se plia sur elle-même, se tint le ventre à deux mains, essaya de penser à quelque chose de triste. Rien n’y fit. Elle finit par suffoquer, devint rouge comme une pivoine…


***


Et arriva ce qui devait arriver.


***


Ma Petite Chérie se renversa en arrière et éclata d’un rire strident, « hénaurme », phénoménal, gargantuesque et explosa comme une bombe de crème glace devant le prince Ernest qui, d’émoi, s’effondra sur elle en se tenant le cœur, tandis que les veines de son cerveau pétèrent les unes après les autres, en pissant le sang autour de son crâne comme une jolie fontaine de jardin.


***


Ils ne se marièrent pas, ne vécurent pas heureux et n’eurent aucun enfant.



FIN



 
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   Menvussa   
10/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Texte sympathique mais sans surprise, vu que tu annonce un peu tout à l'avance. Je l'aurais vu plus courte cette histoire, afin que le lecteur la lise dans un grand éclat de rire, là cela me semble un peu trop délayé. Il y a de bons gags, mais je trouve l'ensemble un peu décousu au point de lâcher avant que le corps de la belle ne le fasse.

"- M’en fiche, leur répondit-il. Je veux lui plaire et lui faire grimper aux rideaux." j'aurais préféré : " et la faire grimper aux rideaux"

" tandis que les veines de son cerveau pétèrent " J'aurais mis " pétaient"

Bon, bref c'est pas grave, et puis je me trompe peut-être.

   Anonyme   
21/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
De tous les textes que j'ai lu depuis mon arrivée sur Oniris, certainement un des plus jubilatoires.

Il est un peu longuet, mais on ne s'ennuie pas.

On en redemande

   victhis0   
17/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
quelle grosse marrade ! j'ai ri avec l'auteur de la première à la dernière phrase...L'histoire est finalement originale, le style alerte, plein de facéties et d'inattendus.
Quelques chipotages : la description du blason princier eut pu être plus soigné (du genre de pourpre sur fond d'or, surmonté d'un liseret doré) et j'aurai saupoudré quelques expressions de tranche nobilière, pour qu'ils paraissent moins roturiers dans leurs dialogues; mais c'est du chipot. C'est excellent.

   xuanvincent   
17/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Amusant conte !

PS : . Le "Il était une fois" renvoie... à l'époque (si lointaine ?) du walkman !
. la phrase d'introduction, avant le classique "Il était une fois", qui interpelle le lecteur, a retenu mon attention.

A la fin de l'histoire, j'ai hésité entre le rire et l'horreur face à ce bain de sang, mais tel que le passage est raconté, le rire a fini par l'emporter.
. "en pissant le sang autour de son crâne comme une jolie fontaine de jardin." : l'image est curieuse, mais pourquoi pas ?!

La phrase de fin, si elle change des contes où tout finit bien, ne m'a pas paru des plus originales, mais comme j'ai beaucoup souri avant, cela va !

   aldenor   
18/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je me suis bien amusé. C’est bien écrit ; le style est alerte, les situations cocasses et le texte truffé de petits traits humoristiques.
Mais, pour moi, l’humour a été decrescendo, et a la fin, il me manque quelque chose dans la construction, dans l’unité du texte, qui saute a travers les situations sans idée conductrice.
Les personnages sont changeants, beaux, laiderons, rafistolés, sans que l’on ne saisisse la nécessité de ces mutations.
J’attendais une sorte de mot de la fin, expliquant où l’auteur avait voulu en venir. Non pas qu’il soit impératif de fournir des explications, mais parce que je n’ai pas réussi a les trouver tout seul. Bon, c’est une parodie de conte. Ca n’empêche qu’il faudrait que pour un anti-conte comme pour un conte, on puisse en retirer une morale ou une anti-morale.

   Flupke   
20/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J’ai bien aimé le style Shrekien faisant la nique aux contes classiques.
J’ai trouvé le texte et certaines expressions assez amusantes.

Par contre je ne trouve pas très heureux le référence à la terre revenant à son point de départ. Je comprends ce qu’il est suggéré mais ce genre de référentiel me semble inapproprié.
J’aurais préféré qqchose comme « et le soleil allait entrer dans la constellation des gémeaux qu’il avait quitté un an plus tôt ».
Mais la terre tourne depuis si longtemps qu’il est difficile d’imaginer un point de départ. Voilà sur quoi j’ai subjectivement trébuché, autrement c’était un chouette moment de lecture et de détente. Merci.

   Leyng   
20/10/2008
 a aimé ce texte 
Pas
Même si le thème est sympa (anti-conte parfait!) et l'écriture fluide, j'ai trouvé ton texte un peu trop long, un peu répétitif dans les intentions. De plus, l'utilisation d'un vocabulaire grossier comme "cul", "pédé comme un phoque" et j'en passe, moi ça m'ôte tout de suite le plaisir de la lecture.Même si tu décris deux beaufs, tu n'as pas forcément besoin d'utiliser un vocabulaire de beauf...Attention, il ne s'agit pas d'un excès de pudibonderie de ma part ( un peu ça va mais point trop n'en faut !), mais je pense que ton texte aurait pu être tout aussi drôle si tu avais trouvé d'autres synonymes ou des termes plus tarabiscotés pour parler de choses triviales (le mot "croupe", me fait rigoler par exemple, mais bon ... ;D

   widjet   
20/10/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Assez d'accord avec aldenor : donner une (a)moralité eut été intéressant. Sinon, ça se suit sans déplaisir, le langage est un peu "vert", mais rien de choquant. C'est amusant, mais jamais hilarant. Je pense même que l'auteur aurait pu aller plus loin dans le subversif. Un conte qui cherche - à l'instar de Shrek - à dynamiter les histoires de princesses à la Disney, mais qui, finalement, n'est pas aussi féroce que prévu.

Widjet

   Anonyme   
7/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime quand on parodie les contes, et tu réussis ça à merveille.

Ce n'importe quoi (au sens "noble" (est ce le bon mot?) du terme, quasi Montypythonesque me fait mourir de rire.

Même ce vocabulaire, décrié ou peu s'en faut, par certains, m'amuse: pourquoi ne parler qu'avec des fleurs dans la buche,

Bref, de la vraie rigolade en tranche.

Petit reproche: tu aurais pu raccourcir un tout petit peu, mais c'est du chipot!

   Maëlle   
9/2/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime bien. c'est bête, ça à du rythme, et ça me fait rire. Et dire que j'ai failli passer à côté; Ben j'aurais manqué quelque chose.


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