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Anonyme
1/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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C'est insolite et plutôt plaisant, ce mélange de conte et de réalité bien triviale (l'appropriation du minibus). Soit dit en passant, Fatma remercie particulièrement le troisième voyageur qui s'est intéressé à elle plutôt qu'aux merveilles qu'elle proposait de voir, mais d'emblée elle s'est présentée à lui comme une femme, tandis que les deux autres ont vu un homme ! Pour moi, c'est plutôt injuste.
Sinon, je le répète, j'ai bien aimé cette ambiance à la fois détachée du réel et ancrée en plein dedans, et la "coda" de la fin a prolongé le dépaysement. Le texte, de ce point de vue, réussit à mes yeux l'exercice difficile de garder un équilibre entre rêve et prosaïsme (l'éloge de la machine à laver par un soufi, je trouve ça extraordinaire !)... ça me plaît, je suis déroutée de manière subtile, sans grands effets littéraires mais avec efficacité. |
Acratopege
6/2/2014
a aimé ce texte
Bien
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Récit agréable à lire, qui rappelle heureusement le Petit Prince au jour. La structure du récit est sans faille, sa tonalité plutôt sérieuse, voire dramatique, mais le contenu un peu abracadabrant fait contraste et empêche de se plonger vraiment dans cette ambiance. J'ai assez aimé cela, qui m'a fait penser à un conte pour adultes sans vraie morale. La fin est suffisamment énigmatique, en effet, pour qu'on ne sache plus quel pied danser. Mais peut-être suis-je trop inculte pour ce qui concerne cette région du monde, ce qui m'empêcherait de comprendre tout le sel de cette conclusion...
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Pimpette
1/10/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Que c'est bien!
Le sujet, l'humour l'écriture( l'être tout emballé), ce Sahara que je ne connais pas...et bien entendu cette histoire magnifique! Nouvelle pas trop longue comme j'aime! pas trop de temps pour le com mais le coeur y est! |
Pepito
1/10/2013
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Forme : très agréable, le style d'un conte des 1001 nuits.
Juste la phrase "le troisième compagnon se réveilla, il trouva les mots de ses deux compagnons." contient un peu trop de compagnons à mon gout... ;=) Fond : ben, c'est le désert... vide et plein à la fois, très beau dans tous les cas. Qu'un "Sabre de l'islam" se préoccupe de lessive est peu probable, de toute façon, les machines à laver modernes ne fonctionnent pas très bien juste avec du sable. Si le texte comportait un message Politique, je ne l'ai pas saisi, mais sa lecture a été très agréable et c'est déjà pas si mal. Merci pour le rêve. Pepito |
dowvid
1/10/2013
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Il est sûrement trop tôt pour cette lecture. Je n'y comprends rien.
Le type à la fin qui parle des machines, il vient faire quoi dans l'histoire ? C'est quoi le rapport entre le vol du minibus et sa conclusion que les machines ne valaient rien ? Et qu'est-ce que la finale avec le seigneur a à faire dans tout ça ? Pourquoi les salamalecs "Oua aleïkoum", suivis immédiatement de tutoiement ? "Le saint homme se redressa brusquement pour corriger mon français :" Je ne lis pas de correction de français par la suite, sauf un temps de verbe... Je vous le dis, je n'ai rien compris. Pas beaucoup aimé non plus. Désolé. |
placebo
3/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup aimé. La dimension du conte, et de contes dans le conte m'a beaucoup plu : au fond, cette capacité à emmener l'auditeur (ici au sens propre) est ce qu'on attend. Pourquoi douter, tant qu'on peut rêver ?
La structure du texte me plaît beaucoup, l'écriture également, et même les personnages esquissés en deux lignes ne sont pas en carton. Bonne continuation, placebo |
senglar
17/10/2013
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Bonjour Boutros,
Bon, j'avouerais que je n'ai pas très bien compris (et peut-être mon com sera-t-il totalement à côté de la plaque...) hormis le fait que les trois compagnons cherchent les Mille et Une Nuits là où il n'y a que du sable et des étoiles, et sont typiques de la crédulité des touristes en mal d'absolu ; et aussi qu'ils ont affaire à trois malicieuses canailles, le "sabre de l'Islam" venant ponctuer et conclure le tout dans un français zitronesque avec un humour tout britannique. J'ai lu ici une farce, comme on en faisait chez nous au Moyen Age, avec une Arabie en carton pâte et une sagesse à la Voltaire (Paradis ou Enfer...") voire à la Oscar Wilde parodiant la sagesse orientale. Authentique sagesse en l'occurrence. "Entre les dunes" ou '''Comment faire prendre des vessies pour des lanternes"' pour ne pas proposer un titre plus trivial ('''V... dans les dunes''') lol Euh... ce com à prendre au second degré n'est bien entendu pas péjoratif hein :))) Je n'irai cependant pas jusqu'à noter :) Senglar-Brabant |
aldenor
17/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Trois crédules compagnons bernés par le front de libération du Sahara.
L’énormité des appâts est cocasse, que ce soit le petit prince antérieur à Saint-Exupéry ou les peintures du musée de Barcelone en plein désert. Et les dialogues sont ici vifs et amusants. Le troisième prétexte est plus banal. Et la conclusion me laisse perplexe. J’ai bien aimé la situation, avec le mystique maniant le plus-que-parfait, mais je ne vois pas en quoi cette scène éclaire le texte. |
fergas
2/4/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Boutros,
Ça commence bien, avec la triple répétition du départ des trois compères. Le premier avec le « petit prince d’avant Saint Exupéry », est un régal. Le deuxième, celui du musée, est bien. Le troisième, avec la belle femme, est banal. Le paragraphe suivant, le retour des trois compères, est peu accrocheur. Une phrase grandiloquente pourrait carrément être supprimée: «…et repartaient, laissant le silence sans faille retomber d’un horizon à l’autre dans la chaleur de l’après-midi. ». La chute est bonne, avec la découverte du message, mais pourquoi sur «une carte de visite de grand luxe… » ? Et là il fallait s’arrêter ! Le verbiage sur les machines, le soufi, les accords de conjugaison, est sans intérêt. Un texte court, qui gagnerait à être encore raccourci, pour faire ressortir la chute. Fergas P.S. mon père a rencontré Saint Exupéry pendant la guerre (débarquement de Provence). Il me racontait que Saint Ex était assez redouté de ses compagnons en raison de sa distraction légendaire. Il ne trouvait pas facilement d’équipiers prêts à voler en formation avec lui. |