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Bidis
17/3/2014
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Je ne suis pas amatrice de la littérature fantastique en général aussi suis-je sans doute mauvais juge. Pourtant j’avais commencé à m’intéresser à cette histoire d’animal fantastique. Et puis, il n’y a pas eu vraiment d’histoire et l’animal pour moi a perdu peu à peu de son charme.
De plus, je n’adhère pas trop à cette forme entre théâtre et nouvelle. De sorte que c'est trop difficile pour moi d'évaluer ce texte. |
senglar
17/3/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Boutros,
Ah ! C'est génial ! Totale fusion de la comptine et de votre nouvelle ! Je crois que l'on ne pouvait pas mieux coller au sujet du concours (trop contraignant pour moi). Jolie histoire de petit bateau où vous ne prenez pas l'eau c'est-à-dire où vous ne nous menez pas en bateau tout en menant très bien votre barque qui me semble ici un très gros boutre (ben oui quoi ;) ). Mouillage impeccable où la petite culotte est restée propre, voyage en enfance après un voyage en haute mer, coque posée sur cale sèche mais emplie de ragoûtants fûts d'Old Port. Beau et gourmand comme un Bounty :) Merci :))) brabant |
dowvid
17/3/2014
a aimé ce texte
Bien
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Fallait y penser. Une chanson d'enfant, quoi de mieux pour y aller du fantastique le plus déjanté ?
J'ai cependant trouvé le texte un peu long. J'aurais préféré un événement, une aventure avec le Brontonaute pour se sortir un peu de la comptine, mais c'est bien trouvé. Une coquille là : "...par l’écoutille : on voir ses écailles vertes..." |
Anonyme
17/3/2014
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Salut boutros
"Maman, les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ?" Votre réponse est résolument affirmative "Mais oui mon gros bêta même qu'on l'appelle le Brontonaute" Ex-voileux, j'ai adoré cette invention qui permet de résoudre les problèmes du mouillage forain. Il suffit de sortir les guibolles du bateau pour aller se poser hors de portée des vagues. C'est comme l'oeuf de Christophe Colomb, il suffisait d'y penser. Vous devriez déposer un brevet et prendre contact avec un chantier nautique. Cerise sur le gâteau, vous maniez la plume aussi aisément que l'innovation nautique. J'ai adoré cette nouvelle qui exploite astucieusement le règlement du concours. Bravo boutros et doublement merci. Pour le plaisir de la lecture et les fantasmes maritimes qu'elle a fait jaillir dans ma caboche de vieux mataf. |
Pepito
17/3/2014
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Bonjour Boutros,
Début tonitruant, même si je ne suis pas fan de théâtre lu. C'est beau, magique, plein d’entrain, on s'y croit... Puis cela tourne à la visite guidée (et ennuyeuse) d'un quelconque élevage de bestioles. Bon ben, le début reste en tête, c'est le principal. Pepito |
Acratopege
17/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Jolie interprétation de la chanson qui a réjoui l'enfance de beaucoup! L'écriture est vive comme les alizés, ce qui fait passer sans peine les passages théâtraux un peu artificiels au premier abord. J'ai bien aimé la position du narrateur observateur discret qui ne paraît que très lointainement impliqué dans l'histoire. Ainsi sont les journalistes? Cette position du narrateur en double de l'auteur m'a évoqué certains récits de J. Conrad, si je ne m'égare pas. La fin, avec la description de l'élevage des brontonautes, m'a fait penser à Henri Michaux, qui écrivait pourtant dans un tout autre registre. Merci donc pour ce voyage au pays de l'enfance et les associations littéraires qu'il a entraînées en moi.
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Ninjavert
22/3/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Une nouvelle sympathique et pleine d'imagination :)
Ça reste un peu plat à mon goût : sans sombrer dans d'inutiles péripéties, il m'a manqué quelque chose à découvrir, le mystère des Brontonautes étant dévoilé dans les toutes premières lignes. Les brontonautes semblent n'être un secret pour personne (pas même pour l'enfant qui, s'ils s'en émerveille, connaît leur existence depuis toujours, semble-t-il). Partant de là, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, entre étude sociologique des peuplades de Micronésie, le documentaire animalier sur les brontonautes, ou un tout autre but poursuivi par notre narrateur et connu de lui seul... au final, j'ai l'impression de n'avoir rien vraiment eu, tout étant esquissé trop rapidement pour que je m'y attache. L'élevage des Brontonautes est le plus détaillé, et le mode de vie de ces gros lézards est plutôt bien vu d'ailleurs, mais comme Pépito je l'ai trouvé un peu longuet. Disons qu'il n'apporte pas grande chose : leur mode d'alimentation, de sommeil ou d'élevage -s'il est bien décrit- n'apporte rien à la caractéristique principale de l'animal connue depuis le début : il dort dans la cale et se réveille au goût du café pour franchir les récifs sur ses petites pattes. J'aurais été plus pris par une histoire un peu plus mystérieuse, teintée d'une Micronésie inaccessible, dont personne sauf les palaouaisiens (?) ne parviennent à franchir les récifs. Et qu'au terme de l'enquête menée par notre journaliste-sociologue, on découvre l'existence de cet animal aussi mystérieux que fascinant : le Brontonaute. Structure peut être plus racoleuse, certes, mais qui aurait maintenu une sorte de suspens qui m'a manqué ici. Pour autant, le texte est bien écrit et se lit agréablement. Je me suis régalé de certaines tournures ("une courte frange de palmiers agités comme des plumeaux"), ou encore tout le paragraphe dans lequel le narrateur rapporte ses souvenirs embrumés de fête et de festins. Les dialogues, comme le ton des différents protagonistes, sont également justes. Mais je ne suis pas non plus un grand fan de théâtre lu (et je n'en ai ici pas trop vu l'intérêt), aussi ais-je été pas mal dérouté, (et surtout rebuté) par la forme des dialogues. Ce passage notamment : "La mère : Mais oui, mon chéri. Il dort de tout son long d’un bout à l’autre de la coque. L’enfant regarde par l’écoutille. La bête remplit toute la cale, y dort de tout son long, d’un bout à l’autre de la coque grinçante du navire." Je ne saisis pas l'intérêt de la redondance, qui est pourtant à priori voulue, vu que la phrase de la mère est reprise mot pour mot. Certes, d'un côté on a ce que dit la mère, de l'autre ce que voit l'enfant. Mais c'est le genre de lourdeurs qui m'ont gênées à la lecture. Pour finir, l'histoire est mignonne, le parallèle avec la chanson enfantine est bienvenu et respecte parfaitement le thème du concours. Je note un peu sec, désolé, mais j'avoue que malgré de bonnes trouvailles et une écriture maîtrisée, je me suis ennuyé. Merci en tout cas pour cette découverte du Brontonaute et de se Micronésie natale :) |
fergas
23/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Donc, grâce à Boutros, on sait maintenant de source sure que les bateaux ont des jambes. Ma grand-mère me le disait quand j’étais tout petit, mais je n’en étais pas convaincu.
Les dialogues sont concis et plaisants. Les questions de l’enfant sont naturelles et touchantes. J’aime bien quand l’éleveur explique que les bestioles les plus feignantes sont les meilleures. L’idée du tonneau de café, et la manière de l’administrer « à la louche » sont de vraies trouvailles. Il n’y a pas vraiment de chute, mais on sort du texte tout naturellement grâce à la pirouette des « secrets du métier ». |
costic
26/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour !
Un parfum d’îles sous le vent et une enfantine douceur, inondent la nouvelle. J’ai bien aimé ces explications (enfin je comprends la signification de cette chanson quelque peu énigmatique !). Il y a également beaucoup de légèreté et de gaité : c’est agréable ! J’ai imaginé des paysages tahitiens. Les précisions techniques me paraissent rigoureuses et n’altèrent en rien un côté merveilleux, aérien de cette interprétation particulière d’une comptine partagé par tous. Un réjouissant et maitrisé retour sur le monde fantastique de l’enfance. |
Anonyme
26/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Boutros,
Ici le concours ne semble être qu'un prétexte pour laisser libre court à ton imagination débridée et joyeuse. Elle même servie par une écriture débordante qui joue avec les images enchantées comme un feu d'artifice, ça pète dans tous les coins ! :)) C'est dans la ''cérémonie des retrouvailles'', que j'ai le mieux humé la frénésie jubilatoire qui semble être la tienne au moment d'écrire cette loufoque fantaisie. J'aime bien aussi la manière dont tu fais l'apologie de la fainéantise, comme le dit Fergas. Le mystère, ou tout au moins, le suspens, ne m'a pas manqué, car faire déconnecter quelques minutes hors du quotidien, embarquer le monde sur les flots de l'enfance : voilà tout l'intérêt de cette histoire ! Une traversée réussie pour moi. merci Cat |
aldenor
28/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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La première partie déborde d’humour et de fantaisie. J’ai beaucoup aimé les dialogues pleins de vivacité.
Ensuite, je suis d’accord avec le commentaire de Pepito, ça tourne à la visite guidée. L’intérêt baisse. Et puis, la situation du narrateur est confuse ; brusquement il est là à faire un reportage. Mais on ne comprend pas qui il est, ni pourquoi on a besoin qu’il soit là. |