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maria
11/12/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
je suis subjuguée par la beauté et la qualité de l'écriture de ce texte. Je n'ai pas envie de commenter la manière dont elle est construite. C'est parfait. Ce que je trouve urgent de dire, c'est que dans un article de l'OBS du 9 DECEMBRE 2019 ( j'ai tapé sur Google) Médecins sans frontières dit constater, "chaque semaine" des cas d'enfants qui ont tenté de se suicider pour échapper aux conditions de vie inhumaines. Je ne sais pas dans quel ordre sont publiées les nouvelles sur Oniris, mais j'espère que celle-ci sera publiée très vite. Un grand merci à l'auteur(e). Merci pour le partage et à bientôt. Maria, en E.L. |
Corto
31/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Commenter un tel texte est périlleux. Car le récit est rude, imprégné d'actualité, fait pour secouer.
Toute la situation des réfugiés correspond à ce que les médias nous ont déjà montré, pour laquelle l'implication individuelle va du détournement du regard pour ne pas être dérangé jusqu'à l'engagement direct ou indirect dans la solidarité active. Au dessus règne la réalité politico-sociale qui régit un monde entré en furie. Sur la forme ce texte est intéressant parce qu'il est accessible et notamment dans la description du camp de réfugiés où le sordide est dévoilé mais sans excès, presque avec pudeur. La mise à distance est réalisée par l'introduction et par le final. Ici l'exercice est difficile (mais réussi) car on y utilise un style narratif immédiat "Nausicaa et Odysseus, si généreux, ces deux ! Ils lui ont sauvé le sommeil"..."Ils lui ont tout amené". Puis "J’en oublie tous mes tourments"..."Ils m’apportent un café tout chaud". La rupture de style se fait avec le changement du lieu et de la condition "Les réfugiés ! N’y plus penser, le temps d’un jour de repos"..."enfer et paradis, guerre et paix". L'appel aux héros grecs est bienvenu et donne de l'ampleur à une vision de l'humanité qui se débat dans des tourments profonds. Le personnage principal est bien replacé dans ses limites "Mon sentiment d’impuissance"..."je commençais à craindre le monstre appelé Burn-out, qui guette tous les volontaires". Ce texte bien construit, abordant une réalité cruelle vécue sur terre à ce jour, évite l'écueil du sentimentalisme comme du manichéisme. L'auteur a fait preuve de talent dans son approche et dans son style. |
plumette
5/1/2020
a aimé ce texte
Bien
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Quel contraste entre le début du texte qui évoque un refuge enchanté et la suite où le narrateur reprend la main pour décrire les épouvantables conditions d'accueil des réfugiés.
j'ai été un peu perdue par le changement de point de vue: un narrateur extérieur pour commencer, puis un narrateur qui s'exprime à la première personne lorsqu'il s'agit de décrire la vie du camp. Une insistance sur le problème de la vermine qui permet de bien comprendre, au niveau du corps, ce que signifie cette promiscuité et ces conditions de vie. une belle écriture qui va dans les deux registres: celui de la beauté et celui de l'insupportable. |
thierry
29/1/2020
a aimé ce texte
Un peu
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J'avoue être mal à l'aise avec ce genre de textes. Proposer du pathos, de l'indignation à pas cher, du bon sentiment et de la révolte occidentale, c'est trop facile, ou trop présent dans ces textes qui ne vont pas plus loin.
Je n'accroche pas non plus au changement de type narratif, à ce virage de perception. Quant au style, on flirte avec l'ampoulé et le précieux. Désolé, je comprends bien qu'il y a une très haute exigence, c'est peut-être une question d'organisation au départ qui demande une forme d'unité d'action. L'auteur a de quoi produire du très lourd... J'attends la suite ! Merci pour ce partage |