Cette nouvelle est une participation au concours n°3 : Le Conte de Noël (informations sur ce concours).
Il était une fois dans le Domaine du Père Noël…
- Accélérez la production ! Il nous faut plus de jouets pour avoir plus d’ar… Euh pour donner plus de bonheur ! criait un chef d’atelier.
Les ouvriers travaillaient à une cadence infernale et une immonde odeur de sueur se faisait sentir partout dans les usines en production.
- Mes seigneurs, cette année les enfants demandent majoritairement une orange, annonça un messager de la Paperasse en entrant dans la salle du Grand Conseil.
Les Rennes, sans même l’ombre d’une réflexion intense, se mirent très vite d’accord et leur porte-parole s’avança vers le lutin-messager et lui dit d’un ton amer :
- Le Conseil en a décidé ainsi, et si la décision du Conseil est contestée, tu sais ce qui arrivera ?
Le lutin paniquait littéralement et articulait nerveusement en prenant sur lui même « Ou… oui, qu’est-ce que le Conseil en a décidé ? » Le Renne devant lui décrocha un énorme sourire et, répondit tout en ouvrant la porte, comme pour indiquer au pauvre messager la sortie « Les nouveaux jeux vidéos ont besoin d’être testés ! »
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- Gounji, Gounji ! Réveille-toi fils ! Une dure journée nous attend !
Gounji ouvrit les yeux tout doucement. Devant lui, son père, une personne d’une grande droiture, d’une générosité hors norme pour leur situation. Quand quelqu’un lui disait qu’il ressemblait à son père, Gounji en était fier. Il était un Africain, il venait tout juste d’avoir 12 ans et pourtant il ne se rappelait pas d’un seul jour où il n’avait pas dû travailler pour pouvoir permettre à sa famille d’avoir l’impression de se remplir. Du haut de ses 1 m 44 et de ses 33 kilos, Gounji appréciait les plaisirs simples de la vie. Le matin, il allait aider les gens à creuser des puits, ce qui n’était qu’une perte de temps, car, là où il habitait, il n’y avait pas eu de source d’eau découverte depuis plus d’une quinzaine d’années. Seul, un petit ruisseau alimentait quatre villages, et celui-ci commençait à s‘assécher. L’après-midi, soit il aidait son père à cultiver ses maigres plantations, soit, il descendait en ville pour faire les emplettes familiales. Son père, grâce à son incroyable vécu, de temps à autre, racontait de fabuleuses histoires de ses aventures et, Gounji et ses deux frères l’écoutaient avec une certaine envie. Deux frères… C’était tout ce qui lui restait. Un avait péri, il y a neuf ans de cela et deux autres l’année dernière. Tous étaient morts de faim mais Gounji pensait qu’ils avaient succombé parce qu’ils étaient remplis de désespoir et selon lui, l’esprit compte beaucoup dans cette vie où tout ce que l’on acquiert n’est qu’éphémère… Dans son cœur meurtri, il se souvenait à peine de sa mère, qui avait disparu depuis trop longtemps.
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- Quoi !? Des jeux vidéos ? cria un ouvrier fou de rage. - Tais-toi donc ! Tu risques gros à t’exprimer comme cela ! Ce que les Rennes décident nous le faisons et puis regarde tous les enfants que cela va rendre heureux ! - À tous les joyeux ouvriers ! Je vous annonce que cette année nous avons pris de l’avance sur nos travaux ! Et qui dit avance, dit augmentation !
Des cris de joie se faisaient entendre dans toutes les usines aussi bien dans la n°89 que dans la n°612.
- Vous entendez ? s’exclama un ouvrier.
Tout le monde se tut. Un bruit de pièce alors commença à rompre le silence blafard qui s’était installé.
Dehors, les petits lutins jouaient avec les petits bonhommes de neige, les petites fées et les petits farfadets. Tous jouaient gaiement à des jeux où dedans, à chaque fois, un petit Renne tenait l’un des rôles les plus importants. TUT TUT TUT comme à chaque fois la sonnerie retentissait pour annoncer la fin de la récréation, fini l’air libre et bonjour les cours. Les enseignants ? Des Rennes. Le savoir ne doit pas prendre le risque d’être mal enseigné.
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- Quand j’avais l’âge de Gounji j’ai eu la chance de voir la neige, racontait le père. - Dis Pa’ c’est quoi la neige ? demanda le plus petit des frères. - Gounji va vous expliquer ! - Je ne sais pas ! répondit Gounji froissé par son manque de connaissances sur le sujet. - Et bien la neige, reprit le père, c’est une matière froide. Avec on peut faire beaucoup de choses ! - Comme jouer ? interrompit le deuxième des frères qui était de plus en plus intéressé. - Oui mon garçon, on s’en balance dessus jusqu’à n’en plus pouvoir ! On peut faire des bonhommes ou d’autres sculptures avec ! Et puis faire de la luge, du ski…
Tous regardaient le père avec une incompréhension très visible. Tous ces mots qu’ils pouvaient à peine comprendre leur donnèrent l’envie de rencontrer cette Neige. Après un long silence le père en se levant conclut « Je vous y emmènerai un jour promis ! »
« La Neige » ce mot avait profondément marqué Gounji. Tout en allant au village pour acheter la nourriture pour sa famille, il n’arrêtait pas de s’imaginer des scènes de lui avec cette Neige.
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- Entrez, dit sèchement Le Conseil.
Un bonhomme de neige ouvrit la porte et s’agenouilla devant l’assemblée de Rennes qui se tenait devant lui. Le Conseil fit signe à celui-ci de se relever.
Le bonhomme de neige leur dit : « Je pense que ce n’est pas la bonne production que nous sommes en train de réaliser. » Un des Rennes lança : « Maintenant les bonhommes de neige savent penser ? » Tout le monde rit. Le bonhomme de neige alors lui rétorqua : « Mieux que toi sûrement. »
Tout le monde se tut. Tous regardaient fixement le bonhomme de neige : lui un être inférieur venait de tutoyer un Renne ? Inadmissible ! Alors un des leurs se leva. Il eut une difficulté certaine à s’atteler à cette tâche car, son gros ventre et les nombreuses richesses qu’il avait sur lui, semblaient tout faire pour que sa personne reste assise.
- Moi Rodolf, Seigneur des seigneurs, je t’ordonne de t’excuser sur le champ ! - Veuillez m’excuser d’avoir été si familier avec l’un de vous et je ne puis vous dire combien je suis désolé…
Les Rennes se réjouissaient de ce spectacle, un membre des Colosses du Domaine s’inclinant devant leur grandeur, quoi de plus jouissif ? Leurs pensées furent interrompues par la voix du bonhomme de neige qui reprit :
- … Combien je suis désolé d’exécuter vos ordres, combien je suis désolé qu’on vous laisse diriger ce Domaine, combien je suis désolé pour les petits enfants, combien je suis désolé que le Pèr… - Assez ! Assez ! cria le seigneur des Rennes. Tu vas périr pour avoir été aussi effronté, et toute ta famille sera anéantie dans les mêmes souffrances que celles qui te seront infligées !
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- Petit ! Attention ! Tu aurais pu te faire mal !
Gounji se releva péniblement et s’excusa auprès du monsieur qu’il avait percuté.
- Comment t’appelles-tu ? demanda l’adulte. - Gounji et vous ? - Manzeph. Gounji… Ton prénom me dit quelque chose… Ne serais-tu pas le fils de Konfret ? - Oui pourquoi ? - Je suis un vieil ami de ton père. Nous sommes allés ensemble en Europe ! - L’Europe ? Qu’est-ce que l’Europe ? - Certains disent que c’est comme un autre monde. Manzeph rajouta avec dépit : une alliance de pays qui ont de quoi avoir une belle vie…
Impulsivement Gounji répondit à cela « La Neige ! » Le vieil homme le regarda d’un air amusé. « À ce que je vois ton père t’a déjà parlé de son expédition. » Gounji rougit. Puis après un bref silence il voulait savoir, non, plus : pour lui il devait savoir, tout savoir !
- Dites-moi monsieur que savez-vous de la Neige ? - On dit qu’Elle fuit la monotonie. - Monotonie ? - Elle fuit tout ce qui est triste, répétitif enfin je ne sais pas comment te l’expliquer, avoua tristement Manzeph. - Je pense comprendre… Un peu… Où peut-on La trouver ? - Personne ne le sait car depuis plus d’une quinzaine d’années Elle semble avoir disparu…
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- Lâchez-moi, lâchez-moi !
Sur la place centrale tout le monde regardait la scène. Des soldats faits de bonhommes de neige, lutins et farfadets emmenaient par la force un ouvrier.
- Mais c’est… c’est Terlior !
Soudainement l’assemblée s’agita. Terlior était une des personnes du domaine des plus admirée. Tout le monde avait un jour reçu son aide dans les moments les plus critiques de sa vie. C’était un valeureux bonhomme de neige, ancien soldat, s’étant reconverti en ouvrier disant qu’il aiderait plus en pratiquant ce métier et qu’il ne pouvait plus défendre un Domaine comme celui-ci sans avoir ses actes sur la conscience. Il faisait souvent la une du Papa-noewl, car, sa trop grande gueule lui a valu pas mal d’aventures, source d’enrichissement pour les médias. Ce journal était l’un des derniers à pouvoir circuler dans le Domaine car tous les autres avaient fait faillite ou avaient fermé subitement.
Terrorisés, les spectateurs virent Terlior emmené près du lieu de sa mort prochaine sans pouvoir rien faire. Pouvoir ou vouloir ?
Chacun retourna travailler, dans le même silence plastique que d’habitude. Après tout, qu’est-ce qu’un ouvrier de plus tué, par rapport à sa propre vie ? Ceux qui risquent leur place sont complètement fous ! Si on est bien payé, qu’on a une famille, une maison, et qu’on rend les enfants de la Terre heureux, pourquoi risquer sa place. POURQUOI ?
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- Disparue… - Tu sais quand je me suis rendu en Europe, j’ai participé à une fête étrange… - Racontez-moi ! s’exclama Gounji intéressé. - Et bien ce jour là il neigeait… Le matin, je me suis essayé à toutes les activités possibles avec cette Neige. L’ambiance générale était incroyablement joyeuse et les enfants jouaient avec les adultes tout aussi gaiement. Le soir de ce jour de décembre, un magnifique arbre était dressé à l’intérieur de la maison. C’était un sapin, dans toute sa splendeur. Il faisait au moins deux fois ta taille ! Ses épines le rendaient si imposant et si imprenable…
Gounji était émerveillé par cette description. Il s’imaginait en train de se comparer à cet arbre du nom de « sapin » Des arbres ? Il n’en avait pas beaucoup vu… Alors d’une voix tremblante il rétorqua « Tout ce qui est ici ne peut pas vivre »
Cette phrase, il l’avait sortie sans même réfléchir et puis peu lui importait, lui un enfant, considéré comme tous les autres : incapable de comprendre, de réagir sur des sujets de Grands, sortir des phrases dénuées d’un sens réel était naturel pour un Petit.
Manzeph sourit. Puis comme s’y attendait Gounji, le vieil homme lui caressa tendrement la tête et lui dit : « Il ne faut pas dire cela, ça va s’arranger ! » Formule qui n’est pas trop pompeuse et qui est efficace pour rassurer un enfant. Seulement, Gounji n’était pas dupe… Pour couper le long silence qui s’installait, Manzeph reprit :
- Au pied de ce magnifique sapin il y avait des cadeaux. Après plusieurs chansons que l’on chantait tous ensemble, Petits et Grands, on a ouvert tous nos cadeaux en repérant nos noms dessus. Je me souviendrai toujours de ce jour… Tu vois le stylo à ma ceinture ?
Gounji hocha la tête pour acquiescer.
- Et bien c’est ce stylo que j’ai reçu ce jour-là et depuis, contrairement à d’autres cadeaux que l’on m’a faits, je ne m’en suis plus jamais séparé…
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Suite au décret du Grand Conseil, le dernier canon à neige existant va être mis hors état de nuire.
Cette information avait fait la une de tous les journaux. Plus de canons à Neige ? Beaucoup étaient littéralement effondrés. Le dernier de ces canons à Neige ne devait pas s’arrêter de fonctionner sinon… sinon il n’y aurait plus la magie de Noël ! Ils commençaient à réaliser. Depuis quand Noël n’avait-il plus eu de sens ? Depuis combien de temps les Petits de la Terre n’avaient-ils plus connu ce bonheur ?
Le lendemain, il n’y eut pas le silence habituel dans les usines. Beaucoup parlaient, parlaient de ce qu’ils faisaient ou de ce qu’ils auraient dû faire ! Noël était à peine dans une semaine. Dans le brouhaha les chefs d’ateliers se réunirent pour parler, parler du « comment allaient-ils s’y prendre pour les faire taire, cette fois, encore une fois ».
Soudainement un groupe d’ouvriers prit le microphone général et dit :
- Dans une semaine, Noël sera célébré. Devrions-nous rester sans rien faire ? Unissons-nous et honorons le Père Noël ! Rendons-lui grâce et arrêtons ces productions en série ! Qui est avec nous ?
Dans les usines, le silence était revenu. Bien que l’on sût à présent la vérité, cela était d’autant plus effrayant. « Le père Noël, fondateur de la Neige », son nom n’avait plus été prononcé depuis combien de temps ? Depuis bien trop longtemps ! Certains chefs d’atelier coururent prévenir le Grand Conseil. D’autres essayèrent de raisonner leurs travailleurs par la parole ou par démonstration de force.
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Gounji après avoir acheté le nécessaire, dit au revoir au monsieur. Pour lui, il devait faire connaître à tout le monde cette fête. Toute la nuit il repensait aux informations qu’il avait recueillies. Demain à l’aube, il s’était juré de partir chercher cette Neige. Le lendemain, il partit comme prévu, tôt le matin. Sa quête allait être longue et il espérait que son père ne lui en voudrait pas trop. Il s’était équipé de deux grosses gourdes remplies d’eau et d’un bon bout de pain. Il marcha, marcha jusqu’à n’en plus pouvoir. Aucun signe de cette Neige. Cependant il ne désespérait pas et pendant plusieurs jours il continua son expédition. Le soleil brûlant commençait à lui jouer des tours. Ses chevilles avaient doublé de volume et au bout du quatrième jour il n’eut plus d’eau. Et cette faim… Non ! Il ne pouvait pas arrêter sa quête. Alors Gounji sourit, sourit en se rappelant de la mort de ses frères… Il s’effondra sur le sol.
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« Alerte intrusion, Alerte intrusion ! » Les ouvriers, avec leur famille, s’étaient introduits dans la prison dans laquelle étaient enfermés Terlior et les autres s’étant opposés aux Rennes. Ils ne tardèrent guère à trouver leurs cellules : des pièces sombres, sans fenêtre : « pourquoi les races inférieures auraient-elles le droit au luxe de la lumière dans leur cellule ? » Aucun meuble, trop petites salles pour en mettre. Dans toutes les cellules des traces, des traces qui n’auraient jamais dû exister. Au centre d’une cellule, une flaque d’eau. Les restes du pauvre Terlior ? « Tout cela ne serait pas arrivé si on avait voulu » pensaient les personnes du comité réuni. Ils s’en voulurent et convinrent que s’ils ne pouvaient pas retourner dans le passé, ils pourraient façonner leur futur ! Ils pouvaient faire changer le présent. Non, plus, ils voulaient faire changer le présent !
- Membres du Conseil, l’heure est grave ! Nous risquons de rentrer en conflit contre les races inférieures et le Domaine risque des pertes de population importantes. - Pour nous ? interrogea gravement un Renne - Non pour eux.
L’ambiance dans la salle était palpable. Tous discutaient des pertes d’argent que cela allait entrainer si cette révolte se déclarait. Ils avaient calculé une perte générale, cela ferait chuter leurs gains de plus de 60% ! Sans compter les pots-de-vin qu’ils allaient devoir verser aux soldats pour qu’ils les soutiennent ; cela allait les entrainer à leur perte ! Inadmissible. Il fallait trouver de quoi s’en tirer, les appâter, encore une fois.
À trois jours de Noël le conflit éclata. On ne parlait plus d’Inferieurs contre Supérieurs. Non, il n’y avait plus de différences. La salle du Grand Conseil avait été encerclée et tous criaient, criaient pour que tout cela s’arrête. Le Conseil avait déjà trop duré, le Conseil n’avait plus de cartes dans son jeu.
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Étendu sur le sol, à bout de force, Gounji regardait le ciel. Il crût reconnaître sa mère qui lui parlait. Parlait pour ne rien dire, pour qu’il soit occupé, il faut toujours occuper les Petits quand ça va mal. Ça y est, le brave africain voit ses dernières heures arriver. Il n’est pas triste. Il n’est pas heureux non plus. Juste déçu, déçu d’avoir vu le rêve de sa vie s’éteindre avant sa vie elle-même. Comment cela avait commencé déjà ? Ses idées se troublent. Dans un dernier effort il se souvient : « Gounji, Gounji ! »
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Tout cela s’arrêta.
Tout le monde éclata de joie et les Rennes furent arrêtés grâce à la coopération des soldats. Les Rennes ne tiraient plus les ficelles. Cela peut paraitre étrange mais la première chose que firent les ouvriers après cela, c’est de retourner dans leur usine. Pendant que les canons étaient remis en état, certains s’activaient dans les usines pour que le souhait des enfants soit réalisé. Beaucoup souhaitaient une orange, cela ne peut s’interpréter au sens propre. Les Canons à Neige furent bientôt opérationnels et ils crachèrent cette substance si rare aux yeux des enfants : la Neige.
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Gounji se leva et alla à la fenêtre. Le décor lui semblait si familier. Par la fenêtre, le ciel crachait des boules blanches. Gounji sortit et prit la substance dans ses mains. « Alors le paradis c’est ça ? » pensa-t-il.
- Gounji ! Tu es réveillé !
Gounji se retourna en balbutiant « Pa-pa ? »
Tous deux se jetèrent dans les bras l’un de l’autre. Puis le père plaqua Gounji au sol et roula avec lui. Tous deux rirent. Intrigués, les gens du village se rassemblèrent près de la cause de ce raffut. Tous prirent une boule de Neige et tous jouèrent, jouèrent en mettant leur vie éphémère de côté, en profitant de cet instant sans penser au lendemain. Avec des cageots ils construisirent des luges en suivant les instructions du père de Gounji et ils glissèrent, glissèrent loin de la monotonie qui leur était si habituelle.
Partout dans le monde les familles célébrèrent gaiement Noël, ensemble, unies. Les enfants n’eurent ni jeux vidéos, ni argent car les Grands ce jour-là, comprirent enfin ce que voulaient les Petits : un moment inoubliable passé avec leur famille et leurs amis.
Au pied des géants sapins des cadeaux étaient posés. Ces cadeaux contenaient une babiole de peu de valeur en argent mais tellement de valeur affective : une photo de la famille avec un petit mot doux. « Désolé de ne pas avoir compris ce que tu voulais, je veux que tu saches que je t’aime et que je t’aimerai toujours…»
Les bonhommes de Neige, les lutins, les farfadets et les fées faisaient tous ensemble la fête, fiers d’avoir fait le bon choix, ce jour-là, où ils avaient voulu pouvoir.
Tout est bien qui finit bien, et tous vécurent heureux, impatients de retrouver la période de Noël chaque année !
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